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[Accepté]Glieps s'installera-t-il à Stendel ?


Glieps
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Bonjour à tous

 

Cela fait maintenant deux bons mois que je suis sur Minefield et un mois révolu que j'ai arrêté de vagabonder à tout bout de champs et voilà que je me présente devant vous pour essayer d'obtenir le statut de citoyen après avoir longtemps hésité entre ce rang et celui de voyageur; pensant que je pouvais y parvenir, j'ai pris la décision de tenter directement la citoyenneté minefieldienne.

Avant cela, voici les liens de mes différentes candidatures :

Ma première tentative pour passer paysan :

paysans/candidature-grade-paysans-glieps-t37030.html

Ma deuxième tentative (la bonne cette fois) pour le rang de paysan :

paysans/candidature-grade-paysans-glieps-t38338.html

Ma candidature Icarienne :

akademia-f635/candidature-glieps-t38168.html

 

Commençons maintenant par une petite présentation IRL :

Jeune alsacien de 17 ans, élève en première année dans une grande école d'ingénieur, je suis passionné d'informatique, de littérature (même si je laisse encore plein de fautes dans mes écrit) et d'aéronautique. Je joue principalement à Minecraft, Civilization V, et passe des heures sur X-Plane.

 

Poursuivons par une présentation IG de mes constructions et de moi-même :

Voilà un peu plus de 2 mois que j'arpente Minefield, 1 moins environ que je suis paysan, et 1 moins et demi que je suis un Icarien.

Je fais partie de l'Ecclesia d'Icarus en tant que responsable de l'ingénierie de la ville, en témoigne mon titre de Democratos Michanikós.

À Icarus j'ai contribué à la rénovation de l'île d'Apollon,

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Les sous-sols de l'île d'Apollon, fait par Jbt54 et moi

 

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Ma maison Icarienne

 

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Le Temple À La Gloire De L'Obsidian sur le dessus de l'île d'Apollon

 

j'ai restructuré la gare du CRASH de la ville

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La Gare d'Icarus rénovée par mes soins

 

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L'interieur de cette même gare

 

Plan%20du%20%20CRASH.png

Le seul plan complet et à jour du CRASH au monde ! (made by Glieps)

On peut aller le consulter 7 jours sur 7 à la gare du CRASH d'Icarus

 

et ai également participé avec Qdejatte et Thegrey642 à l'aménagement de l'île devant accueillir les nouveaux arrivant dans la ville (qui n'est pas encore finie à ce jour).

Sous-sols%20de%20eorzea.png

Les futures habitations à destination des aspirants Icariens dans les sous-sols de l'île d'Eorzea, où se situe l'Akademia d'Icarus

 

J'ajouterais également que j'ai beaucoup voyagé sur New Stendel, et malheureusement Nubes, Navis et Nimps ne me sont pas très familiers (bien que je sois allé de temps en temps sur Nubes).

 

Mes motivations pour devenir citoyen et ce que je ferais:

Principalement pouvoir exercer une profession en accord avec mon rang au sein d'Icarus, autrement dit Ingénieur. Ensuite, pour pouvoir m'installer à New Stendel ou bien Stendel ? Et enfin pour pouvoir éventuellement devenir Commerçant pour gagner quelques PAs (et pouvoir plumer mes clients plutôt que de me faire plumer).

Le rang de citoyen, outre une installation dans la Capitale, me permettrait de m'investir encore plus dans ma ville et dans le serveur !

 

Terminons maintenant par la partie RP de la candidature :

Notes : mon RP paysan ayant été modifié depuis mon accession à ce rang, je le remets ici. Vous pouvez allègrement le passer et ne lire que les Parties 2 et 3 du RP.

 

Première Partie : Aventures préstendelliennes

 

Chapitre 1 : Introduction

 

Il y a bien longtemps dans une contrée lointaine, une petite communauté subsistait en harmonie au milieu de la nature. Les gens vivaient comme ça, heureux, presque totalement coupés du monde…

La communauté — ma communauté — avait été fondée, en l'an 327 avant Remelaz du calendrier Expelien — c'est à dire il y a 1689 ans — par de lointains aïeux dont le nom est tombé dans l'oubli. Notre passé nous étant inconnu, nous savons, aussi profond que notre mémoire collective remonte, que nous avons toujours vécu ainsi, de l'agriculture, de la pêche et du minage des quelques ressources que nous procurait la terre. Nous n’avions par ailleurs aucun contact avec le reste du monde, la région étant principalement composée de hautes montagnes à perte de vue, dont les pics restaient enneigés même au plus chaud de l'été.

 

J'avais pour habitude de chasser dans la forêt qui entourait notre village et qui s'étendait jusqu'aux lointains contreforts rocheux situés à l'autre bout de la vallée. Bien que je fusse encore bien jeune à cette époque, je connaissais mieux que quiconque tous les recoins de notre territoire et de ce fait j'étais passé maître dans l'art de me fondre dans la nature, et je n’avais pas mon pareil pour dénicher les plantes rares demandées par l'herboriste.

J'avoue que je préférais à cette époque vagabonder dans la nature environnante et explorer les alentours plutôt que travailler aux champs. Mais, du fait de mon utilité utilité reconnue part tous au village, on me le pardonnait de bon coeur.

 

Ainsi allait la vie dans notre paisible contrée.

Mais cela ne devait pas durer.

 

Chapitre 2 : La fuite

Par une belle matinée de printemps le premier voyageur arriva au village. Un tel événement ne s'était plus produit depuis fort longtemps. Je me souviens encore de ce jour comme si c'était hier.

Il apparut sur la route des montagnes qui encerclaient la vallée où nous vivions et était accompagné de deux mulets qui portaient ses bagages.

Je pris le temps de l'observer alors qu'il passait devant moi. De taille moyenne, son visage était caché par une longue pèlerine noire qui semblait avoir souffert des intempéries. Une épée sertie de rubis était attachée à sa ceinture.

D'un pas assuré, il traversa notre village et se présenta au chef — mon père — sous les regards inquiets des anciens. Il nous fit part des dernières nouvelles de ce monde, qui à cette époque me paraissait bien lointain. Tout allait pour le mieux jusqu’au moment où il nous annonça qu'il était l'envoyé d'un roi — que nous ne connaissions pas je précise — et qu'il avait pour ordre de recenser les habitants du royaume dudit roi dans le but de lever une armée pour contrer les hordes de barbares descendant du Grand Nord.

Mon père lui drépondit que nous devions réfléchir avant de donner une réponse, et, sur ce, il invita le voyageur à rester quelque temps chez nous.

Après cela, je questionnai l’homme sur le vaste univers d’où il venait ainsi que sur les avancées technologiques qui avaient été faites ces dernières années. Il s'appelait Kenoas et il s'avéra que cette jeune personne était un érudit.

Durant les jours qui suivirent, à ma demande, il s'efforça de me transmettre ce qu'il savait des sciences, en cachette, bien sûr, car les anciens ne voulaient pas que l'on soit en contact avec cet étranger. C'est ainsi que j'appris l'utilité de ce minerai rougeâtre que l'on nomme communément Redstone, ainsi que de l'existence des cités gigantesques qui parsemaient le monde.

Ce fut un grand changement pour moi qui n'avait jamais rien connu d'autre que cette vallée.

Deux semaines après son arrivée dans la contrée, mon père donna enfin sa réponse : il ne reconnaissait pas la légitimité du roi et refusait de contribuer à former une armée, notre communauté étant, depuis toujours, des plus pacifiques.

Le voyageur reprit ainsi la route pour retourner voir son souverain.

Et la vie poursuivit son cours habituel ou presque…

J'avais en effet trouvé une grotte où je m'exerçais quotidiennement à manier la Redstone à l‘abri des regards indiscrets. Mais un jour, l'un des jeunes enfants du village me suivit et découvrit ma cachette.

Je fus arrêté, jugé puis banni par le Conseil des Anciens, car j'allais à l'encontre des traditions, de l'ordre établi et menaçais la vie paisible de la communauté.

C’est ainsi que je quittai donc ma terre natale.

 

Chapitre 3 : Le vaste Monde

La nuit suivant mon départ, je m'étais installé pour bivouaquer sur l'un des monts environnants en attendant de continuer mon périple, j’aperçus une forte lueur montant de mon village. Le roi ayant eu vent de notre « insurrection » avait décidé de le raser. Je savais au fond de moi qu’il était déjà trop tard, que les miens étaient perdus définitivement. Je restai donc là, immobile, observant — non sans une immense tristesse — se consumer lentement l’endroit où j’avais passé l’intégralité des premières années de ma vie.

Après une nuit au sommeil agité, c’est la peur au ventre que je repris la route à l'aube en coupant à travers bois et en priant les Dieux de ne faire aucune mauvaise rencontre.

 

J’errais ainsi des mois durant sans but, découvrant le vaste monde et la corruption qui le gangrénait. Je traversai des cités titanesques, qui semblaient quand même avoir eu leurs heures de gloire, mais qui avaient été à moitié détruites par la guerre qui avait fait rage quelques années auparavant, et dont leurs habitants vivaient dans une misère à peine croyable et supportable pour le commun des mortels. Devant une telle débauche générale, j’entrepris de quitter ce pays, à la recherche d’une terre plus accueillante et chaleureuse.

 

Avant de laisser derrière moi cette contrée ravagée, je me décidai à explorer la Capitale du royaume, espérant avoir des nouvelles concernant d’éventuels survivants au massacre de mon village. J’arrivai donc au centre névralgique du pays, résidence du monarque et de ses conseillers. En me promenant dans les ruelles de la ville, j’entendis soudain une voix qui me semblait étrangement familière. Une ombre surgit par l’embrasure d’une porte, me saisit par le col, et m’entraîna à l’intérieur de l’habitation. Encore un peu étourdi, je vis celui qui m’avait arrêté...

Il s'agissait de l'érudit voyageur, Kenoas, qui avait visité notre vallée un an auparavant. Il semblait tout aussi stupéfait que moi de cette rencontre. L'effet de surprise passé, il me raconta que le roi, sous l'influence d'un mage noir, avait perdu la raison peu après son retour de campagne contre les barbares, campagne qui d’ailleurs s'était soldée par un cuisant échec. S'en était suivi une obscure période pour le royaume, qui avait rapidement sombré dans le chaos le plus total. Les hauts fonctionnaires avaient soit été interpellés, soit avaient réussi à fuir le pays. Quant à la population, elle devait depuis se résoudre à vivre dans la pauvreté grandissante dans ce pays autrefois riche et prospère.

Kenoas m'expliqua ensuite qu'il était lui même en fuite, car son frère n’avait plus grâce aux yeux du roi, attirant par la même occasion le malheur sur toute sa famille. Il était donc à présent obligé de vivre dans la clandestinité et avait décidé de rallier le mouvement de résistance lancé par les nobles déchus du royaume. Je compris alors qu'il essayait de me faire prendre part à leur mouvement qui visait à renverser le monarque, ainsi que le mage qui l'avait influencé, au point de menacer la survie de tout le peuple.

Il continua à me parler du malheur qui s'était abattu sur eux, puis en vint, comme je m'y attendais, à me demander de les seconder dans sa lutte pour son peuple. Je fis semblant de réfléchir quelques instants, mais, n'étant pas d'un tempérament guerrier, je déclinais son offre.

Visiblement déçu, il me proposa tout de même de rester chez lui le temps de me ressourcer en vue du long périple qui m'attendait — car j'avais décidé plus tôt dans la journée de fuir ce pays définitivement et le plus vite possible. Il me montra ma chambre aux sous-sols et je m'installai confortablement pour passer la nuit.

 

Chapitre 4 : Traqué !

Vers une heure du matin, un bruit me réveilla subitement. Je me levais, allais regarder par le petit soupirail qui donnait sur la ruelle et quelle ne fut pas ma surprise lorsque je remarquai une dizaine de soldats lourdement armés qui encerclaient la maison. Avant que je ne puisse donner l'alarme, les mercenaires avaient enfoncé la massive porte en chêne de l'habitation. Je pris l'unique solution qui s'offrait alors à moi, et me cacha dans d'un tas de foin qui avait été entreposé dans la pièce mitoyenne à ma chambre.

Je demeurai là pendant plus de six heures, le temps que les soudards du roi eussent fini de fouiller le domicile de mon ami.

N'ayant pas entendu le moindre bruit depuis plus d'une demi-heure, je sortis prudemment de ma cachette, en espérant vainement qu'il ne soit pas arrivé de malheur à mes hôtes. Mais sans surprise, la maison était vide. Je sortis sur le perron et trouva un écriteau sur lequel « Ces citoyens ont été déclarés coupables de haute trahison pour avoir comploté contre le Roi et le pouvoir en place. Ils seront pendus dans cinq jours sur la place principale à compter de cette date, immédiatement après leur procès. »

Je restais interloqué.

Quel roi, aussi fou soit-il, pouvait ordonner l’exécution sommaire de ses sujets, uniquement sur des soupçons et sur dénonciations venant de personnes ayant une morale plus que douteuse, et ce, sans l'espoir d'un jugement un tant soit peu équitable ?

Bien que conscient d'un bon nombre de mes qualités et défauts, ce n'est qu'aujourd'hui que je m'aperçois que j'étais fort candide et naïf dans ma jeunesse, ce qui m'aura d'ailleurs valu pléthore de mésaventures.

Entendant au loin un cliquetis métallique qui se rapprochait rapidement, je rentrais brusquement dans la maison de l'érudit. Bien m'en prit, puisque je vis une seconde plus tard deux cavaliers en armure, portant l'écusson du roi passer à vive allure devant moi et s'arrêter trois maisons plus loin pour interpeller une famille qui n'avait probablement rien à se reprocher. J'eus la nette impression de revivre la scène de la veille ; à la seule exception que cette fois la demeure fus incendiée devant ses propriétaires, impuissants.

Las de toutes les horreurs que je venais de voir, je décidais de trouver au plus vite un moyen de quitter la ville sans me faire repérer ; car je savais que mon hôte, aussi tenace soit-il, ne pourrait résister longtemps à la torture et allait immanquablement dévoiler ma présence ici. Il faut au passage signaler que ce qu'infligeaient les sbires du monarque avait le pouvoir, disait-on, de faire parler les morts.

Je passai donc les deux jours suivants à me morfondre, en restant à l'abri des regards dans cette grande maison, essayant d’échafauder un plan en vue de ma fuite. Je savais en effet, pour les avoir vus, que les hommes du roi effectuaient des contrôles systématiques à l'entrée de la cité.

 

Chapitre 5 : Arrivée à New Stendel

À la fin du deuxième jour, je perçus comme une présence dans la demeure. Je descendis à la cave pour voir d'où elle provenait et quelle ne fut pas ma surprise quand je vis trois hommes qui émergeaient d'un passage secret, creusé à même le sol et dissimulé par le lit sur lequel j'avais dormi la nuit de mon arrivée.

Alors que j'essayais de m'enfuir, un quatrième individu, que je n'avais pas remarqué jusqu'alors, me barra le chemin. Après quelques explications, il s'avéra que ceux-ci étaient membres du mouvement de résistance et, ayant eu vent de l'arrestation de leur comparse, avaient voulu retourner une dernière fois ici pour récupérer quelques documents essentiels, qu'avaient probablement oubliés les soldats du roi lors de leur fouille. Je les laissais donc faire ce pour quoi ils étaient venus puis leur demandai s'ils connaissaient un moyen de fuir la ville discrètement. Après quelques minutes de réflexions, ils m'invitèrent à les suivre dans le sombre boyau qui nous conduisit dans le réseau d'assainissement de la ville.

Au bout d'une heure de cheminement dans les égouts, à une énième intersection, ils me dirent que la sortie était au bout de ce tunnel. Je les remerciai donc, puis je m'en fus, pataugeant dans les souterrains poisseux.

Ils ne m'avaient pas menti et je fus dehors au bout d'un quart d'heure de marche. La nuit était déjà bien avancée lorsque j'émergeai au pied d'une colline, entourée de champs desséchés qui semblaient abandonnés.

Les lumières de la capitale dans mon dos, je repris la route vers l'inconnu, essayant de mettre le plus de distance possible entre moi et ce royaume maudit.

Je traversais des déserts dépourvus de tout semblant de vie, des forêts luxuriantes, des plaines où l'on voyait à perte de vue, ne croisant presque aucune trace de présence humaine.

 

Jusqu'au jour où, par le plus grand des hasards, j'arrivai aux portes de New Stendel, un pays qui paraissait accueillant et fertile, contrairement à tout ce que j’avais pu rencontrer jusque-là.

 

 

Deuxième Partie : Chroniques d'un vagabond

Chapitre 1 : À la découverte de New Stendel

Je me trouvai à la base d'une cage d'escalier gigantesque qui semblait monter jusqu’au ciel. Autour de moi, des gens de tout type, toutes origines apparaissaient à intervalle plus ou moins régulier. Encore sonné par ma chute d'un immense pont menant à cette cité céleste au pied duquel je venais de me noyer, je reprenais peu à peu mes esprits. Que faisais-je donc dans ce drôle d'endroit ? Que m'était-il arrivé ? La mémoire me revint d'un coup sans prévenir. J'étais en route pour cette ville à la recherche d'un peu d'aide lorsque j'eus un malaise qui provoqua ma chute du fameux pont.

Après cette séquence souvenir, je commençai à gravir les marches.

Au premier palier, j'aperçus un panneau mentionnant « Ambassade des Nouveaux Arrivants » ainsi qu'un corridor creusé à même la roche où avait été percé le puits. Je m'y engouffrai et au bout de quelques pas, je débouchai à l'extérieur, au pied d'une titanesque colonne qui rejoignait un gigantesque plateau en dessous duquel luisaient quelques blocs de Glowstone épars.

J'atteignis enfin « l'Ambassade » qui à première vue ressemblait à un petit avant-poste fortifié. Je ne trouvai personne sur place, mais j’obtins toutes les informations utiles pour ma première journée dans ce monde.

Après mon passage express à l'ANA, je me rendis en ville, découvrir les habitants de ce beau monde. Au pied des escaliers, je notai la présence d'un ascenseur, mais alors que je m'en approchai, il s'avéra hors service pour une quelconque raison. Je me résignai donc à gravir à pied l'imposante structure. Lorsque j'arrivai en haut, je fus très surpris de l'aspect global de la cité. Comment avait pu être une aussi grande ville construite sur ce plateau ? Combien de mages avait-il fallu pour l'élever dans les airs ? Pourquoi avoir pris cette décision ? La géographie du lac présent sous le plateau semblait indiquer qu'elle ne venait pas de là, qu'elle avait été transportée jusqu'ici dans les airs. Qu'importe, pour moi, le mystère demeurait entier.

La place centrale où j'arrivai était bordée d'une multitude d'échoppes en tout genre où des vendeurs vantaient les qualités exceptionnelles — hum — de leurs produits, les badauds déambulaient dans les rues d’un air joyeux, les ménagères vaquaient à leurs occupations; j'aperçus également du coin de l'oeil quelques vagabonds qui mendiaient, et à mon grand étonnement, aucun milicien ou tout autre militaire ne patrouillait dans les rues. Je regardai encore une fois plus attentivement sans pour autant déceler le moindre signe de présence d'éventuels soldats. Il est vrai que la ville, ainsi suspendue dans les cieux, n'était pas une cible facile. En effet, le seul accès direct que j'avais repéré était l'escalier qui m'avait permis d'y monter, lequel ne permettait pas le passage de plus de deux personnes de front, si bien que dans ces conditions, une attaque eût été très difficile à mener, même en l'absence de défenseurs — je ne compris que plus tard que ce monde avait été pacifié et que New Stendel était le point de rassemblement de tous les peuples de ce monde, ce qui rendait toute garde inutile.

J'écoutai les conversations fusant autour de moi qui semblaient d’ailleurs toutes converger vers un seul et unique sujet : le Concert des AteBits qui aurait lieu quelques jours plus tard dans une ville secrète dont personne ne connaissait apparemment l'emplacement. Ma curiosité piquée au vif, je me mis en quête de plus amples informations et ce fut au « Cochon grillé » que je vis une affiche intitulée « Le Grand Rephasage » qui indiquait que les mages de la ville libéreraient une puissante énergie à la suite de cet événement, et ce, dans un but que j'ignorai alors totalement.

Quelque peu frustré de n'avoir pas pu obtenir plus d'informations, je décidai de prendre mon mal en patience et de me rendre coute que coute à cet événement qui semblait pour le moins exceptionnel.

 

Chapitre 2 : Un Nouveau Monde

Voilà maintenant quelques jours que je me promenai à ma guise dans le pays, visitant à cette occasion la plupart des villes et régions qui le composaient. Les lois qui le régissaient — et qui sont encore aujourd'hui strictement appliquées — ne m'autorisant pas à construire quoi que ce soit, je me limitai pour le moment au vagabondage et à la découverte de ce nouvel environnement. Je ramassai au passage le peu de nourriture qu'il me fallait pour poursuivre ma route en chassant ici et là, et dormant à la belle étoile dans les sous-bois. Lorsque le gibier se faisait rare, j'achetai de quoi subsister grâce au RMI — Rente Minefieldienne individuelle — qui était alloué à chaque habitant et visiteur du pays.

Alors que je venais de retourner à New Stendel, je fus étonné de voir un attroupement de personnes qui convergeaient toutes vers la gare. Par curiosité, je les suivis pour découvrir un téléporteur dans lequel je m'engageai à mon tour. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque j'apparus devant un gigantesque sapin de Noël multicolore entouré de cabanons et couvert de neige !

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Noël au Kélaïre

 

Un peu plus loin, on entendait les clameurs de la foule. Je m'approchai prudemment. C'est là que je vis un immense plongeoir du haut duquel s'élançaient les gens les uns après les autres pour atterrir dans un bassin placé en contrebas. Je ne le savais pas encore, mais j'étais en train d'assister à une partie de Dé à Coudre — une finale qui plus est — se déroulant à l'occasion des festivités de fin d'année célébrée au Kélaïre. Je pris place parmi les spectateurs pour admirer l'adresse — ou plutôt la maladresse — des participants. Lorsque l'un d'entre eux ratait son saut, la foule en liesse se mettait à crier le nom du perdant. La partie continua jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un, proclamée pour l'occasion grand champion de Dé à Coudre des contrées de New Stendel.

 

Je retournai à New-Stendel tout en visitant au passage les environs de Kélaïre ainsi que l'Ouest du pays.

 

Je consacrai les jours suivants à la découverte de cet univers unique et des villes qui le composaient et, alors que je déambulai dans les rues de Fingelberg, au coeur de la nation du Frowin, j'entendis quelqu'un m'appeler. je ne savais pas d'où venais cette voix, C'est là que fis la connaissance de Pandhore, sympathique habitant de Boréalis, qui dans son immense bonté me fournit un gîte ainsi qu'un kit de survie pour vagabond.

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Passage à Boréalis

 

Après quelques explications sur les règles qui régissaient ce monde, je repris ma route, en sachant que, pour une fois, je dormirais au chaud et au sec le soir venu.

 

Chapitre 3 : Stendel

C'était enfin le jour J. L'événement que j'avais tant attendu allait avoir lieu.

Le rendez-vous fut donné à la Grande Place de New-Stendel. Lorsque j'arrivai sur place, une foule compacte attendait déjà devant ce qui semblait être un portail. Dans le brouhaha ambiant, je ne parvins pas à entendre les propos du garde qui était vraisemblablement responsable de faire patienter et de calmer la foule.

Enfin, le portail s’ouvrit et nous nous engouffrâmes dedans.

 

Douleur.

Encore étourdit, je me relevai, chancelant, mais bien en vie, en témoignait le flot continu de sensations désagréables qui me secouait le corps. Ce Creeper avait bien failli m'avoir. Bon sang. Il fallait que je sois plus prudent à l'avenir si je voulais rester de ce monde. Je dépeçai la carcasse encore fumante de la créature tout en jetant un bref coup d'oeil de temps à autre par-dessus mon épaule. J’étais à l'affût du moindre mouvement ou du moindre bruit suspect. Une fois cela terminé, je repris mon exploration de cette nouvelle terre que les Hauts Mages de New Stendel avaient fait réapparaître des tréfonds du passé à l'issue du concert donné à Torcuba quelques heures plus tôt.

J'aperçus au loin un groupe d'aventuriers intrépides qui comme moi partaient découvrir les alentours.

En observant les environs, on constatait que ces contrées avaient autrefois déjà accueilli une quelconque civilisation maintenant disparue. En effet, la campagne était clairsemée de quelques ruines éparses et l'on devinait l'emplacement d'hypothétiques routes ici et là. Mais tout cela semblait être abandonné depuis fort longtemps et le milieu était redevenu à son état originel, sauvage, plein de vie, mais aussi très dangereux pour ceux qui s'y aventuraient.

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Stendel, difficile d'y survivre pour un vagabond, même équipé !

 

La nuit venait de tomber lorsque je fus surpris par ce Creeper qui m'explosa à la figure.

N'ayant pas les outils nécessaires pour me construire un quelconque abri pour attendre le jour, je continuai, seul au milieu de nulle part, en prenant bien garde à d'éventuels monstres, à marcher dans le seul but d'explorer cette terre vierge de toute présence humaine. J'avançai jusqu'au moment où mes réserves de nourriture atteignirent un seuil critique. Là, je dû me résoudre à rebrousser chemin.

De retour à New Stendel, je mis à chercher d'où venait ce monde parallèle et comment avait-il été possible d'y accéder au travers de ce portail. Après quelques investigations dans la bibliothèque de la ville, je trouvai enfin ce que je cherchai.

 

Chapitre 4 : La Cité Celeste

Voilà maintenant plusieurs semaines que je vagabondai dans les alentours de New Stendel. J'avais retenté quelques excursions à Stendel ainsi qu'à Nubes, mais la fureur des éléments, la dangerosité des créatures présentes ainsi que le manque d'équipement dont souffrent la plupart des vagabonds finissaient toujours par avoir raison de ma détermination à continuer. C'est aussi pendant cette période que je postai ma demande d'accession au grade de paysan auprès du Grand Conseil des Sages et Gouverneurs de New Stendel.

Las de ces mésaventures à répétition, je me mis en quête d'une ville qui aurait la bonté d'accueillir un vagabond tel que moi.

Ayant déjà visité une bonne partie des cités existantes, une majorité d'entre elles m'étaient , néanmoins totalement inconnues. Je repris donc la route en ayant pour but, cette fois-ci, de trouver un petit coin tranquille où je pourrais couler des jours heureux, jusqu'au jour où, au petit matin, après une nuit de marche, au détour d'un chemin, j'aperçus une ombre gigantesque dans le ciel.

 

Cette entité lévitait au-dessus d'un immense lac ce qui ne m'étonna guère connaissant New Stendel. Quoi qu'il en soit, il semblait se dégager une force mystique de cette masse volante encore non identifiée dont il me tardait d'en percer les origines. Je continuai ma progression en direction de ce qui ressemblait, au fur et à mesure que le soleil entamait son ascension, de plus en plus à des îles volantes. Alors que je m'approchai de la rive du lac, je vis un panneau annonçant « Icarus, La Cité Celeste ». Un pont flottant avait été mis en place et menait au centre de l'étendue d'eau où se trouvait un téléporteur.

J'arrivai enfin dans la cité qui à première vue semblait désertée de tout habitant. Les bâtiments, principalement construits en bois, reposaient dans leurs majorités sur ce qui semblait être des vestiges antiques, ayant appartenu à je ne sais quel peuple aujourd'hui disparu. Une très grande paire d'ailes flottait au-dessus de la place où j'étais apparu. J'arpentais la ville à la recherche d'une hypothétique présence humaine. Les îles étaient si vastes que certaines d'entre elles abritaient tout un écosystème qui leur était propre. Quelques habitations clairsemées avaient été bâties dans ce qui avait dû autrefois être un quartier résidentiel.

J'aperçus tout à coup un groupe de personnes qui s'affairaient sur ce qui semblait être un chantier. L'une d'entre elles me héla au loin et m'invita à m'approcher.

Ce que je découvris en le voyant me laissa perplexe et sans voix. L’être qui se tenait en face de moi, n’était, ni être humain, ni même une autre créature qui aurait pu m’être familière. C’était une machine, faite d'un amas de ferraille et de Redstone, un mécanisme doté d'une conscience, de la parole, ainsi que d'une intelligence et d'une vivacité hors du commun.

J'engageai donc la conversation avec cet étrange personnage — notez bien en passant que, ne me souvenant pas des termes exacts échangés à ce moment, je ne suis pas en mesure de la restituer ici. Il se dénommait Qdejatte, dit Croûton, avait été créé par un certain Avlon il y a fort longtemps. Cela faisait quelques années déjà qu'il habitait Icarus, une cité dont personne ne connaissait les origines, mais qui datait des temps immémoriaux de ce monde. Il était, justement en train de procéder à des fouilles archéologiques à dessein de percer le mystère de la contrée. Ils projetaient aussi de réhabiliter les anciennes ruines avec pour objectif de faire revivre cette ville.

Ses compagnons avec qui il s'attelait à cette tâche étaient Enkanel, le dirigeant d'Icarus, un certain Jbt, second d'Enkanel et chambellan d'Icarus, Lowie, un sympathique mage, tout comme Rafi qui manquait encore à l'appel, car il était parti se promener aux alentours.

C'est ainsi que je fis la connaissance avec les habitants de l'archipel icarien.

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Icarus, la Celeste

 

Chapitre 5 : Une aventure épique

La routine s’était installée sur Icarus. Je logeais dans une ancienne auberge aujourd'hui désertée de tout client. On m'avait affecté à l'élevage, à la chasse et à la pêche, seules tâches que je pouvais accomplir en tant que vagabond, mais que je faisais de bon coeur, avec le sentiment que j'étais enfin utile à quelque chose depuis ma séparation avec les miens.

 

La nouvelle tomba.

Enkanel et Croûton sollicitaient l'aide de tous les Icariens suite à la découverte d'un donjon peuplé d'une multitude de monstres qu'il fallait embrocher par fil de nos lames aiguisées.

L'expédition fut programmée pour le jour suivant. Croûton, avec l'accord de Jbt, le grand maître de l'Obsidian d'Icarus, mit la main sur un ancien stock d'armures en Obsidian qui dataient sans doute de la dernière guerre et qui depuis ce jour prenaient la poussière dans je ne sais quel débarras.

Nous nous rendîmes à New Stendel, où se trouvait le portail qui allait nous permettre de rejoindre le Nouveau Monde, peuplé de dangereuses créatures. Une fois à Stendel, nous entamâmes le long périple qui nous mènerait jusque dans l'antre de ces vils arachnides. Étonnamment, celui-ci se passa sans encombre à mon grand soulagement — j'étais, et je suis toujours un peu couard, je l'admets.

Enfin, nous arrivâmes à l'entrée de la grotte où avait été bâti un abri qui nous servirait de camp de base.

Après une dernière vérification, nous nous enfonçâmes dans l'obscure cavité qui se présentait à nous. Qdejatte, qui avait déjà repéré le terrain auparavant, prit la tête de la colonne formée de lui-même, Enkanel, Rafi, Jbt ainsi que de ma petite personne. Nous atteignîmes finalement le donjon, sans avoir subi aucun dommage fort heureusement. Enkanel entra le premier, suivi de Jbt et de Rafi. Prenant une longue inspiration, je m'engouffrai à mon tour dans la sombre salle où avaient commencé à guerroyer mes braves compagnons.

Pendant plus de deux heures, nous nous battîmes vaillamment contre des hordes d'araignées sauvages et sanguinaires. Mais nous ne pouvions tenir éternellement sous les assauts nourris de nos ennemis dont les rangs grossissaient au fur et à mesure que le temps passait.

Lorsque la situation devint critique, la retraite fut sonnée et nous nous repliâmes en dehors de la grotte, alors que nous étions toujours poursuivis par les féroces monstres qui la peuplaient.

Une fois dehors, nous retournâmes à Icarus pour souffler un peu après ces épiques événements riches en émotions.

 

Partie 3 : Un paysan à Icarus

Chapitre 1 : Agrotis

Je me trouvais sous un soleil de plomb. J'achevai enfin de fouiller ces maudites ruines, en sous-sols d'une petite île volante en périphérie d'Icarus. L'île d'Apollon avait livrée tout ses secrets, et j'étais bien content d'avoir fini cette partie du travail que l'on m'avait confié.

Après une courte pause à l'ombre, j'entamai la restauration de l'édifice en compagnie de Jbt, que j'aidai dans cette pénible tâche.

En moins de temps qu'il n'en faille pour le dire, à mon grand étonnement d'ailleurs, les bâtisses furent reconstruites telles qu'elles étaient lors de l'âge d'or d'Icarus — du moins telle que nous nous l'imaginions.

Cela faisait maintenant une semaine que ma demande d'accession au rang de paysan avait été acceptée.

En effet, quelques jours auparavant, en fin d'après-midi, j'avais aperçu au loin un cavalier s'approcher rapidement d'Icarus par la route du Sud. C'était un messager du Pony Express, envoyé par l'administration stendelienne pour me signifier de mon changement de statut social. Lorsque le coursier sur son cheval qui semblait éreinté après cette folle course, je sentis une joie indescriptible m'envahir. Enfin j'avais trouvé un pays d'adoption qui m'acceptait ! Encore euphorique, je repartis à New Stendel faire la tournée des bars pour fêter l'événement.

Je me réveillai le lendemain matin avec un horrible mal de crâne. Quand avais-je fini ivre pour la dernière fois ? Je me souvenais de l'alcool de maïs et de la liqueur de mirabelle que préparaient les femmes de mon village, mais je n'avais que très rarement eu l'occasion d'en boire en aussi grande quantité.

Je me trouvai dans l'auberge où je m'étais rendu la veille. On avait dû me placer dans une chambre à l'étage pendant que je cuvai tout le vin que j'avais bu durant la soirée.

D'une démarche mal assurée, je me levai de mon lit et descendis régler ma note auprès de l'aubergiste. Je me rendis ensuite à la gare en empruntant le métro qui venait d'ouvrir. Arrivé devant les quais, je vis un panneau indiquant qu'en raison d'un mouvement social du personnel chargé de l'entretien des voies, l'ensemble des lignes du C.R.A.S.H. en partance de la Capitale était interrompu pour une durée encore indéterminée. Je m'armai donc de courage et entamai la longue route qui menait à Icarus.

 

Chapitre 2 : Ecclesia

La joie liée à cet événement avait fini par retomber. J'étais donc là, à besogner en vue de la reconstruction et la dynamisation de ma nouvelle cité. Nous avions maintenant fini de réhabiliter les sous-sols de l'île d'Apollon ; Qdejatte s'était occupé à lui tout seul — son métabolisme d'acier aidant — de la reconstruction de l'Akademia, situé en face sur l'île d'Eorzea, lieu où l'on supposait qu'il y avait dû y avoir autrefois un collège destiné à la formation des plus jeunes.

Un soir, en me rendant à l'auberge où j'avais emménagé en attendant une demeure plus durable, je vis sur le panneau d'affichage de la ville que j'étais convoqué le lendemain matin à l'hôtel de ville. Que me voulait-on ? Avais-je fait quelque chose de travers ? Avais-je mal effectué les fouilles ? Telles étaient les milliers de questions que je me posai à ce moment.

Je n'arrivai pas à fermer l'oeil de la nuit.

Le lendemain, je me rendis sur la place principale de la ville.

Quel ne fut pas mon étonnement lorsque je vis le conseil icarien au grand complet qui m'attendait ! Jbt, en tant que chambellan, prit la parole.

« En tant que Koiton d'Icarus, au nom de notre très cher Kurios ainsi qu'au nom des Democratos siégeant à l'Ecclésia, en réponse à ton abnégation au travail et à ton implication dans notre cité, j'ai l'honneur de te signifier, très cher Glieps, ton entrée au Conseil d'Icarus. Soi digne de ton nouveau rang au sein de notre belle ville. Ayant eu confirmation de tes excellentes aptitudes et ton indéniable savoir-faire en ingénierie, je te nomme également Michanikós, maître-ingénieur de la cité, responsable de tous les systèmes redstoniens d'Icarus. Tu seras notre référent dans ce domaine.

Soit digne de ton nouveau titre, Democratos Michanikós d'Icarus. »

Je fus interloqué. Comment avais-je pu gravir aussi vite les échelons de la société icarienne ? Même aujourd'hui, je ne saurais le dire. Mais les faits étaient là. On venait de me nommer pour siéger à l'Ecclésia, un immense honneur, je dois dire, mais je doutais encore à ce moment d’être apte à accomplir cette nouvelle tâche infiniment plus difficile à faire que celles dont je m'occupais déjà. Après cette minute de réflexion, j'acceptai ces nouvelles responsabilités envers le Conseil.

 

Chapitre 3 : La renaissance d'Icarus

Les visiteurs recommençaient à affluer sur Icarus. Essentiellement des vagabonds en quête d'une nouvelle patrie. Un ancien temple reconverti accueillait l'aérogare ainsi que la station C.R.A.S.H. de la ville qui la raccordait au reste du monde. Malheureusement, les installations vétustes ne contribuaient pas à donner une bonne image de la ville aux nouveaux arrivants.

 

Dégoulinant de sueur, je taillai dans un pilier en Obsidian le futur emplacement de l'éclairage du terminal de la gare. J'avais presque fini la restructuration de l'ensemble. Il ne me restait plus qu'à faire m'occuper de la décoration de la salle. Qu'avait donc dit le Koiton concernant le style architectural à respecter déjà ? Allier structures antiques et naturel, c'est ça. Je m'exécutai donc, en vue de donner un rapide aperçu le plus proche possible de ce qu'était Icarus aux gens de passage.

Une fois le résultat jugé satisfaisant, je fis la réfection de la façade de l'édifice. En parallèle, l'amphithéâtre de l'Uroboros ainsi que les accès terrestres de l'île avançaient eux aussi, sous les directions respectives de Rafi et de Croûton.

 

La ville avançait certes, mais je commençais à pousser mes explorations plus loin que je ne l'avais jamais été, ma nouvelle condition sociale aidant à cela. Je visitais en passant le Mislaid, le Dominion, Frowin, Ondelia, ainsi que Sähbia. Je tentai également une excursion sur Navis, mais l'eau n'étant pas mon élément de prédilection, j'abandonnai rapidement. Nubes par contre me paraissait beaucoup plus accueillante et me rappelait Icarus. Je tentai également une expédition contre le Sir Drake — comprendra celui qui le pourra —, mais il nous échappa de justesse.

Cette aventure me permit de recruter deux nouveaux Icariens, un certain EQo ainsi que Thegrey, qui vagabondait encore à cette époque.

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L'attente fut longue aux portes du temple d'Athynel

 

Ainsi ce déroulait la vie à cette époque oh combien bénie.

Dans une période de creux concernant l'activité d'Icarus je passais à Kélaïre aider à la terraformation de leur nouveau palais, ou bien je servais de guide à certains réfugiés qui étaient arrivés à New Stendel dans les mêmes conditions que moi jadis.

 

Chapitre 4 : Un aspirant Citoyen

 

Glieps s'installera-t-il à Stendel ? Cette idée trottait dans mon esprit depuis un petit moment déjà. Connaissant par coeur le réseau C.R.A.S.H — en témoignait le plan réalisé par moi même dans la gare d'Icarus lors de sa reconstruction — et ayant battu le pavé de la plupart des routes du pays, je lorgnais sur ce titre tant convoité, de m'installer quelque part de manière pérenne. Ce titre devais me permettre d'assoir ma position de maître-ingénieur de la cité et aussi de m'ouvrir par la suite les portes des affaires.

 

Le chantier d'Icarus avançait bien. Les sous-sols de l'Akademia avançaient bien grâce au talent de notre nouvelle recrue et l'île d'Hestia avait été commencée. À ce rythme là, la ville serait finie dans peu de temps ! Ayant de ce fait retrouvé un peu de temps libre, je me décidai à tenter le passage à la citoyenneté Minefieldienne.

Je pris donc la route en direction de Stendel pour aller remettre ma demande au Conseil des Gouverneurs. En traversant le pays, je ne pouvais m'empêcher de penser avec nostalgie du temps où j'étais vagabond. Qu'il me semblait loin, le temps où je devais lutter pour survivre, dépendant de la charité de certaines personnes. J'arrivai enfin en vue de New Stendel. Je passai le portail qui faisait la jonction entre les mondes.

 

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Stendel ...

 

Avant de remettre la lettre contenant ma demande, je repensai à mon parcours dans ce monde depuis mon exil de ma terre natale, à toutes ces personnes que j'avais côtoyé, dont certaines n'étaient plus de ce monde aujourd'hui, et à tous ces endroits que j'avais visité. Je réfléchi encore une minute, espérant avoir fait le bon choix, puis tendit l'enveloppe cachetée à l'employée qui s'occupait de réceptionner les candidatures avant quelles ne soit traitées par les Gouverneurs.

 

C'est donc avec espoir et nostalgie, que je remis entre leurs mains, mon avenir à New Stendel et peut-être bientôt Stendel.

 

À suivre ...

 

Voici ma candidature au rang de citoyen. J'espère qu'elle satisfera les attentes de la modération ainsi que les attentes des joueurs. Je m'en remet donc à votre jugement. N'hésitez pas à commenter, critiquer ma candidature, voir même remonter d'éventuelles fautes d'orthographe qui m'auraient échappé.

 

 

Glieps :ugeek:

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Je donne un Gros +1 à mon ami Glieps qui m'a en effet fait découvrir Icarus mais mieux que ça il m'a aidé à apprendre les coutumes Stendeliennes et à m'intégrer dans cette communautée. De plus je trouve son rôle-play très passionnant et vu sa taille on voit qu'il a du le travailler pendant des heures donc je plussoie une deuxième fois

+1

 

Grey

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+1. Glieps est un joueur serieux et serviable, motivé et qui bosse rapidement et efficacement, en témoigne son excellent travail sur Icarus.

Et en plus il parle de liqueur de Mirabelle dans son RP, en tant que Lorrain, je ne peux qu'aimer.

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Et bien je plussoi et je veut faire bien encore :

C'est un joueur très sympathique qui sais très bien se débrouiller en red stone et nous a débloqué après deux heures intensifs de travaille avec plus de flop que de top il mérite largement son grade vu son implication à la vie minefieldien et son grand rp qui je dois l'avouer ma fortement impressionné car il fourmille de détail sans pour autant être lourd à lire sinon que dire de plus il est de très bon conseil .

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Mon tour de venir plussoyer ce citoyen Icarien qui a su démontrer son engagement envers notre communauté pour en devenir l'un des piliers. Il fait preuve d'une motivation indéfectible et aucune tâche ne semble être à son épreuve. D'ailleurs, j'ai bien hâte de voir ses talents d'ingénieur dans notre cité.

 

Sur ce, +1

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Yop !

Jai connu Glieps dans le chantier d'une île d'Icarius où j'y vendais des outils. Et je dois dire que jai trouvé la plupart des membres sympa mais tout particulièrement Glieps. Il fera un excellent ingénieur car je suis sur qu'il sera accepté.

+1

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J'ai rencontré glieps le slime à Athynel, et je ne cesse depuis de remarquer ce joueur agréable et investi... :)

 

Et en plus c'est un amoureux magique qui brille de khamelot et comme on dit :"les amoureux magiques qui brillent de mes amoureux magiques qui brillent sont mes amoureux magique qui brillent" ;)

 

Donc je plussoi sans hésiter !

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