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Background


Maiitoni
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Suite à mon départ de Frostgard, je poste l'avancement actuel du Background de Griffonia, peut-être sera-t-il utile si quelqu'un souhaite finir le domaine...

 

Edit : si vous observez une quelconque incohérence entre les deux textes, cela peut provenir du fait qu'ils expriment deux points de vue différents.

 

Acte Premier : Des Légendes

 

 

Prologue

 

Les légendes sont le plus souvent orales. Non consignées dans un livre, elles n’ont aucun mal à se déformer lorsqu’elles sont transmises d’une personne à une autre, et surtout quand elles survivent à plusieurs générations… Mais quand le fondement de cette légende est lui-même un mensonge, on peut très vite se trouver loin de la vérité... Ou bien très près.

 

Va suivre l'histoire de la légende dont il est question ici. Elle remonte à la dernière ère de Stonecross, avant le grand cataclysme. Un peu d’histoire vous permettra de mieux comprendre le contexte de cette légende. A cette époque, le royaume viking venait d’entrer dans sa seconde guerre contre Stendel. Harmund, le Jarl, était assoiffé de pouvoir. On ne pouvait réellement lui en vouloir : il avait été élevé ainsi, comme la majorité de son peuple d’ailleurs. Il avait donc déclaré la guerre à la capitale, car il souhaitait en devenir le Roi unique, un Jarl avec tous les pouvoirs.

 

 

Chapitre premier

La Grande Guerre

 

La guerre fit rage pendant plusieurs semaines sur les terres et les mers de Stendel. Ses Drakkars ne cessaient de détruire les navires de la capitale qui s’engageaient dans les eaux profondes de l’océan qui les séparait. Fin stratège, Harmund voulait détruire la totalité de la flotte ennemie avant de lancer son offensive : en effet, si ses hommes échouaient, cela permettrait de réduire la frappe de la contre attaque.

 

La ligne de front s’installa rapidement sur la côte. Les Stendeliens étaient moins nombreux, mais ils compensaient cette infériorité par leurs pouvoirs. La magie frappait les boucliers des vikings. Les plus faibles étaient déséquilibrés et ne tardaient pas à périr sous les coups de leurs adversaires. Mais chaque assaillant mort était remplacé par deux autres, amenés par les drakkars de Stonecross. La première bataille dura 7 jours. Toute la côte était dévastée lorsqu’enfin, la dernière tête Stendelienne tomba.

 

Cette bataille semblait annoncer une guerre terrestre encore plus meurtrière que les escarmouches navales, qui avaient anéanti toute la flotte des défenseurs se trouvant sur l’océan à ce moment là. En effet, sur les deux mille Stonecrians qui s’étaient retrouvés au premier campement établi sur la côte, environ cent cinquante étaient morts. Et sur les mille mages Stendeliens, seuls quelques fuyards avaient survécu.

 

L’avancée des assaillants continua sur cette voie. Ils décimaient tout sur leur passage, et leur facilité à rester de marbres face aux supplications d’un homme en position de faiblesse faisait leur force. Ils n’hésitaient pas, ils avaient trop longtemps évolué dans l’ombre pour ne pas tout faire pour régner en maîtres sur Stendel.

 

La ligne des combats s’approchait très dangereusement de la capitale. Le Jarl Harmund vint de lui-même pour voir la cité tomber. Les camps Stonecrians s’installèrent bientôt en vue des murs de Stendel. Les hommes furent bouche bée dès que la cité fut en vue. Ils n’avaient jamais vu de ville aussi grande. Les murailles semblaient indestructibles, et leurs seuls points de faiblesse, les portes, étaient chacune protégées par toute une milice. Archers et mages attendaient qu’ils soient à portée de tir pour les massacrer.

Harmund, dans sa tente de dirigeant, observait le plan de la capitale qu’on lui avait fourni avec attention. La tension était palpable, chacun savait que la situation était critique. Ses conseillers regardaient le sol, dans leur coin de la tente. Ils voulaient éviter de s’attirer les foudres de leur chef : tous connaissaient sa colère légendaire. Il releva la tête de sa carte, et commença à faire les cent pas. Ils étaient deux mille, il en restait moins de la moitié à Stonecross, car il avait fait venir le plus de renforts possible. Les ennemis n’avaient sans doute pas loin du double de ses effectifs. Une armée immense, qui dépassait l’entendement dans le monde des vikings… L’armée Stonecriane leur avait elle aussi paru gigantesque. Ils s’étaient emportés dans leur orgueil, n’imaginant pas l’avancée, autant technologique que démographique et même géographique, de la cité de Stendel.

 

Mais Harmund refusait de s’avouer vaincu. Il cherchait une nouvelle stratégie. Les portes étaient surprotégées, mais il n’était même pas question de passer le mur. Il était trop haut, trop résistant. De plus, les douves qui les séparaient de celui-ci étaient bien trop larges et profondes. Les ponts-levis, quant à eux, étaient déjà relevés de ce côté. Les défenseurs s’y étaient attelés dès qu’ils avaient aperçus les Stoncrians à l’horizon.

 

Mais il n’était pas possible pour une mégapole de cette taille de fermer la totalité de ses portes, alors que les ennemis ne se présentaient que d’un côté. Harmund fit signe à son hersir de venir :

 

« Envoie des éclaireurs sur les côtés Sud, Nord et Ouest de la ville. Qu’ils se camouflent, ils ne doivent absolument pas être vus. Ils passeront par la forêt. Je veux juste savoir si les autres portes sont protégées au même niveau, et si les ponts levis sont baissés. Peu m’importe que les portes soient ouvertes ou non. Nos béliers les briseront.

-Je comprends votre stratégie. Je vais également préparer les troupes pour qu’elles feintent une retraite. Je les diviserai en deux et établirai une heure pour qu’elles attaquent chacune leur tour, à intervalle d’une demi-heure.

-Bien. Reviens dès que tes ordres seront donnés. Mais garde avec nous un cinquième de l’armée. »

 

Le hersir sortit sans dire un mot. Harmund sortit également, mais resta à l’entrée de sa tente. Le soleil déclinait, il ne faudrait pas plus de deux heures pour qu’il tombe et illumine l’autre face du disque sur lequel ils vivaient. Le Jarl était vêtu d’une armure de peau. Ces vêtements étaient réservés aux plus hauts grades de la hiérarchie Stonecriane. Les soldats portaient des armures de métal. Cette ressource avait été découverte très récemment, sous la terre du Royaume. Elle était plus résistante, mais plus lourde et moins chaude que l’armure qui était réservée aux généraux, et autres hauts conseillers, et bien sûr au Jarl lui-même.

 

Pour en revenir au Jarl, sa tête n’était pas protégée, et elle laissait apparaître une balafre qui allait de son menton à son œil droit, trésor des guerres qui lui avaient permis de conquérir les dernières terres acquises par son peuple. Ses yeux étaient presque aussi clairs que la neige qui recouvrait le paysage Stonecrian, se confondant avec ses pupilles. Ce qui inspirait d’ailleurs la terreur à beaucoup de personnes croisant son regard. Les pensées traversaient son esprit à une vitesse folle. Il était doté d’une rapidité de réflexion étonnante, pour un homme de son âge. En effet, il atteindrait bientôt ses cinquante ans, cinq de plus que l’espérance de vie de son peuple. C’était un homme fort, et il n’avait pas peur de faire la guerre. Mais d’autres peurs étaient enfouies au plus profond de son esprit. Les récits fantastiques qu’on lui avait racontés dans son enfance étaient à leur origine. Il était à la fois fasciné et effrayé par les légendes qu’il avait entendues, sur les dragons, les traikr, des géants qui vivraient soi disant sous la terre, et que des mineurs avaient réveillés en descendant de plus en plus profondément. Il tirait son courage et sa force de ses propres peurs, et c’est ce qui faisait de lui un bon Jarl, du moins pour les Stonecrians. Il savait être objectif, et reconnaître certains de ses torts. Il reconnaissait même sa trop grande soif de pouvoir, mais la justifiait par le fait que son peuple était fait pour dominer.

Mais alors qu’il faisait le point sur la situation actuelle, les troupes et les éclaireurs partaient. Le campement se vida rapidement, et il resta bientôt deux centaines d’hommes sur place. L’attaque ne tarderait pas à commencer, la première offensive au Sud, était programmée pour la tombée de la nuit.

 

Le chef se prépara à cette bataille, qui devrait être la dernière de cette guerre, et la plus importante de sa vie. Il ceignit sa ceinture et rangea son épée dans son fourreau, puis attacha son bouclier dans son dos. Il ne lui restait plus qu’à attendre que le cor retentisse dans toute la région pour qu’il soit prévenu de l’attaque aux portes Sud. Ses troupes étaient sans doute cachées dans la forêt, guettant le moindre signe de mouvement de la part des gardes, ainsi que la course du Soleil dans le ciel.

 

Il ne manquait même pas une heure au Soleil pour qu’il disparaisse à l’horizon, lorsqu’un messager arriva en trombe devant la tente du Jarl. Il était affolé, et semblait avoir couru sur de nombreux kilomètres. Et le cor de la charge sonna en même temps qu’il entra. Il leur transmit le message sans plus de salutations :

 

« Stonecross est attaquée… C’est un dragon, il a fondu sur nous, il a déjà brûlé plusieurs fermes, mais les soldats ne sont pas assez nombreux… Il nous faut des renforts… »

 

L’information traversa les pensées de Harmund quasiment instantanément. Et une grande chance fut donnée cette nuit là, à la fois à Stendel et au peuple de Stonecross. Le Jarl se rendit compte qu’il n’envisageait pas de régner sans que son peuple soit avec lui, à l’honneur. Il ne pouvait pas laisser un dragon décimer sa population, alors qu’il tentait de conquérir de nouvelles terres, et même tout un monde. Il arracha le cor pendant à la ceinture du Hersir, et y souffla de toutes ses forces. L’attaque avait été annulée, et l’ordre de rentrer au royaume avait été donné.

 

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  • [*:1jdodqnv]Sunnudagr 9 Porri 673 – Ere Première
     
    Une division de l’armée du Jarl Harmund de Stonecross, fils de Runstad, contourne l’océan fermé le séparant des terres de Stendel. Elle arrive deux jours plus tard au premier avant poste, devant lequel les Stonecrians installent un camp.
     
     
    [*:1jdodqnv]Ooinsdagr 12 Porri 673 – Ere Première
     
    Se sentant menacés, les empereurs de Stendel envoient une division en supériorité numérique. Un geste qui parut menaçant à un Stendelien entraîna le massacre des vikings.
     
     
    [*:1jdodqnv]Iaugardagr 15 Porri 673 – Ere Première
     
    Harmund déclare la guerre à Stendel. Il prépare la quasi-totalité de ses drakkars, soit 21, pour qu’ils neutralisent la flotte Stendelienne se trouvant sur le petit océan. Deux jours plus tard, il coule le premier navire ennemi.
     
     
    [*:1jdodqnv]Frjadagr 21 Porri 673 – Ere Première
     
    La flotte ennemie réplique au matin et coule deux drakkars. Le soir, les Stonecrians encerclent à dix quatre navires ennemis. Ils en perdent un mais détruisent la totalité de leurs adversaires.
     
     
    [*:1jdodqnv]Iaugardagr 29 Porri 673 – Ere Première
     
    La moitié des drakkars sont en vue de la côté, gardée par un nombre à peu près égal de navires, tandis que les autres balayent par groupes de trois le reste de l’océan. Malgré la perte de plus de la moitié de leurs effectifs, ils anéantissent en un jour toute la flotte Stendelienne qui se trouve en haute mer.
     
     
    [*:1jdodqnv]Sunnudagr 30 Porri 673 – Ere Première

    Les Stendeliens, souhaitant mettre fin au plus vite à l’attaque, lancent leurs navires sur les drakkars. Le combat est très serré, et dans chaque camp, plus de cinq navires sont coulés. L’arrivée du reste de la flotte Stonecriane met fin à la bataille dans la soirée, détruisant la totalité des navires Stendeliens.
     
     
    [*:1jdodqnv]Manadagr 1er Goa 673 – Ere Première

    Les vikings débarquent sur la côte et installent le premier campement. Ils sont au nombre de cinq cent. Ils font le bilan de la guerre navale : de très lourdes pertes pour les deux camps, 14 sur 21 pour les vikings, et 24 pour Stendel. Malgré tout, environ 450 hommes ont débarqué.
     
     
    [*:1jdodqnv]Tysdagr 2 Goa 673 – Ere Première
     
    Les troupes terrestres arrivent par la grande route, après avoir forcé le premier avant poste des défenseurs. Au nombre de 1600, ils rejoignent leurs alliés.
     
     
    [*:1jdodqnv]Porsdagr 4 Goa 673 – Ere Première

    L’avancée commence dans les terres. Ils sont rapidement arrêtés par un grand détachement de l’armée impériale de Stendel. La bataille débute, et les Stonecrians remportent le combat au bout de 7 jours et 150 hommes tombent lors du combat, alors qu’ils déciment toute l’armée ennemie.
     
     
    [*:1jdodqnv]Frjadagr 12 Goa 673 – Ere Première

    L’armée viking repart après s’être remise de la bataille. Ils avancent dans les terres sans rencontrer de grande résistance.
     
     
    [*:1jdodqnv]Tysdagr 16 Goa 673 – Ere Première
     
    L’armée atteint les portes de la capitale, où elle installe son campement. Le Jarl Harmund rejoint le campement et prépare son offensive, qui n’aura jamais réellement lieu…
     
    Archives du Nivem, 27 Heyannir 704 – Ere Première, « La guerre de 673 »

 

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Chapitre Second

Un combat interne

Le retour du Jarl Harmund se fit dans la précipitation. L’armée qui devait attendre au Nord avait pu se replier sans problème, mais au Sud, à peine une centaine rentra. Lorsque Harmund avait lancé l’appel du repli, l’attaque avait déjà commencé, et alors que les béliers atteignaient la porte, les soldats avaient tenté de fuir pour se replier. Ce désordre avait été fatal à la plupart d’entre eux.

 

Ils étaient mille, mois de la moitié de leurs effectifs de départ. Ils se replièrent vers l’océan le plus vite possible, souhaitant à tout prix rentrer avant que leur royaume ne soit dévasté. Il leur fallut une semaine pour retourner sur la côté. Mais tout ne se passa pas comme prévu… Des avant-postes de l’empire plus éloignés étaient venus pour détruire leurs drakkars et empêcher leur retraite. Et c’est pendant qu’ils brûlaient le cinquième navire que les Stonecrians arrivèrent à leur port temporaire, totalement dévasté. Ils les attaquèrent sans hésiter pour sauver leurs deux derniers navires. Ils étaient à effectifs égaux, mais les vikings bénéficiaient de l’effet de surprise. De plus, ils étaient meilleurs au corps à corps.

 

L’attaque se déroula sans encombre pour les vestiges de l’armée de Harmund. Mais avant qu’ils n’aient tué la totalité des Stendeliens, les troupes d’un autre avant-poste les assaillirent sur les flancs. Cette fois, c’étaient eux qui bénéficiaient de l’effet de surprise, et ils attaquaient à distance grâce à leur mage. Heureusement, ils étaient moins nombreux et Harmund mena les siens à la victoire, en ordonnant une charge qui les décontenança. Ils avaient perdu deux tiers des leurs, et il ne restait que deux navires. Cent hommes embarquèrent et les deux cents cinquante autres rentrèrent par la route.

 

Sur son navire, Harmund était assis au bureau de la petite pièce. Une larme de rage tomba sur le bois du meuble sur lequel il était penché. Ce dragon avait détruit toute son ambition, toute une vie de préparation. Les effectifs de Stonecross étaient passés de trois mille à un unique millier, en un peu plus d’un mois. Tous ses projets de créer un seul royaume, où il serait l’unique dirigeant, venaient de disparaître totalement. Il avait également perdu nombre de ses richesses. Et tout ça à cause de… Il n’arrivait pas à savoir. A cause de quoi ou de qui avait il perdu son armée ? Le dragon lui revint à l’esprit. Il avait tout détruit. Même si le royaume était toujours là, il avait enlevé tout sens à sa vie. Des idées commencèrent à envahir les pensées d’Harmund. Les vieilles légendes lui revinrent à l’esprit, et il prit ses genoux entre ses bras, regardant au loin, les yeux remplis d’appréhension et de peur.

 

Une fois arrivé sur la côte Stonecriane, le Jarl s’enferma dans son fort. Il resta sur son trône, et ne prit même pas la peine de savoir ce que le dragon était devenu. Cela ne lui importait pas. Un combat avait lieu dans son esprit. Les quelques pensées positives qui lui restaient continuaient d’essayer de faire plier toutes les autres pensées qui noircissaient son esprit. Mais ce combat fit empirer son état, autant physique que moral. Il dépérissait sur son trône, tandis que le dragon ne cessait de faire des allers-retours entre la vallée de Stonecross qu’il dévastait, et le pic de Draggès, où il se reposait, et s’amusait devant l’affolement de ses proies sans défense.

 

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Biographie

 

Le Jarl Harmund naquit durant l’année 624 de l’ère Première, à Stonecross, fils de Runstad et d’une femme inconnue, qui resta à la cour plusieurs mois et fut connue comme la maîtresse du Jarl, avant de rentrer au pays lointain d’où elle venait. Né durant une année de grand froid, il faillit mourir né, et tomba plusieurs fois malades durant son enfance. Les nourrices du fort s’occupèrent de lui, et son père lui prêta bien peu d’attention.

Il fut rapidement entraîné à se battre, et on lui enseigna les principes vikings, le partage et l’honneur étant les principales. Il suivit l’exemple de son père lorsque celui-ci avait son âge et montra rapidement ses désirs d’invasion et de batailles contre ceux qui les oppressaient. Il devint Jarl à l’âge de vingt cinq ans, après la mort de son père. Il entama sa première conquête un an plus tard, déclara la guerre à un royaume voisin, guerre qui se solda par une destruction totale du royaume ennemi au bout de quelques semaines.

Il devint rapidement connu comme fin stratège, mais également pour son caractère colérique. Il lui arriva plusieurs fois de s’énerver contre ses conseillers, et dans l’un de ses élans de rage, il entraîna même la mort de l’un d’entre eux.

Son désir de conquérir Stendel fut bientôt connu de tous les Stoncrians, et même des habitants des pays étrangers. Il enseigna à son peuple sa supériorité sur l’empire, et son droit naturel de l’envahir pour en devenir le peuple supérieur. C’est le pouvoir qu’il souhaitait en réalité.

Il eut un enfant en 658, avec une femme qui mourut à l’accouchement. Il nomma l’enfant Hartmod, et le laissa au soin des nourrices, ne s’occupant guère plus de son enfant que son propre père l’avait fait de lui-même.

Il fit alors entrer Stonecross dans une ère d’industries. Le nombre de soldats engagés ne cessait de croître, les navires se multipliaient dans le port, et nombre d’armures étaient fabriquées chez les forgerons. On comprit vite qu’il préparait une guerre.

Celle-ci eut lieu quinze ans plus tard, en 673. Cette guerre, bien qu’admirablement menée, fut soldée d’un échec cuisant du à un repli forcé des troupes, causé par l’attaque du fameux griffon de Stonecross.

En même temps que cette guerre, Harmund perdit toute réelle volonté d’attaque, et tout goût de vivre. Il passa le reste de sa vie sur le trône de Stonecross, jusqu’à mourir en 678.

 

Bibliothèque du Fort de Stonecross, 24 Porri 708 - Ere Première, « Une vie dévouée à la guerre »

 

 

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Chapitre Troisième

L’ère du Dragon

 

Tandis que Harmund menait un combat insoupçonné par ses sujets, l’affaire du dragon arriva bientôt aux oreilles de nombreux étrangers. Beaucoup vinrent tenter de le vaincre, pour leur propre gloire. Magiciens, archers, soldats, et même diplomates se présentaient sans cesse à la cour du Jarl, qui n’avaient que faire de leurs discours, et les lassait partir combattre le dragon. On en revit peu. Et ceux qui revinrent étaient dans un piètre état. Brûlés, pour la plupart, mais certains portaient des blessures qui avaient fait endurer des souffrances que les Stonecrians n’osaient même pas imaginer.

 

Ce règne du dragon dura presque cinq ans. Le Jarl avait vieilli. Beaucoup vieilli. Mal vieilli. Il était très faible, et n’avait même plus la force de se lever tout seul. Il agonisait presqu’autant que son peuple, qui subissait sans cesse les attaques de la bête. Beaucoup songèrent à partir. Mais où ? Ils étaient détestés de tous les alliés de l’empire depuis l’attaque, et autant dire qu’ils étaient nombreux. Ils n’avaient aucun endroit où se réfugier. Ils ne pouvaient qu’attendre, trop terrorisés par l’idée d’une nouvelle attaque pour s’organiser et créer une défense. Les hersirs sont accablés de tout le travail du Jarl et ne peuvent rien faire non plus. L’armée, quant à elle, était inutilement mobilisée aux frontières par le Jarl, qui craignait toujours une contre attaque de l’empire. Il ne lui vint même pas à l’esprit que les Stendeliens avaient compris à quel point ils étaient affiblis, et qu’ils n’étaient pas une menace. Personne ne pouvait rien faire.

 

Mais deux étrangers vinrent. Ils attirèrent étrangement l’attention du Jarl, et il étonna ses conseillers en leur en accordant plus qu’à son propre repas, ce qui n’était plus habituel de sa part. Il les écouta attentivement. Il ne savait pas ce qui les intéressait chez eux, mais il y avait quelque chose. Il décida de leur fournir deux armures de fer et deux de ses meilleures épées une fois qu’ils lui eurent expliqué qu’ils avaient beaucoup de moyens avec eux, des moyens dont ils ne parleraient pas. Ils avaient l’air tout à fait confiants.

 

Les deux hommes s’avéraient être des mages, qui venaient d’une contrée lointaine, où les histoires de ce dragon, racontées par de courageux bardes qui avaient marché jusqu’à leur pays, les avaient intéressés, les poussant à se rendre sur place. Le voyage dura plus d’un mois, mais ils avaient emporté différents biens. Pas de l’argent, mais plutôt des minerais comme le diamant, que l’on trouvait sans aucun mal chez eux. Ils achetèrent donc tout ce qui leur fallait, en plus des armures et des épées : nourriture, eau, couvertures. Ils n’avaient besoin de rien d’autre.

 

Ils se rendirent ensuite au pied de la montagne, dont ils examinèrent les flancs. La pente était abrupte, parfois même verticale. S’ils choisissaient d’escalader, comme l’avaient fait la plupart des étrangers qui étaient venus tenter leur chance avant eux, une simple attaque du dragon les ferait tomber. C’était trop risqué. Ils explorèrent les alentours, pendant plusieurs jours. Ils trouvèrent finalement le passage, qui leur ouvrit un souterrain qui grimpait dans la montagne. Celle-ci était creuse, et semée d’embûches et d’énigmes. On y retrouvait quelques informations sur la civilisation fascinante, de loin antérieure à Stonecross, qui avait créé cet endroit.

 

Lorsque les deux mages atteignirent le haut du Pic, le dragon s’y trouvait. Il semblait les attendre. Alors que tous pensaient des dragons que c’étaient des bêtes assoiffées de sang, dont la seule pensée était leur nourriture, les aventuriers virent dans ses yeux un savoir immense. Il n’était pas là par hasard. Il semblait les défier de le vaincre. Quelque chose dans ses yeux leur disait qu’un savoir immense les attendait s’ils l’emportaient. Et c’était justement ce qu’ils attendaient, le savoir.

 

Epilogue

 

On ne savait pas ce qui s’était réellement passé à Stonecross après que les deux mages étaient montés en haut du pic. Tout ce qu’on savait, c’est qu’un immense froid s’était répandu sur toute la contrée, réchauffée durant ces dernières années par des hivers doux et des étés très chauds. On ne voyait plus le dragon se dresser fièrement en haut du Pic, narguant les habitants. Seul l’avant de son corps dépassait, gelés. Il serait éternellement figé dans la glace.

 

Le jarl, quant à lui, fit un discours à son peuple. Délirant gravement, il raconta à tous qu’il était lui-même monté pour vaincre le dragon, ne donnant pas plus de détail. Dragon qu’il qualifia d’ailleurs de griffon, dans sa folie grandissante. Les deux mensonges passèrent parmi le peuple, qui se remettait tout juste de plusieurs années de terreur et de destruction. Peu leur importait la ou les personnes qui les avaient sauvés. De plus, que ce soit un griffon ou un dragon, cela ne les gênait outre mesure, ils ne savaient pas différencier les deux espèces. De plus, la partie du dragon que l’on pouvait voir faisait étrangement penser à ce que les plus éduqués savaient des griffons.

 

Il faut peu à la vérité pour qu’elle devienne une légende.

 

Légendes et Guerres, Auteur inconnu, Bibliothèque de Griffonia

 

Acte Second : Du Griffonisme

 

 

Chapitre Premier

L'Avènement

 

L'ère première de Stonecross se vit ponctuée de nombreux évènements perturbateurs qui changèrent grandement son avenir. Le royaume n'avait de religion que ses dogmes, qui n'en étaient finalement pas réellement une. Il s'agissait plutôt d'une ligne de conduite. Cependant, on parlait dans toutes les terres connues de légendes venues d'au-delà des neiges de Stonecross, encore plus loin que la chaîne de montagne qui se dresse à l'Est, bloquant tout passage. Des légendes de divinités, inspirant tant la terreur que la curiosité.

 

Les esprits étaient bien peu ouverts à l'époque, et si les superstitieux tremblaient dès que la pénombre les enveloppait, les légendes étaient prises comme elles étaient : des mythes, des histoires racontées par des bardes qui voulaient attirer l'attention sur eux. Cependant, un groupe Stonecrians, que beaucoup croyaient composé de personnes dupes et naïves, récoltait autant d'informations qu'il le pouvait quant à ces histoires. Le mot secte apparut bientôt sur toutes les lèvres dès que l'on parlait d'eux.

 

Parmi les informations récoltées auprès des quelques voyageurs qu'ils voyaient venir de l'Est, beaucoup parlèrent d'une terreur, d'un fléau qu'eux-mêmes ne pouvaient pas nommer. Selon leurs croyances, le monde était divisé en quatre parties : les mers, les continents, les cieux, et les entrailles de la Terre, monde peuple d'êtres surpuissants, dont leurs définitions se rapprochaient le plus de ce que l'on appelle un Dieu.

 

Cette dernière part du monde voyait se dérouler des combats aux envergures gigantesques : les Dieux s'affrontaient pour une domination totale sur les profondeurs. Beaucoup avaient cherché à sortir de cet endroit, à forme sphérique, afin d'assouvir leurs pouvoirs sur d'autres contrées. Cependant, leur territoire était entouré d'une roche qu'eux-mêmes, avec leurs pouvoirs immenses, ne pouvaient détruire. Ils avaient appelé cette roche l'"Adminium".

 

Les combats avaient fait des terres souterraines un monde dévasté par la lave, où il régnait une chaleur qu'aucun humain n'aurait pu supporter. Cependant, les habitants n'étaient en aucun cas des humains. Ils avaient de nombreuses formes, dont beaucoup ont inspiré les terreurs de nos jours, mais étaient pour la plupart du temps reptiliens ou rapaces. C'étaient d'ailleurs les deux espèces les plus présentes et qui se battaient entre elles constamment.

 

Revenons-en aux mers et aux continents. La même couche d'Adminium se trouve à la limite des profondeurs connue par les humains. Ainsi, les mondes sont séparés par une barrière infranchissable. On parle cependant de portails interdimentionnels qui pourraient rediriger vers n'importe quel lieu du monde. L'endroit où l'on apparaîtrait n'était pas contrôlable. Ainsi beaucoup avaient raconté qu'ils avaient découvert le fonctionnement desdits portails et s'étaient rendus en dessous de l'Adminium. C'était bien évidemment un mensonge, aucun n'aurait pu en revenir.

 

Cependant, on trouve dans les souterrains une matière qui n'existait pas à l'origine sur Terre. Une matière brûlante et mortelle : la lave. Alors comment expliquer que ce liquide ait pu traverser une couche de roche pourtant indestructible ? L'un des voyageurs avait donné au groupe l'explication la plus plausible : selon lui, de nombreuses failles se seraient trouvées, à une époque, dans la couche d'Adminium, et le peu d'êtres non-corrompus encore en vie sous terre s'étaient réunis. Ils savaient très bien que si des malintentionnés tombaient sur lesdites failles, ils iraient coloniser les territoires supérieurs, qui deviendraient bientôt comme les leurs. Ces êtres bons étaient les plus puissants, leur pureté leur offrait plus de pouvoirs. Ils réussirent, en unissant leurs forces, à combler toutes ces failles. Cependant, ils ne surent pas que les failles avaient déjà été trouvées par plusieurs corrompus. Des combats eurent lieu entre la couche d’adminium et les continents de la Terre, et celle-ci commença à se transformer, comme le monde inférieur, la lave se répandant au dessus de la pierre indestructible. Heureusement, tous s'entretuèrent durant les batailles.

 

Une fois que la surface fut définitivement séparée de l'enfer souterrain, les êtres purs prirent la décision d'en finir avec leurs congénères qui détruisaient peu à peu leur monde. Une guerre sanglante fit rage, et leur puissance mena les défenseurs des territoires souterrains bien près de la victoire. Cependant, un être pur est corruptible. Ainsi, l'un d'entre eux trahit ses rands. Il était le plus puissant, et il décima plus de la moitié de ses anciens alliés. Aucun ne pouvait le détruire, et, contrairement aux autres, ce reptile ne perdit aucunement sa puissance après sa corruption.

 

Les êtres purs s'unirent à nouveau pour protéger les territoires supérieurs, sachant qu'une fois qu'il en aurait fini, il n'hésiterait pas à briser l'Adminium, ce dont il était capable. Ils ne le détruisirent pas, mais parvinrent à l'envoyer, lui et une part du monde souterrain encore conservé, dans une autre dimension qu'il ne pourrait jamais quitter de lui-même. Cependant, bien que la menace de ce traître fut écartée, ils avaient été grandement affaiblis, et n'étaient plus assez nombreux pour repousser les corrompus qui, s'étant tous alliés, avaient contre attaqué. Ainsi périrent les seuls êtres capables d'altérer l'Adminium.

 

Cependant, contrairement à ce que j'ai pu dire précédemment, un des êtres souterrains survécut au dessus de la couche d'Adminium. Cependant, l’un d’entre survécut. Se doutant que les combats seraient terribles, et que peu résisteraient, il s’enfuit le plus loin possible. Pendant des milliers d’années, il erra dans les souterrains, hantant les mineurs. Les rumeurs d’un tel monstre firent bientôt surface et terrorisèrent les jeunes enfants, mais bientôt, ces rumeurs devinrent légende, on n’avait plus vu la bête depuis longtemps.

Si on ne la voyait plus, c’est qu’il était parti plus loin, lassé de se voir évité de tous les individus qu’il croisait, qu’il s’amusait à attaquer, parfois à tuer. Mais bientôt, il ne trouva plus personne, et chercha à monter à la surface. Sa force musculaire lui permit sans aucun mal de la rejoindre. Cet être était différent des autres de son monde : il était un hybride, né d'un reptile et d'un volatile. Des écailles le recouvraient, il pouvait cracher du feu, mais des ailes plumées lui permettait de voler à sa guise, et ses serres déchiquetaient la chair de quiconque se dressait face à lui. C'était ainsi sous terre, alors cela serait de même à la surface.

 

Il martyrisa bientôt tous les endroits habités qu'il trouvait. Aucune flèche ne traversait ses écailles, toutes les épées se brisaient sur les muscles de ses ailes. Les maisons brûlaient sous son souffle, les forts et châteaux voyaient leurs pierres arrachées et projetées par ses griffes. Aucune résistance n'était possible, et il se lassa bientôt de la facilité qu'il avait à détruire sans cesse les civilisations. Nombreuses d'entre elles périrent sous sa force. Mais bientôt, la terre sur laquelle il régnait ne fut plus qu'un désert brûlé et dévasté. Aucun homme ne lui avait résisté. Il se dirigea d'instinct vers les montagnes que l'on disait infranchissables. Il les survola sans mal, et arriva alors sur des terres qui nous sont bien familières...

 

Chapitre Second

Les croyances Griffonites

Ainsi commença la fin de la première ère de Stonecross. Ayant provoqué l'échec de la guerre face à Stendel, il s'installa en haut d'une montagne, plus haute que toutes celles qu'il avait pu voir. De là, il s'amusait plus subtilement. Il n'attaquait pas trop souvent, s'amusant à voir ses jouets reconstruire les bâtiments qu'il avait détruits la veille.

 

Les croyances du groupe que l'on jugeait dupe se répandirent sur tout Stonecross. Tous imploraient ses membres de trouver une solution, mais même si ils savaient bien qu'un être tel que celui qui les martyrisait risquait de s'installer, aucun voyageur ne leur avait donné de solutions face à ce fléau. Tous avaient fui vers les montagnes, où ils avaient finalement pu passer, grâce aux mines naines depuis longtemps abandonnées.

 

On appela bientôt Dragon l'être qui avait pris place en haut de la montagne. Ce n'en était pas un, mais c'était le nom le plus juste qu'ils connaissaient pour le décrire. Cependant, les vrais partisans des croyances orientales s'appelèrent Griffonites. Ils étaient au nombre de neuf. Ils s'étaient depuis longtemps établis sous terre, au pied de la montagne, et ils appelèrent la ville qu'ils y avaient fondé Griffonia. Ils furent les premiers à appeler le Dragon un Griffon. C'était le nom qui était venu de l'Est.

 

Ils ne craignaient pas ce fléau, ils étaient plutôt avides d'essayer de communiquer avec lui. Quatre d'entre eux gravirent la montagne pour tenter leur chance. Ils ne voulaient même pas le convaincre de ne plus les attaquer, leur seul désir était de s'assurer qu'il venait bien du monde inférieur. Trois des quatre membres de l'expédition dégringolèrent de la montagne. Leurs corps étaient lacérés et brûlés. Mais le dernier, celui que l'on considérait le plus sage parmi eux, n'était pas redescendu... Etait-il mort en haut sans tomber ? Avait-il réussi à établir un lien ? On n'en savait rien. Les cinq autres Griffonites se faisaient trop vieux pour aller vérifier, et pendant que de nombreux aventuriers venus de toutes parts mourraient pour tenter leur chance, leurs croyances dépérirent. On ne parlait plus de l'endroit d'où provenait le Griffon, son nom n'inspirait rien de plus que la terreur. Bientôt, tous les Griffonites furent morts, et ce avant que deux magiciens vinrent en finir.

 

On n'en savait guère plus sur la fin de ces derniers que sur la fin du Griffonite, à part qu'ils avaient réussi à éliminer le Griffon, qui gisait désormais, gelé en haut de la montagne. Le peuple Stonecrian n'était plus que l'ombre de lui-même. Le roi Hartmod succéda à son père, qui avait transformé le nom de Dragon en Griffon peu avant sa mort, et fit créer un sanctuaire au pied de la montagne. Il avait personnellement trouvé comment les deux magiciens étaient rentrés dans la montagne, et il fit en sorte que le sanctuaire empêchât que qui que ce soit puisse monter à nouveau dans la montagne, et puisse éventuellement réveiller le Griffon. Le peuple subsista jusqu'au Cataclysme, qui finit de l'achever.

 

Chapitre Troisième

Informations relatives

 

Après cette explication des croyances Griffonites, voici les informations relatives à ces croyances que j'ai pu récolter dans les rumeurs qui circulent.

 

Tout d'abord, il faut savoir que les mages stendéliens ont réussi à maîtriser l'énergie des portails. Par "maîtriser", j'entends plutôt "créer", car contrairement à ce qu'ils peuvent dire, leurs portails sont arrivés à des endroits aléatoires. Il semblerait donc qu'ils aient, avec l'aide de mages du Dominion, réussi à créer un portail vers le monde inférieur. Cependant, ils n'y auraient trouvé aucune créature telle que celles des croyances Griffonites. Ma propre hypothèse est qu'elles se seraient pour la plupart entretuées lors de leurs combats. N'auraient subsisté que quelques espèces ne faisant pas partie des grandes castes, et nettement moins puissantes. De plus, l'absence de combats aurait provoqué un refroidissement menant à une température supportable par l'homme.

 

J'aimerais personnellement m'y rendre pour essayer de vérifier cette hypothèse, mais il semblerait que les mages aient perdu le contact avec ce monde, qu'ils appellent "Nether". Toutes mes demandes auprès des dirigeants de Stendel et des mages ont été vaines quant à en savoir plus à propos de ce monde, je patiente donc et mène d'ailleurs des recherches personnelles quant à l'utilisation de portails.

 

D'autres portails, remontant à des temps bien antérieurs au Cataclysme, auraient été découvert sur Stendel. L'un mènerait visiblement vers le monde où le traître du Nether aurait été envoyé... Cette information est complétée par un traité trouvé dans la grande bibliothèque de Griffonia, selon lequel des aventuriers seraient revenus de ce portail avec un oeuf qu'ils auraient offert à Stendel. Celui-ci semblait conférer des immenses pouvoirs aux mages qui l'étudièrent. Il fut cependant dérobé peu après par deux étrangers. On ne sait pas ce qu'il est devenu.

Bon nombre des informations relatées dans cet écrit proviennent de la bibliothèque de Griffonia. De très nombreux livres concernant le Griffonisme s’y trouvent, mais également sur tout ce qui est antérieur au Cataclysme, il s’agit donc d’une immense réserve de savoir et de souvenirs que j’ouvrirai sous peu au public pour que tous puissent en profiter.

 

Du Griffonisme, Maiitoni, Bibliothèque de Griffonia, 13 Goa 756, Ere seconde

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