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[Accepté][Candidature] Zankho


Zankho
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Bonjour, bonjour !

 

Voilà maintenant trois jours que je suis inscris et que je découvre les joies de Minefield. Il est donc temps pour moi de m'auto-introduire personnellement moi-même !

Dans la vie je me prénomme Gaylord et suis actuellement un jeune homme de 21ans venant d'achever sa formation pour devenir moniteur auto-école. Depuis bientôt 10ans je joue à des jeux vidéos aussi divers que variés, passant du jeu de tir au jeu de rôle, et parfois même RP (Merci Jedi Knight!).

Autrement je suis aussi passionné de littérature et grand dévoreur de polars à mes heures perdues. Autant dire que je suis assez pointilleux sur l'orthographe et l'utilisation de la langue française. Même si je commets énormément de fautes, surtout par flemme de me relire.

 

Concernant Minecraft, je joue depuis à peu près une année et demie, mais surtout en solo ou alors sur des serveurs de toute petit ampleur avec des amis. Malgré l'ancienneté je ne suis donc pas très expérimenté en ce qui concerne la construction même si il m'arrive parfois d'avoir des fulgurances. Par contre je suis très friand des apprentissages en tout genres, je suis donc un bon apprenti !

N'étant donc pas un très grand constructeur j'ignore pour le moment l'étendue des choses que je pourrais apporter à Minefield si ce n'est de la bonne humeur, une envie de m'intégrer, de découvrir, d'apprendre et d'écrire à autant de mains que possible l'histoire.

 

J'ai d'ailleurs profité de mon vagabondage pour faire connaissance d'abord de mon parrain (Lettow) qui m'a fait visité sa maison et la ville à laquelle il appartient (Nevah) ainsi que plusieurs habitants de Nouvelle-Azur et de l'Ordre du Saint-Trident. En si peu de temps, c'est une belle entrée en matière, non ?

 

Je vous laisse donc maintenant lire l'approche Roleplay de mon personnage. Attention, il y a un peu de lecture, j'ai légèrement dépassé les 20 lignes que l'on m'avait conseillé !

 

 

Cette chaleur qui l'étreignait était insupportable. Les rayons du soleil qui venaient le heurter faisaient rougir sa peau à vue d'œil et ses pauvres yeux pâles ne pouvaient guère rester ouverts plus d'une demi-seconde sans qu'il ressente une douleur vive. Quand ce calvaire allait-il prendre fin ? Cette spirale de tourment était-elle donc faite pour ne jamais s’arrêter ? Son heure n’était pas venue, et il le savait. Cette unique pensée suffisait à le maintenir en vie, si précaire son état soit-il.

Dans cette cage roulante, d’une taille si petite qu’il se demandait comment ils avaient su l’y rentrer, il était enfermé voilà des heures et des heures. A croire que leurs chevaux n’avaient pas besoin de se réhydrater. Mais pourquoi lui infliger ça à lui ? La réponse, il la connaissait parfaitement bien : dans ce monde la différence est comme une défiance envers les gens normaux et intolérants. Et parce qu’il avait la peau et les yeux clairs ainsi qu’une couleur de cheveux peu banale, ses bourreaux le soumettaient à toutes ces épreuves. Mais pire que d’être né différent, il avait eu le culot de ne rien faire pour rentrer dans le rang. Pis encore, il était fier de n’être comme personne d’autre. Et c’est bien ce qu’il payait aujourd’hui.

 

La vie était tranquille dans son petit village du Nord, la décrire serait d’un ennuie total. Avec sa femme Helen, ils étaient fiers de leur progéniture qui commençait à peine à marcher. Mais quelle joie ! Quelle joie, quelle fierté de voir son enfant, la chair de sa chair, commencer à avancer dans la vie. Cette si jeune vie, pleine de fraicheur, plein de découverte. Et qu’est-ce qu’il était beau ce fils, quel père n’en serait pas fier ? Oh que oui, pour sûr, fier, il l’était, et plus qu’à son tour !

Mais même si cet enfant était devenu sa raison de vivre, il ne le faisait pas encore vivre. Et ce matin-là, Helen lui avait demandé de passer sur le marché de la grande ville de la contrée pour réapprovisionner le ménage. Même si l’aller-retour était faisable sur la demi-journée, il la lui faudrait bien entière pour accomplir sa tâche. D’autant que sur ces terres enneigées le pas n’était pas des plus rapides. Mais qu’importe, pour sa femme et son fils, il était prêt à tout.

 

Après plus de deux heures de marche il arriva enfin sur la Grand-Place où se situait le marché. L’air était électrique et les gens tendus. Mais que leur arrivaient-ils ? A l’accoutumée l’ambiance était détendue et plutôt bon-enfant, mais aujourd’hui : c’était différent. De plus il se sentait mal à l’aise, comme observé. Et c’est quand il tourna dans une allée étroite pour aller acheter ses légumes, les meilleurs du marché, qu’ils se décidèrent à frapper. Ils surgirent dans son dos et le poussèrent si violemment qu’il n’eut aucune chance de se rattraper. Son sac déjà à moitié rempli de commissions vola en l’air se vidant au passage et éparpillant ses achats aux quatre coins de la ruelle.

« Alors, on fait ses courses blondinet ? Lui lança un des trois agresseurs avec un accent typique des gens venus du Sud.

- Qu…que…que me voulez-vous ? Je n’ai rien fait de mal…

- Ta seule vue m’insupporte ! Lui rétorqua un autre de ses assaillants. »

D’habitude les gens ne se rendaient même pas compte qu’il n’était pas comme eux. Les peaux blanches étaient monnaie courante dans cette région où à certaines saisons les nuits se suivaient sans laisser place au jour. Malheureusement, aujourd’hui, certains s’en était rendu compte.

« Mais, mais… Qu’allez-vous me faire ? Pas de mal j’espère…

- Mais dis-moi, t’as pas l’air malin en plus de ça ! Vous avez entendu ça vous-autres ? Il pense qu’on va le laisser tranquille.

- Jn’ai rien à vous offrir, rien du tout…

- T’en fais pas, rien que ce spectacle nous suffit !

- Mais qu'importe ce que vous me pourrais me faire, rien ne me changera. Je suis né comme ça

- Qu't'crois c'est une excuse ? Pt-être qu't'es né comme ça, mais des gens comme toi, on en veut pas. Ou faut qu'ils se cachent !

- Mais j'ai le droit de vivre aussi, tout comme vous !

- Ahah, on va te laisser le droit de vivre, mais c'est nous qui allons décider de la manière dont tu vas vivre ! »

 

Et le cauchemar ne faisait que commencer. Après cette altercation les hommes du Sud l’emmenèrent dans une sombre cave. Soit disant pour ne pas abimer sa belle peau, et ce n’est qu’une des nombreuses brimades auxquelles il avait eu droit.

Pendant ces durs moments il ne faisait que penser à sa famille. Il se répétait sans cesse « Pourvu que rien ne leur soit arrivé. Pourvu qu’ils soient encore en paix ». Tout en sachant que rien ne serait comme avant. Il savait que la plus dure peine venait de lui être infligée : le priver à jamais de sa famille.

Et c’est ainsi que de caves sombre à vendeur d’esclaves, il avait pris le chemin du Sud, le chemin de l’astre du jour, de ce soleil qui l'insupportait tant. Bien que les jours passant cette boule de feu dans le ciel l’incommodait de moins en moins.

 

Son voyage dans cette étroite cage s’arrêta soudainement quand, aux abords d’une côte verte et fleurie le convoi se stoppa net. Les brigands baragouinèrent à l’avant mais n’eurent jamais le temps de terminer leur phrase. En effet, sur l’entrefaite des hommes sortirent des buissons environnants et les tuèrent sans pitié.

« Tu étais leur prisonnier, pas vrai ? Viens, tu es libre maintenant. »

Ces quelques mots avaient raisonné dans tout son être et lui firent ressentir un petit quelque chose qu’il avait presque oublié : le bonheur. Et malgré leur fort accent il réussit à engager la conversation et en apprendre davantage sur eux et la région où ils se trouvaient. Quelque part près de la Nouvelle-Azur…

 

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Yop !!!

 

Ta candidature est conforme aux attentes de la modération et tu sembles être de bonne foi, aussi j'ai l'insigne honneur de t'élever au rang de paysan.

 

Puisses-tu t'épanouir sur notre serveur et apporter ta pierre à l'édifice qu'est la communauté Minefieldienne.

 

Bon jeu et peut-être à très bientôt :).

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