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Les montagnes de l'ouest et Zil'gurax le maléfique.


Ankorkibil
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Bien le bonjour !

 

Voici un RP de ma création qui figure dans la demande d'agrandissement de la ville. Elle raconte l'histoire des montagnes de l'ouest et de la bataille contre Zil'gurax le maléfique.

 

 

Oh oh oh ! Tagazok la jeunesse ! s’exclama un vieux nain, assis sur un banc, à un groupe d'enfant jouant dans les ruelles. Les jeunes nains retournèrent, un peu intimidés, le bonjour à l'ancien.

"Vous voulez écouter une histoire ?

-Ouiiiii ! s’exclamèrent les jeunes.

-À la bonne heure !" Le vieux nain se racla la gorge, prit sa grosse voix et commença :

 

À Galianör tout était calme, la vie des nains s’écoulait paisiblement dans la mine.

Mais des événements dramatiques allaient marquer la fin de cette belle époque.

 

Tout commença quand Zil’gurax, le cœur emplie de noirceur et de rancœur, leva une armée contre nous et nos dieux pour s'emparer de la relique des Titans et conquérir le monde.

Autrefois nain, il faisait partie des maîtres des runes dans la cité de Galianör. Il était alors en charge de la bibliothèque de la ville. On ne sait pour quelle raison il sombra dans la folie, mais l'on raconte qu'il sombra dans la noirceur alors qu'il étudiait les propriétés magiques des cristaux rouges. Il devient alors avide de pouvoir et désirait plus que tout obtenir la puissance de la Hanche des Titans, relique des dieux sur terre.

Il fût banni du royaume et prit pour nom Zil’gurax le maléfique.

 

Les premiers signes de cette attaque ne furent que des rumeurs de taverne, des bruits, des murmures, selon lesquels des villages humains avaient été attaqués par des orcs. Rien de bien alarmant, ce n’était que des rumeurs de poivrots après tout.

Mais Balazur, intendant du roi, avait déjà vu cela dans un temps reculé lorsqu'il vivait dans de lointaines contrées. Cela avait déjà commencé par des rumeurs, mais … avait fini par le sang.

 

L'intendant, inquiet de ces nouvelles, bien que ce ne fussent que des rumeurs, alla quérir le Roi de Galianör, Ankorkibil Branazril.

Après leur entretien, ils en conclurent que, bien que peu réalistes, ces rumeurs valaient la peine d’être vérifiées. Le roi dépêcha 10 nains de sa garde d’élite pour aller enquêter sur cette histoire. 

 

L’enquête fut assez longue à mener, car les villages dont étaient parties ces rumeurs ne se trouvaient pas sur la colline voisine. Il fallait bien compter 5 à 7 jours pour s'y rendre si, je dis bien si, il n’y avait aucun problème sur la route.

 

Bien sûr, il y en eut.

 

Après 2 jours de route, nos nains tombèrent dans une embuscade, menée par des brigands à la recherche de quelques fortunes à voler.

Tout se passa très vite. Ils étaient environ une vingtaine, tous armés jusqu’aux dents et prêts à en finir rapidement avec les nains. Mais ce qu’ils n’avaient pas prévu qu'il s'agissait de nains de Galianör et les nains de Galianör ne se faisaient pas avoir si facilement et encore moins des gardes d'élites. En un peu moins de 2 minutes, il n’était plus question pour les brigands de savoir comment attaquer, mais à qui s’enfuirait le plus vite; après 5 à 6 pertes du côté des voleurs, même la supériorité de leur nombre n’était vraisemblablement plus un avantage. Malgré leur nombre plus faible, les nains leurs étaient supérieurs.

Une fois ce petit problème réglé la compagnie se remit en marche.

 

Après 6 jours de marche, le groupe arriva sur place.

 

Ils aperçurent au loin un nuage de fumée qui s'échappait de derrière la colline. Une inquiétude se dessina sur leur visage et très vite après avoir franchi la frontière des terres qui bordent le village, les nains ne virent que désolation et désespoir à perte de vue. Les champs autrefois fertiles étaient dévastés et les fermes en feu. Le village n'existait plus. Seuls les restes des charpentes calcinées des maisons témoignaient de l’existence passée du village.

La compagnie comprit rapidement que les rumeurs étaient belles et bien fondées et qu'il fallait agir rapidement.

Ils n'étaient pas au bout de leur surprise, le pire se trouvait encore à quelques lieux de là, mais ça, ils ne le savaient pas encore.

Horrifiée par ce spectacle la compagnie allait faire demi-tour pour rentrer d’urgence afin d'alerter le roi de ce qu'ils avaient découvert sur ce territoire ami, lorsqu'un groupe d’orcs , qui était resté aux abords du village en embuscade dans l’espoir de coincer un groupe d’humains pour les … enfin je vous laisse deviner, se jetèrent sur eux. Mais là, ce n’était pas un groupe de voleurs piètrement entraîné comme nos brigands de tout à l'heure, non, c'était un groupe d’orcs constitué de féroces guerriers. Le combat allait s’annoncer difficile. Les premières flèches d'orcs volèrent dans les airs et aussitôt les deux camps engagèrent le combat.

Les nains foncèrent avec férocité vers les premiers orcs qui se présentaient à eux. Les nains, la hache levée, tranchèrent bien des têtes avant que le premier nain ne mette genoux à terre. Les monstres désorganisés se brisèrent contre la défense naine. Ce combat prit fin lorsque les quelques orcs restants prirent la fuite en direction de la forêt. Dans sa fuite, un des agresseurs peu agiles tomba au sol lorsqu'il trébucha sur les racines d’un arbre qui sortaient de terre et se cassa la jambe.

Les nains, après bien des délibérations, décidèrent d'enchaîner l’orc et de le faire prisonnier dans le but de l’interroger une fois rentrés à Galianör. Mais, l'orc décida de se suicider en sautant de la falaise la plus proche. De cette action, il conserva le secret de façon radicale...

Avant de repartir, ils honorèrent la mémoire des quelques nains tombés au champ d’honneur. La compagnie les enterra après avoir fait une prière aux Titans et tout particulièrement à Tharik, titan de la guerre: puisse-il accueillir leurs âmes dans le royaume d’Ulther :

 

Oh Ulther, sainte et éternelle source de vie !

 

Donne-nous mille espoirs et mille envies afin que l'aurore soit plus belle

Donne-nous mille cœurs et mille esprits afin de ressentir ton appel

 

Repousse les portes de notre perception afin qu'il n'y ait plus d'illusions

Fait-nous pousser des ailes, que nos destins soit à jamais réels

 

Soulève nos boucliers, nos armes effilées

Soulève nos volontés, nos âmes enchaînées

 

Oh Ulther, ardent et vif feu de vie !

Accueille leurs âmes dans ton royaume infini.

 

Après cette cérémonie et un moment de recueillement, les nains se remirent en route.

 

Après bien des détours, la compagnie arriva à Galianör.

Hélas, les effets de la dévastation des villages humains commençaient déjà à se faire sentir. Les visages des nains étaient tristes et pales et le risque de famine planait sur la cité des nains. La compagnie fut immédiatement reçue par le roi afin de faire son rapport.

Après leur récit, qui provoqua une crise de panique au conseil, le roi se retira avec son intendant pour discuter de tout cela, dans le calme, pendant que le conseil débattait à propos de sujets qui n’avaient que peu d’importance :

« Alors mon vieil ami, quel est votre ressenti sur ces événements ?

-Je ne sais quoi dire...

-Une chose est certaine, c’est que ces villages n’ont pas été détruits sans raison, ils l'ont été pour nous affaiblir. Ce n'est pas un simple pillage de brigand, ils rasent complètement des villages entiers. 

-Nous affaiblir dans le but d’une attaque … Il serai peut-être plus sage d'attendre qu'ils se manifestent d'eux même.

- Oui, tu as raison, attendre que notre ennemi se manifeste de lui-même. Mais vas vite transmettre le message au chef de garde, il faut impérativement doubler la garde et envois ce message aux forges. Qu'elles flamboient ! Il est impératif de commencer la fabrication de nouvelles armes et de nouvelles armures en prévision d'une attaque plus que certaine.

Une fois la discussion terminée, le roi retourna au conseil et y donna l’ordre d’envoyer un message à toutes les cités de l’alliance afin de les prévenir de leur délicate situation. Il fallait des armes et des denrées qu'ils pourraient faire passer avec sécurité par les réseaux sous terrain, le peuple avait faim et il fallait être fort pour combattre !

 

 Et oui les enfants, à l'époque nous n'avions fini de reconstruire la cité. Les murailles n’étaient pas finies et les mines peu profondes. Nous ne pouvions pas faire face à une telle armée seul.

 

Peu de temps après, des messagers venant de villages humains proches de Galianör arrivèrent en ville portant toute le même message, un message que le roi craignait par-dessus tout : celui demandant de l’aide, car ils subissaient une attaque. Mais Galianör ne pouvait se séparer d’une partie de son armée, car, en envoyant des soldats aider les villages voisins, la ville devenait trop vulnérable à une attaque-surprise. Alors, Ankorkibil décida d’envoyer un messager dans chaque village humain attaqué pour dire aux survivants de venir se réfugier derrière les lourdes portes de pierres de la cité des nains.

 

Cette situation demeura pendant quelques semaines le temps parfait pour recevoir les armes et la nourriture provenant des autres citées naines. Accédant à la requête qu'avait demandé le roi, les cités alliées envoyaient en même temps que les denrées et les armes, des soldats pour épauler l’armée Galéor.

 

Un matin, une division d’orcs arriva devant les portes de Galianör réclamant une audience avec le roi. Leur demande fut acceptée et très vite, ils rencontrèrent le dirigeant des nains :

« Mes salutations, NAIN ! » S’exclama un des orcs.

« Que voulez-vous créature ?

-Ce que nous voulons ? Notre maître Zil’gurax souhaite vous rencontrer, seul … »

Évidemment cette demande étonna tout le monde, mais la réaction du roi étonna encore plus l'assemblée, car celui-ci accepta immédiatement malgré la farouche opposition de ses conseillers. Il quitta alors la ville avec le groupe d’orcs mais quand même accompagné d'une dizaine de gardes d’élite de la ville pour garantir sa sécurité.

 

Après quelques heures de marche, ils arrivèrent au campement ennemi. Le roi fut alors conduit vers la tente du chef Zil’gurax. Le roi entra dans la tente et croisa immédiatement le regard du dit-chef. Ils s’affrontèrent du regard pendant quelques secondes avant que l’un d’eux engage la conversation. Ce fut Zil’gurax qui commença :

« Alors vous voilà enfin devant moi. Je ne pensais pas que vous viendriez, car les rois préfèrent se cacher derrière leurs murs de pierre se croyant à l’abri.

-Vous voyez je suis pourtant en face de vous actuellement

-De toute évidence. En chemin vous avez sûrement pu apercevoir mon armée, n'est-ce pas ? »

En effet, le chemin vers la tante avait été scrupuleusement préparé pour que le roi galéör l’aperçoive.

« Humpf » grogna le roi

« Apparemment oui. Pour nous épargner bien des mots, je vais aller droit au but. Ce que je convoite ce n’est ni l’or ni les joyaux des nains, ça, je vous les laisse ; ce que je convoite c’est la toute puissante hanche des Titans. Et c’est pour cela que je vous ai fait venir. Ce que je vous propose est simple, vous me donnez la hanche et nous repartirons aussitôt, sans heurt ni victime. Dans le cas contraire, nous devrions la prendre par la force et vous ne souhaitez sûrement pas faire souffrir votre peuple inutilement, je pense.

- Je connais très bien la raison pour laquelle vous voulez la hanche. Vous avez été autrefois maître des runes de Galianör et vous avez été corrompu par leurs puissances et vous souhaitez vous en emparer afin d’exercer un pouvoir sans limites. Vous ne pensiez tout de même pas que j’accepterais de vous remettre l’artefact le plus puissant des nains comme ça j'espère.

-Je retire ce que j’ai dit, vous êtes comme tous les rois, trop sûr d’eux.

Sur ces mots Ankorkibil se retourna en quitta la tente aussitôt. Le roi savait très bien qu'il devrait tôt ou tard affronter cette créature prétentieuse, mais il n'avait pas le choix, lui donner cette hanche était tout simplement impensable.

 

Après ces événements, l’atmosphère de la ville était pesante et le peuple craignait une attaque-surprise. Toute l’armée de Galianör était mobilisée, en état d'alerte permanent et se préparait à la guerre. Des divisions venant des cités alliées campaient non loin de là, prêtes à prendre l’ennemi par surprise.

 

Peu de temps après, le siège de Galianör commença. Les catapultes des orcs se dirigeaient vers la porte des nains et les canons de fer et d’acier de la ville étaient pointés vers les orcs en attendant que l’un des deux camps attaque.

Sur un cheval noir se dressait Zil’gurax devant toute son armée et regardait sa cité natale qu’il imaginait déjà en feu.

Du côté des nains, les bataillons étaient prêts pour le combat. Nous pouvions entendre les derniers ordres du chef des armées :

« Nous y voilà ! Derrière les portes se trouve l’armée de Zil’gurax et ses répugnants orcs. Que ce soit clair, ce combat peut être notre dernier, car si nous tombons ce sera la fin de notre cité. Alors, donnez tout ce que vous avez et accrochez vous bien. Un avertissement cependant: si la bataille tourne mal, nous serons obligés de fermer les portes pour protéger la population et ces portes se fermeront peut-être sans vous alors si l’ordre est donné vous n’aurez peut-être pas le temps de revenir »

Avant de partir pour la guerre, la tradition naine veut que les guerriers prient Tarik, le Tout-Puissant Titan de la guerre, pour qu’il leur donne de la force et du courage.

Le roi et son conseil montèrent sur leurs chevaux, équipés des plus belles armures des nains, prêts au combat. En ce moment décisif, le roi, d’une voix solennelle, dit ces mots :

« Mes amis, mes frères, si la race des nains doit disparaître, si Galianör doit tomber, si je trépasse au combat, je serais honoré de mourir à vos côtés la hache à la main. Mais nous ne disparaîtrons pas sans qu’ils comprennent à qui ils ont affaire ! »

 

Soudain, les portes s’ouvrirent et les premiers coups de canon se firent entendre. Les orcs envoyèrent des projectiles sur l’armée naine qui approchait. Ce fut un torrent de feu qui s’abattit sur les deux camps. Les boulets de canon fusaient au-dessus des armées qui courraient l’une vers l’autre. Nous pouvions entendre le cri de guerre des nains: baruk khazâd! khazâd ai-mênu ! Il retentissait dans toute la vallée et rebondissait sur les parois rocheuses qui ont vu grandir tous ces nains sur-le-champ de bataille. Les premiers coups de hache et d’épée furent donnés, les premières goûtent de sang versé. Dès le début, il y eut beaucoup de pertes des deux côtés que ce soit chez les nains ou chez les orcs. Le bruit du choc des armes couvrait tout autre bruit hormis le bruit des canons. Les haches volaient et vlan ! Et tac ! Le maniement de la hache dont les nains sont experts causait d’énormes dommages aux orcs. Plus le temps passait, plus le nombre de morts des deux camps augmentait. Zil’gurax voyant que la bataille s’éternisait entra dans le combat en usant de magie obscure. Ces coups, envoyaient les nains dans les airs qui retombaient 20 mètres plus loin.

Malgré la magie du mage noir, les orcs étaient en déroute. Puis, l’ordre fut donné, les armées des cités alliées attaquèrent sur les autres fronts. L’armée ennemie dépassée par le nombre de nains se désorganisa ce qui signa leur défaite.

À ce moment-là, Zil’gurax voyant que la bataille était perdue décida d’utiliser son plan de réserve : la graine monde. Ancienne relique des Titans, elle fut volée puis corrompue par le mage noir dans le bute d’en créer une effroyable arme de destruction. Il ne comptait pas l’utiliser sur-le-champ de bataille, non, il fallait l’utiliser à proximité de Galianör dans le but de la détruire.

Alors il monta sur son cheval noir, en galopant vers les portes de la ville. Il fut tout de suite pris en chasse par un maître d’armes qui souffla dans son cor pour donner l’alerte. Un groupe de soldats le rejoignant le prirent en chasse. Heureusement pour les nains, un tireur nain comprit ce qu’il se passait et tira un boulet de canon dans la direction de l’assaillant. Le souffle de l’impact fit tomber Zil’gurax de son cheval. Entouré de nains il n’eut d’autres choix que de se rendre. La graine monde devint instable, abîmée par le choc de la chute. Voyant une lueur sombre se dégager de sa sacoche, il tenta de sortir la graine pour la jeter au sol

Un jeune soldat fut très rapide et rattrapa la graine avant qu’elle n’eût touché le sol. Ouf, c’en était fini !

Une fois Zil’gurax enchaîné, le roi joignit le groupe de nain. À ce moment-là, la lumière qui émanait de la graine devint de plus en plus forte, signe que l’enchantement allait se déchaîner d’une minute à l’autre. C'est alors que le Roi fendit la graine en deux à l'aide de la hache de Tharik. Le puissance de la hache surpassait de loin celle de la graine. C'en était fini de la graine et de Zil'gurax le maléfique.

Cette aventure permit à Galianör d’affirmer son pouvoir militaire aux autres peuples. La cité mère des nains était de nouveaux debout, la grandeur du royaume d'argent allait à nouveau rayonner sur les terres de Stendel.

 

Mais pour Zil'gurax la fin n'est pas aussi joyeuse. Il fut enfermé dans les plus froids et les plus sombres cachots de Galianör pour toujours.

 

Voilà les jeunes. Désormais vous connaissez l’histoire des montagnes de l’ouest et de la bataille contre les forces démoniaques de Zil’gurax.

Et n’oubliez jamais que les Titans veillent sur nous.

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