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Un monde horrible.


Zairfly
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Un monde horrible

 

Je lisais mon journal, comme chaque jour, dans ma chaumière tranquille. La même une que tous les jours. Notre monde courait à sa perte, nous entrions dans une crise financière qui allait causer notre destruction. Les moyens de transport ne pouvait plus être payés, le trajet conduisant à nos maisons n’était chaque jour qu’un peu plus long. Je devais fuir. Dans peu de temps, nous allions tous mourir. La nourriture venait à manquer et l’instinct humain nous disait de piller des ressources aux inconnus.

 

On parlait d’un monde, un réel enfer. Il se murmurait que toute personne qui y entrait n’en ressortait jamais. Des choses horribles s’y passaient. Je pensai alors un instant à y partir...pour fuir cette société en crise.
Quelques jours après, je pris la route pour cette dimension mystérieuse avec quelques matériaux et de quoi survivre.

Devant moi, le portail vers ce monde qui signait sûrement mon arrêt de mort.
Derrière moi, un monde en chute libre qui n’allait pas s’améliorer.
Je m’avança alors vers cette porte de liberté. Une larme glaciale coulait sur ma joue, je quittais ma famille, mes amis. Dans un cri de tristesse, je traversai ce portail.

 

Une fois arrivé, je ne voyais que lave et vide, complété par un silence de plomb. Je me mis en route vers le pont...de l’autre côté, un enfer sans lois où j’allais devoir survivre le plus longtemps possible. Arrivé dans un endroit tranquille, je devais m’installer pour dormir et me nourrir.
Au menu : poulet froid et salade. Je tombai alors de fatigue et m’assoupit , me plongeant dans un rêve.
Le lendemain, je me remis en route vers l’ouest. J’ai marché durant des heures entières en manquant de ressources. Je devais me rendre à l’évidence, j’allais devoir tuer pour survivre.

 

Un peu de corde, de la lave et de la poudre noire. Je suis ensuite allé me cacher derrière une dune de terre rouge. Au bout de cinq heures d’attente, quelqu’un arriva. C’était un vagabond, perdu. Il avait les yeux vides tant il avait vu d’horreur. Il tenait à peine debout et des larmes coulaient sur son visage. Je ne pouvais pas le tuer, il avait besoin d’aide. Il s’avança vers le piège, sans rien voir, alors que je courais pour l’arrêter. Soudain, dans un grand bruit et un épais nuage de fumée, je le vis, gisant sans vie dans la terre. Je suis alors tombé sur les genoux, démuni. Je venais de commettre l’irréparable...C’est alors que je me rendis compte de l’horreur dont on me parlait. Qu’est ce qui m’a poussé à faire cela ? Peut être est-ce simplement ce monde horrible qui m’a rendu fout. Je m’endors, dans la terre encore brûlante, espérant tout bas que cette vie ne soit que cauchemar.

 

--A SUIVRE--

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