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[Présentation] SineNomine_


SineNomine
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Bonjour tout le monde

 

Voilà plusieurs années (6 pour être précis) qu'un ami m'avait dirigé sur ce serveur, que je n'avais pas pu rejoindre à cause d'un ordinateur bon à jeter.

Maintenant que ce détail est réglé (depuis un moment en fait), je n'ai plus d'obstacles ! Sur un coup de tête je me suis dit "Et si je rejouais à Minecraft ?", mais comme le mode solo est vite ennuyant j'ai pensé rejoindre enfin Minefield, et je pense que je vais y rester un moment !

 

Pour ce qui est de l'IRL, je suis dans la restauration (bonjour les horaires à dormir debout) depuis plus de 2 ans déjà, mais je cherche à me rediriger vers la mécanique auto, déjà plus en adéquation avec mes passions. Passions qui se résument aux jeux vidéos, principalement le simracing, ou course automobile en simulation, et World of Tanks. IG c'est assez peu fourni, pour ne pas dire vide, très peu joué à Minecraft, et eu un projet assez ambitieux de faire un serveur qui faute de matériel n'a pas quitté ma tête. J'ai en revanche plus de pédigrée sur les autres jeux cités plus haut, mais là n'est pas la question.

 

J'ai tenu à faire un RP dans cette présentation pour jouer le jeu du serveur, et puis je ne me suis pas embêté à l'imaginer à l'époque pour au final le laisser prendre la poussière !

Du coup, voilà mon histoire ...

 

 

MAUDIT

Un nouvel arrivant

 

Je me suis réveillé dans un petit hameau dont je ne me rappelle plus le nom. À ce que m'avaient dit ses habitants, j'ai été trouvé par une fillette partie remplir son seau à la rivière tôt le matin, évanoui parmi les roseaux, les vêtements en lambeaux et de larges plaies sur la peau. Il m'aurait fallu deux jours pour m'éveiller de ce coma, et près d'une journée de plus pour retrouver mes esprits et comprendre ce qu'il m'arrivait. Car je n'avais pas que seulement perdu quelques journées à dormir, mes souvenirs furent emportés par la rivière où j'ai dérivé on ne sait combien de temps. Ne sachant qui j'étais, ce que je faisais, et pourquoi j'étais dans cette région, j'ai dû faire face à de grandes angoisses pendant les premières semaines de ma convalescence. Mais une fois sur pied, je n'avais qu'une idée en tête : me retrouver.

 

Je parti donc non sans regrets de ce hameau chaleureux et accueillant, mais ma décision était prise, et j'étais résolu à trouver des réponses.

 

« - Voilà monsieur, c'était là, m'indiqua la petite fille qui m'avait découvert, vous étiez accroché au rocher.

   - Merci ma grande. Promis la prochaine fois qu'on se verra on retournera pêcher. »

 

Je lui déposai une bise sur le front, avant de m'éloigner vers l'amont de la rivière, là d'où je venais, jusqu'à ce qu'elle ne devienne plus qu'un ruisseau. Alors que les arbres laissaient peu à peu place aux buissons, puis à l'herbe rase, le gibier se faisait plus et plus rare chaque jour passant, rendant mes journées et nuits plus rudes à mesure que je me rapprochais du sommet, et finalement j'arrivai à la source, un petit filet s'échappant d'une faille dans un rocher. Je n'avais encore rien découvert, si ce n'est ma grande endurance et ma force conséquente, indices minces mais bien présents de ma vie oubliée. Là, j'aperçu des lueurs plus loin dans la vallée, et m'y dirigeai, pour trouver nourriture et toit, les nuits étant difficiles en cette fin d'automne. En quelques heures j'y étais, et malheureusement rien ne paru m'évoquer quelque souvenir que ce soit, bien que je m'en doutais un peu. Je repérai la taverne de ce village et y entrai pour me ressourcer avec autre chose que de l'écureuil et chercher d'éventuelles traces de mon passage par ici.

 

« - Il lui faut quoi au monsieur ? »

 

Le tavernier semblait avoir passé une mauvaise journée, à en juger par son air renfrogné et son ton lassé.

 

« - Votre bière et votre plat les moins chers »

 

Je ne pouvais pas me permettre de gaspiller la mince bourse que les villageois m'avaient offerte à mon départ, ce devait être toutes leurs économies jusqu'alors religieusement gardées par chacun.

 

Je mangeai en silence, dans un coin, tout en observant les habitués qui allaient et venaient, si jamais l'un d'entre eux semblait me reconnaître, ou me dévisager de loin tel un étranger. Finalement je ne remarquai rien de particulier. Après avoir quitté ma table, je me dirigeais vers la sortie quand le tavernier me rappela :

 

« - Eh, faudra peut-être me dire un jour ce que vous comptez faire dans le coin.

   - Pardon ?

   - Ben oui, ça fait au moins cinq fois, ou six, que vous venez ici, demandez le moins cher, et repartez sans rien dire de plus. Certains dans le village se posent des questions, les rumeurs vont vite, et je voudrais pas que vous salissiez ma réputation.

   - Ça risque d'être difficilepour le moment, mais je vous en parlerai quand j'aurai terminé ce que j'ai à faire. »

 

Je n'évoquai pas mon amnésie, de peur d'attirer trop les regards et les oreilles indiscrètes.

 

« - Ah ouais ? Eh ben va bien j'espère que vous aurez bientôt fini, j'aime pas trop les gens comme vous, qui viennent, regardent autour l'air de rien, et repartent sans décrocher un mot. Ça fait fuir mes clients de savoir que quelqu'un rôde.

   - Je vous redirai si quelque chose me revient à l'esprit. »

 

Au moins le tavernier m'a permis malgré lui de savoir que ce n'était pas ma première visite, je vais l'attendre pour lui demander plus d'informations après que les derniers clients sortiront, question de discrétion. Je m'assis sur la souche à la sortie de la taverne, et attendis.

 

Un peu plus d'une heure après, le voilà enfin qui sort fermer boutique, congédiant quelques clients un peu trop insistant.

 

« - S'il vous plaît, je peux vous parler quelques minutes ?

   - Vous avez déjà fini ? Que me rétorqua le tavernier après un instant, d'abord surpris.

   - Justement, c'est de cela dont j'aimerais discuter.
   - Ah ! Et donc ?

   - Donc, je voulais savoir à quand remonte ma première venue chez vous ? Je dois être sûr de quelque chose.

   - Ben, c'était y a deux semaines, vous veniez pratiquement tous les jours, puis y a cinq jours, plus rien, jusqu'à aujourd'hui en tout cas.

   - Oui, c'est bien ça. Quelqu'un est venu vous aborder à mon propos ?

   - Euh, 'tendez voir ... Non, j'm'en souviens pas.

   - Je vois, merci. Vous savez où est la ville la plus proche ?

  - Stendel. À une journée de marche d'ici vers l'Ouest, vous devrez prendre un bateau au port de Stonecross, qui vous mènera à Stendel ensuite.

   - D'accord, merci encore. Et vous pouvez rassurer vos clients les plus dévoués, dis-je en pointant du coin du regard les quelques beurrés encore dans les parages, ils ne me verront plus ternir le coin de votre taverne. »

 

Il ne m'avait pas menti, j'arrivai à Stonecross le lendemain  en soirée. Enneigée mais très active encore à cette heure-ci, sûrement en lien avec son activité portuaire. Une auberge pour la nuit, et demain, direction Stendel !

Modifié par SineNomine
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