Bien le bonjour !
Pour commencer, du haut de mes quinze ans, j'ai pas mal d'expérience en matière de Role Play. J'ai été sur plusieurs forums ainsi que plusieurs communautés dédiées au RP. J'aime tout particulièrement les univers médiéval-fantastiques. Je pense bien me débrouiller au niveau de l'orthographe même si j'ai encore des progrès à faire, j'ai tendance à rajouter des doubles consonnes là où il n'en faut pas notamment.
Je voue une haine sans merci envers toute forme de kikoololisme ou de spam, c'est pourquoi vous n'aurez rien à craindre de moi de ce côté là. J'ai peu confiance en moi et je suis relativement timide, c'est pourquoi au début je pourrais avoir un peu de mal à faire le premier pas, je m'en excuse d'avance.
Je n'ai pas de projet concret quant à ce que je veux faire mais ce serveur me plait énormément, c'est pourquoi je compte bien faire de mon mieux pour m'y rendre utile !
Et maintenant la présentation du personnage si vous le voulez bien :
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*Entre sur scène timidement avant de s'incliner face au public avec un air gêné.* Bon-Bonjour à tous... Euh... On m'a demandé de vous raconter mon arrivée sur Stendel, ce que je vais faire dès maintenant !
Mes parents étaient tous deux des Elfes, je naquit donc ainsi également. Nous vivions dans une cabane en bois au fin fond d'une forêt de laquelle je ne suis jamais sortie. Il semblerait que les Elfes soient mal vus sur ces terres, c'est pourquoi notre existence devait rester secrète. Je n'ai jamais connu le monde extérieur... Mais je n'étais pas triste ! Mes parents étaient là, nous menions une existence paisible et prospère.
Dès mon plus jeune age, j'apprenais à vivre de ce que la nature pouvait m'offrir, j'apprenais à vivre en harmonie avec elle. Parfois mes parents me parlaient du monde en dehors des bois, la lueur dans leurs yeux lorsqu'ils racontaient leurs histoires était si éblouissante... Moi aussi je voulais voir le monde extérieur, cela devait surement être un endroit fantastique pour qu'ils en parlent avec autant d'entrain. C'est ce que je pensais. Ils avaient beau me l'interdire formellement, la curiosité se faisait de plus en plus forte. Il m'arrivait même de passer des journées entières à regarder par la fenêtre de la cabane, essayant de m'imaginer à quoi cet autre monde pouvait bien ressembler. Cependant, n'ayant connu que les arbres envahissant le paysage, je n'étais pas capable de visualiser autre chose.
Un jour je menti à ma mère en prétendant aller récolter des herbes et je m'aventura vers la sortie de la forêt. Je fis bien attention à ce que personne ne puisse remarquer que j'étais une Elfe en couvrant mes oreilles avec un chapeau. La première chose qui me frappa une fois hors des bois ce fut que la lumière du soleil y était bien plus éclatante, mes yeux mirent un moment avant de pouvoir distinctement reconnaître les formes.
Je fut sidérée par la beauté de la vision qui s'offrait alors à moi. De vastes plaines couvertes de fleurs dont la corolle arborait une teinte irisée. Au loin se dressait une colline au dessus de laquelle un petit village s'était établi. Ce village semblait m'attirer d'avantage que le reste du décor pourtant si enchanteur, cela devait surement être car j'étais curieuse de voir à quoi pouvaient bien ressembler d'autres personnes.
Je n'avais jamais vu une chose pareille de toute ma vie, les ruelles étroites, les pavés en pierres, tous ces gens qui déambulaient... Je marcha un moment jusqu'à atteindre la place principale où un marché se tenait et je n'en fut que plus surprise encore par l'épaisseur de la foule. J'avais alors l'impression d'observer une fourmilière, c'était vraiment intéressant ! Poussée une fois de plus par la curiosité je voulu me mêler à cette forteresse humaine et je pu ainsi regarder les différents étals, je fut alors émerveillée par la diversité des marchandise bien que je ne connaissais pas les trois quarts de ce qui se présentait à moi. Une vieille dame remarqua mon émerveillement et me fit un grand sourire avant de me tendre une pomme. Je la remercia chaleureusement avant de mordre à pleines dents dedans. Étrangement elle me paraissait meilleure que les pommes que l'on pouvais trouver dans la forêt.
Je leva les yeux vers le ciel, j'étais déjà partie depuis un moment, il fallait que je rentre avant que mes parents ne s'inquiètent. Alors que je revenais sur mes pas je me fit bousculer par un homme et je tomba à terre. Une fois remise du choc la première chose que je remarqua fut que mon chapeau avait quitté ma tête pour aller rejoindre le sol, dévoilant ainsi mes oreilles pointues aux yeux de tous ! Je me hâta de le remettre avant de regarder autour de moi. Visiblement ils semblaient tous trop occupés pour y avoir fait attention. C'est avec un soupir de soulagement que je repris le chemin de la maison sans remarquer que l'homme qui m'avait bousculé me suivait.
Ma mère se trouvait devant la maison lorsqu'elle me vit arriver, elle commença par esquisser un sourire mais celui-ci se fana aussitôt pour laisser place à un visage horrifié que je ne lui avait encore jamais vu. Elle ne bougeait pas d'un cil, comme figé et son expression était telle que j'ai un instant cru qu'elle avait vu un fantôme. Je me retourna, intriguée avant de voir un groupe de villageois armés de fourches, de haches et de pioches. Une lueur mauvaise brillait dans leurs yeux. Je reconnu dans le groupe l'homme qui m'avait bousculé et la vieille dame qui, quelques minutes auparavant me souriait, me regarder avec un profond mépris.
La suite est relativement floue dans mon esprit, je me souviens vaguement de mon père sortant de la maison en courant et en me hurlant de m'enfuir, ce que je fit sans poser de questions. Je courrais à en perdre haleine à travers toute la forêt, je ne saurais dire combien de temps, seul l'instinct de survie guidait mes pensées à ce moment là. Je finis par déboucher sur une autre sortie de la forêt, opposée à celle que j'avais franchi la première fois. Je mit un moment avant de reprendre mon souffle et je laissa enfin mes larmes couler. Si je n'avais pas voulu visiter l’extérieur, cette tragédie ne se serait probablement jamais produite.
Je ne me faisait pas d'illusions, je savais parfaitement que mes parents ne s'en étaient pas sortis, je pense qu'ils le savaient aussi, c'est pour cela qu'ils m'ont dit de fuir. Je sécha mes larmes, il était trop tôt pour être triste, les villageois pourraient se lancer à ma poursuite. C'est ainsi que je prit la route sur des terres inconnues, laissant derrière moi la forêt à l’intérieur de laquelle ce qui avait toujours composé ma vie se trouvait.
J'ai par la suite beaucoup voyagé, j'ai rencontré beaucoup de gens et petit à petit je m'habituait à la vie du monde extérieur. J'étais heureuse de visiter des contrées plus intéressantes les unes que les autres, je goûtais des plats composés d'ingrédients que je n'avais encore jamais vu et j'écoutais avec admiration les bardes conter des récits merveilleux. Il m'arrivait souvent de penser avec amertume à mes pauvre parents morts par ma faute... Mais il semblerait que sur ces terres, les citoyens n'aient encore jamais vu d'Elfe, ou au contraire, y étaient habitués, c'est pourquoi je pouvais vivre en toute quiétude sans chapeau pour couvrir mes oreilles.
Mes pas finirent par me guider jusqu'à une province du nom de Stendel. Après avoir voyagé aussi longtemps, il était peut être temps de m'établir quelque part... Ici ?
