Bien le bonjour, joueur de minefield,
Après de longues heures d'hésitation, pesant le pour et le contre, me remémorant les agréables moments vécus entre nous, avant de constater que cette relation ne pouvait plus continuer ainsi, je décide, enfin, de quitter ma vie sociale et ce, si tu - vous - le voulez-bien, pour toi, minefield.
Cela étant dit - au demeurant, au regard du titre du sujet, cela semblait évident - venons-en au présentation.
S'agissant du joueur, je suis un homme, majeur, non-vacciné contre les plaisirs de l'enfance, la naïveté et l'innocence et j'exerce dans le domaine du droit (non, attendez, ne partez pas ! je ne suis pas l'huissier de justice !). J'ai découvert minecraft au fur et à mesure que le buzz sur le net s'étendait, puis minefield en faisant quelques recherches afin de trouver un serveur qui se respecte.
Si j'apprécie minecraft, c'est pour la liberté de jeu, alliée à une simplicité d'utilisation qui permet de donner libre cours à son imagination dans un temps restreint ce qui, vu mon emploi du temps, est fort aréable.
Si j'apprécie minefield, c'est (du moins pour le peu que j'en ai vu, je dois être franc) pour l'organisation du serveur, intéressante du point de vue du développement rp ; de la beauté des constructions et du bon esprit que j'ai eu l'impression de constater sur le forum et sur le jeu (sur mumble, ça reste à voir, pour l'instant j'ai eu un bref "Lafitte, tu dégages" lorsque j'ai tenté d'entrer dans un salon pour discuter, mais visiblement je n'ai pas su comprendre quels salons sont ouverts ou non au public).
Ce sont ces raisons qui m'amènent à postuler pour le grade de paysan. Les possibilités sur votre serveur sont attrayantes, on s'amuse et en même temps le cadre imposé (je songe notamment au style médiéval, aux règles de constructions et aux autres règles et normes imposées par les gouverneurs ou maires ou autres) apporte précisément ce peu de défis qui pourrait manquer lorsqu'on me dirait que j'ai absolument le droit de tout faire et qu'après tout, une tour rose fluo à l'allure d'un zizi n'aurait rien de choquant (et pourtant si ! rose fluo, franchement ?).
S'agissant de mon personnage à présent.
J'aurais souhaité qu'il se dénommât Lafitte, hélas ! A l'heure où je faisais l'acquisition du jeu, j'étais loin de réaliser que j'y deviendrai accro et qu'au demeurant, le pseudonyme d'Agenfan, couramment utilisé pour mes inscriptions diverses et variées, me suivrait comme le percepteur des impôts (et il est tenace, le bougre). Sur ce constat, c'est Agenfan.
Agenfan a tout d'ordinaire. Il est le fils d'un homme ordinaire et d'une femme ordinaire, le premier comptable - au boulier -, la seconde institutrice. Il grandit pour la plus grande partie de son enfance dans la banlieue de New Stendel, logé dans une habitation à loyer modéré, ses occupations oscillant entre l'école, le vague parc à jeu ressemblant plutôt à une sorte de cage d'écureuil situé devant son habitation ainsi que le terrain de jeu de boule, parce que oui, Agenfan joue aux boules et que non, Agenfan ne peut pas supporter sur le foot.
Ce quotidien monotone et sans intérêt se maintint jusqu'au jour où… rien du tout. Il se maintint, point barre.
Agenfan eut certes quelques rêves de grandeurs, lesquels décrurent au long de sa croissance. Jeune enfant, il rêvât un temps de devenir constructeur de cathédrales. Et oui… Le rêve des hauteurs. Grimper dans ce vaste ciel, pouvoir admirer cette terre minuscule ; cette carrière rêvée par tous les jeunes de minefield. Banal quoi. Sauf qu'Agenfan a le vertige, le con.
Il envisagea bien de devenir champion du monde de boules, mais la pression paternelle fit qu'il y renonça.
Ensuite, ce fut pompier. Eteindre un feu de forêt, une grande, un moulin, draguer les filles avec son casque luisant, tout ce qu'un jeune garçon pourrait souhaiter. Ce rêve dura trois jours, le temps de voir un pompier périr dans les flammes.
Alors Agenfan se résignât à devenir comptable, comme son père, et son grand-père, et son arrière grand-père, et son arri… non, celui-là était SDF. Bref, Agenfan suivit une vie banale.
Un événement fit malgré tout que cela changea dans une certaine mesure. Un matin, un constructeur de cathédrale chuta du haut de se son chantier, pour atterrir sur la boutique familiale. Ce faisant, il y mit feu. Les pompiers accoururent. Ils périrent tous - cela fit la une d'une gazette locale où le maire s'y félicita d'avoir su réduire le nombre de fonctionnaires locaux -. Contraint de prendre la route, Agenfan se dit qu'il trouverait bien travail de comptable dans la ville d'à côté. C'est ainsi qu'Agenfan arriva à New Stendel même : pour y trouver du travail.
