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CarlosJon01

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    CarlosJon01
  1. RP Un Acharné. Aux premiers jours, il prenait son temps. Dans la ville, il découvrit le bruit, la sueur, les odeurs des étals, des chantiers. C'était beau. Le soleil frappait, brulant tous ces gens, éblouissant les noctambules. La valeureuse architecture laissaient à la chair quelques petites zones ombragées. C'est à l'abri des rayons de l'astre que nous retrouvons notre héros. Ce Jeune Bourgeois, dont le père, Marchand bien connu, assurait les rentes, sirotait un alcool douteux sous la terrasse ombragée de son café favoris. Comme chaque jour que lui donnait la vie, il appelait le crabe à son foi, laissant l'oisiveté de sa condition prendre un sens éthylique. A son flanc se tenait une jeune femme. Jeune, dans la plus pure beauté qu'offre la jeunesse, elle entretenait une discussion quelconque qui se terminerait assurément par une partie de jambes en l'air aussi attractive pour le bonhomme que le triste débat qui les animait. Non. Cela n'avait aucun sens. Aucun projet, aucune projection future. Rien. Si, peut être la perspective d'un mal de crâne, de la découverte de celle qui serait une inconnue au petit matin. Mais cette vie dans l'instant, soutenue bien involontairement par la grâce pécuniaire parentale, elle le satisfaisait au plus au point. Il assumait relativement bien de "vivre son âge tant qu'il en était encore tant". Inutile, juge-je, de continuer à décrire la situation de l'"avant". Parlons plutôt de ce qui déclenchera chez le jeune homme une névrose de type obsessionnelle. C'était donc une nuit tout ce qu'il y avait de plus simple. Il était trois heures du matin, il laissait une femme muette dans le lit, émue par les sens, prostrée par le plaisir ressenti. Happé par l'appel de la fraicheur, il décida d'aller s'enfumer les bronches sur le palier, un simple caleçon, saillant certes, pour l'éviter de devoir se defendre d'exhibitionnisme. Voila le garçon qui s'en allumait donc une. Il tira une "taf". Et la PAOUM. Un grand coup vint effacer la réalité qui lui faisait face. Il fut reveillé par la douleur. On lui assenait coup sur coup, visiblement depuis un sacré bout de temps. La sensation le fit hurler tel une pucelle. "Enf**ré! J'espère que t'as aimé donc coup d'hier, salaud! C'était la mienne!" Et la vlan. Un grand coup de latte dans les côtes. Le monde -plutôt le sac en toile dans lequel on l'avait emballé- qui s'effaça à nouveaux. A son éveil suivant, ce qu'il entendit ne fut pas, mais alors pas du tout, bon pour son assurance. "On va l'laisser dans s'trou." "Oh! L'enterrer vivant? Tu es sur?" "Un! Deux..." Il n'eut pas le temps de crier. Le voila sentant sa chute de plusieurs mètres, comme dans un trou sans fond. Puis lentement, de la terre le recouvrir. Il n'avait pas, visiblement, la force pour se sortir de se pétrin. Il sentait déjà l'air disparaitre dans le sac, le poid fondre sur lui. Ce qui se passa alors, ce fut ce qu'on pourrait appeler dans le cinéma une rupture mentale. Comme un "crack" psychique. Il sentit l'énergie du désespoir s'emparer de sa conscience, petit à petit. Le trou devait être maintenant bouché. Il réussit à arracher la couture de sa prison. Creuser. Creuser. Ses ongles s'arrachaient. Ses membres, sous alimentés en oxygène, mais particulièrement garni en hématomes et fractures, l'imploraient de se laisser mourir. Mais il n'y avait plus que lui et la terre, fatale, horrible. Scratch, scratch. Il ne savait plus s'il montait, s'il descendait. Cela n'avait plus vraiment de sens. Pourtant, il émergea finalement. Et s'écroula -encore!- de fatigue. Le plus étrange fut sa réaction au réveil. Le soleil, qu'il évitait déjà naturellement, semblait lui bruler la peau. Evidemment, c'était dans sa tête. L'air frais du matin semblait être un cigare garni de piment. La chaleur le faisait suer. Non. Il se remit à creuser. Creuser. Creuser. Petit à petit, il reussit à se calmer. il était si bien, sous terre. Il retenta de monter à la surface. Pour voir. Et parce que les vers était assez indigestes. Cette fois il réussit à remonter. Mais il ne se sentait pas bien. Il retourna dans ses galeries et commença à réfléchir. Au vue de ses nouvelles aspirations vitales, et du fait que retourner voir son père l'effrayait, pour une raison qu'il ne comprenait pas, il allait devoir gagner sa vie. Mais comment? Une seule solution lui vint à l'esprit: Recolter avec acharnement les ressources du sol, pour en exploiter toute ressource recelable. Et en faire, donc, un commerce aléatoire. Ceci, évidemment, tant qu'il ne se sentirait plus habilité à exister dans la fourmilière qu'était la ville... HRP: Je suis un joueur très récent. Je suis donc plus ou moins comme une page blanche. Mon perso va creuser creuser, et au fil de ma propre évolution, revenir vers le monde urbain pour s'installer. Mais ça c'est une autre histoire! J'aimerais beaucoup travailler sur un projet integrés à l'environnement de grande ampleur: Ville souterraine, Maisons troglodytes etc... Mais on en est pas là. Sur ce, je vais jour en solo, un peu, histoire d'ameliorer mes compétences maigrichonnes. EDIT: Depuis, j'ai pas mal joué. Je sais bien construire, dans divers endroits. Je maîtrise bien le minage etc...
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