Bonjour,
Je me prénomme Valentin, et j’ai actuellement 16 ans et quelques mois.
Mais là n’est pas l’intérêt ! Car vous me nommerez, me pseudo-nommerez, m’appellerez, m’apostropherez, ou quoi que ce soit d’autre Magus, ou bien Kloan pour les formalistes ; il me plait à penser que le premier est mon prénom et le second mon nom de famille, ne vous étonnez donc pas de me voir signer M. Kloan.
Mais d’où me viennent ces doux appellatifs ? Petite déviance étymologiquo-historique :
Comme vous l'aurez sûrement deviné, magus vient du latin signifiant le mage ; j'ai effectivement un passé vidéo-ludique que je juge assez conséquent : des MMORPG tels que Allods Online, World of Warcraft, Aion ; des CORPG tel que Guild Wars ; divers autres tels que Myst, Age Of Mythology/Empire, Oblivion et Morrowind, Sacred 1 et 2 ... Et j'en passe ! Ce pseudo vient surtout des MMORPG/CORPG dans lesquels mes professions favorites étaient les magiciens, mages etc ... Quant à Kloan, il serait bien trop long, alambiqué et personnel à expliquer. Le fait est qu’il existe et que j’en suis affublé, cela devrait vous suffire.
Parlons maintenant plus en détail de moi, de mes goûts et de ce qui m’intéresse – partie que vous pourrez ignorer à loisir.
Jusqu'à l'âge de 13 ans je n'écoutais pour ainsi dire pas de musique. Ou très peu, mais je ne me souviens même plus quoi. J'ai ensuite découvert Hammerfall, un groupe de Power Metal Suédois, puis j'ai embrayé sur les classiques : AC/DC, Metallica, Iron Maiden, puis Black Sabbath, Rammstein, Marylin Manson, Ozzy Osbourne. Je me suis ensuite essayé à quelque chose de plus ... Je ne sais pas trop comment dire ça, "brutal" ? Ce n'est pas le mot, mais passons ; ce sont ajoutés à mon répertoire : Lamb of God, Drowning Pool, Static-X, Bullet for My Valentine (oui, celui-là est mal placé ...), avant de redescendre doucement avec Power Quest et Revolution Renaissance ("descendant" de Stratovarius) pour revenir dans le plus "doux" avec Nightwish et Sonata Arctica.
Il m'arrive aussi d'écouter Georges Brassens, Ridan, les Rita Mitsuko, la Tordue, les géniaux Fabulous Trobador, Tryo (bien que leur dernier album ... J'aime moins) et de la fanfare.
Mais en ce moment, mon quotidien est plutôt rythmé par les Wampas, OTH, Ludwig Von 88 et Bad Religion. Un peu de Silmarils, mais beaucoup moins. Un peu de classique aussi : Vivaldi, Ravel, Pachelbel, Orff ...
J'ai dû en omettre quelques-uns, mais ça ferait long. Cependant je préfère toujours citer des groupes plutôt que de m'exprimer avec des "genres" musicaux, car les avis divergent trop sur le sujet selon moi.
J’aime aussi à écouter et découvrir des sagas MP3, telles que les classiques Donjon de Naheulbeuk et Reflet d’Acide, mais aussi les diverses sagas de Misterfox, créateur que j’apprécie pour diverses raisons toutes plus inutiles les unes que les autres. Il y en a beaucoup d’autres, mais je vous épargne une nouvelle et insupportable énumération.
Niveau littérature, mes deux genres de prédilection sont la science-fiction et l'heroic-fantasy (oui, cette fois ce sont des genres, mais je n'ai pas tout sous la main) : notamment les Cantos d'Hypérion de Dan Simmons et Fondation d'Isaac Asimov pour l'un, et (qui l'eut cru ?!) le Seigneur des Anneaux de John Ronald Reuel Tolkien pour l'autre. J'ai de même lu quelques œuvres d'Émile Zola, de Guy de Maupassant, d'Albert Camus, d'Alexandre Dumas, de Choderlos de Laclos ... Je m’intéresse aussi beaucoup à la philosophie de Nietzsche, dont j’ai lu Le Crépuscule des Idoles et Ainsi parlait Zarathoustra. En ce moment, je lis l’Iliade d’Homère.
En ce qui concerne Minecraft – car il faut bien en parler ! - j’y joue depuis approximativement … le mois de février, peut être mars ; ça tourne dans ces eaux-là. J’ai longtemps joué en solo, puis commençant à m’ennuyer je suis parti à la recherche de serveurs. J’en ai donc visité un certain nombre, me suis installé durablement ici et là avant de plier bagage pour diverses raisons (dont la fermeture de la plupart d’entre eux …).
Quid de mes qualifications IG ?!
Je ne saurais que vous dire, ayant trop de mal à parler objectivement de ma modeste personne ; je serai trop encenseur ou trop sévère. Mais soit, je vais faire un effort. Je tiens tout d’abord à préciser que je suis une parfaite tâche en ce qui concerne la redstone, argument souvent mis en avant par les joueurs et que je réfute personnellement devant vous en ce jour. Ce que j’aime c’est la construction, et la récolte des ressources nécessaires ne me fait pas peur ! J’ai construit du grand, du petit, des maisons (comme tout le monde me direz-vous), des fermes, organisé des champs …
Quant à ce que je compte faire sur le serveur une fois accepté (si je le suis, ne taquinons le creeper avant de l’avoir occis) : j’entends bien reconstruire Wiesmÿlbh, Monastère méconnu dont vous découvrirez l’existence en lisant mon RP !
Voici donc qui clos, je le pense, la partie me concernant personnellement. Mais qu’en est-il de mon histoire ? Laissez-moi vous la raconter …
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Il ne fallait plus réfléchir, mais courir. Les branches des arbres gênaient son hasardeuse avancée à travers la forêt, lui fouettant les jambes et lui écorchant le visage. Sa bure entravait ses mouvements et le forçait à la tenir légèrement relevée, diminuant ainsi grandement son équilibre. Mais il n’avait pas le choix : son Maître lui avait confié une mission, il se devait de la remplir et, par là même, de ne pas succomber ici. Car il les entendait ! Oh, oui, elles n’étaient plus bien loin maintenant, et elles gagnaient du terrain. Elles n’attendaient qu’un faux pas pour lui ôter la vie et ne laisser à la place de son corps qu’un cadavre calciné, un tas de cendre qui serait bien vite dispersé par la brise matinale. Il serra plus fort son ample vêtement et accéléra sa course.
Arrivé en haut de la colline qui surplombait les ruines de ce qui était autrefois le Monastère de Wiesmÿlbh, Kloan regarda avec tristesse en arrière. Elles l’avaient fait. Elles avaient osé. Son Maître avait pourtant conclu un pacte avec elles, et elles se devaient de les protéger des maraudeurs et des bandits, ainsi que les chauffer les jours de Grands Froids. Il ne savait pas ce qui s’était passé – car quelque chose d’extraordinaire devait s’être produit pour que les Flammes se rebellent ainsi ! – mais l’incendie avait été soudain et d’une violence inouïe. Le seul fait d’y repenser imposait à sa vue les images de cette tranquille matinée d’hiver : il était en train d’étudier les graines ramenées par son Maître lors de son dernier voyage – « Des melons et des citrouilles, Kloan, c’est ainsi que les gens de cette étrange contrée appellent cela ! » - pour essayer d’en faire culture lorsque le foyer commença à grossir de manière inquiétante. La réaction du Maître ne se fît pas attendre, et il lui confia le Livre en lui disant ces paroles :
- Kloan, mon cher enfant, l’heure est venue et j’en étais prévenu. Prend le Livre, cours à travers le givre ! Les Flammes arrivent d’une allure vive et je me dois de les ralentir, quitte à en périr. Rends-toi à Stendel, oublie ton deuil : Wiesmÿlbh est dors et déjà mort.
Ces mots le hantaient, il ne pouvait cesser d’y repenser. Car il en était sûr, le Vieux savait quelque chose, il savait même que cela arriverait ! Mais rien ne servait de remuer ces pensées ; cela n’avait eu lieu que quelques heures auparavant, mais ces évènements lui paraissaient déjà trop lointains pour être réels. La seule chose qui comptait, c’était cet ordre – car s’en était bien un ! – de prendre le Livre et de l’emmener à New Stendel. Pour y faire quoi ? Cela il ne le savait pas, mais les recommandations du Maître, son Vieux Maître, étaient toujours empreintes de bon sens.
Les Flammes s’éteignaient maintenant en silence, teintant la neige d’un rouge d’outre monde ; leurs crépitements avaient cessé.
Le jeune Kloan se distinguait par son tempérament serein, presque sage. Cela n’avait cependant pas empêché sa mère de l’abandonner dès sa plus tendre enfance aux portes du Monastère – bien qu’étant jeune il aurait été dur de s’en rendre compte, mais cela relevait du détail. Il y avait appris l’agriculture, car le Monastère de Wiesmÿlbh n’était certes pas un lieu de religion, mais plutôt de philosophie. Les nuances diverses qui lui avaient été enseignées là-dessus s’étaient perdues au fond de son esprit, mais l’enseignement en lui-même l’avait marqué à jamais : ils étaient là pour aider les autres, tous ceux qui étaient dans le besoin. Telles étaient les paroles de son Maître. Il lui avait donc appris l’agriculture, pour nourrir les hommes et les femmes, ainsi que l’hospitalité, pour recueillir les nécessiteux. La musique avait elle aussi son importance : elle calmait les âmes et reposait les corps. Kloan suivit toujours cet adage d’amour envers l’humanité ; c’est ainsi qu’il fut élevé, c’est ainsi qu’il désirait vivre. Mais malgré les efforts du Vieux pour le rendre plus sociable, sa pièce favorite restait la bibliothèque : un lieu de savoir solitaire sans cesse renouvelé contenant une montagne d’ouvrages que le jeune Kloan n’eu jamais le temps de tous lire. Et dans cette bibliothèque, il y avait le Livre.
Soudain pris d’un doute, il tâta fiévreusement sa poitrine ; le Livre était toujours là, coincé dans la poche ventrale de son habit monastique. Que pouvait bien contenir cet ouvrage pour qu’il lui fût interdit de l’ouvrir durant toute sa jeunesse, et pour qu’il faille maintenant le sauver d’un incendie qui coûta la vie à son mentor et l’amener en ville, dans un but inconnu ? Mais l’heure n’était pas à la réflexion, le temps lui manquerait s’il voulait arriver au prochain village avant les Grands Froids. Il prit donc la route : un long voyage l’attendait.
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Ainsi s’achève ma présentation qui, je l’espère, ne vous aura pas dans un premier temps abattue par sa longueur et (peut-être ?!) sa lourdeur, et aura ensuite réussie à vous séduire.
Cubiquement votre,
M. Kloan
