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Mutsuomi

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Messages posté(e)s par Mutsuomi

  1. Candidature précédentes :

     

     

     

     

    Présentation :

     

    Bonjour ou bonsoir suivant l'heure où vous lirez ce poste, je me présente je suis un homme de 17 ans encore en étude, et ceci pour encore plus de dix ans du fait que je vise le doctorat. Je saute toutes choses personnelles qui resteront dans le domaine privée ! Dans la vie je fais du piano, ayant arrêté les cours de piano je me suis mis à une improvisation totale et sans vantardise, je me débrouille plutôt bien, je pratique toujours de la danse aussi. Ayant découvert un nouveau goût pour la musique celtique je me suis mis à en écouter en boucle. Après mes goûts musicaux reste les mêmes : Blues, Jazz, Pop, Rock, Hard Rock, Metal, Heavy Metal, Metal Industriel, Trash Metal, Punk, Punk rock, etc.

    J'aime aussi la littérature, plutôt le fantastique, j'ai commencé l’œuvre de Tolkien : "le seigneur des anneaux", que je n'ai pas du tout accrocher, j'adore l'univers, mais pas la manière dont c'est écrit. Ensuite, j'ai commencé l’œuvre de George Martin : "le trône de fer", mais je l'ai mis en pause, car j'ai acheté récemment l’œuvre de Robert.E.Howard, son œuvre est pour moi ce que le Saint Graal était pour Arthur, c'est bien entendu : "Conan", mon héros et mon film préféré. Bref je suis quelqu'un de très ouvert toujours prêt à rigoler.

     

     

    Ce que j'ai fait :

     

     

     

     

    Motivations :

     

     

    C'est une bien grande question, pourquoi veux-je devenir citoyen ? Il est vrai que si vous m'aviez connu il y a plusieurs mois de cela quand j'étais devenu paysan, je vous aurai répondu que cela ne m'intéresse pas, que je voulais juste être heureux et tranquille dans un havre de paix que j'aurai trouvé, mais à la candidature paysanne en vient celle pour arriver en Stonecross. J'avais trouvé le havre de paix auquel j'aspirais parmi ces terres enneigées, mais stonecross étant en plein développement je ne lui étais d'aucune utilité. Me retrouvant hors de sa vie active je voulais y remédier. Je me suis donc proposé en tant que Forgerons envers Bitroulix. Bien entendu j'avais commencé l'élaboration d'une candidature citoyenne à cette époque mais le grade villageois montrant le bout de son nez m'en empêcha ; vint alors ma candidature villageois, j'ai exposé dans cette dernière que je voulais devenir avant tout forgerons pour aider Stonecross à s'améliorer/prospérer. Le grade citoyen est un grade apportant ces qualités, personnellement pour moi ce grade ne me servira qu'à être comme dit précédemment forgeron, qui, en faisant d'une pierre deux coups, pour moi est totalement Rp et c'est aussi mon métier (dans les mondes fantastiques, héroic-fantasy, etc.) préféré. Voilà donc pourquoi je veux devenir citoyen.

    Le grade citoyen me permettra par la suite de devenir commerçant, se faire de l'argent ne peut pas faire de mal, bien que j'envoie des SMS mensuellement pour aider le serveur, mais cet argent me servira aussi à aider Stonecross. Encore une fois mes buts sont uniquement pour aider la ville où j'ai établi ma demeure, je n'y vois rien de personnelle.

    Cela fait plusieurs mois que je suis sur le serveur, bien que mes pics d'activités se sont fait durant les vacances d'été, durant ce laps de temps tout de même restreint j'ai appris à vivre sur le serveur et créer des liens d'amitiés. Suivant les personnes, suivant les moments où les gens m'ont rencontré, suivant comment ils ont appris à me connaître, ils vous diront soit que je suis un timbré totalement atteint où quelqu'un de mature, certain m'ont même dit que j'étais quelqu'un avec la main sur le cœur, quelqu'un qui était toujours là pour aider, c'est aussi pour eux que je fais cette candidature, sans eux je ne serais pas ce que je suis aujourd'hui sur Minefield, sans eux je ne serais qu'un homme pris dans les solitudes, pour moi cette candidature n'est pas seulement la mienne elle est aussi celle de tous ceux qui m'ont suivi jusqu'ici, de tous ceux qui m'ont soutenu. Il est de mon devoir de leur rendre hommage en postulant pour le droit d'être citoyen.

     

     

    Mes projets :

     

     

    je compte bien évidemment participer le plus possible à la vie active de la ville où je réside, Bitroulix m'a récemment nommé Jarl, pour tout le travail que j'ai offert à Stonecross. Le grade de citoyen me donnera la possibilité d'acquérir le métier de forgeron, je pourrait alors aider Stonecross en fournissant les ressources nécessaires pour la création d'outils. Dans cette même idée d'aide, le grade de citoyen est une ouverture sur le grade commerçant, grade qui, avec l'argent gagné, me permettra d'aider au financement des différends projets. Comme je sais que Stonecross a besoin de ressource pour son développement, elle coûte chère. Je sais que la somme d'argent ramené sera médiocre, mais elle ne sera pas négligeable, mais passons, car ceci est une candidature citoyenne.

    Je compte bien sûr, en tant que Citoyen, acheter une parcelle à Stendel ou New Stendel pour prévoir un éventuel avenir en tant que commerçant.

     

     

    Le Rp citoyen :

     

     

    Avant de commencer ce Rp, je tenais à signaler que pour évier tout risque de plagiat je mettrai un espace « inspiration » car je ne suis qu'un garçon de 17 ans et sans doute pas un génie de l'imagination comme Lovecraft, Howard, Tolkien, etc. Je vous souhaite une bonne lecture.

     

     

     

     

     

    Chapitre VI : Le Calme

     

     

    Aux aurores d'un matin d'été, les neiges éternelles recouvraient encore l'entièreté de la province de Stonecross. Dans la pépinière, un homme aux cheveux noir de jais, torse nu, ne portant qu'un pantalon de cuir, frappait de sa hache, tenu par des bras musclés, un tronc d'arbre déjà à moitié abattu. Dans ses yeux gironds, d'un bleu mystérieux, se reflétait une joie de vivre assimilée aux joies enfantines des jeunes marmots jouant à se courir après les uns les autres. L'arbre tomba sous le dernier coup fatal de sa hache ; en tourant le tronc de chaîne qu'il enroula sur les épaules, il entreprit de le déplacer afin de le rapprocher le plus possible des appareils et des outils pour permettre une découpe nette et précise du tronc. Entreprenant cet effort surhumain, il dut suer sang et eau une heure durant avant de parvenir aux outils. Ici, il devait trancher le tronc en plusieurs rondins de cinquante centimètres d'épaisseur. D'aucun qu'il coupera, par la suite, sur le billot prévu à cet effet. Au crépuscule, l'homme était parvenu à abattre six arbres et les avait découpés en bûches de formes diverses et variées. Il s'appelait Mutsuomi et ceci est son histoire.

     

     

    Habillé d'une tunique de cuir, Mutsuomi marchait à travers les rues de Stonecross. Plusieurs mois s'étaient écoulés depuis son arrivée. Longtemps il s'est senti perdu à Libay, comme si son destin l'appelait ailleurs. Mais il ne croyait pas au destin, il avait décidé, depuis la mort de sa sœur, de se forger son propre destin. Serrant le pendentif familial qu'il portait autour du cou, il ne pouvait s'empêcher de verser une larme en repensant à sa sœur, morte.

    Ces quelques mois l'avaient forgés ; avant maigrichon, aujourd'hui musclé. Avant voleur, aujourd'hui guerrier. Avant renégat, aujourd'hui Viking. Il avait passé des jours à traîner les troncs d'arbres pour approvisionner la construction de la grange, soulever des poids de plusieurs kilogrammes chaque jour pour aider à l'amélioration de Stonecross. Ses muscles se sont façonnés à la tâche, son expérience des combats n'a fait qu'accroître.

    Empruntant des outils de forgeron, il forgea sa propre épée. Belle, au manche sculpté, sur lequel il avait représenté un dragon le lovant s'associait parfaitement à la garde sur laquelle apparaissait des ailes écailleuses, pommeau rond fait d'obsidienne polie et lame d'argent. Il était fier de son œuvre.

    Longtemps auparavant, sa sœur lui raconta une histoire sur sa famille, l'histoire de Todrick le Borgne : il eût enseigné à plusieurs personnes l'art de la guerre et ce, jusqu'au jour où un de ses disciples ne décide de se retourner contre ses camarades et les tua sans réticence avant de fuir dans les montagnes. Profondément attristé par ce comportement, Todrick décida de se forger une épée comme nulle autre n'avait été forgée. Certains membres de la famille affirmèrent qu'il aurait mélangé à l'acier des os de dragons vieillis par les longues années depuis la disparition de ces derniers. Une fois forgé, raconta sa sœur, Todrick aurait fait marche en direction des montagnes. Décidé de venger ses élèves, il trouva le traître et termina le forgeage de l'épée avec le sang de celui-ci. Ramenant le corps de ce dernier, il aurait allumé un gigantesque bûcher funéraire avec lequel il incinéra les corps de ses élèves tués et celui du traître qui, même s'il l'avait profondément blessé, demeuré encore et toujours son élève. Depuis, est né la coutume dans la famille de Mutsuomi de forger sa propre épée pour devenir un véritable homme.

    Mutsuomi marchait sur le pont permettant de traverser le point d'eau et de rejoindre le moulin proche d'Innéria. Les neiges éternelles de ces lieux reflétaient les quelques rayons de soleil transperçant les nuages d'un ciel gris. Le vent était calme et la journée tirait vers sa fin. Il se demandait comment il allait créer l'armure qu'il avait dessiné dans ses heures perdues, une magnifique œuvre où il avait dessiné des motifs nordiques et légendaires. Peut-être allait-il la créer lui-même comme il avait forgé sa propre épée.

    Il entra alors dans Innéria, calme depuis le départ d'Asuméa, qui habitait la maison en face de la sienne, pour les Vestiges Alymbics et le départ de Enferis pour l'Aube Mythique. Il était désormais seul à Innéria, dans le calme des terres enneigées. Il ne pouvait s'empêcher de ressentir comme un poids sur le cœur depuis que ses amis furent partis. Fermant la porte derrière lui, il monta directement dans sa chambre, se déshabillant dans les escaliers en même temps qu'il montait. S'allongeant sous les diverses couvertures, il entreprit un long sommeil.

     

     

    Deux jours plus tard

     

     

    Assit sur un banc de Wafoll, Mutsuomi jouait de la flûte, instrument dont il étudia les notes grâce aux bardes de la cité de Libay. Le calme environnant, au départ reposant, commençait à l'inquiéter. Tout était beaucoup trop calme à Stonecross, quelque chose n'allait pas.

     

    «  Tu me parais bien penaud aujourd'hui Mutsuomi, le surpris Bitroulix.

     

    -Je ne t'avais pas vu. Oui je me demande pourquoi tout est si calme ici. Tu ne trouves pas que quelque chose cloche ?

     

    -Les gens ont envies de voyager Mutsuomi. Ils ne veulent peut-être pas rester ici indéfiniment, même si c'est leur patrie. Ils ont autant le droit que toi de découvrir le monde. Tu as déjà eu ton lot d'aventure Mutsuomi. Mais peut-être que ton destin n'est pas ici. Mais cela, seul ton coeur pourra te donner la réponse, je ne suis pas voyant. »

     

    Il laissa Mutsuomi pensif. Et s'il avait raison ? Si son destin qui l'avait amené ici n'était pas de vivre paisiblement dans sa demeure. Et s'il était en réalité fait pour l'aventure ? Il se leva aussitôt et se dirigea chez lui. Prenant un carnet il ressortit aussi rapidement qu'il fut rentré et entra dans la forge d'Innéria.

     

    « Il est temps pour moi de forger mon propre destin. »

     

    Il frappa le métal chaud posé sur l'enclume avec un marteau et répéta plusieurs fois l'opération. Affinant les détails du métal, il mélangea ce dernier à un alliage d'argent pour le rendre plus résistant. La chaleur du four était telle que le simple fait de poser l'eau à ses abords l'aurait fait bouillir aussitôt. La flamme de la forge se reflétait dans ses yeux bleus, la flamme d'une liberté gagnée, la flamme d'une aventure qui allait commencer. Il assembla les morceaux de maille, d'acier et d'argent ; plaça les tissus bleus et noirs, les couleurs de Stonecross. Achevé, il enfila l'armure ; il était devenu un véritable Viking. L'armure était légère et maniable aisément. Collait à sa peau elle le protégeait assurément en empêchant toute gêne lors des mouvements d'escalade et d'esquive. Il pouvait se déplacer comme s'il ne la portait pas.

    Il sortit de la forge, dehors l'attendait Asuméa, Enferis, Lou, Léonidas, Space, Bitroulix et d'autres. Ils regardèrent devant eux un autre homme, il n'était plus le Mutsuomi frêle qu'ils avaient connu à son arrivée, il était devenu le Mutsuomi qu'il avait toujours été, le guerrier.

    Festoyant et buvant, l’insouciance du danger avait envahie les convives. Ils seraient tous, bientôt, appelé à embrasser leur destiné. Et ceci, Bitroulix le voyait.

     

    «  Je suis sûr que Hermen, ton père et Arela, ta mère seraient fiers de toi, Mutsuomi, dit Bitroulix. Tu es devenu un homme. Je me rappelle de toi et de ta sœur, quand vous étiez encore des enfants. Vous couriez de part et d'autre de Sharecity. Azeran escaladait souvent les arbres, contre l’approbation de ta mère bien sur. Quel dommage que nous dûmes vous emmener loin d'ici... si seulement cette guerre n'avait pas détruit votre famille... Azeran serait sans doute encore en vie.

     

    -Tu n'as point à te lamenter Bitroulix, répondit Mutsuomi. Azeran est morte pour me protéger. Et sans cette guerre nous serions toujours sous le joug des empereurs. La liberté à un prix, mais aujourd'hui je pense qu'il vaudrait mieux se battre pour la paix. La liberté est une ouverture sur le chaos et nous avons que trop souffert. Aucune paix ne se fera sans que le sang coule tu le sais, mais si c'est le prix pour que la guerre cesse, alors nous ferons en sorte que le Nivem soit victorieux et ceci même si Stendel doit mourir dans les flammes !

     

    -Ton père serait vraiment fier de toi Mutsuomi. J'ai une mission à te confier. Tu dois partir pour Stendel sur l'heure. Arkanos, ton vieil ami, suspect plusieurs personnes de vouloir attaquer Stonecross. Je sais ce que tu vas me dire, on pourrait bien les attendre ici, mais je veux que tu passes un message. Trouve des manières particulières et spectaculaires de les éliminer. Tu as subi un entraînement aux différents art-martiaux et aux techniques de voleurs et assassins n'est-ce pas ? Cela devrait être un jeu d'enfant pour toi, non ?

     

    -Oui, je présume qu'Arkanos pourra me donner plus de détails, car ce genre de mission ne doit pas se coucher par écrit, je me trompe ?

     

    -En effet, le risque qu'un messager stendelien n'intercepte nos lettres est trop grand. Vas maintenant et accomplis ta mission. »

     

    Mutsuomi rentra chez lui. Prenant son épée et quelques vivres ainsi que de l'argent dans sa besace, il parti en direction du Heimdall. Marchant sur les routes de pierres, il repassa à côté du moulin et traversa à nouveau le pont. Longeant la pépinière et passant sous la cage suspendue réservée aux malfrats. Arrivé à l'entrée de Frost, le village frontière du Heimdall. Il traversa le petit hameau et continua son chemin sur la route de grès menant aux portes du Heimdall. La cité était impressionnante, surplombant toutes personnes traversant ses rues. Il trouva une porte géante qui menait jusqu'au port et s'y engouffra. Il cherchait le S.P.L.A.S.H. Une fois les escaliers descendus, il regarda à sa droite et resta coi devant le dirigeable et le phare ; en face de lui se dressait une montgolfière et enfin à sa gauche se trouvait la tour du S.P.L.A.S.H, un oiseau d'or sur le perchoir. Il montait les escaliers de la tour, regardant à chaque fenêtre pour voir les paysages qu'offrait le port du Heimdall. Une fois, la montgolfière, puis une forêt et enfin un magnifique trois mats : une frégate. Ayant atteint le sommet, il rencontra l'aiguilleur du ciel Ben Dheure.

     

    «  Hola mon petit ! Cet oiseau ne fait que le voyage jusqu'à Stendel, ça te fera 18 pièces de cuivre si tu veux l'utiliser.

     

    -Très bien, tenez. Bonne journée. »

     

    Grimpant sur l'oiseau, ce dernier s'envola. Volant à travers les nuages, il atteignait des vitesses impressionnantes. Tout d'un coup l'oiseau piqua du nez et fonça droit sur l'eau de l'océan. Redressant au dernier moment, les mouvements d'air provoquèrent une élévation de l'eau, éclaboussant Mutsuomi. L'oiseau continua de voler en rase-motte et ceci avant de reprendre de l'altitude afin d'esquiver un navire marchand. Dans un cri déchirant le silence du voyage, l'oiseau laissait exploser sa joie de voler. L'animal et le Viking volaient vers Stendel. Au début apeuré par ce moyen de locomotion, Mutsuomi commençait à apprécier particulièrement le voyage, il prenait même du plaisir à voler sur le dos de l'animal. Entreprenant une vrille, l'oiseau passa entre deux formations rocheuses avant de reprendre de l'altitude. Ce fut après plusieurs heures de vol que Stendel, la cité capitale de l'Empire, fut en vue.

     

     

    Chapitre VII : Avant la tempête

     

    L'oiseau se posa doucement dans la tour de Stendel. Descendant de la scelle, Mutsuomi caressa l'encolure de la bête avant que cette dernière ne reparte pour le Heimdall. Le voilà de nouveau à Stendel. La première fois qu'il avait pénétré dans cette cité, c'était en escaladant les murailles, où par chance il n'avait croisé aucun garde. Aujourd'hui, la cité cosmopolite semblait bien plus agité que dans son souvenir. La cité faite de toit d'ardoise lui ouvrait ses portes. Se dirigeant vers l'échelle, l’aiguilleur l'arrêta.

     

    «  Vous êtes Mutsuomi ? demanda-t-il.

     

    -Oui c'est moi, qu'y a-t-il ? répondit-il surpris.

     

    -J'ai un message pour vous, de la part d'un certain Arkanos. Il m'a demandé de vous le remettre immédiatement dès que vous seriez arrivé. Il ne m'a rien dit d'autre.

     

    -Merci beaucoup, tenez, dit-il en donnant plusieurs pièces d'argent à l'aiguilleur. Pour m'avoir rendu service. »

     

    Mutsuomi descendit la tour rapidement et s'assit sur un banc de la place principale pour enfin ouvrir la lettre d'Arkanos :

     

    « Cher Mutsuomi,

     

    Je t'écris cette lettre pour que n'ait pas à me chercher durant trois ans dans cette gigantesque ville. Je t'avoue que moi encore, aujourd'hui, je me perd facilement. Mieux vaut ne pas se rencontrer. Cette correspondance prendra son terme aux dernières lignes de cette lettre. N’essaies pas de me contacter ou je risque ma tête. Je suis lié aux victimes que tu dois tuer. Elles font parties d'un cartel qui vise à attaquer Stonecross pour la piller de ses biens. Ils ont parlé d'un pendentif particulier qui serait caché sous la caserne. Tu as cinq personnes à tuer, surtout ne les prends pas en pitié et n'accepte aucune de leurs propositions !

    -La première victime est un homme nommé Ermac Maclor, Je ne connais rien de lui je le vois quelque fois aux différentes tavernes de la ville, nous changeons toujours de taverne tu devras improviser. C'est un homme ordinaire, mais aussi un maître épéiste. Cheveux noir allant jusqu'aux épaules, yeux verts.

    -La deuxième victime est un femme du doux nom de Gertrude. Je ne l'ai vu que deux fois et les deux fois étaient pour parler de l'attaque de Stonecross. Blonde aux yeux bleus.

    -La troisième victime est un admirateur d'art, il aime particulièrement ce que font les tisserands de cette cité. Il s'appelle Eric Alt'har, peau noir, cheveux noirs, yeux noirs.

    -La quatrième victime est un maître du déplacement. Ne te fais surtout pas repérer, tu ne pourras pas le rattraper. Il n'a pas de nom, on l'appelle Ombre. Il porte toujours une capuche noire et un masque cachant sa bouche et son nez. J'ai vu une seule fois ses yeux, j'ai eu froid dans le dos, c'est un tueur, un vrai. Il n'hésitera pas à te tuer. Une fois que tu auras tué ces quatre personnes, tu auras éradiqué tout le cartel, il ne restera que moi et le chef. Il se peut qu'il est des doutes sur moi, alors tu devras laisser des indices pour éviter de m'incriminer, laisse courir des rumeurs, laisse un message, un objet spécial, quelque chose. Surtout fait en sorte que le message dise qu'il ne faut pas provoquer Stonecross. Surtout caches ton visage ! Une fois que tu auras fait tout ça, on se retrouvera sur le chemin de la banlieue ouest de Stendel, à nous deux on tuera le chef de la bande. Je te dis à bientôt mon ami, que l'obscurité guide ta lame.

     

    Arkanos »

     

    Mutsuomi savait ce qu'il lui restait à faire. Il détruisit la lettre en la plaçant dans un brasier proche du portail menant à New Stendel. Il se rendit compte alors que sa tâche n'allait pas être de tout repos, il lui fallait être discret, trouver des indices qui n'incrimineront pas Arkanos, mais qui laisseront un message de Stonecross. Tout cela sans se faire repérer dans une ville prête à craquer dû à son nombre d'habitant. Il se mit à marcher au hasard des rues de la ville, à la recherche d'une taverne. Il saisit la capuche placée sous son armure et l'a mis aussitôt, il était tel l'électron libre dans une explosion, voulant s'éloigner de la foule pour ne pas leur faire de tord, mais obligatoirement attiré dans les endroits peuplés pour accomplir sa mission. Il marchait à travers la ville, montant des escaliers, en descendant d'autres, il ne savait pas par où commencer, il ne savait même pas où se trouvaient les tavernes de la ville. C'est alors que la pluie commença à tomber. Mutsuomi détestait les villes des zones chaudes, ayant une préférence pour la neige, il détestait indubitablement la pluie. Mais il ne pouvait broncher, il avait une mission à accomplir. Son exploration le conduisit au pont Fethude, il décida de s'asseoir au bord du pont pour réfléchir. Il ne pouvait pas demander aux habitants où se trouvaient les tavernes ou s'ils connaissaient un tiers, les soupçons le pointeront du doigt. La pluie s'arrêta, laissant place à un arc-en-ciel sur l'étang que surplombait le pont, vision féerique d'un monde en proie à la guerre. Il reprit la marche, errant en travers les ramifications de la ville. Il emprunta l'allée Gorie. Il trouva enfin une taverne au bout de la cette allée : « La Table de Mycélium ».

    Entrant à l'intérieur, il remarqua plusieurs personnes tourner la tête vers lui avant de retourner à leur discussion ou leur chope d'alcool. C'est alors qu'il le vit, cette carrure, ses cheveux devenant gris, cette aura qu'il imposait aux autres, il avait trouvé Arkanos.

    Il avait reconnu Ermac Maclor, Gertrude et Ombre. Se dirigeant vers le bar et commanda une bière. Une fois servit, il s'assit à la table la plus proche du groupe, une table plaçait contre un mur, le même mur sur lequel il s'adossa. Il espérait entendre des choses intéressantes de la part du groupe, mais il devait se faire petit, car Ombre était là. S'il en croyait la lettre d'Arkanos, il serait l'un des plus dangereux membre de cette organisation. Il regardait alors dans le vide, sirotant sa bière.

     

    « Bien, nous devons parler de la stratégie d'attaque, commença Ermac.

     

    -Pas si fort abruti, le coupa Ombre. Où veux-tu que quelqu'un nous attrape ? Quand je pense que l'on m'a collé à votre bande d'incapable, je me demande vraiment comment vous allez parvenir à vos fins de cette manière, dit-il avec un ton glacial.

     

    -C'est bon, il ne l'a pas fait exprès. Pour ma part je propose de contourner le fort de nuit, il y a une entrée à l'ouest, elle est rarement gardée d'après mes observations. Sinon on peut entrer de jour et se cacher en attendant la nuit.

     

    -Cela me semble une bonne idée, dit Gertrude. Mais si on se fait attraper ? Il y a toujours des risques.

     

    -Un garde ou deux de moins ne devrait pas éveiller l’attention, dit Arkanos. Enfin, pas avant le lendemain je gage. Si on se débrouille comme il faut, on aura le pendentif avant la fin de la nuit. Bien, je vais rentrer à mes quartiers. Ermac, tu rentres au port ?

     

    -Oui, j'ai un rendez-vous avec une gourgandine bien aguicheuse si tu vois ce que je veux dire, lui répondit-il.

     

    -Je préfère ne rien savoir. Sur ce, au revoir. »

     

    Arkanos fut le premier à partir, suivi de Gertrude et d'Ombre. Il ne restait plus qu'Ermac. La suite de la nuit allait être sanglante, un soleil rouge se lèvera sur Stendel. Quittant la taverne après Ermac, il entreprit de le suivre dans les ramifications de la ville le menant au port. Ils passèrent par le quartier des ingénieurs puis celui des fermiers. La ronde des gardes empêchait Mutsuomi d'agir. Arrivé au quartier joaillier, il entendit Ermac pousser un juron, il avait oublié comment rejoindre le port. Profitant de l'occasion, Mutsuomi s'avança :

     

    « Mes excuses, mais seriez-vous perdu ? demanda-t-il à Ermac.

     

    -Un peu que je suis paumé raclure ! Je sais plus par où est ce foutu port !

     

    -Suivez moi, je vous mène. »

     

    Il conduisit alors Ermac, descendant les escaliers, il tourna à gauche au lieu de la droite. Passant par les murailles, ils rejoignirent le quartier des verriers. Il le fit passer par plusieurs escaliers avant de se retrouver derrière des maisons de grès, où ils pénétrèrent dans les murailles qui menaient à un gigantesque tunnel qui montait.

     

    « Mais nous sommes dans la caserne ! Près des geôles !

     

    -Ne t'en fais pas, je sais où je vais. »

     

    Ils empruntèrent à nouveau un escalier qui descendait profondément. Continuant les tunnels, ils montèrent l'escalier menant au quartier verrier. Entre deux paliers, Mutsuomi s'arrêta enfin.

     

    « Quoi c'est pas le port ici, dit Ermac mécontent. Tu t'es foutu de moi gamin ? Tu m'as fait tourner en rond durant deux heures pour ça ? Tu tiens pas à la vie on dirait, tu sais pas à qui tu as affaire !

     

    -Ombre avait raison, tu es un lamentable abruti. Tu as suivi un parfait inconnu qui t'a amené jusqu'aux geôles impériales et pourtant tu l'as suivi, dit Mutsuomi en sortant son épée. Je suis Stonecrian et tes méfaits cesse dès maintenant.

     

    -Oh, tu veux jouer à ça gamin ? Je ne sais pas comment tu as été mis au courant de notre plan, mais très bien, dit-il en sortant ton épée à son tour. Sache que je suis un maître en l'art de l'épée !  »

     

    Le combat commença aussitôt. L'impact entre les deux armes résonna dans un écho cristallin de part et autre de l'escalier. Ermac avança sur Mutsuomi qui ne cessait de reculer et d'esquiver, il était totalement dominé. Il avait commis une erreur en échangeant sa place avec celle d'Ermac, ce dernier était désormais proche de l'escalier qui amenait vers la sortie. Ce fut trop tard lorsque Mutsuomi comprit, Ermac l'avait repoussé avec une telle force que le Viking en perdit l'équilibre. Profitant de cette ouverture, le malfrat s'offrit un passage vers l'extérieur.

    Sans perdre un instant, Mutsuomi se redressa et monta rapidement les escaliers débouchant dans un trou de lumière. Une fois à la surface, il aperçu Ermac en train de fuir droit devant lui. Il se mit alors à courir aussi vite qu'il le pu, passant à côté d'un verrier et du golem de sable, il rangea son épée au fourreau pour gagner de la vitesse. Son adversaire prit à droite et suivit la grande allée. Mutsuomi ne cessait de gagner du terrain. Il était rapide, mais se fatiguait bien trop vite pour tenir cette allure durant plusieurs minutes, il devait rattraper Ermac le plus rapidement possible ou il serait incapable de survivre à la prochaine escarmouche. Ermac prit à droite et sauta du surplomb de la route, il atterrit devant la maison d'un menuisier, mais ne s'y attarda pas plus longtemps, il passa sous la route pour essayer d'être perdu de vu par Mutsuomi. Ce dernier sauta à son tour et reprit sa course endiablé. Ils courraient tous deux dans les rues de la ville, ils empruntèrent la rue Tabaga et descendirent l'escalier. Ils arrivèrent à des barrières après avoir continué tout droit, ces dernières empêchaient les risques de chutes dans un trou profond.

     

    « C'est la fin du voyage Ermac, tu es coincé.

     

    -Que tu crois ma belle ! Dit-il avant de sauter. »

     

    Se penchant en avant, Mutsuomi remarqua un point d'eau amortissant la chute. Sans perdre de temps et sans réfléchir, il sauta à son tour. Ermac avait disparu, mais plusieurs tâches de sang au sol laissaient penser qu'il était blessé. Il suivait alors la piste allant vers la gauche. Après avoir monté les monticules de terre et de pierre, il se retrouva sur un petit surplomb. Pénétrant dans une sorte de faille, il suivait les tâches de sang frais. Il le trouva alors, assit par terre, se tenant le flanc ensanglanté. Il avait été blessé lors de sa chute, le fait d'avoir escaladé les monticules avait dû agrandir l'entaille faite par la pierre. Mutsuomi leva alors son épée et transperça le cœur d'Ermac.

    Le lendemain, une habitante ordinaire c'était accoudée aux barrières de la surface ; quelque chose en bas l'avait interloqué et elle eût décidé d'en faire appel aux gardes de la cité pour vérifier ses doutes. Une expédition découvrit alors le message macabre, Ermac était allongé les bras en croix au pied du mur où il était écrit : « Quiconque ose s'en prendre à Stonecross, périra de ma lame. »

    La nuit passa et un soleil rouge se leva sur Stendel. Le Viking se trouvait non loin du quartier aventurier, sur une colline d'où il scrutait la ville à la recherche d'une blonde dénommée : Gertrude. Il n'avait aucun renseignement sur elle, la seule chance pour lui de la trouver serait de lui tomber dessus par pur hasard, mais il n'avait pas le temps d'attendre, il devait agir rapidement. La mort d'Ermac aura soit accéléré le processus et donc rapproché la date de l'attaque, soit repoussé cette dite date.

    Il devait les retrouver, rapidement. Accélérer le rythme des assassinats. Se levant, il prit son élan.

     

    « Allez Gertrude, à nous deux. »

     

    Il courra et sauta de la colline. S'accrochant à un rebord de toit, il grimpa rapidement sur ce dernier et commença à arpenter la ville de toit en toit, à la recherche d'un quelconque indice. Sautant sur les lampadaires pour passer les grandes rues, il se déplaçait avec une habilité impressionnante. Se laissant glisser ou alors en rebondissant sur différents objets suspendus, il assurait une vision totale des recoins de la ville. Descendant des toits, il se déplaça rapidement dans les rues, discrétion est vitesse le définissaient parfaitement. Après plusieurs heures de recherche intense et un échec total, il décida d'aller à l'endroit où il n'avait encore jamais mené de recherche : le port.

    Descendant les quelques marches menant aux habitations portuaires, il posa son regard sur l'océan. Le vent se levait et l'odeur de la mer se faisait sentir. Regardant chaque maison, il cherchait celle, si elle était là, de Gertrude. Il marcha le long des pontons, il ne trouva aucun signe de l'habitation de Gertrude jusqu'à ce qu'il arrive à une maison de brique où sur un écriteau, il figurait : Maison de Gertrude. S'approchant sans bruit, il appuya sur la poignée. La porte n'était pas fermée à clef, il en déduisit que Gertrude devait être chez elle. Il entra sans bruit et se cacha dans l'ombre. Des bruits résonnèrent dans la maison, Gertrude devait se trouver dans le sous-sol. Il barricada la porte à l'aide d'une chaise et ouvrit la trappe du sous-sol avant de sauter. Atterrissant dans un grand bruit, Gertrude lâcha les sacs de pièces qu'elle avait en main.

    Elle resta tétanisée par la scène qui venait de se produire, un homme encapuchonné venait de descendre par la trappe. Au début elle ne l'avait point reconnu.

    « C'est toi Ombre ? dit-elle en se baissant pour ramasser les pièces éparpillées au sol. Tu m'as fait peur ! Depuis la mort d'Ermac je me méfie de tout le monde ! J'ai même décidé de déménager, je me barre de ce pays ! J'irais à Libay, tes employeurs devraient avoir du boulot pour moi. Le chef m'exaspère, il veut précipiter l'attaque de Stonecross, mais on ne trouvera jamais ce foutu pendentif planqué sous leur caserne si on y va dans la précipitation. Enfin je m'égare, pourquoi viens-tu me rendre visite ?

     

    -Merci pour tes renseignements Gertrude, dit Mutsuomi en retirant sa capuche. Mais je ne suis pas Ombre, je suis le tueur d'Ermac et je viens donner un message : Quiconque ose s'en prendre à Stonecross, périra ! »

     

    Mutsuomi s'élança sur Gertrude qui ne s'était pas totalement redressé.

    Une odeur envahit les rues de Stendel, braises et cendres avaient prit, mort et flammes naquirent. Du port, une épaisse fumé noire s'échappa vers le ciel, la maison de Gertrude brûlait.

     

    Au quartier Tisserand, trois personnes parlaient en retrait de la populace. L'un au visage masqué, un autre habillé d'habits de marque et à la peau noir, et un dernier en armure de cuir aux cheveux grisonnant. L'homme aux habits soyeux laissait apparaître sur son visage les marques de la peur. La mort de deux personnes en ville semblait les inquiéter, un tueur parcourait les rues de leur cité. Ce groupe n'était point loin de « La laine d'or », sans doute les deux hommes avaient rejoins leur ami à la peau noir qui regardait les œuvres des différents tisserands de la ville et lui avaient appris la terrible nouvelle sur la mort de Gertrude. Après une heure de discussion, le groupe de scinda ; seul demeurait Eric, au visage blafard. Un homme aux cheveux noirs se posta à côté de lui.

     

    « Et bien mon bon monsieur ! Vous en tirez une tête ! C'est le prix qui vous met dans cet état ? Si ce n'est que ça... ou alors c'est une femme ! Votre femme vous a quitté ? dit l'homme.

     

    -Je... non, je ne suis pas marié.

     

    -Tant mieux, acheva-t-il avant de planter une dague en plein dans le cœur d'Eric et de fuir. »

     

    La mort fut rapide et simple au fait que la rue était déserte. Eric était le plus simple du groupe à éliminer, il n'était point guerrier. Peut-être était-il un érudit ? Personne ne le saura désormais.

    Le nombre de garde avait augmenté, les Empereurs cherchaient sans doute à retrouver et exécuter l'auteur de toutes les atrocités qui fument arrivées en ville et de lui trancher la tête sur le billot de la place principale. Le prochain adversaire était Ombre, l'un des plus dangereux du groupe. Il n'avait plus le droit à l'erreur, il ne devait pas faire les mêmes erreurs qu'avec Ermac. Avançant d'un pas déterminé vers un point en hauteur, en ville, il cherchait une manière de tuer aisément Ombre. Montant la tour du S.P.L.A.S.H, il se retrouva à une hauteur parfaite pour observer la ville. Ombre portait bien son nom, on ne le trouve pas, mais c'est lui qui nous trouve. Mutsuomi devait laisser un message, ce qu'il fit. Après chacun de ses meurtres, il avait récupéré un objet que portait chacune des victimes. Pour Ermac ce fut un de ses boutons, pour Gertrude ce fut sa dague et enfin pour Eric, ce fut une bourse en peau de Drake. Il les avait accroché au sommet de la taverne où il les avait espionné la première fois. Maintenant, il attendait que Ombre lui apparaisse. Il marchait le long des rues, la nuit. Les nuits de Stendel semblaient glaciales si on les comparait aux chaleurs de la journée. La rue était déserte et silencieuse, il était là.

     

    « Cela ne sert à rien de te cacher indéfiniment Ombre, il est tant pour toi de te révéler, qui es-tu réellement ? demanda Mutsuomi.

     

    -Je ne suis qu'un reflet de ton passé, dit Ombre en apparaissant en face du Viking. Un passé que tu veux oublier.

     

    -De quoi parles-tu ? Dit-moi ton nom ! hurla Mutsuomi.

    -Allons, allons, Mutsuomi... il n'est pas content.... tu es partis si longtemps... »

     

    Une vision d'horreur inonda le regard de Mutsuomi, chaque pièce du puzzle s'imbriquèrent. Il venait de comprendre, il savait qui était l'employeur d'Ombre, il avait compris.

     

    « Aurais-tu compris Mutsuomi ? Nous ne t'avions pas réellement perdu, dès que Alrico Fafara vous eûtes rattrapé, il envoya sur l'heure un oiseau messager pour nous avertir. Nous savions alors que tu partais pour Stendel. Tu nous es très précieux Mutsuomi, tu n'as pas idée, continua-t-il en s'avançant vers le Viking. Nous avons besoin de toi et du pendentif qui se trouve sous cette foutue caserne stonecrianne ! Tu as tué nos mercenaires, mais ce n'est qu'un retard. Je peux aisément le faire seul. Il est temps pour toi de rentrer à la maison, tu vas me suivre bien gentiment, ou je m'arrange pour que ton ami Arkanos ne s'en sorte pas vivant.

     

    -Que lui as-tu fais ? demanda Mutsuomi.

     

    -Trois fois rien, il est aux mains du chef mercenaire.

     

    -Pourquoi est-ce que je compte autant aux yeux de Belian ? Je ne suis qu'un orphelin.

     

    -Mais tu n'es pas n'importe quel orphelin ! Tu es bien plus précieux que tu le crois. Trêve de plaisanteries. Soit tu viens avec moi, soit Belian envoi son armée pour dévaster Stendel. Dit-toi qu'elle est bien plus importante que celle de ton misérable continent. Et oui, Libay a beaucoup changé depuis ton départ, un pauvre roi mourant sans explication, un nouveau roi couronné sans question, bref une nouvelle ère, un nouveau règne. Allez ! Viens ici morveux ! dit-il en le saisissant par le col.

     

    -Je ne suis plus le morveux qu'a connu Belian. »

     

    Saisissant Ombre par le col et la jambe, il le souleva du sol et le balança en avant. Le Viking sortit alors son épée d'argent, lame où la lumière lunaire se reflétait, lame de mort. Ombre ne mit que quelques secondes avant de se relever. Mutsuomi, lui, avançait vers sa future victime, la rage étincelant dans ses yeux. Il donna le premier estoc qu'Ombre para avec difficulté. Faisant danser son épée autour de lui, Mutsuomi marchait sur Ombre. Le bruit des lames s'entrechoquant résonna dans le silence nocturne. Les deux hommes se regardèrent dans un silence morne, ils savaient que ce combat allait se solder par la mort de l'un d'eux, mais lequel ?

    Mutsuomi se rua sur Ombre, les épées s'entrechoquèrent à nouveau.

     

    « Tu es fort Mutsuomi, dit Ombre. Mais tu as sacrifié ta vitesse contre ta force !

     

    -Que tu crois sale chien. »

     

    Ombre se déplaça rapidement sur le côté et tenta de trancher le flanc du Viking. Ce dernier, rapidement, esquiva le coup et frappa Ombre d'un coup de pied en pleine poitrine. Il percuta un poteau de plein fouet qui céda sous la puissance du coup porté par Mutsuomi. Le tueur masqué se releva, tremblant et haletant ; il avait peur, peur de mourir. La force de Mutsuomi le dépassait totalement, il était condamné. Ombre leva son épée pour donner un coup funeste au Viking, mais ce dernier lui attrapa le poignet.

     

    « Tu vas dire bonjour à Vidéas et Arilla. »

     

    Il frappa de son poing en plein ventre, tourna sur lui-même et décrocha un violent coup de talon en plein dans la mâchoire d'Ombre. Ce dernier tituba quelque peu. Mutsuomi avança d'un pas déterminé vers sa victime.

     

    « Où est ton chef raclure ! hurla Mutsuomi.

     

    -Il...il est à New Stendel ! Prends la rue des tanneurs et longes la muraille ! Tu devras tourner à droite en passant devant une ancienne maison de grès ! Tu arriveras à une esplanade, de là tu devras sauter des remparts. Pour le reste je te laisse te débrouiller ! Et puissiez-vous crever toi et ton ami !

     

    -Goûte à la colère d'un Stonecrian ! dit-il avant de lever son épée et de trancher la tête de son adversaire. »

     

    Le sang s'écoulait du corps d'Ombre, noir comme la nuit. Sans plus attendre, Mutsuomi se dirigea vers la place principale de Stendel et sauta dans le portail de New Stendel.

    La nuit était calme à New Stendel, sans doute que la ville eusse, elle aussi, doublée sa garde. S'il en croyait Ombre, il devait emprunter la rue des tanneurs, ce qu'il fit. À sa gauche de dressait un marché couvert fait de brique. Les vitres permettaient d'avoir une vue sur les merveilles qu'il y avait à l'intérieur, objets en tous genres, objets exotiques... Il avança jusqu'à ce qu'il se retrouve devant une maison de sable, il ne trouvait point celle faite de grès. Bien qu'hésitant, son instinct de viking lui conseilla de tourner à droite, ce qu'il fit. Il trouve enfin la maison faite de grès et de pierres, ainsi que l'esplanade dont parlé Ombre. Sans réfléchir, il sauta au niveau inférieur.

    Atterrissant avec assurance, il continua le chemin allant sur sa droite, il ne savait point ce qu'il devait trouver, mais il était persuadé qu'Arkanos n'était plus très loin. La morosité de la route laissait à désirer, il n'y avait rien qui laissait penser que le chef des mercenaires se trouvait ici. Et si Ombre lui avait menti ? Et si Arkanos était déjà mort ? Il serra ses poings si fort après cette pensée que du sang coulait de ses mains.

    Quelque chose à sa droite attira son attention, un bouton sur la pierre. S'approchant, il appuya dessus et alors le sol se déroba sous ses pieds, Mutsuomi fit une gigantesque chute avant de tomber dans l'eau. S'accrochant au rebord, il sortit hors de l'eau. Il se leva doucement avant d'arpenter un gigantesque tunnel. Au bout de ce dernier se dressait une salle circulaire, avec en son centre une petite pyramide où se trouvait au sommet : Arkanos et le chef des mercenaires.

     

    « Tu as donc fini ton œuvre, tu as tué tous mes hommes, dit le chef. Félicitation gamin, mais je tiens ton copain. Si tu tentes quelque chose, je le tue sans hésitation ! Maintenant donne-moi le pendentif que tu portes autour du cou !

     

    -Le pendentif de ma sœur ? dit-il interloqué en prenant instinctivement son pendentif. Pourquoi ? Qu'a-t-il à voir avec toute cette histoire ?

     

    -Cesses de me prendre pour un abruti ! C'est le pendentif qui se trouve sous la caserne de Stonecross ! L'attaque de la caserne n'était qu'une mascarade ! Le chef voulait simplement d'attirer ici.

     

    -C'est pour cela que je suis si précieux au regard de Belian !? Pour un simple bijou ? Tu te fiches de moi !? Tu oses t'en prendre à mes amis pour un bijoux sans valeur !?

     

    -Assez ! Ce bijou est bien plus précieux que tout l'or du monde ! hurla le chef des mercenaires en pointant Mutsuomi du doigt. Il est la dernière marque d'une race aujourd'hui éteinte : les Ymiriens. Ils vivaient au-delà des frontières de Stendel, disparu par l'acte du grand Ragnarök.

     

    -Ragnarök... tu veux dire... la fin du monde ?

     

    -Exact. Ce pendentif est la seule chose permettant d'arrêter notre dieu ! Forgé par les marteaux des forgerons ymiriens, il ne peut être activé que par un Ymirien, tous ont disparu aujourd'hui, mais nous préférons ne pas prendre de risque. Ragnarök est enfermé dans les tréfonds de la terre, creusés par les hommes d'antan. Belian connaît la formule permettant d'invoquer notre dieu, Ragnarök. Belian est en route pour Stendel, son armée a soif de sang, et les pauvres stendeliens et nivémar l'abreuveront ! Maintenant, DONNE-MOI CE PENDENTIF !

     

    -JAMAIS ! hurla Arkanos en frappant le chef des mercenaires d'un coup de coude dans le ventre. »

     

    Ce dernier répliqua en frappant du tranchant de sa lame, Arkanos gisait au sol dans une marre de sang. Un cri de rage résonna alors dans la pièce, Mutsuomi fonçait sur le chef. Ce dernier para l'estoc du viking, mais il ne s'avoua pas encore vaincu, il continua d'attaquer celui qui venait de tuer son ami. Dominant le combat, Mutsuomi ouvrit une brèche dans la garde du chef et trancha son pourpoint avant de le projeter en bas des marches de la pyramide d'un seul coup de pied. Prenant son envol, Mutsuomi avait sauté sur le chef, il était tel un aigle dans l'infinité du ciel. Son épée venait de transpercer le cœur de son adversaire.

    Il remonta doucement les quelques marches le séparant d'Arkanos, il s'agenouilla près de son ami et lui ferma les yeux. Déchirant l'une des banderoles au dieu Ragnarök accrochée au mur, il enveloppa le corps d'Arkanos dans cette dernière afin de le ramener à Stonecross où il sera enterré, à côté des tombes de ses parents. Son combat était encore loin de toucher à son terme, une guerre s'annonçait, une guerre où l'avenir du monde se jouerait. La fin venait de commencer. Après tant de bataille, les valeurs du combat pour Mutsuomi étaient on ne peut plus clair. Car ce qu'il y avait de mieux dans la vie et au combat était d'écraser ses ennemis, les voir mourir devant soi et écouter les lamentations de leurs femmes.

     

    à suivre...

     

    Inspiration :

    Gertrude → reflet d'acide

    Alrico Fafara : Drakensang (cf, candidature Paysan)

    écraser ses ennemis, les voir mourir devant soi et écouter les lamentations de leurs femmes → Conan le barbare, film de 1982

     

  2. bon ! ça fait longtemps. j'avais plus internet ! mais le problème n'est pas là. mes examens approchant à grand pas je me dois de revisé dès maintenant. de plus j'ai déjà des bacs blancs pour la semaine prochaine. je vais essayé de revenir dès que je le peux !!

  3. Candidature de paysan :

     

    post285588.html?hilit=Mutsuomi#p285588

     

    candidature pour Stonecross :

     

    post337442.html?hilit=Mutsuomi#p337442

     

    Présentation :

     

    Bonjour je suis toujours un homme de 17 ans, bachelier en terminal scientifique je suis une personne qui trouve la vie en communauté bien plus palpitante, drôle et agréable que d'être seul devant une poule qui nous dévisage, j'ai rejoint Minecraft lors de la Beta 1.3 et j'ai rejoint Minefield depuis quatre mois déjà. Je joue toujours du piano aujourd'hui et je me suis découvert une nouvelle passion qui est le rock acrobatique. Je suis un rolliste de base ayant participé à des GN (grandeur nature) voir même notre bon vieux jeu de rôle sur table Donjon et Dragon !

     

    Ce que j'ai fait :

     

    J'ai quelque peu aidé Stonecross, j'ai meublé et modifié sous ordre de Bitroulix une grange, placé une fontaine, un coin avec un sapin géant et je crois que j'ai fait le tour, je ne suis que depuis quelques semaines sur Stonecross mais j'essaie d'aider au mieux le projet, en faisant des dons, proposant mon aide, etc.

    Et j'aimerai aider encore plus Stonecross car Stonecross et le Nivem en a besoin

    Voici les screens de ce que j'ai fait sur le serveur :

     

    Grange :

     

    http://image.noelshack.com/fichiers/2012/43/1351260192-2012-10-07-18-17-32.png

    http://image.noelshack.com/fichiers/2012/43/1351260095-2012-10-07-18-17-45.png

    http://image.noelshack.com/fichiers/2012/43/1351260160-2012-10-07-18-18-01.png

     

    Fontaine :

     

    http://image.noelshack.com/fichiers/2012/43/1351260216-2012-10-07-18-19-14.png

     

    Sapin géant :

     

    http://image.noelshack.com/fichiers/2012/43/1351260237-2012-10-07-18-20-15.png

     

    Maison que j'ai refaite sous ordre de Bitroulix :

     

    http://image.noelshack.com/fichiers/2012/43/1351260283-2012-10-07-18-19-20.png

    http://image.noelshack.com/fichiers/2012/43/1351260303-2012-10-07-18-19-25.png

     

    Motivation :

     

    Mes motivations à devenir villageois sont très simples je veux devenir citoyen pour pouvoir avoir des crafts spéciaux pour aider Stonecross, le Nivem et les autres joueurs. Je veux devenir Forgeron, pour permettre une aide à la création d'outils en obsidienne, il permettront d'accélérer la finalisation des projets prévus à Stonecross ou au Nivem.

    De plus, si je veux accéder au rang de villageois, ce n'est pas uniquement pour êtres citoyen et avoir un métier ; citoyen est le seul moyen de devenir commerçant, il est vrai que se faire un peu plus d'argent n'est pas de refus !

    Je veux devenir commerçant mais je ne veux pas mettre la charrue avant les bœufs car il faut devenir citoyen avant et avant ça villageois.

     

    Rp :

     

    La renaissance

     

    Ceci...est mon histoire.

     

     

    Durant la nuit sombre du nord, le vent hurlait sur les eaux calme du Nivem, la ville blanche de Stonecross fut assombrie par les flocons de neige tombant du ciel. Une ombre se déplaça entre les demeures de Wafoll, une seconde, plus grande la suivait de près. Un sourire carnassier sur sa bouche, la pauvre créature inférieure était sans défense. Une dague brilla à travers les miettes de glaces translucides, la petite créature se mit à fuir, loin... encore plus loin... l'homme la poursuivait il se nommait Vavadidi. La petite créature frôla une torche qui illumina ses plumes d'un noir ébène, son bec d'un rose bonbon, la lame vola et la créature mourut à la lumière de l'aube qui se levait sur la ville, ce fut... un dindon.

    Un bruit retentit aux alentours de Shafecity, un deuxième, un troisième, un cri. Deux lames s'entrechoquèrent. Vavadidi était à genoux, la lame plantée dans le sol, sa chevelure brillante resplendissait les rayons lumineux d'un soleil d'hiver, en face de lui, Bitroulix : roi respecté de Stonecross et successeur de Tasterix.

     

     

    - Allons Vava, ce n'est pas en mordant la poussière que tu seras un vrai guerrier ! Que dirait ton dindon s'il te voyait comme ça !

    - Il me dirait que c'est de ta faute si mes cheveux perdent leurs éclats magnifiques !

    Il se releva et se mit à courir tel un couard. Bitroulix, épée en main le poursuivit

    -ne fuis pas l'entraînement Vava ! hurla Bitroulix.

    -plutôt mourir que mourir !

    Ils s'arrêtèrent de courir d'un coup, un froid les pris.

    -Plutôt mourir que mourir ? répéta Bitroulix.

    -Oui j'avoue ça ne veut rien dire mais bon... On fait une pause ?

    -Allez, je suis trop gentil des fois...

     

    Se rafraîchissant d'une bière, Mutsuomi les observait adossé au mur d'un herboriste. L'allégresse du combat l'eût diverti un moment, mais il cherchait toujours la tombe de ses parents et n'avait que faire des combats des habitants. Il repensait sans cesse à l'apparition de sa soeur Azeran, ses derniers mots... « C'était des gens bien ». Regardant le sol, des larmes coulèrent le long de ses joues, il n'arrivait toujours pas à se faire à l'idée que sa soeur ne reviendra...jamais. A l'aube, humant une odeur de viande inconnue, il fut attiré vers une taverne à l'entrée de Wafoll ; prenant place à un siège dans un coin de la pièce, il regardait les clients boire, rire et chanter. Il était seul parmi le monde, abandonné de ses pairs. Commandant une bière et un repas chaud il se demandait qui était le roi de cette bourgade. Tout d'un coup un homme frappa du poing sur sa table renversant son plateau au sol. Ses yeux jaunis par l'alcool, son teint rougeâtre, son haleine pestilentiel et surtout sa difficulté à articuler quelque chose de compréhensible laissé comprendre qu'il était soûl.

     

    -Ch'toi ! L'avor...hic ! L'avorgno ! Qu't'ou ch'té ma poule ! Ch'to vais m'en r'tamé l'gosier !

     

    Brisant la table, il se rua sur Mutsuomi. Ce dernier mit un coup de pied dans une chaise qui alla frapper le genou de l'ivrogne. Il tomba au sol, écrasant la chaise qui se brisa sous son ventre. Mutsuomi se leva et quitta la taverne après avoir payé. Marchant dans les brumes nocturnes il ne cessait de se demander s'il était réellement à sa place ici. Le vent se levant sous un air de flûte le fit frémir, une douce musique englobée le village. Il ferma les yeux et respira une énorme bouffé d'air, prêt à s'élancer à travers monts et forêts il se sentait libre, comme si des ailes lui permettaient de voler. Ouvrant les yeux, il savait désormais : il était chez lui.

    Regardant Shafecity, il vu un battisse de pierre sur le coté, intrigué il s'y rendu. En face de lui se trouvait un cimetière du temps. Les pierres craquelées par le givre, vieillies par l'âge lui faisaient face, cherchant désespérément la tombe de ses parents, passant devant un tombeau gigantesque dédié a une seul est unique personne : « Ci-gît Tasterix, roi des Viking, puisse le Valhalla t'accueillir, ton corps quitte Midgard mais ton esprit y restera à jamais. » La nuit arrivait à son terme. Il les trouva, deux tombes l'une contre l'autre, même dans la mort ils étaient toujours ensembles. Il tomba à genou et se mis à pleurer à chaudes larmes. Sur la tombe de sa mère était inscrit : « Ci-gît Arela Laan, morte pour son enfant.» Et sur celle de son père : « Ci-gît Hermen Laan, mort pour son enfant. »

    Mutsuomi n'était qu'une facette, son vrai était Tristan Laan, mais il eut décidé de se faire appeler autrement lorsqu'il eût appris la mort de sa soeur. Déposant un edelweiss au pied des deux tombes, il se releva et pouvait désormais faire face à l'avenir.

    Le hurlement d'un loup le fit sursauter, perdu dans ses pensées. Les premiers rayons d'un soleil d'hiver illuminait le grand nord, illuminait le coeur de chaque Viking. Descendant la colline, il se dirigea vers la capitale de Stonecross, pénétrant ses murs de pierres, il retourna vers la caserne, endroit où il avait vu le roi combattre un dénommé Vavadidi ; entrant dans la-dites caserne, il trouva un homme assis sur un grand siège, il était roux, des moustaches lui descendant jusqu'au-dessous du menton, une couronne d'or sur son crâne, il était en présence de Bitroulix roi de Stonecross. S'agenouillant devant lui il se présenta et demanda asile, lui expliquant qui il était, qui était ses parents, comment il était venu ici, mais avant tout, lui expliquant qu'il était un Viking naît sur un champ de bataille et vivant pour se battre.

     

     

    -Si tu vis pour te battre, dit Bitroulix, tu vas devoir me le prouver.

     

    Sortant son épée, il l'orienta en direction de Mutsuomi. Cette dernière sortie son épée et se mit en position. Le sang des nordiques coulaient dans ses veines, sur ces terres et ces plaines il vit le jour, tel un torrent à l'aube du temps, qui resplendit de son cours l'infinité d'un blanc lacté. Courant vers Bitroulix, Mutsuomi compris que lui aussi, devait passer un test estimant ses aptitudes en combat. Bitroulix, lui, restait de marbre. Il ne broncha point durant la rué de Mutsuomi, simplement il leva son épée et dévia habilement celle de ce dernier et lui donna un violent coup de pied en plein ventre qui lui valait de s'écraser contre la grande table.

     

    -J'ai connu tes parents... c'était de bons guerriers, tu n'es même pas un doigt de ce qu'il était. Ne te fis pas à ce que tu as fait à Libay ! Les gens y sont faibles, les seuls manieurs d'arme risque à chaque tir de se tirer une flèche dans les fesses ! Prouve-moi que tu es un véritable nordique, prouve-moi que tu es le fils de Hermen ! PROUVE-MOI QUI TU ES VRAIMENT TRISTAN !

     

    Se relevant en un éclair il sauta en avant, attrapant le roi et le plaquant contre le mur. Il frappa à plusieurs reprises en plein plexus, le porta sur ses épaules et l'envoya au sol. A peine eut-il le temps de reprendre son souffle que Bitroulix lui lia les jambes des siennes et le fit tomber au sol. Tout deux à terre, ils se relevèrent, désarmé. Mutsuomi donna le premier coup que le roi arrêta sans effort. Son coeur battait la chamade, le plaisir du combat ne lui avait jamais autant donné de plaisir, quand il était à Libay il devait simplement voler pour le compte de roublard, maintenant qu'il était enfin chez lui, ça vraie nature refait surface, ce qu'il était vraiment se réveilla à cet instant. Attrapant le poignet de Bitroulix il passa rapidement derrière lui et décrocha un violent coup de poing dans son dos. Le faisant plier en avant, Mutsuomi tenait la main de Bitroulix, il le maîtrisait.

     

    -Je vois que tu apprends vite, dit Bitroulix.

     

    -Vous ne vous êtes pas battu de tout votre potentiel, pourquoi ? demanda Mutsuomi en relâchant la main de Bitroulix.

     

    -Parce que le vrai combat se fait contre les ennemies de notre patrie et non en son sein.

     

    -Stonecross aurait-elle des ennemis ?

     

    -Disons que nous faisant partie du Nivem et que nous sommes ennemis de Stendel.

     

    -Stendel est bien la capitale ? Pourquoi êtes-vous ennemis avec eux ?

     

    -Nous voulons notre liberté. Le Nivem est composé de Stonecross, du marais pourpre, du Heimdall, de Cerves, des Vestige Alambic et des Rives d'or. Nous sommes tous unis sous une seule bannière : le Nivem. Tu nous as rejoint, tu es donc du Nivem.

     

    -Je ne rejoins aucune patrie, mais si l'on menace mes racines, je me dois de les protéger.

     

    -Alors, soit le bienvenue, villageois de Stonecross.

     

    -Une dernière chose...

     

    -Oui ?

     

    -Comment saviez-vous pour Libay ? Je ne vous ai jamais dit où j'avais grandi, juste sur un autre continent.

     

    -Je te suis depuis la mort de tes parents, révéla Bitroulix. Ils étaient compagnons d'armes et avant tous, mes amis.

     

    -Je comprend.

     

    -Bien, maintenant que tu es ici, tu pourras aller couper du bois ?

     

     

     

     

    Référence : les aventuriers du survivor pour le « plutôt mourir que mourir »

  4. Salut CHupa =) super topic au passage et moi je poste juste un conseil tout bête que la plupart des gens oublient

     

     

     

    Le petit scarabée ne doit jamais oublié de garder sa porte close quand il va gambader, au retour d'une balade bucolique et animée, un creeper risque de t'attendre derrière l'entrée d'une maison très mal isolée de part ses portes non fermés !

     

     

    en clair : ferme ta porte et t'auras la paix, laisse la ouvert et tu feras tout péter !

     

     

    note : ceci ne s'applique pas en Stendel (capitale) car les mobs n'y sont pas =) )

  5. Bonjour !

     

    Je m'appelle Mutusomi, j'ai 17 ans depuis peu ! Je ne vous dirai pas mon vrai nom tellement il a de caractères que ça ne rentre plus dans les caractères maximum que requiert cette partie de la candidature !

     

    Domaine: Après mûre réflexion, d'environ 1 heure 30 minutes à chercher les domaines, je choisis wofoll ! J'ai déjà localisé le terrain.

     

    Motivation: Faut-il une vraie motivation quand on aime la neige, les barbares aux muscles saillant allaitaient aux anabolisants ! Conan, skyrim et le cuir ?

     

    Étant nouveau et bah... bah voilà ! Pas d'appartenance.

     

    Compétences: Alors, je peux me débrouiller en construction, en décoration, en combat contre les monstres.

     

    Mon RP : A la recherche du passé.

     

    Trois jours se sont écoulés depuis le naufrage, vivant dans la forêt aux abords de la ville, Mutsuomi guettait le gibier qui, par malheur, tomberai sur lui. Pensant revendre les peaux aux marchands de la ville voisine ; il chassa ardemment, mais aucun animal ne tombait dans ses pièges. Il se décida alors de passer aux choses sérieuses : voler. Voleur de renom Mutsuomi escalada la façade nord de la muraille de Stendel, sautant, glissant, rebondissant de toit en toit il se déplaçait aussi rapidement qu'un loup. Se laissant tomber dans une ruelle il se tapit dans l'ombre en attente d'une âme innocente. Les heures furent longues, le soleil proche du crépuscule offrait une vision paradisiaque de la ville de Stendal. Un homme sortit d'une taverne d'où émanait cris de joies et odeur de bière. L'homme, d'un habit de lin bleu, passa tout proche de la ruelle où se tenait le voleur, tendant la main vers la bourse garnie de l'inconnu il était à deux doigts de voler la précieuse  somme dans le sac de peau. Mais contre toute attente l'homme rejeta la main et frappa d'un violent coup de talon dans le plexus de Mutsuomi. Renversant quelques poubelles, notre voleur s'écrasa lourdement au sol, la fatigue des trois derniers jours, du naufrage, de la vision de sa soeur... l'homme le saisie au col et le souleva.

     

    -Si tu veux me tuer, dit Mutsuomi, ne te gènes pas, j'ai plus rien à perdre.

     

    -Tu viens du nord ? demanda calmement l'homme.

     

    -Je suis né ici mais j'ai grandi dans le sud.

     

    -Pourquoi voles-tu alors ? Ce n'est pas digne d'un homme du nord.

     

    -J'ai faim, trois jours sans manger, la chasse ne donne rien, le naufrage a engloutie les provisions, la mort m'entoure depuis, alors je le répète : si tu veux me juger à ton grès soit-il, mais si tu veux me tuer pour avoir voulu me nourrir, alors s'il te plaît fait ça vite.

     

    -Tu as du cran pour un voleur. La vermine je la tue, mais tu ne semble pas de ce rang là.

     

    Il reposa Mutsuomi au sol et lui fit signe de le suivre. Obéissant et étonnait que l'homme ne l'ait pas achevé, il le suivie, non pas par obligation, mais par simple curiosité.

     

    - Tu te demandes sans doute où nous allons ? Je t’emmène changer ces frusques que tu portes, un habit de chasseur devrait te convenir. Dit-moi, comment t'appelles-tu ?

     

    -Je me nomme Mutsuomi et vous ?

     

    -Arkanos, je suis un homme du nord comme toi, je viens de Stonecross.

     

    Mutsuomi s'arrêta alors, le nom de cette contré ne lui était pas inconnu, où l'avait-il entendu... Il s'y vu enfant.

     

    -c'est chez toi n'est-ce pas ? demanda Arkanos.

     

    -Oui... dit Mutsuomi en baissant les yeux.

     

    Ils s'étaient arrêtés de marcher, Arkanos entra dans un bâtiment et ressorti avec des vêtements de cuir.

     

    -Porte donc ceci et nous irons louer un bateau pour Stonecross.

     

    -Merci...mais pourquoi m'aider ? Moi, un étranger qui de surcroît voulais voler votre bourse !

     

    -Si je t'aide c'est avant tout parce qu'entre Nordiques nous devons nous aider. La route de Stonecross est simple, mais attention si tu décides de t'établir là-bas tu devras de plier aux règles du Jarl.

     

    -Alors je mis plierais.

     

    Une fois qu'il fut changé, ils se dirigèrent vers le port pour rejoindre enfin le bateau de Stoncross. La chevauché fut rude, le froid, rapide et vile, enveloppa le bâtiment. Les terres de Stonecross apparurent à l'aube du troisième jour, Mutsuomi était enfin rentré chez lui.

     

    -Que comptes-tu faire en premier Mutsuomi ?

     

    -Chez moi... trouver la tombe de mes parents …

     

    Il marcha alors sur la route enneigé menant à sa patrie, il pouvait enfin vivre... Le monde avait changé, les souvenirs de son enfance rejaillirent alors, la vie coulée en cette ville, mais aujourd'hui le froid et la neige recouvrait ce soleil de bonheur qu'apporté tant de joie, il n'espérait qu'une chose, apporté avec lui le peu de bonheur qu'il avait pris lors de son départ.

     

    Je suis Mutsuomi, et ceci est mon histoire.

     

    Merci. j'espère que cela vous avez aimé !

  6. Je suis un jeune homme de 17 ans, je suis le genre de personne qui aime la vie en communauté, je trouve bien plus intéressant de jouer avec d'autre personne que seul dans un coin sombre de sa chambre. Aimant toute sorte de musique je me vois improviser des partitions au piano. Dans Minecraft j'ai dû commencer à jouer en 2011. J'avais géré un serveur avec des amis mais ça n'a pas duré, ensuite de quoi j'ai parcouru les serveurs, devenant même architecte principale d'un serveur.

     

     

     

     

    Ce que je veux faire sur ce serveur est simple, créé, me faire de nouveaux amis rollistes, du Roleplay. Bref, je veux m'amuser. Mais il faut aussi noter que je veux faire ceci tout en restant sérieux. Il ne faudrait pas voir arriver une masse... massive de gens venant pour faire n'importe quoi ! Si je dois construire, ce sera des choses que j'aurai au préalable étudié avec d'autre personne, si je dois, à mon infortune, me faire des ennemis, mes propos resterons clair, posé, non vulgaire (je suis contre toute forme de vulgarité dans un jeu, je trouve ceci totalement oiseux et absurde) et bien entendu il n'y aura jamais de propos ségrégationnistes et impie. Et, si, à ma grande félicité je me fais des amis, alors j'espère une grande amitié qui ne fera qu'apporté béatitude et contribution au serveur.

     

     

     

     

    Je ne suis qu'un homme, je cache mon visage des curieux, je ne laisse ressortir que mes yeux, c'est la dernière chose que voient mes victimes...ceci est mon histoire :

     

    Chapitre I : Libay

     

    L'Hiver avait montré ses premiers rayons sur le village de Libay, la ville était calme et prospère lorsque que d'un coup... un jeune gredin renversa une cageot de pomme posé sur l'étal d'un marché, il courrait pour échapper à la milice locale, on entendait les gardes crier : « Halte ! Au nom de la loi arrêtez-vous ! ». Le fuyard était tel le vent, telle une bise épousant la rosée du matin, il était comme libre. La ville construite sur une falaise offrait, depuis certaine rue, l'occasion de faire une chute vertigineuse pour quiconque osaient escalader le muret et glisser. Les gardes étaient au nombre de six, chacun armé d'une épée d'acier de manufacture naine. Les passants, se demandant pourquoi une tel hâte pour un simple coureur, n'osaient s'interposer entre le cavaleur ou le laissé passer. Habillé d'habit de voyage marron et verdâtre, encapuchonné d'une capuche de la même couleur, le cavaleur parcourue la rue telle une flèche perforant l'air avant de se planter dans le genou d'une pauvre garde. En effet, l'homme en haillon c'était tourné si rapidement que les gardes n'ont pas eu le temps de rebiffer. Un éclat de lumière fut perçu et frappa en pleine tête l'un des poursuivant qui tomba en arrière et percuta lourdement le sol. Ses acolytes le regardèrent de manière dubitative, se demandant ce qui s'était passé, quand ils voulurent regardé de nouveau en direction de l'homme en haillon, il avait disparu.

    La journée arrivait à son terme, la nuit parsemé d'étoiles faisait sentir sa douce bise et les lumières des lanternes commençaient à illuminer la ville et la vallée sur laquelle elle est construite. Par habitude, la ville était calme le soir, quelque joyeux amis se retrouvaient à la taverne : « Le Rat Froussard » mais jamais il n'y avait beaucoup d'activité, cette nuit en revanche, la plupart des résidents travaillaient encore, transportant des caisses remplies de nourritures, banderoles, alcools et d'objets en tous genre. La fête annuel de l'annonce de l'hiver allait débuter, la ville allait être décoré pour l'occasion et un festin gigantesque sera donné en honneur de l'hiver, nous sommes le 15 décembre. Une ondée de neige tomba vers 21H, la fête du 17 décembre était presque terminé de préparer, il ne manquait qu'une chose, la plus importante des choses, la relique royale. Un magnifique diadème de Lapiz Lazuli serti de diamants, au début du mois beaucoup de manant et vagabond de passage se demandaient pourquoi le seigneur avait décidé de placer cette relique au centre de la place principale de la ville, la réponse ne fût donnée que plus tard. Il s'avérait que la fille royale avait donné son cœur pour un prince héritier d'un pays voisin à celui de Libay. Mais intéressons-nous aux bas-fonds de cette majestueuse cité, dans ces ruelles ternis de tâches de sang, vomissures, bières et autres indécences, Libay était taillée de ruelles froides et peu accueillantes. Le jour remplis de mendiants et la nuit désertes tel une kermesse naines. Cette nuit-là, un homme en haillons marchait parmi ces ramifications formant le système sanguin de la ville. Portant sa capuche, nul ne pouvait voir son visage. Épée au fourreau, botte de cuir, gant, personne ne savait qui il était réellement. Il ouvrit alors une porte et se fourra dedans. D'autre personne s'y trouvaient : une fille âgée de 19 ans du nom de Arilla, adepte des doubles dagues elle était aussi dangereuse en séduction qu'en combat rapproché. Un garçon nommé Vidéas, arc en main, se tenait face à notre inconnu.

     

    -Alors ? Tu as se que je t'ai demandé ? dit Vidéas .

     

    -Oui...

     

    Il leva alors son bras et laissa tombé un sac dans la paume de la main de son interlocuteur. Il l'ouvrit sur le champs et on découvrit alors un diadème de Lapiz Lazuli serti de diamants. Notre inconnu était alors un voleur.

     

    -Comment va ta sœur petit ? demanda Vidéas.

     

    -Vidéas ! cria Arilla, tu sais très bien de quoi il est question...

     

    -Je suis passé la voir aujourd'hui...avant que je vole ton fichu diadème.

     

    -Tu ne pourras pas toujours t'attacher à elle, dit la jeune femme.

     

    -Je sais...mais je le dois. Elle est parti à cause de moi... et je n'ai jamais pu la retrouver...

     

    Plus loin ce soir-même, un homme aux longs cheveux noir et au regard profond déposa une fleur sur un petit cairn de pierre, mémorial pour la sœur du voleur.

     

    Chapitre II : Une fête rouge

     

    -La plaisanterie est finie ! Si on t'a fait venir ici c'est pour te parler du grand coup que nous allons faire, dit Vidéas en s'asseyant sur une chaise déposée autour d'une table ou, dessus, se trouvait une unique bougie allumait, donnant un aspect mystérieux et réchauffant à la pièce. Nous allons devoir agir vite, la fête commence dans deux jours et nos contacts refusent l'échec ! Tu es fort en escalade et en fourberie m'a dit Arilla, alors tu es parfait pour cette mission. Sache simplement que si tu échoues, je te buterai de mes mains ! Ta mission n'a rien de compliquer au début, tu devras simplement empoisonner l'eau des gardes pour avoir le champ libre l'or de l'escalade de la grande tour, à deux cents mètres de la grande place.

     

    -Excuse moi, par ''empoisonner'' tu entends quoi ? Tu compte tout de même pas les tuer ?

     

    -Si

     

    Le timbre de sa voix était glacial, ils semblaient tous les deux déterminé à parachever leur mission. Il les avait rejoins pour avoir un jour la chance de venger la mort de sa sœur, il savait que des hommes étaient derrière tout ça, mais qui ? Vidéas expliqua alors chaque partie du plan, plus glacial et plus insalubre que dans les pires pensaient d'un meurtrier sanguinaire. Pour clore l'entretien, il posa un flacon de poison sur la table. Le voleur le regarda durant un long moment, faisant alors le vide dans son esprit, il méditait la suite des événements, ce plan lui faisait froid dans le dos, il ne pouvait le faire, il n'avait que 17 ans.

     

    -Et si je refuse ? Demande-t-il.

     

    -Il est trop tard pour refuser, dit Arilla. ''Ils'' ont besoin de toi, on te l'a expliqué, et puis maintenant que tu connais nos plans, on ne peut pas te laissé partir en vie.

     

    Elle avait dit ceci calmement, une flamme de fierté dans le regard. Le voleur décroisa alors les bras et se tint prêt à agir. Vidéas avait tendu son arc rapidement et le visé ; Arilla, elle, joué avec ses dagues.

     

    -Tu ne devrais pas joué les caïds petit, dit Vidéas. On est bien plus fort que toi et ce n'est pas tes quelques années passé dans la rue après la mort de ta sœur qui te feront rivaliser avec nous. Nous connaissons les arts obscures, ce sont ''eux'' qui nous on entraînés et crois-moi, tu ne voudrais pas nous affronter.

     

    -Tu sais être direct, mais je refuse tout de même, je ne tue pas pour le plaisir de fanatique. Je ne tue pas du tout même, sauf en grande nécessité.

     

    -As-tu déjà ôté la vie a quelqu'un ? Demande Arilla.

     

    -Jamais.

     

    -Humm tu ne peux pas savoir à quel point c'est...exquis ! Tu atteints ne nirvana, l'extase !

     

    -Espèce de tarer...

     

    Il sauta en avant tout en esquivant la flèche tirée et s'empara du diadème. Il se repositionna sur ses pieds, leva son épée qu'il avait tiré durant son saut pour parer l'attaque de Arilla, s'élança vers la fenêtre et sauta. Il avait oublié qu'une chose, la ville était bâtie sur une falaise et la fenêtre donnée sur le précipice de la cette falaise. Une chute démesurée lui fit face. La peur, le froid, toutes les sensations désagréables l'envahissaient. C'est alors que la chance lui sourie, il saisit une banderole se trouvant accroché le long du mur ; il parvint à freiner sa chute mais, en regardant vers le ciel, il vit Vidéas couper la banderole. Il chuta de nouveau, mais cette fois pas de banderole pour s'accrocher, plus rien. Il allait s'écraser au sol, fermant les yeux il vit sa soeur, cette simple pensée le rendait heureux. Il ne pouvait mourir, pas encore ; il planta alors son épée dans le mur. Dégringolant la montagne, son épée lui permet de minimiser les dégât de la chute. Il s'écrasa dans un bosquet enneigé dans une rue déserté de tous passants. Se relevant péniblement il entendit l'air siffler, une flèche se planta alors au sol devant lui.

     

    -C'est pas vrai !

     

    Il prit ses jambes à son cou, courant comme le midi même, aussi vite qu'il le pouvait. En plus des flèches, un doux parfum l'engloba, une sensation de terreur emplis son visage, Arilla se trouvait juste à côté de lui. Elle était bien plus rapide et ne tarda pas à l'arrêter dans sa course en se plaçant devant lui.

     

    -Tu as joué, et tu as perdu.

     

    -Je perdrai seulement quand je serai à terre !

     

    Arilla avait disparu, le voleur fut tiré vers le sol tandis que ses jambes partaient sur le côté ; Arilla se trouvait derrière lui et venait de le balayer terre un brin de poussière. Le voleur percuta douloureusement le sol et poussa un cri de stupeur. Arilla chevaucha son corps et posa délicatement le tranchant de sa lame sous sa gorge.

     

    -Je ne te posera qu'une question avant de te prendre la vie, qu'elle est ton nom ?

     

    -Je ne suis qu'une ombre parmi les autres, je ne suis qu'une goutte dans un océan, je ne suis qu'une brin d'intelligence chez les intellectuels, je suis...MUTSUOMI !

     

    Il saisit son épée et transperça le corps de la jeune femme. Un filet de sang chaud coula alors, la femme garda comme dernier visage, un visage regroupent surprise, peur, et joie. Une fois le corps poussé sur le côté, Mutsuomi se releva, rangea son épée et se remit à courir, il devait se caché, caché le sang sur ses habits, se cacher pour sa vie.

    Notre voleur c'était caché tout le long de la nuit. Il avait assommé un passant et avait volé ses habits, il portait désormais un pantalon en cuir noir, des bottes de cuire marron, une chemise blanche avec par-dessus un long manteau de peau et des gants de cuir eux aussi. Nous sommes le 16 décembre, Mutsuomi devait élaborer ses possibilités avec le terrain qui s'offrait à lui. Le corps d'Arilla n'avait jamais été retrouvé, sans doute que Vidéas était passé par là. La fête débuta le 17 décembre à 19 heures, un magnifique feu d'artifice illumina le ciel pendant plusieurs minutes, des troubadours, bardes, ménestrels venant d'autres pays se trouvait au rendez-vous, la bière et les chants accompagnaient les fêtards.

     

    C'est le laridé du poulet,

    Dansez, dansez, si vous l'pouvez

    Mais il vaudrait mieux s'en méfier,

    A mort il peut vous picorer

     

    Jamais assez ne vous méfiez

    De ce gentil gallinacé

    Mais peu de gens pourront parler

    Pour ceux qui lui ont résisté

    C'est lui l'engeance des poulaillers

    Un monstre sournois et rusé

    Ergots pointus, bec acéré

    Votre vie ne tient qu'à un dé

     

    C'est le laridé du poulet,

    Dansez, dansez, si vous l'pouvez

    Mais il vaudrait mieux s'en méfier,

    A mort il peut vous picorer

     

    Quand vous rêvez de le plumer

    Il ne pense qu'à vous étriper

    Si vous essayez de pioncer

    Il vous réveille au jour levé

    Trépas bref et instantané

    Ou torture lente et raffinée

    Ses plumes sont toutes ébouriffées

    Du plaisir de vous massacrer

     

    C'est le laridé du poulet,

    Dansez, dansez, si vous l'pouvez

    Mais il vaudrait mieux s'en méfier,

    A mort il peut vous picorer

     

    Dans la cour du donjon hanté

    Ou dans la ferme fortifiée

    Il vous regarde à l'oeil mauvais

    Vous n'êtes qu'un ver à dévorer

    Changeur de forme ou coq mité

    Ma foi vous n'le saurez jamais

    Si vous pouvez le terrasser

    Il servira pour le dîner

     

    POULET POULET, PIOU PIOU PIOU

    POULET POULET, PIOU PIOU PIOU

    POULET POULET, PIOU PIOU PIOU

    POULETTTTTT, PIOU PIOU PIOU

     

    Si le lapin vous fait trembler

    Si l'mulot vous fait frissonner

    Vous n'êtes pas si aventurier

    Que vous semblez le déclarer

    Bien plus dang'reux qu'un dragonnet,

    Mais valant beaucoup moins d'XP

    C'est le poulet qu'vous affrontez

    Y'a plus moyen de reculer

     

    C'est le laridé du poulet,

    Dansez, dansez, si vous l'pouvez

    Mais il vaudrait mieux s'en méfier,

    A mort il peut vous picorer

     

    Mais le fumble est arrivé !

    Six pieds sous terre vous reposez

    Picoré à mort dans l'fumier

    Car il est le mal incarné

     

    Tout ça c'est la faute du poulet !

     

    Des trompettes retentirent alors de part et autre des murailles, la grande porte s'ouvrit alors, laissant entrer dans la place le roi, la reine, la princesse et leurs suivants. La foule se prosternèrent à leurs pieds, le roi était un homme respecté du monde, il avait grandement contribué à la victoire des humains sur les orques lors de la grande guerre de Karackneph. Mutsuomi disparu dans la foule, il était toujours recherché des gardes bien qu'ils n'aient jamais vu son visage, il devait êtres très prudent et ne pas attirer l'attention, surtout lorsque que l'on transporte un diadème valant la moitié d'un royaume sous son manteau. Mais il n'y avait pas que les gardes qui inquiétaient Mutsuomi, Vidéas était toujours dans la nature et il allait assurément se venger de la mort de son amie. Malgré tout ça, il devait tout de même approcher du centre de la place pour y déposer le diadème, il s'avança alors parmi les habitants et découvrir à son infortune que la place centrale disposé d'un cercle de garde empêchant quiconque de passer. Plusieurs choses vinent alors dans la tête de Mutsuomi, il ne pouvait pas passer les gardes sans attirer l'attention, il ne pouvait pas non plus se faufiler, car la place centrale était déserté. Si jamais il attirait l'attention il savait que Vidéas l'attendra au tournant ; il devait provoquer une diversion, mais encore une fois, il y avait un risque pour que Vidéas le trouve, tout comme il y avait un risque pour que la diversion rate tout bonnement. Il recula de quelques pas avant de se déplacer en direction du roi, il savait aussi une chose, rien ne servait de réfléchir quand il était sur de rater une chose. C'était sa soeur qui lui avait appris ceci. C'est alors qu'il se baissa, en se relevant il leva son épée et lança un cailloux en direction du roi qui le percuta en pleine épaule. Ce dernier retomba sur son trône. Les passants avaient reculé de plusieurs pas en ayant vu l'épée levée et certain ce son enfuis en ayant vu cet homme lancer un cailloux sur un roi. La plupart des gardes l'encerclèrent, leur lance pointé sur lui. Mutsuomi ne pouvait s'empêcher de sourire. Un garde muni d'une lance l'attaqua, il esquiva la lance, la saisit, la brisa et frappa le garde en pleine glotte du revers de sa main ; il saisit alors le casque de ce dernier et lui brisa la nuque d'un coup sec.

     

    -Je ne tue jamais pour le plaisir...vous pouvez encore fuir je n'en ai pas après vous.

    Il se servit alors du cadavre qu'il avait dans ses mains pour se parer d'une flèche venant des toits.

     

    -Que se passe-t-il !? hurla le roi.

     

    -Votre majesté ! cria Mutsuomi. Vous feriez mieux de fuir ! Cet homme veut vous tuer !

     

    Vidéas apparu alors derrière les gardes, il jeta son arc sur le côté et il dégaina son épée

    Tu sais te montrer malin quand il le faut mais tu n'as jamais eu de formation au combat, tu ne tiendra pas une minute face à moi.

     

    -Nous verrons bien Vidéas !

     

    Il s'élancèrent chacun l'un sur l'autre. Leur épée s'entrechoquèrent et commença alors un long combat. Mutsuomi savait qu'il n'avait pas droit à l'erreur, si jamais il en faisait une il était sur d'y passer. Mutsuomi se baissa pour esquiver un coup d'épée et fit une roulade sur le côté. A peine pu-t-il se relever que Vidéas était sur lui, il pu empêcher ce dernier de lui trancher la tête que in extremis, il se releva en titubant quelque peu en arrière et le combat reprit de plus belle. Chacun donna un même coup d'épée, les deux lames s'entrechoquèrent de plus nouveau, mais cette fois, elles se brisèrent toutes les deux. Mutsuomi et Vidéas se regardèrent l'un-l'autre.

     

    -L’échauffement est terminé, dit Mutusomi

     

    Tous deux armèrent leur poing, ces derniers s'entrechoquèrent dans un bruit sourd. Mutsuomi enchaîna Vidéas de plusieurs coups de pieds qu'il esquiva sans grande difficulté.

    Le voleur attaqué pendant que l'assassin se contentait d'esquiver. Vidéas para un coup de Mutsuomi et répliqua d'un violent tout dans le plexus solaire. Mutsuomi fut éjecté en arrière et fit plusieurs roulés-boulés au sol avant de percuter un mur de plein fouet.

     

    -C'est tout ce dont tu es capable ? Je fait que m'échauffer ! Allez, approches petit ! J'en ai pas fini avec toi.

     

    Mutsuomi se releva difficilement, la douleur était omniprésente dans chaque parti de son corps, même les plus infimes. Il ne pouvait pas abandonner, il savait que Vidéas était capable de tuer le roi ainsi que tout sa garde rapproché, il savait aussi qu'il n'avait aucune chance, mais il s'accrochait à l'idée que s'il meurt maintenant, jamais il ne sera ce qui s'était passé avec sa sœur. Vidéas apparu devant Mutsuomi, ce dernier avait le regarde baissé il semblait perdu dans ses pensées. Vidéas le frappa encore et encore jusqu'à ce que le sang gicle de part et d'autre de son visage. Il le saisit à la tête et le projeta au loin vers le centre de la place. Il retomba lourdement sur le sol, la douleur était insoutenable, il se releva avec peine et regarda Vidéas droit dans les yeux. Ce dernier approché lentement d'un pas assuré, le voleur, alors, sourit. Vidéas leva le poing et frappa. C'est alors que Mutsuomi arrêta son poing.

     

    -Que...

     

    -Tu l'as dit toi même, je suis malin...je t'ai observé, dit Mutsuomi avec un large sourire. Maintenant c'est à moi de prendre les choses en main.

     

    -Tu n'es même pas fatigué !?

     

    -Ce n'était que de la simulation.

     

    Il frappa alors en plein ventre, le saisit à la gorge et lui mit un violent coup de tète. Il écrasa le visage de Vidéas contre son genou et lui mit un coup de talon en plein mâchoire, ce qui le projeta au loin. Il se réceptionna et se tint prêt à reprendre le combat contre Mutsuomi, mais ce dernier était déjà sur lui. Il copiait ses mouvements. Mutsuomi mit un croché du droit à son ennemi et l’enchaîna de plusieurs coups dévastateurs qu'il ne pouvait pas esquiver ; il avait vu ses mouvements d'esquive, il savait désormais où frapper. Vidéas tomba à genou, Mutsuomi se tenant derrière lui, lui tint fortement la nuque.

     

    -Avant que tu ne m'achèves Mutsuomi...sache une chose. C'est moi qui ai tué ta sœur, après avoir abusé d'el...

     

    Il n'eût le temps de terminer sa phrase, Mutsuomi lui avait brisé la nuque.

    Les gardes le saisirent alors, l'accusant d'avoir attenté au roi. Mais il montra alors le trajet de son cailloux et montra tout particulièrement la flèche plantée derrière le trône. Son cailloux qui avait fait asseoir le roi, l'avait en fait sauvé. Il fut relâché et le roi le remercia personnellement de l'avoir sauvé, notre voleur expliqua alors toute l'histoire, le vol du diadème, la nécessite de le faire, le meurtre organisé, l'existence d'une société secrète de conspirateur ; le roi l'écouta avec une attention sans pareille, il lui offrit en gage de remerciement une tenue spécialement faite pour lui, elle était de cuir noir et rouge, Mutsuomi remarqua la disposition d'une capuche cachant alors son visage. Il rendit le diadème au roi et se dirigea vers le port.

     

    -J'aimerais te voir dans ma garde personnelle Mutsuomi, dit le roi.

     

    -Désolé seigneur, je ne suis pas fait pour ça. J'ai encore une chose à faire à Stendal... le voyage sera long, mais il en faudra la peine... Je découvrirai peut-être qui ont été mes parents. Adieu seigneur.

     

    Il partit, un long voyage par delà la mer allé débuter, il était heureux.

     

    Chapitre III : Stendal

     

     

    Le vent était frais, l'air pur, la mer calme, le ciel dégagé, le voyage avait commencé.

     

    -LARGUEZ LES AMARRES ! hurla le capitaine.

     

    -Capitaine ! dit un matelot, une tempête est annoncée pour la fin de la journée, est-ce prudent de partir maintenant ?

     

    -Aucune tempête ne renverserait ''L'Intrépide'', seul un flot de damné pourrais en venir à bout, mais pour que cela arrive, il faudrait que ces marins d'eaux-douces, sache où se trouve bâbord et tribord !

     

    La grande voile fut éventé et le bateau pris le large. Mutsuomi, se trouvant sur le pont regardait la mer infinie qui s'offrait à lui. Chaque marin avait à faire, certain nettoyait le pont, transportait des effets personnels, d'autre encore ramait. Mutsuomi regarda la vigie et se dit que de tous les marins présents, c'était lui qui avait le meilleur poste, il n'était pas dérangé au moins. Notre voleur se dirigea vers le capitaine qui tenant d'un poing ferme le gouvernail.

     

    -Allez tas de merlan frit ! Le bateau va pas avancer seul ! Ramez plus fort ! Ou je devrais peut-être demander aux requins se qu'ils en pensent de vos efforts !

     

    -Dans combien de temps arriverons-nous à Stendal capitaine ? demanda Mutsuomi.

     

    -On arrivera quand on arrivera. Stendal, c'pas la porte à côté ! S't'une chance que ce soit l'roi qui paye ! Sans quoi vous iriez ramer avec les autres matelots qui sont ici ! Dit-il en rigolant sourire jaunâtre. Profitez donc de votre voyage votre altesse ! J'espère que z'avez pas peur des loup de mer ! Car le navire en est remplis !

     

    -Certes... C'est un jolie bâtiment que vous avez. C'est un cadeau du roi je présume ?

     

    -Yep, répondit le capitaine.

     

    -Alors, cela voudrait donc dire que si le roi ne vous avez pas offert de navire vous serait en frêle esquif ? N'êtes-vous donc pas, vous non plus, financé par le roi, votre altesse ?

    Le capitaine resta bouche bée.

     

    -Peut importe, vous n'avez pas de femme sur votre navire ?

     

    -Une femme !? Mais vous êtes totalement siphonné ! Ça porte malheur !

     

    Mutsuomi remarqua alors que plusieurs marins avaient tourné le regard vers lui, sans doute la peur qu'il y ait une femme à bord.

     

    -Vous êtes tous superstitieux ici ?

     

    -Tous.

     

    -Je vois... Je me demande bien qui sont les siphonnés des fois... Bref ! Je vais me coucher, le voyage sera long, autant me reposer.

     

    -Si vous arrivez à dormir.

     

    Mutsuomi descendit les quelque marche qui menait au gouvernail et entra dans les appartements des personnes de marque, cela devait être le lieu le plus luxueux du bateau ; des tapis sur les murs représentaient les différentes mers et légendes qui leur était octroyé. La décoration était simple : une table, un chandelier, un tapis oriental au sol, une commode en bois de chêne et un lit simple. Il déposa ses effets personnels sur la table et s'allongea sur la couverture, il remémorait alors le souvenir de sa soeur, de ses parents (même s'il ne pouvait se rappeler leurs visages), il ne voyait que deux silhouettes noires par devant une lumière blanche ; et de sa terre natal : le grand Nord. Il s'endormit rapidement et laissa vaguer son esprit parmi les rêves et trésors de l'imagination. Il rêva du grand nord, les pays nordiques, sa patrie, son origine. Il vit sa soeur, courant dans la neige et d'un coup...Vidéas. Il se réveilla en sursaut. Suant et haletant, il sentait chaque tangue du navire, elles étaient bien plus forte qu'au départ ; il saisit ses effets personnels et quitta de ses appartements. Le chaos était tombé, une tempête faisait rage dehors et les marins luttaient tant bien que mal pour éviter au bateau de chavirer. Les éclairs et le grondement faisait penser que l'enfer les accueillait les bras ouverts, quelque marin s'étaient recroquevillé dans un coin sombre à prier leur dieux ou à trépider. Mutsuomi monta rapidement les marches menant au capitaine.

     

    -Il faut quitter la tempête !

     

    -Impossible ! La route est par là !

     

    -Le navire va chavirer si ça continue !

     

    -Allons marin d'eaux-douces ! Remonte donc ce qui te sert de virilité et vas aider les marins à stabiliser le navire !

     

    Mutsuomi se hâta d'aller aider les écumeurs des mers tirer sur une corde permettant au mat de ne pas tomber.

     

    -Tirez bande de femmelette ! hurla un homme édenté.

     

    Le sort était jeté, un éclair pourfendu le ciel et brisa sur le mat, il s'écroula sur le long du navire manquant de peu d'écraser le capitaine ; par chance le gouvernail n'était pas touché. C'est alors que la tempête se calma, laisse en désolation un bâtiment sans voile. Dans les heures qui suivirent ce désastre, on dénombrait plusieurs morts et disparus. Le capitaine avait décidé de repartir au plus vite pour rejoindre Stendal au plus tôt, pour que son équipage est une sépulture descente.

    Trois jours se sont écoulés, la mer était passive et l'eau toujours clair. Mutsuomi n'avais pas bougé de ses appartements durant ces jours, le bateau, bien que détruit continué de voguer sur l'océan par la force d'homme ramant. Notre voleur regarde par delà la fenêtre de sa chambre, la vigie étant tombée chaque marin était sur le qui-vive. Quelque chose au loin attira l'attention de Mutsuomi. Un point noir, avançant vers eux... Il saisit son épée et monta sur le pont hâtivement.

     

    -PIRATES ! hurla-t-il.

     

    Les marins le regardèrent d'un air dubitatif avant de voir la voilà noire à l'horizon.

     

    -Pirate ? dit l'un d'eux.

     

    -Par tous les dieux des pirates ! On est foutu ! dit un autre.

     

    -Allons bande de femmes ! cria le capitaine. Ce ne sont pas quelque flibustier qui vont faire la loi sur les océans ! Armez les canons, préparez-vous à écumer un abordage ! Cap à l'Est ! Abandonnez tous espoirs de replis et de fuite ! La mort nous ouvres ses portes, accueillons-la avec un message de la part de votre capitaine : UNE BATAILLE !

     

    Un hurlement féroce retenti sur le pont du navire, Mutsuomi n'avait jamais vu de pirate au-paravent et il était prêt à écoper de toutes les épreuves qui lui seront proposées pour atteindre son but. Il leva son épée et hurla :

     

    -POUR L'INTREPIDE !

     

    -POUR L'INTREPIDE, reprirent en chœur, les loups de mer.

     

    L'Intrépide cinglait tout droit sur la voile noire, les écumeurs armèrent les canons et se tinrent prêt à l'abordage. Les navires de croisèrent, un long silence demeura sur l'Intrépide, chaque marin regardaient les pirates qui se tenaient face à eux ; jambe de bois, crochet, bandeaux, rapière, habit de corsaire, un regard de mort et une odeur de tuerie ; le combat allait bientôt débuter et il sera violent ; ceci, chaque marin de l'Intrépide le sentait au plus profond de leurs tripes. Les bateaux furent alignés.

     

    -FEU !

     

    Un son de détonation déchira le silence dans un écho meurtrier, les canons crachèrent des flammes tel un dragon.

     

    -A L'ABORDAGE ! hurla le maître d'équipage pirate.

     

    Des grappins furent tirés et agrippèrent l'Intrépide ; les malheureux se trouvant dessous furent écrasés par le poids et ceux qui se trouvaient entre le grappin et la balustrade furent soit écrasé soit tranché en deux. L'intrépide fut halé jusqu'à percuté le bâtiment ennemis ; des planches furent posé pour relier les bateaux et les pirates abordèrent.

     

    -Ce ne sera pas votre fichus rafiot qui coulera mon navire ! Marins d'eaux-douces ! Marauds ! Mille sabords, tirez bande de loupiots ! hurla le capitaine en sortant son sabre.

     

    Les canons de l'Intrépide déferlèrent leur rage sur le navire noir. Le combat faisait rage sur le pont, les pirates savaient se battre et la fourberie était de mise ! Le capitaine était aux mains de quatre pirates acharné tandis que Mutsuomi bottait les fesses des malheureux se tenant sur son chemin. Un cri poussait par un pirate le fit réagir, il se baissa et levant hautement sa jambe amenant alors un pirate déjà édenté à perdre d'autres dents.

     

    -Que le sang colore la mer, que la joie d'un combat raisonne dans nos cœurs, nous sommes pirate et ceci pour l'éternité !

     

    Le maître d'équipage pirate marchait d'un pas assuré sur sa planche, bouteille de rhum en main. Il frappait d'un coup d'épée mortel quiconque voulait l'attaquer. Il faisait face à Mutsuomi.

     

    -J'espère que tu t'es répit de ton voyage en mer Mutsuomi, car ce fut le dernier.

     

    Il jeta sa bouteille de rhum au sol, se brisant alors en milliers d'éclats. Il connaissait son nom, cela voudrait donc dire qu'il faisait partie de leur organisation. Le maître pirate frappa le premier coupant alors quelque mèche de cheveux à Mutsuomi. Il ne bougea pas dans l'immédiat, il était encore sous l'effet de cette surprise, ils voulaient sa mort par pure vengeance. Il para la deuxième estocade, se vrilla sur lui-même et frappe de son pied en plein ventre. Le maître pirate fut expulsé en arrière et une secousse fit trembler les deux navires. Tous c'était arrêté de combattre, se demandant ce que c'était. Il n'en eut pas de nouvelle et le combat reprit de plus belle. Mutsuomi et le pirate alignaient les tamponnements de leur épée ; ils avancèrent ainsi sur toute la longueur du pont, le pirate menant la danse. Mutsuomi trébucha de la balustrade, il n'avait pas regardé autour de lui, les pirates étaient en train de gagner cette bataille. Lui, chuta inexorablement vers les abysses, mais une main le retint au collet.

     

    -Tu vas voir ta fin parmi nos amis poissons ! dit le maître pirate d'un sourire jaunâtre. Je serai couvert d'or pour cela ! As-tu une dernière volonté avant de mourir ?

     

    -Oui, tu ne peux pas fermer tout simplement ton clapet ? Tu pus la charogne !

     

    Il saisit le poignet du pirate et parvint à se tirer en avant ; le combat repris de nouveau.

     

    -Et tu me vois de même malpolis, nous ne nous sommes pas présenté, dit Mutsuomi entre deux coups d'épée.

     

    -Je me nomme Alrico Fafara ! Capitaine Alrico Fafara ! Maître des neufs mers ! Grand pirate !

     

    Mutsuomi frappa de son épée et fit tomber son chapeau.

     

    -Quand on combat on n'raconte pas sa vie.

     

    -Petit insolant !

     

    Mutsuomi se mit à courir vers la balustrade bâbord du bateau, il saisit une corde et sauta. Une fois tendue la corde l'amena directement dans une sabords du navire. Il se retrouva alors dans la cale et se tint caché dans l'ombre. Un bruit métallique frappa le sol, comme des clefs résonnant au loin, le capitaine était là, il avait remis son tricorne sur la tête et une vision de rage emplis ses yeux. Il était tout près, si près de tuer Mutsuomi et de rafler la récompense en or, mais il avait trop attendu et avait raté sa chance.

     

    -Petit voleur... Où es-tu ?

     

    Dans la cale, seul la lumière faite par l'ouverture donnant sur le pont permettait d'éclairer, Mutsuomi sortie de sa cachette qui se trouvait alors en face de Alrico ; à l'autre bout du rectangle de lumière.

     

    -C'est ici que nous serons qui de nous deux sortira vivant de ce combat, dit Mutuomi en pointant son épée sur Alrico.

     

    Tout deux de placèrent dans la lumière, une sensation de chaleur sur leur peau, ils se ruèrent l'un sur l'autre. Mutsuomi glissa au sol et fit tressaillir Alrico ; il se releva rapidement et décrocha un violent coup de pied. Le pirate décolla et s'écrasa lourdement au sol. Il se releva et regarda Mutsuomi droit dans les yeux.

     

    -Tu avais caché ton jeu, qui t'as appris à te battre ?

     

    -Vidéas, Arilla, et surtout ma sœur Azeran.

     

    Farfara s'élança et gratifia son adversaire de plusieurs coups d'épées qu'il para avec difficulté. Ils remontèrent un escalier donnant sur le niveau supérieur de la cale ; la bataille sur le pont faisait rage et selle sous le pont n'était que plus homérique. Alrico bondit sur Mutsuomi qui tomba au sol après avoir réussi in extremis à stopper la rapière funeste. Il fit une roulade arrière et se mit à courir pour rejoindre le pont ou plusieurs cadavres jonchaient le sol. La bataille atteignait son apogée, la violence, la mort, le sang, tout était réuni. Mutsuomi courra jusqu'au gouvernail et planta son épée dans le dos d'un pirate voulant estropier le maître d'équipage. Alrico surgit alors et saisit le capitaine par derrière.

     

    -Et maintenant ? Vas-tu te rendre ou voir ton ami mourir sous tes yeux ?

     

    Mutsuomi lâcha son épée, il refusait de voir quelqu'un payer pour lui, elle percuta le sol tel un raisonnement annoncé une dernière heure, mais ce ne fut pas la sienne. Alrico trancha la gorge du Capitaine et le laissa s'écrouler au sol sous le regard épouvanté de Mutusomi.

     

    -NOOOON ! hurla Mutsuomi avec toute l'horreur qu'il pouvait donner.

     

    Il ne pouvait pas sauter sur Alrico, les derniers pirates encore debout le saisir part les bras et le retinrent avec la force d'un boeuf.

     

    -J'aurais ta peau !

     

    -Pour cela il faudrait que mes hommes te relâchent. Quel dommage, un magnifique rafiot que l'on doit le saborder. Esteban, Ruben, faites-moi couler ce bâtiment ! dit Alrico avec un large sourire.

     

    Un craquement joint d'un bruit sourd se fit ressentir et entendre. Le sourire jaunâtre disparu et un cri effroyable déchira le calme de l'océan. Deux énormes tentacules scindèrent l'Intrépide en deux.

    Par les dieux... dit Alrico en mettant son tricorne sur son cœur. Protégez-nous...

    Il n'eût le temps de terminer sa phrase. Un tentacule l'avait saisi et précipité dans les abysses les plus profonds. La plupart des pirates s'enfuirent sur leur bateau mais c'était peine-perdu. Le Kraken était sur eux. Mutsuomi saisit son épée et alla aider. Il frappait les tentacules qui fondaient sur lui, il vit chaque pirate se faire engloutir par la puissance du monstre. Seul sur le bateau pirate il regardait la mort en face, un monstre ignoble nommé Kraken. Quelque chose n'allait pas, le Kraken ne bougeait plus. Il attendait...

    Une silhouette se matérialisa alors devant Mutsuomi, c'était sa soeur. Des cheveux d'or, un regard azuré, une peau satiné.

     

    -Que...

     

    -Bonjour petit frère...

     

    -Mais tu es morte....

     

    -Oui et non, j'ai donné ma vie pour te sauver, mais mon âme est restée dans l'océan. Je suis venu pour toi. Le Kraken va te tuer tu le sais ça ?

     

    -Je ne peux pas l'empêcher... J'aurais voulu en savoir plus sur mes parents, mais je n'aurais pas mes réponses.

     

    -Ils t'ont abandonné à l'âge de six ans et moi seize. C'était des gens bien, mon temps est compté petit frère, adieu.

     

    -A bientôt Azeran...

     

    Les tentacules avaient lové le bateau, Mutsuomi ferma les yeux et le bateau sombra.

     

    Mais je ne suis pas mort pour autant, un miracle a eu lieu. Je me suis retrouvé échoué sur les côtes de Stendel avec seulement mes habits sur moi et désormais j'étais prêt à continuer ma route.

     

    PS : La chanson présente dans le Rp a été emprunté à la série Mp3 : le Donjon de Naheulbeuk

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