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[Accepté] Demande de dôme - Ctrofun


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Bonjour à tous,

 

Alors.. Mes motivations pour commencer: Une ville pour le moins splendide ! Des habitants vraiment sympathiques et agréables, une bonne ambiance. Tout ce que je recherche en ces temps d'intégration au sein de la communauté.

 

A noter que j'ai aussi deux projets de grande envergure à moyen et long terme pour la communauté.

 

Les liens : Ma candidature paysan.

Mon skin évolutif.

 

Le skin évolutif.. Un petit projet de ma personne qui consiste simplement à faire évoluer mon skin comme son nom l'indique, plus de détails sur le topique.

 

Voici d'ailleurs le skin que j'aimerais utiliser à terme si je suis accepté. La mutation se fera petit à petit tel un skin évolutif !

Pour la petite histoire, une remarque de Abreged sur le Mumble m'a fait tilté, il s'est dit "amphibien" d'où l'idée de ce skin.

 

 

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Et pour terminer le RP:

 

 

Chapitre 1

 

Je suis Jehan Fromentin, ma vie est rude ; je suis un enfant des champs. Je suis né dans cette petite ferme miteuse, d’un village encore plus pauvre que ma propre famille. Mon père est important au sein du village, il jouit d’un salaire satisfaisant par rapport au niveau de vie par ici. Satisfaisant mais insuffisant. Mon frère, ma mère et moi travaillions d’arrache pied dans les rares champs familiaux. Cependant, nous étions heureux tous les trois. Tous les trois… Je ne porte pas mon père très haut dans mon estime. Il ne prête que très peu d’importance à nous, ma mère travaille pour deux, elle se tue au travail. Ma mère…

 

Ma famille est effondrée en ce jour. Enfin, « ma famille », mon frère, Maurin, est assis à mes côtés, il pleure. Nous sommes de front à ma mère, j’ai l’étrange impression qu’elle nous guète de son regard bienveillant. Mon père est en retard, ce n’est guère étonnant. Les quelques personnes présentent dans l’église me voient stoïque, ce n’est que façade, les larmes coulent à l’intérieur de mon être, je pleure ma mère déchue.

Nous marchons en silence vers le cimetière de fortune installé derrière le presbytère.

Mon père arrive, cela déclenche une telle fureur en moi que rester de marbre devient impossible, je fonds en larmes. Il nous expliquera plus tard la raison de son retard, une histoire de charrettes à peser que je n’ai écouté que d’une oreille.

Je pense à ma mère qui nous regarde de là-haut.

 

Son père la nomma Tiphaine. Sa mère étant morte lors de l’accouchement, celui-ci céda ce nom que la vieille femme aimait tant. Elle n’était pas amoureuse de mon père, étant âgés tous les deux il était bienséant qu’ils se marient rapidement. Après ce mariage à contrecœur, elle travailla à rythme modéré pendant deux ans, dont 9 mois de grossesse. Je naquis, précédant mon frère de trois années. Les besoins de la famille s’accrurent, étant trop jeune pour travailler, ma mère mit les bouchées doubles pour y subvenir. Nous l’aidions à présent, mais son corps fut usé et elle ne tarda pas à mourir d’épuisement, abandonnée par mon père pour lequel le travail au sein de la communauté passait avant les besoins de la famille. J’espère qu’elle voit cet homme qu’elle a détesté secrètement toutes ces années et qu’elle en pense pareil que moi.

 

Après être resté sur place quelques dizaines de minutes, il est temps de rentrer à la maison. Eudes, notre père nous accompagne, ferait-il attention à nous pour une fois ? Peu importe, je marche devant, je ne veux pas le voir. Nous longeons le champ où ma mère est morte. Il est grand, excessivement grand, pour pallier à l’aridité des terres. Dans les alentours, les maisons sont délabrées, notre village est en ruine. Fût un temps où Ménardier, notre village, était prospère. Un partenariat était alors en place avec la ville voisine, le seigneur garantissait protection et achetait nos récoltes, faisant ainsi tourner l’économie de Ménardier malgré de pauvres sols. Jusqu’au jour où ce seigneur en demanda plus, plus de ressources moins chères, garantissant ainsi le maintien du bourg au détriment des villages avoisinants. Le conseil du village, dont mon père fait partie, prit alors la décision de séparer notre village des faubourgs. Je reste agnostique concernant le bienfait de cette décision, sur ce point, je ne peux pas en vouloir à mon père.

Je pousse la barrière délimitant notre propriété et même si le soleil se couche à peine, je vais me coucher. Bien sûr je sais que je ne fermerai pas les yeux de la nuit.

 

Je me réveille ce matin tout en sachant que la journée sera chargée. Les disputes de la veille rendront rapidement l’ambiance explosive à la maison. Je me suis levé bien avant Maurin, je l’évite. Voilà quatre heures que je suis dans les champs, il me rejoint mais s’éloigne de moi au possible.

Voilà une dizaine de jours que ma mère est partie. Maurin le vit très mal, il faut qu’il tourne la page. Du jour au lendemain notre vie a basculé, elle doit à présent reprendre son cours. Il veut quitter cette maison, partir loin de ce lieu maudit. Mon père a toujours eu ce désir d’oisiveté, vivre au grand air tel un explorateur, voilà la vie dont il rêve. Le destin en a fait autrement.

Ce jour est celui qui changera véritablement notre vie. Mon père rentre tôt à la maison, vient nous chercher dans les champs. « On s’en va ! », crie-t-il. Il nous réunit à l’intérieur et nous expose son projet. Il souhaite abandonner le village, nos amis, « notre famille » en quelques sortes. Partir pour New-Stendel où nous achèterions une maisonnette pour mon frère et moi avec l’argent qu’il a mis de côté. Il s’engagerait comme explorateur, rejoindrait un groupe et partirait à l’aventure pendant que nous vivrions une vie paisible dans les enceintes de la capitale. Pour moi, il est hors de question de quitter le village, basé sur l’entraide dont mon père défendait jusqu’ici vaillamment les valeurs. Partir en traître ainsi m’est inimaginable. Une dispute éclate, je décide de rester et de survivre seul tant que possible. Mon frère suit mon père qui, d’après lui, veut nous offrir une vie meilleure. Notre famille se déchire.

 

Les jours se succédèrent, je ne subviendrai bientôt plus à mes besoins ; le travail est harassant et rapporte peu.

Mon frère me manque. Je vais aller à New-Stendel, et il reviendra raisonné avec moi. Je reverrai sans doute mon père, cela ne me réjouit guère. Je suis remonté contre lui, tout comme l’entièreté de mon village. Il avait au moins le mérite de bien faire son travail, son jeune remplaçant se trompe sans arrêt dans les comptes mettant ainsi les paysans en colère.

La nuit tombe, voyager seul est dangereux, les bandits guettent. Peu importe, ma décision est prise, je m’en vais, et ce, tout de suite. Je prépare mon baluchon, je fais un détour par le champ où ma mère est morte, en sortant du domaine, je contemple la ferme une dernière fois. Un saut rapide au cimetière et c’est parti, je dois rejoindre l’auberge de la Tranquillité avant que la nuit soit trop profonde.

Je pars comme un voleur, tel que mon père l’a fait avant moi. Ne laissant le moindre mot à mes amis, ceux qui sont à présent ma famille.

J’arrive Maurin.

 

 

Chapitre 2

 

Marcher… Toujours marcher. L’espoir de revoir mon frère m’a quitté, j’erre.

 

Voilà deux semaines que j’ai quitté Stendel, là, aucun signe de Maurin. Le désespoir m’a poussé à chercher mon père, un deuxième tour de la ville m’a rapidement fait comprendre que ma famille avait quitté la capitale. J’ai passé la banlieue au peigne fin, rien. Je suis retourné à Ménardier, ils me haïssent à présent, j’ai compris sans mal que je n’étais pas le bien venu. J’eus quand même réponse à ma question ; mon frère n’était pas passez par là. Sans doute mort, me dis-je. Imaginez ma tristesse, lorsque j’arrive sur mes terres ; ma maison n’était plus, brûlée.

Je quittai le village sur le champ, ne sachant où aller.

 

Ma bourse est vide, j’ai faim, je suis malade. Et pour cause, voilà bien longtemps que je n’ai plus goûté d’eau de source. Il fait nuit noire, je trouve un abri de fortune, une maison en ruine, il me semble. Il fait froid, les nuits sont rudes en hiver.

 

Il est rare que je me réveille après le levé du soleil mais il semblerait que je n’ai pas si mal dormi que ça. La maison est spacieuse et en plutôt bon état bien que manifestement abandonnée. Je sors de la maison et quelle stupeur ! Un village s’étendait devant moi et au loin, on pouvait distinguer la célèbre cité de Nouvell-Azur.

J’appris que la maison où j’avais passé la nuit était à vendre. Je ne possédais malheureusement pas assez de pièces d’or. Le maire me fit alors une fleur, je pus m’installer mais j’avais une dette envers le village.

Durant les semaines qui suivirent, je fis de mes pieds et de mes mains pour obtenir les matériaux nécessaires à la rénovation de la maisonnette et je rendis toute sorte de services au village.

 

Très peu de temps après je rencontrai un aventurier pour le moins étrange. Sa quête n’avait ni queue ni tête, il s’était réveillé avec comme seul souvenir un mot, Sayz. Son nom : Lander Deniz.

Il était de passage car sa quête était loin d’être fini. Je n’en crus pas mes oreilles quand il me parla de mon frère, il avait rencontré Maurin et avait un rendez-vous avec dans cinq jours.

Et voici que je quittai déjà la bordure d’Azur, j’y avais dépensé tout mon argent mais ce n’était rien, j’allais enfin retrouver mon frère.

 

La maison de Maurin était là, juste devant nous, nous entrâmes, Lander avait la clé, mon frère n’était pas là. Les minutes passèrent, des heures entières semblaient s’écouler.

La porte s’ouvre, la cloche sonne, un homme portant une cape entre. Il était méconnaissable, mais je le reconnus, j’attendais ce moment depuis tellement longtemps, nos retrouvailles. Il avait tellement changé en ces quelques mois, le jeune homme frêle que je connaissais est devenu un homme fort. Bien que fort, quand il tourna la tête et me vit, il se précipita dans mes bras et se mit à pleurer toutes les larmes de son corps. Je ne pus m’empêcher de verser une larme.

J’étais fier de lui, il me raconta brièvement son épopée, j’appris ainsi la mort de mon père, cela m’attrista étonnamment.

 

Les jours passèrent, Lander Deniz devenait étrange, de plus en plus inquiétant. Nous nous rendîmes au Chien Hurlant, apparemment son informateur était mort, je ne comprends pas biens sa quête, je ne l’ai jamais bien comprise à vrai dire, mais il semble vraiment troublé. La maison Stendelienne était trop petite pour nous trois, notre nouvel ami nous parla alors d’une citée idyllique, une ville sous-marine appelée Dôme Soulaflotte. Il était très convainquant, il fit l’apologie de ce lieu à tel point que ça en devint presque inquiétant. Néanmoins, nous acceptâmes d’aller jeter un coup d’œil.

 

Nous y arrivions, une ville pour le moins impressionnante ! Mais autant étrange que Lander Deniz en ce moment. Je me sentais bien ici, en harmonie avec les lieux, apaisé. Le plus bizarre était sans doute l’addiction que je développai pour cette cité. Nous rencontrâmes le peuple Souflottien, des gens à l’image de leur ville, apaisants, étranges. Je m’y installai et me mis à écrire un journal, les chroniques de mes aventures au Dôme.

 

 

Merci et à.. Tout de suite, on est tous sur Mumble en ce moment !

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Et bien je t'écris avant même d'avoir lu ton RP ( bien que je vais le lire ) car après avoir passer quelques minutes sur le mumble avec toi il est vrai que tu es, tout comme ton ami Jeremie, une personne vraiment sympathique.

 

Alors je vais t'accepter en période de test car cette phase est obligatoire, mais avant de t'installer passe par le forum de répartition des dômes dans la section règles et lois.

 

Petite aparté, je ne te concèderai aucun abri si tu ne prête pas allégeance, et n'ouvre pas ton esprit au Stoobysme.

 

Cordialement,

Stoobyte.

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