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La nouvelle histoire de Torcuba [En rédaction]


Cadillaq
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" Bonsoir chers amis, aujourd'hui nous allons aborder une histoire que trop peu de gens connaissent...

 

L'histoire de l'île de Torcuba!

 

Il faut savoir qu'à l'origine Torcuba était une péninsule que la mer isola du monde pour la laisser voguer à son propre sort.

L'île était extrêmement boisé et les seuls habitants était une tribu mystérieuse pratiquant les arts occultes du vaudou...

A l'époque on l'appelait l'Archipel Noir.

 

Seulement, les empires de l'ancien monde se battaient pour la possessions des ressources naturels des contrées avoisinantes. C'est alors que de vastes campagnes de colonisation furent lancées. Les temps y étaient propices, les pays prospéraient et s'étendaient, c'était une époque de faste et de luxure.

 

C'est alors que le "HMS Discovery" parti sous les ordres de sa Majesté pour explorer l'Archipel Noir... Ils n'avaient pas alors encore conscience de ce qui les attendrait...

 

Sur le voyages les nuits étaient froides, les pluies torrentielles, le scorbut sévissait à bord... Le voyage était difficile, presque intenable, le moral des hommes au plus bas.

Quand la côte fut en vue, les matelots n'en croyaient pas leurs yeux...

 

Il accostèrent.

 

L'enfer commença alors.

 

Les autochtones sortirent de toutes parts, prenant par surprise les colons désemparés. Les aiguilles empoisonnées noircissaient le ciel, les flèches et les coups de haches rudimentaires abattaient les hommes un par un.

 

Peu on pu s'enfuir avec les canots... Les survivants n'ont pas eu un sort enviable...

 

Mutilés, torturés, sacrifiés...

 

Sa Majesté dépêcha alors deux de ses plus grands navires; le Revenger et le "HMS Regal" étaient en route...

 

Lors d'une cérémonie païenne, on pouvait voir les sauvages danser poussant des cris animaux et se repaissant de chaire humaine. Les idoles autour du feu semblait s'agiter dans de macabres accolades avec les esprits des hommes et des femmes en transe. Le chaman dirigeait le tout, un crane à la main, comme défiant l'humanité.

 

Animés par la rage de venger leurs compagnons perdus au combat, les marins ne firent qu'une bouché des impies! Les canons tonnèrent, les coups de mousquets, les coups de sabres... La plage était rouge, les hommes étaient grisé par cette sensation de puissance et d'accomplissement. La victoire était leur.

 

 

 

Passé l'extase de la réussite, ils devaient s'atteler à la construction du campement et poursuivre leur mission.

 

 

 

Les mois passèrent, le maigre campement de fortune céda à un port, puis à une mine d'extraction, puis à une ville coloniale gérée par un gouverneur, le dur Richard Ancor qui dominait le port de Goldamount, fraîchement rebaptisé.

 

Richard Ancor était un lord au service de sa majesté qui brillait par son soutien tactique militaire sans faille dont les plans assurait des victoires certaines. Son image pourtant dorée était écornée par des rumeurs de violence et de relations adultères. Car si l'homme était un héros de guerre, au civil, son lien à la boisson entraînait des déboires dont la couronne se passerait bien.

 

Ceci lui valut son éviction et son éloignement masqué avec ce nouveau poste de gouverneur de L'archipel.

 

Peut-être espérait-il revoir son pays natal, même avec un poste moins haut placé, mais avec une sérénité retrouvée.

 

En attendant il se devait de remplir sa tâche comme il le faisait toujours, en suivant les principes qui lui valurent sa renommée et la crainte qu'il inspirait. Il était dur mais savait faire en sorte que les hommes ne soient jamais floués, unis dans la peine et la douleur, mais dans l'honneur de leur nation. Une autorité de fer juste et respectable.

 

Les rues pavées étaient protégées derrières les fortifications. Les rondes étaient régulières. Il faut dire qu'à Goldamount les coffres étaient remplis. Il fallait se protéger, en cette période la piraterie allait bon train, les paysans et les pêcheurs se révoltaient souvent, nombreux sont ceux qui ont rejoint des navires pirates pour piller les sept mers et bâtir fortune!

 

Et justement, un de ces navires se dirigeait vers Goldamount.

 

Le "HMS Golden Tooth", volé au Sir pour le compte d'un équipage malfamé de flibustiers enragés.

 

 

 

Ancor était loin d'imaginer ce qui allait se passer cette nuit là.

 

 

 

L'équipage était paré, prêt à faire couler le sang à flot, armé jusqu'au dent et emplie de cette colère sans fin qui lie les hommes dans les moments les plus sombres de l'humanité. La bataille serait difficile, mais ils n'avaient pas peur de la mort, ils n'avaient plus rien à perdre.

 

Ils éteignirent les lanternes et les torches. Ils avançaient masqués par la brume, tels des ombres.

 

C'est au dernier moment que le port pu les apercevoir quand ils émergèrent du noir éclairé par la lueur du phare. Plus d'espoir de survie. La ville était enclavée entre les murs et les montagnes. Pas d'échappatoire.

 

L'assaut brutal commença.

 

Les coups de canons commencèrent à gronder. Les grands navires furent couler en premier pour parer à toutes éventualités de ripostes marines et de tentatives d'évasion. Puis les boulets se sont mis à s'enfoncer dans la ville, meurtrissant les maisons comme les habitants.

Une véritable boucherie.

 

Le gouverneur assistait impuissant au spectacle depuis son palais, son sang se figeait, ses mains tremblaient, la sueur perlait sur son front!

 

"C'est de bonne guerre..."

 

Les cris entremêlés de ses citoyens et des assaillants déchirait le calme placide des étoiles.

La lune pleine faisait jeu d'ombre sur le combat.

 

 

 

Après plusieurs heures de bataille intense, les pirates ont mis à bas Goldamount et tué sa populace avant de se diriger vers la demeure gouvernementale de Richard Ancor.

 

Le duel commença entre le Capitaine de Leon, chef des forbants, sabre au clair nimbé de sang et Richard Ancor acculé dans son palais, seul contre tous... Il savait que c'était pour l'honneur mais ne partirait pas sans lui. Debout sur les bureaux, les coups s'échangeaient, fentes et feintes, coupés et dégagements, tierce, quinte, seconde, parades, ripostes...

 

Richard était un escrimeur hors pair, il avait reçu l'entrainement des meilleurs maîtres d'armes et ses talents étaient reconnus par delà les mers. Le combat fut magnifique, dernier assaut pour un homme au pied du mur, il tenta une dernière attaque fatale, le pirate esquiva judicieusement la lame pour enfoncer la sienne en plein coeur du pauvre bougre dans une étreinte mortelle.

 

 

 

Sa dépouille tomba à terre, dans son sang ruisselant sur le parquet massif de son bureau.

 

 

 

Jamais plus il ne reverrait sa province originelle...

 

 

 

Ainsi prenait fin la colonisation de l'Archipel Noir et commençait le règne de la citée pirate de Torcuba!

 

 

 

Les pirates, regagnés par une puissance nouvelle, commencèrent à établir leurs positions en prenant place dans les restes de l’ancienne colonie. Ils débutèrent par la réhabilitation du port pour amarrer leurs bateaux et établir une base pour les pêcheurs.

 

Ceci étant fait, ils repartirent en mer piller les pauvres navires de transport de richesses.

 

Seulement, il fallait un lieu sûr aux flibustiers pour planquer leur magot. Ils cherchèrent donc dans les montagnes une quelconque grotte pour veiller à cet ouvrage.

 

C’est alors qu’ils trouvèrent derrière une cascade la caverne parfaite où ils pourraient se cacher et se réfugier en cas d’attaque de l’empire.

 

Le grand conseil des pirates s’y installa. Les maisons se mirent à se construire, les comptoirs et les lieux de perdition... Tout allait bon train et la piraterie était à son fort.

 

Les compagnies marchandes établirent un comptoir en reprenant l’ancien palais du gouverneur pour diriger leurs opérations. Des alliances de protection mutuelles furent établies.

 

"Le Lion Clément" était sous la protection des forbants et servait à transporter les richesses de la compagnie, depuis le palais, "le Responsable" faisait régulièrement la navette pour fournir en arme et denrées rares le port des pirates.

 

Avec entraide de la part du département du tronc et du "Wooden Bank"

 

Quand alors les cultes vaudous semblaient devenir de plus en plus des vestiges du passé, une religion spongifère faisait son apparition avant de disparaître au premier tumulte des côtes de l’archipel.

 

Piraterie et religion semblent assez durs à marier...

 

Mais quelque traces persistent.

 

Les jeux d’argent apparurent, paris sur les duels au dessus du volcan,.

 

Les secrets que recélait la citée pirate étaient quasiment infinis et les aventuriers de tout bords s’en allait en quête des richesses de l’île. La plupart de ces inconscients trouva la mort.

L’île était pleine de dangers.

Et les loups de mer savaient protéger leur ville; seuls les monstres marins pouvaient les faire trembler.

 

Seulement le "Green Ore Net", aidé d'un bateau de patrouille, veillait au grain et luttait contre le monstre des profondeurs, une créature atroce et gigantesque, le Kraken infernal qui venait tirailler la ville, réveillé de son profond sommeil depuis que l'extension des catacombes a débuté...

 

Le flotte était dense et les navires venait de nombre de contrées différentes.

Jonques et navires commerciaux, la Santa Truita à quais, Le Shadow Revenger approchant du port... La lueur du Phare Phare-Away guidant les flibustiers...

 

Torcuba était le coeur de la piraterie du nouveau monde. Tout Stendel frémissait.

 

La citée était à son âge d’or."

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