Aller au contenu

RP: Les aventures de l'abeille mutante: "Une étude en miel"


savoy truffle
 Partager

Messages recommandés

Salut à tous!

 

Pour ceux qui ne me connaissent pas, voici ma candidature de paysan, qui résume assez bien mon caractère!

candidatures-serveur-minecraft/demande-candidature-maiathebee-savoy-truffle-t20339.html

Mais en fait, le plus important dans cette candidature, c'est le RP! Car je vais vous conter la plus formidable aventure qui me soit arrivée. Comme c'est à la suite de mon RP, je vous conseille vivement de lire ce torchon (rien de bien original) pour comprendre la suite...

Info permettant de comprendre l'histoire: mon skin est une abeille à tête de creeper jaune.

 

Et si vous pensez "C'est c*iant" ou "Tu pourrais faire dire à machin ça", n'hésitez pas! Tous les commentaires permettant de me perfectionner sont bienvenus.

L'histoire sera en plusieurs chapitre, car elle est assez longue!

 

 

Une étude en miel

 

Humhum. Alors, comme vous les savez, j'étais sur la place de New Stendel, et j'admirais ces merveilleuses architectures. Mais qu'allais-je faire, à présent? Il faut dire que tant de nouveautés m'avaient un peu déboussolée.

Tout d'abord, les tailles. Tous les êtres humains, et autres créatures originairement géante, avaient rapetissés jusqu'à être de à la même taille que moi! (Où étais-ce moi qui avait grandi?) En effet, je ne le savais pas à l'époque, mais il existe un sort sur Stendel qui fait que tous les êtres intelligents ont la même taille, pour favoriser les relations. Grâce à cela, des milliers de rapports nouveaux s'offraient à moi! Moi qui, avant, n'avait eu aucun contact avec ces êtres primaires![ :mrgreen: ]

Malheureusement, des principes de savoir-vivre importants chez les abeilles étaient différents chez les humains. Tenez, par exemple, ma première entrée dans une taverne humaine:

–Bonjour! fis-je en entrant. Pourriez-vous me servir un verre d'hydromel sucré?

C'est ce que je bois habituellement dans chaque taverne. J'avais soif, j'étais fatiguée de mon long voyage et je ne demandais que me poser avec un bon verre d'hydromel sucré devant moi.

–Certes, répondit le barman. Asseyez-vous, le temps que j'aille chercher ma meilleure bouteille à la cave.

Je m'assis, et patientai. Certains habitués, curieux, m'observaient comme une bête. Certains même se faisaient des messes basses.

–Voilà, ma petite dame! Du 1047! me dit fièrement le tavernier, revenant de la cave, en exhibant une bouteille poussiéreuse.

Eh bien, entre nous, j'en avais goûté des meilleures à la ruche. Mais je ne dis rien, buvai mon verre et me levai rapidement pour quitter les regards (peu discrets) des clients.

–Holà, Madame, vous ne croyez tout de même pas que vous allez partir sans payer! s'écria le tenancier, choqué.

–Payer???

Eh oui, à Laruche, chacun offre ses produits et se voit en recevoir d'autres en retour! Je reparlerai par la suite du fonctionnement de la communauté des abeilles.

Bref, je n'avais aucune idée de ce qu'étaient les PAs, la monnaie, la banque, les actions et surtout, le fait de devoir payer!

Le barman tempêta pendant un bon quart d'heure puis me força à rembourser mon verre en heures de vaisselle. Les clients, prenant son partit, lançaient des: « Ah, ces étrangers! » ou encore « Quel culot! Où vous croyez-vous?! »

 

Autant vous dire que ma première entrée à Stendel fut un fiasco. Mais ce n'était pas tout. Les gens, peu habitués aux abeilles, me rejetaient sous prétexte qu'ils ne me connaissaient pas. Je n'arrivais pas à m'intégrer à cette nouvelle vie et de nouveau, fut seule.

C'est pour cela que je décidai de m'installer en campagne. Moins de monde, plus de calme, cela me convenait mieux. Je cherchai un endroit où construire une maisonnette, quand je vis l'entrée d'une grotte. La curiosité est un vilain défaut... en effet, j'étais allée à l'intérieur et de me fus de nouveau perdue.

Je désespérait sérieusement, quand dans un tournant, je rencontrai... une abeille. Une autre abeille! À Stendel! C'était si incroyable que j'en vis une à cette endroit que je crus être victime d'hallucinations. Mais non, elle était bien vivante et me dit:

–Salut à toi, voyageuse! Souhaites-tu rencontrer la Reine où passer ton chemin?

Une Reine! Cela voulais dire qu'il y avait une ruche! Je ne demandais que de de nouveau m'intégrer dans ce genre système. C'est pour cela que je demandai qu'elle m'accompagne jusqu'à sa Majesté.

–Avec plaisir, répondit-elle. Mais d'abord, je dois vous demander: êtes-vous une abeille?

–Bien sûr! m'exclamai-je. J'ai beau avoir une tête de creeper, je ressemble assez à une abeille pour qu'on remarque que j'en suis une!

–Certes, mais la règle est: « Ne laissez entrer que des abeilles, et rien que des abeilles, dans la ruche! » J'obéis, et c'est pour ça que je dois garder avec vigilance cette entrée secondaire de la ruche, pour ne laisser entrer aucun intrus. Voyez-vous, un rien peu bouleverser l'organisation de la ruche entière, les étrangers n'y apporteraient que désordre et confusion! C'est pourquoi je garde cette entrée nuit et jour.

–Je comprends cette mesure de sécurité. Les bourdons, pour ne parler que d'eux, sont si maladroits!

–En effet. Hier, par exemple, on m'a dit qu'un bourdon, qui regardait une dispute d'orques, n'avait pas remarqué qu'un arbre se trouvait droit devant lui... Paf! Il s'est écrasé contre comme un fruit trop mûr!

–Ah, vous ne savez pas comme ça fait du bien de parler de nouveau à une abeille. J'ai passé un mois sans en voir aucune!

–Comment cela se fait-il? Racontez-moi! Où plutôt, non, racontez à la Reine! Elle est bonne avec les nouveaux arrivants, et vous écoutera. Elle pourra même peut-être vous aider!

J'aquiescai, et il me mena à travers un long tunnel, qui nous mena jusqu'à la ruche.

Elle était énorme. Les parois se dressaient, hautes, criblées de milliers de vaisseaux, qui menaient à d'autres salles: les appartements, la Grande Salle (lieu de nouvelles et de rassemblement), la chambre Royale, les alvéoles pour les abeillons, les stockages de rayons de miel... Des passerelles enjambaient le tout, bien qu'elles étaient inutiles: les abeilles préféraient voler que marcher!

Et partout, des abeilles, qui savaient exactement où aller, comment, et qui avaient chacune une tâche spécifique. De l'extérieur, on aurait cru voir une foule désorganisée, alors que pas du tout: chacune savait ce qu'elle faisait, ne faisait que sa tâche, et rien d'autre. Un rien aurait put bouleverser le bon fonctionnement de la ruche, ce qui justifiait la xénophobie du gardien.

[D'un point de vue purement minecraftien, il est tout à fait possible de reproduire la ruche: il faudrait utiliser de la laine jaune, de la glowstone et de l'or dans la salle de la reine. Mais un tel projet demanderait des heures de récolte de ressources... Impossible bien sur minefield.]

On passa dans plusieurs couloirs tortueux, et enfin nous arrivâmes à la chambre Royale.

La Reine était assise sur un trône d'or. Elle était énorme, terrifiante, mais magnifique. Elle savait se faire commander, être juste et bonne. Chaque ruche se devait d'avoir une bonne Reine, pour qu'elle fonctionne correctement.

Je lui contai toute mon histoire, de bout en bout. A la fin, elle me dit:

–Sache que tu seras la bienvenue dans notre ruche. Chaque abeille t'acceptera comme il se le doit, et acceptera aussi ton apparence. Car au fond de toi, tu es et restera une abeille, malgré ton visage de creeper.

Elle fit une pause, comme pour réfléchir, et continua:

–Tu seras bâtisseuse. Tu construira les rayons et perfectionneras la ruche. Tu dormiras de 18 heures à 2 heures, dans l'appartement 1546. Va, maintenant, et je te souhaite une heureuse vie dans ta nouvelle ruche!

Je la remerciai pour sa bonté, puis elle nous congédia.

 

Je pouvais maintenant commencer sérieusement ma vie... dans ma nouvelle ruche.

 

 

Voilà, fin du premier chapitre. Oui, il n'y a encore aucune aventure à proprement parler, c'est juste l'intro pour poser les bases. L'aventure commencera dans le prochain chapitre!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Voici la suite! Dans cette partie, le "gros" de l'histoire commence vraiment... J'espère que ça vous plaira!

 

Sur ce, place au RP!

 

Quel bonheur d'être de nouveau dans une vie ruchale! Je me levais d'abord à deux heures du matin. Les étoiles, vues par ma petite lucarne dans ma chambre, me saluaient...quel réveil merveilleux, en douceur, pour bien commencer la journée!

Ensuite, je prenais mon bain dans la piscine commune, un grand bassin chauffé grâce à une nappe de lave. Puis, je mangeais un morceau, c'est à dire du miel sur une galette de pollen. Délicieux, et énergisant.

Enfin, je partais à mon boulot! Toutes les abeilles travaillent par plaisir et sont assidues à leur tâche, ce qui explique leurs difficulté de relation avec les humains. C'est pour ça que chaque jour, je me réjouissait d'aller travailler.

Comme j'étais bâtisseuse, j'avais toujours une tâche différente: reboucher des galeries, ou en creuser, colmater des brèches, construire de nouveaux appartements, réparer des fuites de la piscine... le tout avec un merveilleux entraide.

En effet, les abeilles, en plus d'être travailleuses, forment une « unité ». Si la voisine est malade, on l'aide comme si c'était nous, et le contraire... Il n'y a également pas d'appartenance: ce qui est moi est à lui. Par contre, il n'y a pas d'amis très proches, chacun aime l'un autant que l'autre... d'ailleurs, aucune abeille n'a d'abeille ennemie.

Tout ceci forme un système très efficace et puissant, avec comme centre la Reine. Elle n'a pas d'égale, elle est au-dessus de tout. « Si la reine meurt, la ruche meurt », dit un vieux dicton abeillen. Eh oui, chaque abeille mourrait pour sa reine.

Cette « unité » est peut-être puissante, mais elle a une faille: si un grain de sable entrait dans ce système bien huilé, tout s'effondrerait. Les grains de sable sont les intrus, d'où la xénophilie des abeilles.

 

Je me levai donc un soir, comme d'habitude. Mon boulot fut sans problème, nous chantâmes « Honey Don't » et « Honey Pie » en travaillant, en choeur. Ce n'est qu'en rentrant que commencèrent les choses bizarres.

Je devais passer par un bout du tunnel 36C pour atteindre ma chambre, mais un attroupement bloquait le chemin. Les abeilles, affolées, bourdonnaient dans tous les sens, car un tel phénomène n'avait normalement jamais lieux.

Je me frayai un passage jusqu'aux bords, pour voir ce qui bloquait les abeilles. C'était au bout du tunnel, dans la salle du Sapin.

Elle était circulaire, et on ne pouvait y entrer que par le tunnel 36C ou par d'autres, qui sortaient du mur 10m plus haut. Celui-ci montait à la verticale jusqu'au toit de la ruche, laissant une ouverture d'où on pouvait voir le ciel.

Au centre de attroupement se trouvaient deux abeilles-gendarme. Ce sont les abeilles qui gèrent les problèmes et résolvent les conflits. Y avait-il eut une bagarre?

Non, c'était bien pire. Une abeille se trouvait là, les pattes en croix et le buste en sang. Sa tête avait éclaté, et il ne restait de son coup qu'un moignon sanguinolent.

 

Aucune abeille n'aurait assassiné une des siennes. Mais l'évidence était là: quelqu'un avait bien tué le malheureux. Et ce quelqu'un ne pouvait pas ne pas être une abeille, puisqu'il n'y avait personne d'autre ici. Dans ce cas, cela voulait dire que la personne avait tué une de ses amie... affreux!

Je m'approchai des gendarmes, qui essayaient de repousser la foule, et leur adressai la parole:

–Que s'est il passé?!

–Personne ne le sait exactement, mais on suppose qu'il s'agit d'un accident: la victime aurait perdu le contrôle de son vol, serait tombé de très haut et se serait fait arraché la tête par une saillie.

Pas besoin de vous dire que cette théorie était absurde. Je rétorquai:

–Êtes- vous sûrs qu'il ne s'agit pas plutôt d'un meurtre? Ou avez-vous des preuves pour votre supposition?

Il prit un air sérieux et me répondit:

–Écoutez-moi bien. Si ce fut vraiment un meurtre, imaginez-vous les conséquences que cela aura pour la ruche? Finies, l'entraide et la bonne entente, finies la sécurité et l'efficacité! Chacun soupçonnerait son voisin, et ne ferait plus confiance à notre Reine! Notre ruche serait alors perdue! Comprenez-vous pourquoi j'essaie d'étouffer l'affaire en simulant un accident?

–Mais si nous ne trouvons pas l'assassin, il risque d'y avoir d'autre meurtres! Il faut enquêter!

–Comment comptez-vous le trouver? Il y a plus de cinquante mille suspects! Et qui me dit que ce ne soit pas vous?

–J'ai compris. Mais attendez-vous à avoir des problèmes!

–Passez votre chemin, maintenant!

 

Je rentrai à mon appartement et réfléchis à l'affaire. S'il y avait eu un assassin, il n'aurait pu rentrer que par le tunnel 36C où par les autres plus haut. Le tunnel était très fréquenté (au contraire de la salle), donc l'abeille ne serait pas passée par là, si on supposait qu'elle voulait garder son anonymat.

Depuis les tunnels en hauteur, c'était autre chose. Ils étaient tous bouchés, en réparation, donc peut-être que le meurtrier se serait caché dans un de ces tunnels... pour attendre sa victime! Et il se serait déguisé en ouvrier, ou en était vraiment un!

 

Plus j'y pensais, plus tout ça m'intriguait. Quelle arme avait-il bien pu utiliser pour faire exploser une tête?Pour quel motif l'avait-il assassiné? Peut-être l'avait-il tué ailleurs puis traîné jusque là, qui sait?

Et surtout: QUI l'avait donc tué?!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
 Partager

×
×
  • Créer...