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[Accepté]Pérégrinations d'un esprit en terres de Hell


Moug_atine
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J'étais un Souffleur de verre. Comme le fut mon père, le père de mon père, jusqu'aux origines.

C'est un métier controversé, dans mon village on nous voyait comme des parias, mais aussi comme des semi-divinités faits hommes.

 

Tous les lieux de cultes, toutes les demeures de chefs de tribu à mille cubes à la ronde se trouvaient ornés de nos fresques lumineuses.

Les Souffleurs de verre ne pouvaient être que deux. Un apprenti et un maître. C'est pourquoi lorsque le père de mon père décéda, tout commença.

 

Mon père ainsi devenu maître devait m’enrôler en tant qu'apprenti. Mais je devais survivre à une épreuve.

Je fus enfermé dans une grotte dont les recoins intérieurs laissait passer des fumées hallucinogènes. Le souffle des Dieux.

je devais réaliser une oeuvre. Tel une hydre, les bouffées d'air empoisonné m'engloutirent. Et c'est là que je vis. Mes yeux s'ouvrèrent, et des carnages, du feux, et des cris retentirent.

 

Après la nuit passée, une nuit de pleine lune, idéal pour une communion avec les Forces, on ouvra la porte de mon tombeau pour voir ma réalisation dantesque.

J'avais représenté un Shwarz vengeur, sur un trône d'os. Les fils de Litch à ses pieds.

 

Mon père voyant ça, fut pris d'une colère monstre, et d'une crainte agorative. On me pris, on noua mes pieds, mes mains, et un voile noir, un tissu rugueux éteigna les étoiles. je fus ballotté, on me lança dans le Lac sacré le plus vite possible.

Mes anciens frères, êtres primaires croyaient que cela suffirait à faire fuir les esprits damnés qui m'avaient habité.

 

Je fus aspiré dans le tourbillon du Lac et fut emporté par le fleuve souterrain, le Styxeim loin de là. Heureusement j'avais gardé un couteau, un morceau d'os taillé plutôt et grâce à cela je pus me libérer avant de me noyer.

 

Des voix résonnaient dans ma tête. Elles essayaient de me guider. Je résista. Elles persistaient, me vrillant les oreilles. Je ploya sous leur semonce. Je marcha pendant 3 lunes par de là l'azur.

 

Enfin, j'arriva dans un immense désert que je sus qu'il s’appelait Hell. Il était en spasme, grouillant de sable mouvant. Je fus possédé par une force supérieure, et pose le premier pieds. Puis le deuxième. Et enfin je couru.

Les sables vengeurs se pliaient à ma venue. Comme me craignant.

Je couru ainsi sans pouvoir m'arrêter, j'étais à bout de force, j'étais en pleine forme. Mon esprit était embrumé et ne comprenait rien à cette orchestre chaotique qui résonnait dans ma tête. Me possédant.

 

Enfin j'arriva au Volcan. Ragnarok. Il était immense, des fumés et des projectiles d'obsidiennes gros comme une vache étaient éjectés en permanence du cratère. Mais curieusement, les-dits projectiles semblaient m'éviter. j'entra dans le volcan, parcouru sous terre de nombreux et interminables couloirs.

Jusqu'à cette porte. Immense, haute de trente cubes. Elle semblait si lourde que seul un titan aurait pu ouvrir non sans mal.

Mais elle s'ouvrit. Toute seul.

J'entra piqué de curiosité malsaine. La Porte se referma brutalement. Il faisait noir. Des yeux, m'observaient. ils se rapprochaient !

Soudain je fis des formes monstrueuses fondre sur moi.

Puis le vide complet, un abîme dans ma mémoire, je ne me souviens que de mes cris accompagnant des rires caverneux.

 

Et enfin, l'immense porte se rouvrit, je rampa vers la sortie, agonisant. Je vis à mon visage les pieds chaussés de mithril d'un homme. je releva la tête et vit une vision d'enfer, le Fils du Mal: Aelfyr.

 

L'homme, si l'on peut dire de ça du démon, me tendit la main, je la prit. Enfin, des sortilèges m'obligèrent plutôt. Et là soudainement je fut pris d'une force incommensurable, mon esprit fut reliés à une multitudes d'autres à travers le temps et l'espace. Je me relevais, regarda mes mains, rouges craquelés.

 

Adieu Mortel, bienvenue immortel, articula l'architecque du chaos. Et il fit des mouvements avec ses mains, laissant dans leurs sillages une flamiche pourpre.

la croix de shwarz se format ainsi devant moi. Les fumées mauves la constituant se tranformèrent en serpent. Il mordit dans les veines d'Aelfyr et aspira une partie de son sang. Le monstre fondit en moi

 

je bascula.

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