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[Accepté]Monsieur Cube - Echoppe de Revan55


Revan55
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Bonjour, bonsoir, bonne nuit, bon appétit.

 

Bon, une petite présentation IRL ne ait pas de mal pour ceux qui ne me connaissent pas (vous ne connaissez pas le grand, le fort le magnifique Revan ? inculte :P )

 

De mon vrai nom Valentin, j'ai presque 17 ans, je rentre en Terminale S. Je vis en Meuse, près de Verdun (1916, remember). Je suis passionné par l'informatique, je suis développeur (amateur) web et de softwares/jeux. Je suis aussi un musicien, je joue de la batterie.

 

Mais trêve de bavardage, place au RP !

 

Pour ceux qui ont du temps à perdre, le lien de mes précédents RP

pécore : candidatures-serveur-minecraft/demande-canditature-revan55-t7757.html

arpenteur de route : candidatures-serveur-minecraft/postuler-rang-voyageur-revan55-t13565.html

 

[rp ON]

[Hors RP] ceci se passe quelques années à peine après les précédents RP... pauvre moi... [/hrP]

Le pourquoi du comment

 

Il était une fois, dans une région fort reculée d’un monde sauvage et dangereux… A l’intérieur d’un manoir familial, dans la plus haute pièce de la plus grande tour, celle qui domine les plantations, dont l’allure semble austère, avec sa petite lucarne bardée de fer, et ses quelques tuiles manquantes, se trouvait la chambre du maître. La pièce était faiblement éclairée par quelques bougies, placées autour du meuble central : le lit du maître. Ce dernier était occupé par Revan, le cinquante-cinquième du nom et, malheureusement, le dernier de l’illustre lignée. En effet, depuis quelque jour déjà, Revan était cloué au lit, incapable de s’extirper de ses draps, le front moite, le teint blême. Ses joues étaient attaquées par une barbe de plusieurs semaines. Une croix en éponge trônait au dessus du grand lit à baldaquin miteux. En face, la cheminée laissait passer des courants d’air par son foyer éteint. Des cendres tournoyaient dans le climat glacial de la pièce. Revan était mourant. La vie le quittait, il ne se sentait plus la force de se battre. Tout espoir était désormais vain. Plus rien, ni personne, ne pouvait le sauver de son destin. Tous ses domestiques avaient fuit la maison, par peur d’être touché par la mystérieuse maladie dont était atteint le maître, en emportant au passage quelques souvenirs du lieu, comme l’argenterie, deux chandeliers d’argent, un lustre, un set d’alchimiste, une hache en bois, un coffre rempli d’or, une toile d’araignée, une dinette et l’épée mystérieuse ramenée par le maître des enfers obscurs d’une religion trépassée sans intérêt aucun. Seul son domestique préféré lui était resté fidèle. Lui n’avait emprunté qu’une demi-douzaine de diamant de la aille d’un crâne humain et un œuf pour le diner.

- Dominique, dit Revan d’une voix faible… approche-toi, Dominique.

- Qu’y a-t-il, maître ? répondit-il.

- J’ai besoin d’aide, Dominique… va chercher le boiteux…

- Pardon, monsieur. Qui ?

- Tu sais, celui qui a une jambe moins cubique que l’autre, et qui passe son temps à pester.

- Je ne vois pas de qui monsieur veut parler…

- Enfin, celui qui a un œil qui dit merde à l’autre, et qui à une haleine de chiotte !

- Je ne vois pas où monsieur veut en venir…

- Va chercher le rebouteux boiteux, ignare !

- Mais, c’est moi, votre rebouteux, répondit Dominique le majordome qui fait aussi office de rebouteux boiteux.

- Ah, rebouteux, j’ai besoin de me confesser. Voyez-vous, cher boiteux, j’ai eu un rêve, qui me hanta toute ma vie…

- Lequel ? interrogea Dom’.

- J’ai toujours souhaité devenir marchand…

 

Le moment où le vieux explique son rêve.

 

- Ah. Répondit le serviteur zélé, sans grand intérêt.

- Eh oui. Je rêvais toujours d’ouvrir une petite boutique, là près de chez moi. Le long de la nouvelle route, qui est assez nouvellement fréquentée, puisqu’elle relie New Stendel et Nouvelle Azur. J’aurais construit une échoppe de menuisier, puisque un vieil ermite bûcheron dans la forêt m’avait appris comment manier à la hache. Et, mon frère m’aurait fabriqué de beaux meubles, parce qu’il aime fabriquer de beaux meubles. Et je les aurais vendus, à prix bas, parce que mon but n’est pas d’arnaquer les pauvres gens. J’attendrais au comptoir, des jours durant, patientant, et lorsqu’un visiteur arriverai, je l’aurait conseillé, et lui aurait vendu le plus beau des meubles existant…

- Mais, vous n’avez pas de frère…

- Si j’avais eu la chance d’être nommé marchand, j’aurai eu un frère ! Mais il est trop tard maintenant. Tout mon savoir si chèrement acquis en parcourant le monde va disparaître avec moi, et ma lignée de même. Pourquoi donc, Oh Glorieux Empereurs, m’avoir ainsi maudit ? Je ne voulais que votre bien, et faire fleurir le commerce dans mon tendre hameau, permettant à mes amis de vivre heureux et de couler de vieux jours… Pourquoi m’avoir fait ça ?

- Mais... où avait-vous découvert les arcanes de la menuiserie ?

- tu n'écoute donc jamais quand je parle ?

- euh... répondit le serf, d'un air gêné.

- Je radote mon histoire depuis plusieurs années déjà, chaque soir, auprès du feu ! Il faut écouter, tout de même ! Quel comble pour un domestique de ne pas savoir la vie de son maître en détail, tu seras châtié !

- Oui, Monsieur.

- Bien. je vais donc te narrer mon histoire. Tout commença il y a de nombreuses années, dans une ferme isolée et...

 

Revan raconta ainsi sa vie passée, alors que Dominique vaquait à ses occupations.

 

- Ainsi, alors que je voyageais à dos de loup, car oui, une fois dressé, les loups sont de fidèles compagnons, je rencontrais un menuisier. Que dis-je, UN menuisier ? Non, LE plus grand menuisier de tout les temps ! Son nom ? Et comment que je me souviens de son nom... Poogly, de Poogly menuiseries. Cet homme avait le don de tailler le bois, il savait parfaitement le faire ! Et il créait ainsi des meubles, chacun plus beau les uns que les autres ! Son savoir était immense, son imagination, débordante. Et ce fut avec beaucoup d'appréhension que je lui parla, pour lui demander de devenir son apprenti.

- Il accepta ? demanda machinalement Dominique, affalé sur une chaise - au passage construite par Revan lui même, en bois directement importé de Nubes, un bois léger, sculpté avec minutie, et représentant une chasse à cours sur une île volante (oui, tout ça sur une chaise, c'est dire les dons de Revan en menuiserie !).

- Bien sûr ! Il avait sans doute vu dans mon regard vif et curieux toutes les chances que s'offrait à lui d'avoir un tel apprenti ! Pour lui, j'allais récolter le bois, je le sélectionnais avec minutie, le taillais, le sculptais, le caressais, le promenais, lui faisais visiter le pays, le ramenais,le bordais le nuit, et, un beau jour, il me montre comment monter un meuble. Ce fut le plus beau jour de ma vie. Plus beau encore que la fois où j'avais trouvé un coffre rempli de pièces d'or, plus beau encore que la fois où j'avais rencontrée cette jeune et charmante demoiselle, à la taverne de Stendel, et où nous primes un verre ensemble, et montèrent à l'étage, mais je m'égare.

- Comment se nommait-elle ?

- La demoiselle ? peut importe. Je t'ai dit que je venais de monter mon premier meuble. Fier, je le vendis au marché, un soir, évitant soigneusement de croiser les forces de l'ordre, car je n'avais pas encore de licence. Comment ça, c'était de la contrebande ? Non, ou du moins, de la contrebande d'art, car ce meuble était si beau que maintenant, il sert de table de chevet au gouverneur Guyms en personne ! Il m'a même demandé quelques modifications mineures...

- Il était si beau que ça ? Mais... quelles modifications ?

- Et comment ! Un chef d’œuvre cubique ! Il m'a demandé, je ne sais pour quelles raisons obscures, un double-fond avec un tiroir caché que lui seul peut ouvrir... Sans doute pour y ranger ses lectures de nuit.

- Quelle type de lecture un homme aussi connu et puissant que lui peut-il lire avant de s'endormir ?

- Oh, tu sais, sans doute quelques manuscrits philosophiques ou autres revues du genre. Un homme tel que lui se doit d'être penché sur la philosophie, et rien ne vaut une petite lecture avant de se coucher pour libérer son esprit !

- Mouais, répondit le rebouteux, peu convaincu de l'explication de son maître. Il se demandait que pouvait recelait la table de chevet du gouverneur. Des lettres compromettantes ? De l'argent ? De la nourriture ultra-calorique qu'il mangerait en cachette pour ne pas que son diététicien ne lui interdise ? Ou tout simplement quelques revues philosophiques, comme le disait si bien son maitre... Il jeta un bref coup d’œil vers la table de chevet présente dans la pièce, essayant de discerner une mécanisme secret au sein des gravures. "Mais non, suis-je bête" se dit-il."Mon maître possède tous ses biens précieux dans une malle scellée sous son lit, qu'il croit cachée...". Il se rit intérieurement de son maître qui ne faisait guère preuve d'imagination pour les cachettes...

- Bref, continuons, reprit Revan d'une voix faible. Les mois passèrent, et mon maître artisan m'appris toutes les arcanes secrètes de la fabrication des meubles, du montage, tissage, repassage des pièces de bois. Seulement, un beau jour, Poogly le majestueux, comme je l'appelais, vint me voir.

"- Écoute, je t'ai tout appris, je peux plus rien faire pour toi. Tu sais faire une chaise, une table, un banc, la vaisselle, faire le crieur public, faire l'intelligent, boire jusqu'à en perdre toute notion. Je n'ai plus rien à t'apprendre. Alors sois tu payes tout ce que tu as bouffé durant tout ce temps, soit tu travailles pour moi jusqu'à la fin de ta vie, enfermé avec les autres dans la cave.

- Maître, c'est avec grand honneur que je prends votre offre d'emploi, mais cependant, je ne peux accepter. Une longue vie m'attends, et il me faut répondre à l'aventure.

- Bon vent, fainéant !"

- Quelle fabuleuse histoire, répondit Dominique, le regard dans le vague, un fin filet de bave pendant à la commissure de ses lèvres.

- je sais. Mais laisse moi finir, malotru. Je me mis alors à parcourir le pays, aidant les aimables personnes que je croisais en leur proposant mes services. J'acquis ainsi une certaine expérience, et je réussis enfin à créer mes propres meubles, que je donnais contre quelques rémunérations...(comment ça, du marché noir ?). Le temps passa, et je m'installa ici, continuant de fabriquer des meubles, parce que c'est ma passion et cela en sera ainsi jusqu'à la fin des jours... Qui se rapproche, malheureusement. C'est pourquoi j'ai écris un livre parlant de la manufacture des meubles en bois de l'Empire Stendelien. Tu es assis dessus, en ce moment même.

Dominique retira un manuscrit de quelques milliers de pages avec de nombreux efforts et le posa sur un magnifique buffet style Pyrix Ier, ornementé de dorures, meuble construit par le brillant maître des lieux.

- Je suis souffrant, je n'en peux plus, Dominique. Va emmener ce livre à Poogly, et remercie le de ma part. Que ce modeste présent puisse payer toutes les dettes que je lui dois encore...

 

Et la chute qui explose comme le tonnerre en pleine face.

 

Dominique, surprit, lui répondit :

- Mais, Monsieur, vous n’êtes pas souffrant… Vous êtes juste tombé dans les escaliers et vous vous êtes fait une bosse sur le coude… C’est tout. Vous n’allez pas mourir aujourd’hui, ni demain, ni après-demain, ni après-après-demain, ni…

- Mais c’est merveilleux ! Va mander mon frère, que je lui annonce la bonne nouvelle !

- Monsieur, vous n’avez toujours pas de frère. Par contre, je peux vous annoncer que vous ne mourrez ni après-après-après-demain, ni après-après-après-après-demain...

- Dehors, misérable rebouteux boiteux ! Je ne veux plus jamais te voir ! Tu m’horripiles.

- Bien, monsieur.

Le Rebouteux boiteux s’en alla donc.

- Dominique ? Où es-tu, fidèle servant ?

Le Rebouteux, qui n’était qu’autre que Dominique, revint.

- Je suis toujours là, Monsieur.

- Va me chercher une plume de poule du jardin est, une feuille de papier importée de Nevah et un verre de jus de citron agrémenté de quelques glaçons de Sedannah… Et brûle ce livre ! Jamais je ne divulguerais mes secrets de fabrication, à quiconque !

- Bien, monsieur.

- Je vais enfin pouvoir commencer ma lettre de demande de titre de marchand ! Alors, comment pourrais-je commencer. Ah oui ! « Il était une fois, dans une région fort reculée d’un monde sauvage et dangereux… » Oui ! ça claque !

 

[rp OFF]

 

Bon, comme expliquer dans le RP? j'aimerais créer une échoppe. étant menuisier, je souhaite vendre des meubles. Le nom de l'échoppe m'est donc venu naturellement (merci Robrock55 pour l'idée) : Monsieur Cube (basé sur Monsieur Meuble mais en mieux, faut pas déconner non plus)

 

Mon magasin se situe sur la route reliant New Stendel à Nouvelle Azur, après le musée et la pyramide.

 

quelques screens :

 

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L'extérieur.

 

20110712212244.png

By revan_du_55 at 2011-07-12

 

20110712212233.png

By revan_du_55 at 2011-07-12

 

L'intérieur.

 

L'étage sert de salles des coffres, pas de screen^^

 

Concernant les prix, mon but n'est pas de ruiner mon prochain mais de l'aider à améliorer son quotidien.

 

On a donc :

chaise : 1 pa/2 unités

tabouret : 1pa/2 unités

plateau central de table : 1pa/2 unités

table avec patte : 1pa/2 unités

banc avec pattes : 1pa/2 unités

banc sans patte : 1pa/2 unités

tonneau : 3pa/unité

planches : 2pa/stack

escaliers en bois : 5pa/stack

porte : 1pa/2 unités

 

Voilà, merci de vous être intéressé à cette candidature !

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Joueur extrêmement sympathique et généreux, il possède un véritable don d'écriture qui permet au lecteur de se prendre tout de suite dans l'histoire, c'est donc pour ces raisons que je souhaite plussoyer sa candidature

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