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[Accepté]Postuler au rang de voyageur : Websebdo


Websebdo
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Avant toute chose, je vais prendre la suite de l'histoire commencée ici.

 

Journal de voyage - Jour 1, La décision :

 

Je suis seul, perdu au milieu d'une nature calme et tranquille. Quelques moutons s'activent autour de moi, et j'entends le doux clapotis d'un lac à quelques centaines de pieds.

Je me remémore mon trajet... Pourquoi suis-je ici ? N'étais-je pas bien chez moi, installé dans la demeure familiale, avec tout le confort a porté de main ? Pourquoi suis-je parti ?

Je me souviens. Une lueur rouge pâle se reflétais dans mes yeux, lorsque j'ai tenu la baguette illuminée dans mes mains pour la première fois. Je suis resté prostré quelques temps, un long moment, avant de pouvoir réagir. Mon esprit vagabondait, explorait les possibilités de cette découverte insensée ! Je tenais la assurément ma fortune, et celle de ma famille.

Lorsque je repris conscience, le jour commençais à tomber. Je me rendis alors compte de la lueur très légère émise par mes mains, palpitant au même rythme que la petite baguette que je tenais. La poussière !!!

Au même titre que la petite bague confectionnée rapidement, les petites poussières issues de la taille rougeoyaient.

Complètement débarrassé de ma torpeur maintenant, je me mis rapidement en route, ma découverte cachée dans ma poche intérieure, vers la maison du sage du village. Partout je guettais les ombres, persuadé de voir surgir tout a coup un couteau tendu vers ma gorge. Les rues sont pourtant sures, mais la paranoïa guette tout découvreur...

Flibili, le sage, me reçu avec toute sa gentillesse habituelle, et me fis assoir dans sa cours intérieure, au pied d'une fontaine de granit rose. Les plantes grimpantes courraient sur les murs de sa maison de pierre, créant ainsi une aire de méditation calme et reposante, loin des tumultes de la ville proche.

Que veux tu, mon jeune ami ? me dit-il.

Je m'embrouillais alors dans des explications compliquées, racontant à la fois ma découverte, mes projets, la fortune qui me tendait les bras, tout cela n'avait aucun sens.

Après m'avoir écouté quelques temps, Flibili leva la main d'un geste lent, qui coupa court à ma verve immédiatement.

La mer est salée parce qu'il y a des morues dedans. Et si elle ne déborde pas, c'est parce que la Providence, dans sa sagesse, a placé aussi des éponges., me dit-il d'un air emprunté.

Je le regardais, interloqué, ne sachant quoi répondre.

Un petit sourire apparu sur ses lèvres, ses yeux reflétant un amusement certain.

Tout, en ce monde, a sa place. Et je suis certain que quelqu'un sur cette terre connais déjà cette pierre. Cours les routes, mon jeune ami. Lorsque tu reviendras en ces terres, tu sauras.

Il se leva doucement, dans un bruissement de soie et de laine, et disparu lentement dans un couloir de pierre, me laissant là. Seul.

Je réfléchis un moment, puis me levait d'un seul coup. Mon sang battait mes tempes, lorsque je pris la décision de suivre le conseil du sage Flibili.

Je courus a travers les ruelles maintenant sombres de la ville, et m'engouffrais dans ma chambre.

Je pris un sac, des bottes de marches, quelques vêtements, puis ramassais en passant quelques pierres rouge, et des victuailles.

Je descendis voir si mon père était rentré, mais pas de trace de lui. Il était surement en train de traiter avec quelque fournisseur ou client a l'auberge.

Je lui écrivis un missive, la posa sur la table commune, et je pris la route vers l'est, en espérant que le soleil guidera mes pas.

 

Journal de voyage - Jour 2, Le regret :

 

Je me rendis vite compte que voyager de nuit sur les routes n’était pas une bonne idée. Je sentais autour de moi des glissements, de petits cris rauques, et tout ça ne me rassurait pas du tout.

Je sorti alors ma torche improvisée, mais le résultat fut pire encore. La baguette m'entourait d’une lueur rouge sang, et ne servait qu’à entretenir mon angoisse, au lieu d'éclairer mes pas.

Je tins quand même bon pendant quelques lieux, et je m’arrêtais à la première auberge que je rencontrais. Après un bon repas dans la salle commune, ou un jongleur amusait la troupe de pochards présents, je montais dans ma chambre, et dormi d'un sommeil sans rêves.

Le lendemain, je demandais ma route à l'aubergiste avant de partir, et il me conseilla de me rendre dans une contré lointaine, où, parait-il, un phare immense prônait dans une baie, avec à son sommet quelques torches rouges qui indiquaient la route aux navires égarés.

La route fut longue et dangereuse. Je rencontrais toute sorte de voyageurs, de groupes bigarrés, de races et d'animaux étranges. Trop pour en faire étalage dans ce cahier, et seule ma descendance connaitra ces rencontres lors des longues soirées de contes au coin du feu. Enfin je l’espérais…

Que de personnages encombrent ma mémoire... Une guerrière solide qui fit route avec moi contre quelques pièces, un nain murmurant à tout va Chaussette !! et qui mangeait de petits bonbons blancs à longueur de temps, un autre voyageur égaré cherchant une quelconque ville qui l'accepterais, bref, tout un monde dans un voyage.

Je commençais à désespérer, et m'assis dans un pré, à l'aube naissante. Je sortis un cahier pour coucher mes pensées sur le papier et contemplait la nature qui m'entourait, mélancolique...

 

Journal de voyage - Jour 3, L'espoir :

 

Je refermais le cahier, et le rangeait dans un sac en cuir pendu a ma taille. Je levais la tête, et contemplais la beauté de la nature qui s’éveillait. Sur ma droite, un mouvement attira mon regard. Je voyais a l'horizon une lueur rouge clignotante, chose tout à fait impossible !

Je ramassais rapidement mes affaires, et jetais un peu de sable sur mon feu de camp. Je me mis en route d'un pas alerte vers cette lueur, qui m'attirait comme une bouse attire les mouches.

Je croisais en chemin une magnifique demeure construite au milieu d'un lac, malheureusement, je ne voyais nul moyen de m'y rendre. Je criais quelque salutation, mais personne ne me répondit. Il y avait bien une pancarte devant la maison, mais elle était trop loin pour que je puisse la lire.

Abandonnant la maison sur pilotis, je continuais ma route vers le phare, que je commençais à deviner dans la brume du matin. Je forçais le pas, tout excité d'être arrivé au bout de mon voyage.

Je tombais alors sur une magnifique demeure en bois et pierre, avec un jardin luxuriant. Une jeune personne s'activait apparemment a la construction d'une sorte de banc près de la rive, et s'arrêta lorsqu'elle me vit arriver.

Bien le bonjour, belle dame. Puis je vous demander où nous sommes ? Je suis un voyageur épuisé, à la recherche de réponses, et je crois bien qu'elles se trouvent en haut de ce phare !, dis-je gaiement.

Salutations, voyageur ! Je me nomme Cadenus, et nous sommes à Azur. Je ne sais quelles réponses vous cherchez ici, mais je vous invite à aller en ville. Vous trouverez surement la bas quelque personne capable de vous aider., dit elle en me souriant doucement.

Je la remerciais rapidement et me remis en route. Je parcourus alors des rues magnifiques pavées de verre, des ponts et des maisons jetés sur des canaux parcourant une cité tortueuse, affublée de maison construite d'essences de bois rares. Je me dirigeais vers le phare et contemplais ce monument qui semblait érigé en hommage à mon ignorance.

Il me fallait m'installer ici. Je devais parler à celui qui a construit cet édifice. Je ne pourrais rentrer chez moi qu'une fois cette technique connue.

Je me mis donc en quête d'une institution, d'un notable, qui pourrait m'aider dans ma quête.

Telle est ma décision.

Telle est ma voie !

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Role Play fort sympathique et qui plus est plutôt bien rédigé.

 

Je soutiens donc notre ami Web' qui m'est lui aussi fort sympathique, il est actif sur le mumble et sa voix mure et agréable (et sexy) a le chic pour trancher avec les voix aigües de Frenchdeath, Cadenus et Narita(BAM!).

 

Bref il mérite amplement son lvl up :)

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