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Dans la tanière de l'Ermite-Lion


Faros
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Salut a tous, potentiels lecteurs et curieux sans aucun doute, bienvenue dans ma petite grotte, asseyez vous au coin du feu, il fait froid dehors, et j'ai de quoi vous réchauffer : du Schweppes et de belles histoires.

 

Mais d'abord, laissez moi me présenter : je me fait appeler Faros, le Lion en armure. Je viens des contrées lointaines de Frowin, de la cité de Fingelberg. Pas besoin de vous expliquer dans les détails, mais sachez que je ne suis plus présent IG pour des raisons qui me sont propres. Néanmoins j'aime certains aspects de la communauté de MF, et je consulte le forum quasiment tout les jours.

 

Ce topic aura pour but principal la publication de mes textes personnels. Qu'ils soient des poèmes, des nouvelles, ou que sais-je encore des recettes de cuisine !

Je vous invite a poster des critiques, des encouragements, des insultes, ou tout autre message d'amour a la suite de ce fil.

 

Pour recentrer mon personnage IG lorsque j'ai arrêté : Faros est parti dans un lieu reculé de la Forêt d'Elborg, au cœur de la Nation de Frowin. Il a légué tous ses biens a la ville, et n'a gardé que ses réserves de Schweppes, son armure d'avant-garde vieillissante, une plume de canard royal et du papier jauni. Il vit en ermite et réfléchit au sens de la vie.

 

Voilà, mes textes suivront, selon une cadence aléatoire et mon inspiration du moment ;)

 

Bonne lecture !

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13/05/2011 : contes et légendes de la Toundra fingelbergeoise.

 

Il existe a Fingelberg une vieille légende datant du temps des Almars, transmise par le blizzard sifflant sur les terres glacées de Frowin. On l'entend chanter lorsqu'a bord d'un Drakkar on écoute le Doux bruissement des flocons sur la coque du navire. 

Aucun Fingelbergeois ne saurait dire quelle est la part de vérité de cette légende, mais tous l'acceptent comme une de leurs principales traditions. 

Laissez moi vous conter cette histoire :

"Un jour froid de decemberg, deux enfants se lançaient des boules de neige dans les rues de la Ville des Almars. Leur rôle dans la légende n'intervint que plus tard. Pour fêter la fin de l'année, on construisit un grand drakkar qui irait pourfendre les flots glacés de sa coque de pin dur, en signe de revanche contre l'Hiver, qu'une fois de plus les Almars avaient vaincu. Tous les habitants s'étaient rassemblés pour aider au chantier, et c'est avec joie qu'on posait tel ou tel bouclier, qu'on taillait telle ou telle planche, et qu'on cousait telle ou telle voile. Le chantier allait bon train, et le Chef Viking de l'époque, Kairn Gurs Larsson, comblé par tant d'entrain de la part de ses citoyens, décida que le navire appartiendrait au peuple. Il alla sur le port annoncer la nouvelle. De leur côté, les 2 garnements, s'étant eux aussi déplacés vers le chantier et n'ayant peur de rien, poursuivirent leur bataille de l'autre cote du Drakkar. Le plus habile, sur de lui, fit le pari avec son ami qu'avec sa boule, il dépasserait le mat du bateau et qu'elle irait s'ecraser sur un quelconque objet de valeur, comme un signe de bonne chance. Le second, plus sérieux, se refusa a son petit pari. Le premier lança sa boule de neige de toutes ses forces, espérant qu'elle fasse mouche. Le roi, finissant a ce moment son discours, prononça cette promesse : "gageons que rien ne puisse atteindre le sommet du Drakkar, dans le cas contraire je veux bien offrir le Drakkar a celui qui y arrivera !" les vikings ne l'écoutaient plus : ils avaient vu une boule de neige passer par dessus le mat, et a peine le roi remarquait le projectile, que la boule blanche vint s'écraser sur sa couronne! Les Almars furent tous muets, tandis que le jeune garçon, fier de son exploit, alla clamer haut et fort qu'il avait réussi son pari. Le roi, amusé par tant de fougue et d'audace, offrit le navire au jeune homme.

On raconte que ce garçon fut un grand navigateur, et qu'il fut très célèbre aux sein des Almars pour son charisme.

Ici prend fin la légende"

Ici commence la tradition: les Fingelbergeois ont gardé cette tradition, et en ont fait une sorte de baptême pour toutes leurs constructions : on lançait des boules de neige par dessus le bâtiment pour lui porter chance, a lui et a son propriétaire. Tout les habitants se joignent généralement a ces baptêmes, notamment car ils finissent souvent en batailles de boules de neiges, et parce que c'est une occasion de plus de de rendre a la taverne noir un Fingel'cola ! 

 

Petit conte écrit pour le fun, a l'époque j'étais fasciné par la neige et je ramassais toute celle que je pouvais trouver.

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28/06/2011 : Les Frères du Nord.

 

Du fond de la Banquise

On peut entendre

Siffler tel le Blizzard,

Hurler comme le Vent

Les voix aiguës du Froid,

Et la glace se fendre

Sous la coque du Drakkar.

 

Il est là,

L'animal en armure forgée,

Le fier Roi Viking

Trônant debout sur son navire,

L'écume fouettant ses plumes,

Le givre giflant les voiles,

Les vagues balançant la coque.

 

Les Nordiques sont impassibles

Comme leur Maître Canard

Parler leur est inutile,

Ils savent qu'il n'y aura pas

De retour possible.

La cote n'est déjà plus visible

Et l'équipage ne veut pas penser

A la suivante.

 

Et pourtant ils savent

Où le courant les emporte

Ils naviguent vers leur futur

Sur la mère infinie de l'Avenir.

La traversée sera mouvementée

Mais la plus forte des tempêtes 

Ne saurait échouer le Drakkar.

 

Ils sont la, les Héros de Fingelberg

Les citoyens de la Cité Juste,

Le Pingouin copilote tient la barre,

Le Morse joue du banjo

Et chantonne au rythme des remous,

Le Hibou répare ses ailes mécaniques,

Et le Lion récite quelques vers,

Pour ne citer que les plus bruyants d'entre eux.

 

Le Roi-Canard, de ses yeux mi-clos par le gel,

Ne peut qu'admirer sa troupe,

Splendide bande de rêveurs et de curieux.

 

Et l'Aviateur, fier de lui et de ses frères,

Lâche un sourire de gaieté

Et pour combler son bonheur et se donner du "peps",

Vide d'un trait sa choppe de Schweppes.

 

Un poème en vers libres, sans structure précise. Fait par amour de la communauté Fingelbergeoise, gros zoubi sur les deux fesses a eux tous.

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09/11/2011 : "BOUM"

 

"BOUM" 

 

Réveil en sursaut. 

 

"BOUM" 

 

Grognement, il se retourne sur lui-même et remonte sa patte sur son oreille pour ne plus entendre le bruit.

 

"BOU-BOUM"

 

"Grooooaaah y'en a assez, c'est quoi ce boucan ?!" Le félin se redresse brutalement, dans le bruit métallique de sa vieille armure écaillée par les intempéries, et entrouvre ses yeux pour observer la cause de son réveil prématuré.

Rien n'a bougé dans sa tanière de la Forêt d'Elborg, tout est tranquille. Non, le bruit est plus lointain, et il résonne avec une puissance presque fantaisiste. 

Le lion sort de son antre, les yeux a demi-fermés, une petite bouteille de Schweppes poussiéreuse a la patte pour mieux se reveiller. Qu'est ce que ca peut bien être? "des canons? Impossible, les nains n'auront jamais l'audace de venir trainer leurs petits pieds jusqu'a Froërn !" 

 

"BOUM" cette fois-ci il a compris d'où venait le bruit. Malgré le brouillard, il perçoit la provenance et l'origine de ce brouhaha. Il devine qui sont les agitateurs.

 

"BOUM" Fingelberg. Et ces lumières multicolores, pétillantes qui montent dans les nuages dans un bruit assourdissant : "Ah! Je vois que ce bon vieux Truk et ce chimiste de Kayorano ont mis leur découvertes en commun pour nous pondre ces feux d'artifices, c'est magnifique".

 

Mais Far0s se mît a penser. Il secoua sa crinière ebourriffee et se demanda a quelle occasion les Fingelbergeois faisaient-ils une fête aussi importante. 

 

"BOUM" ce n'etait pourtant ni la Journée du Scwheppes, ni la célébration de l'entrée d'Egnokia dans la Federation Froërn...

 

"BOUM" ...

 

"BOU-BOU-BOUM" ca y est, l'ermite a compris : il s'élance a travers la toundra, comme pour prendre son élan. Il court, il galope, la scandeur des vikings se faisant plus forte a chaque foulée. En quelques secondes, il arrive au sommet de la falaise qui surplombe le versant sud de Fingelberg, s'arrête net avant le rebord, et hurle :

 

 

"GGRROOOOOAAAAAAHH !!!" * 

 

 

"BOU-BOU-BOU-BOUMM" Les Fingelbergeois se sont tus un instant, comme surpris par ce cri inattendu et familier. Mais ils reprennent en cœur leurs chants, soutenus par le Lion en armure, et tout le monde voit sa joie décuplée par le message du compagnon que tous croyaient parti pour toujours.

 

* Joyeux anniversaire Lucas !!! 

 

Ps du Lion: ne force pas trop sur le Scwheppes et les femelles morses, mais fête ca dignement ! 

 

Citation directe de mon message pour l'anniversaire de Lucasbauert, encore une fois j'avais un peu d'inspiration (et surtout l'envie de lui faire un petit cadeau), j'en ai profité !

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06/02/12 : Le Fils du Morse

 

"BRAAMM ! BRAAMM ! BRAAMM !" 

 

Une oreille se lève, un œil s'entrouvre.

 

"BRAAMM ! BRAAMM ! BRAAMM !"

 

"pas moyen d'hiberner tranquille dans cette forêt, mille millions de mille sapins ! Qui me dérange ?"

 

"BRAAMM ! BRAAMM ! BRAAMM !"

 

"je m'en vais vous rendormir, parasites ! Attendez que je retrouve une bouteille, le verre imbibé de Schweppes est plus résistant que vos casques, bande d'éponges! 

"Halte-La, Lion ! Laisse passer le Prince Tinxtène Bauert !"

"Le Prince Bau... Attendez, le Morse a eu un gosse ?"

"Sois poli, Félin, tu parles du nouveau souverain de l'Ënrik d'Almarïs, à Stendel!"

"Ah ouais à ce point, j'ai vraiment dormi longtemps en fait." 

"Maintenant fais place, Messire Tinxtène doit se rendre au plus vite à New Stendel pour quérir le titre de Citoyen, et la route jusqu'au bateau est encore longue."

"C'est bon dégagez, mais enlevez vos bottes au retour, on croirait entendre des ours polaires en ruth!"

"C'est ça, au revoir, Lion." 

 

Faros laissa passer le petit groupe de Gardes Blancs et entrevit celui qui semblait être le jeune Tinxtène : un elfe, aux yeux fatigués et à la joue couverte d'encre, à la peau claire mais peu sensible au froid. Un Almar, comme ses lointains ancêtres. 

L'Ermite reconnaît le fils de son vieil ami à la moustache particulière qu'il arborait, petits poils hirsutes et joyeux. 

"Hé bien, moi qui pensais que tu finirais avec une morse, j'ai bien l'impression que tu es allé à la pêche au gros ! Sacré Coquin!"

[...]

Le Félin, réveillé pour de bon, trottina dans la forêt, jusqu'au grand lac gelé. Le froid ankylosait ses pattes, mais sa volonté était trop forte.

"son gamin m'a réveillé, à moi de lui faire une farce!" 

 

Arrivé au bord de la falaise, le Lion respira un grand coup et rugit à travers le brouillard matinal :

 

"GRROOOAAAAAH !" 

 

Le Roi Lucas Bauert sursauta sous sa couette. Il reconnut immédiatement le cri qui l'avait sorti de sa grasse matinée. Il ne pût empêcher un sourire se former sur sa trogne, et ria au souvenir de son ami, puis se rendormît doucement, bercé par l'écho des montagnes.

 

-->soutien de la candidature citoyenne de Lucasbauert, petit élan scénaristique.

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