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[Accepté]Demande de candidature - Night_Wind


Night_Wind
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Je suis un garçon de treize ans, en seconde à Paris, et je connais Lordavcro, Galaoud, Lemacanul, Jackpotta et Gimli.

 

Je souhaite devenir paysan sur ce serveur pour pouvoir devenir nain, car je trouve que Galianör est magnifique (j'ai déjà eu plusieurs fois l'occasion de la voir de l'intérieur).

 

Et voici mon RP :

 

Il y a bien longtemps, seulement trois cents ans après la fin de l'ère glaciaire, un cataclysme survint, tua plusieurs centaines de milliers de personnes, et rasa un quart des villes du monde. Les rescapés de la zone touchée se réunirent alors et quittèrent ce pays dévasté. Le voyage fit de nombreux morts ; sur les trois mille personnes parties, seules quatre cents étaient encore vivantes au terme de ce voyage. Les survivants arrivèrent alors dans une région où la terre était fertile, et y bâtirent un village à l'abri des attaques d'orques, au pied des montagnes.

 

Deux mille ans plus tard, là où autrefois se tenait ce petit village, il y avait une magnifique cité, de plus de trente mille habitants. Les habitants de cette ville, dont je faisais partie, ne manquaient de rien, et menaient une vie heureuse, jusqu'au jour où un groupe de mineurs revint dans la ville en déclarant avoir vu dans la montagne une armée de gobelins très importante.

 

Au bout de trois jours, dans cette ville, dix mille hommes se tenaient prêts à défendre leur ville, leur foyer, leur famille et leur vie, et c'étaient dix mille hommes braves, fiers, forts, courageux, s'étant pour la plupart déjà battus, et voulant à tout prix empêcher qu'un cataclysme pareil à celui qui était survenu longtemps avant se reproduise. Mais les gobelins tardèrent à nous attaquer, et quand ils nous attaquèrent, c'est-à-dire deux mois après que nos mineurs nous avaient alertés de la présence de ceux-là dans la montagne, nous n'étions plus sur nos gardes, et nous ne pûmes riposter comme nous l'aurions fait deux mois plus tôt. Ils nous prirent par surprise, alors que nous ne nous y attendions plus, et la bataille fut très désorganisée. Nous avions fini par nous reprendre, et nous nous battîmes vaillamment, mais chaque gobelin tué était remplacé par trois autres, et nous ne pûmes endiguer cette marée verte déferlant sur notre magnifique cité.

 

Au cours de cette bataille, nous étions à un contre vingt, et beaucoup de mes amis moururent sous mes yeux, sans que j'aie rien pu faire pour les soustraire des griffes de ce destin tragique. Tous se battirent vaillamment, et aucun ne chercha à fuir, malgré la peur que leur nombre nous prodiguait. C'étaient des hommes fiers, et j'en connaissais la plupart depuis très longtemps, et, encore aujourd'hui, il m'arrive de pleurer en repensant à eux, qui sont morts en héros face à ces ignobles peaux-vertes.

 

L'affrontement dura très longtemps, si longtemps que j'arrêtai de craindre la morsure des lames ennemies, si longtemps que je ne pouvais plus compter le nombre de monstres que j'avais abattus, si longtemps que mon épée me semblait peser plus lourd qu'un rocher, si longtemps que j'avais l'impression d'évoluer dans un rêve.

 

Mais leur nombre eut raison de notre bravoure et de notre détermination, et, ayant pris conscience que tout était perdu, mes onze amis étant encore debout et moi quittâmes notre cité en ruines. Nous étions tous légèrement blessés et épuisés à cause de cette bataille qui scella notre destin, cependant, nous nous poussâmes à lutter contre notre fatigue et continuâmes à marcher jusqu'à ce que les gobelins ne puissent plus nous repérer. Le jour touchait a à sa fin, et nous pûmes contempler avec désespoir notre cité éclairée par une lumière d'un même rouge que le sang versé par ses défenseurs pour la protéger. Nous nous endormîmes alors sans manger car nous étions trop épuisés et car nos provisions étaient trop maigres pour que nous puissions nous permettre de les gaspiller ce soir où nous étions trop las pour pouvoir avoir faim.

 

Au matin, nous entamâmes alors notre périple, ou notre errance, car nous allions sans destination précise, voulant seulement nous séparer de notre ancienne cité qui pesait trop lourd sur nos cœurs et de son envahisseur, et cherchant sans trop d'espoir un endroit pour nous réfugier, pour nous soigner et pour habiter, ne voulant pas nous résigner à vivre le restant de nos jours une existence d'ermite. Nous partîmes donc vers le nord, et marchèrent dans cette direction sans rencontrer de difficultés, et ce pendant quatorze jours. Jusqu'alors, le climat et le terrain nous furent favorables, nous pûmes chasser pour nous nourrir, et, ainsi, nous accumulâmes suffisamment de viande pour pouvoir survivre pendant vingt jours sans trop nous rationner. Malheureusement, un désert se dressait alors devant nous, et il nous était impossible de le contourner. Nous nous résolûmes donc à le traverser, bien que connaissant tous les dangers que cela représentait.

 

Pendant notre traversée de ce désert, qui s'étendait plus loin que ce que nous pensions, nous manquâmes cruellement d'eau, mais ce n'était pas le pire. En effet, cet endroit regorgeait d'araignées et de serpents, et, en ce lieu, deux de mes compagnons succombèrent à la morsure d'une araignée. En moins de cinq minutes, le venin s'était répandu dans nos veines, et, quand ils moururent, leur visage, noir et boursouflé, était méconnaissable.

 

Quand nous réussîmes à quitter ce désert, nous n'étions plus que neuf ; l'un de nous nous ayant définitivement quitté, tué par un serpent. La première nuit après notre sortie du désert, quand je montais la garde à la lisière d'une forêt, j'eus la désagréable impression d'être observé. Alors, je remarquai que seize loups se tenaient non loin de notre campement. Ils attaquèrent peu de temps après que j'eus donné l'alerte. Nous les vainquîmes, mais, au cours de cet affrontement, deux de mes compagnons moururent et je fus blessé au bras droit.

 

C'est donc à sept que nous pénétrâmes dans la forêt, qui était très dense, et donc très sombre, ce pourquoi nous restâmes constamment sur nos gardes. Dans cette forêt, notre groupe se réduisit à six membres ; l'un d'entre nous ayant perdu la vie suite à une seconde attaque de loups.

 

Il ne nous fallut que deux jours pour quitter cette forêt, et, quand nous en sortîmes, un groupe d'une trentaine d'orques nous repéra, et nous attaqua. Nous nous enfuîmes donc, mais, après deux jours de fuite, l'affrontement s'avéra inévitable. Au cours de ce combat sanglant, six de mes amis périrent, et, bien que nous en sortîmes victorieux, notre moral était au plus bas.

 

Alors que nous continuions notre épopée sans fin, nous aperçûmes des lueurs au loin. Immédiatement, nous reprîmes espoir et nous remîmes à cheminer vers ce qui pouvait représenter la fin de notre voyage, mais, pendant que nous cheminions, mes deux compagnons moururent sous les traits de monstres que je ne pus identifier, dans ma panique et dans ma précipitation. Je leur échappai, car ils ne me poursuivirent pas, mais ils réussirent à me toucher à la jambe.

 

Bien que blessé, je réussis à atteindre ces lueurs que j'avais aperçues, et c'est donc à Azur que s'acheva mon voyage.

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