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[Accepté] Forteresse des Assassins [Zone PVP]


Wenbist
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Yosh (terme purement Sähbian)

 

Je me nomme Wenbist, Sultan de Sähbia. J’espère que le petit sachet d’épices accompagnant cette missive vous aura plu. Mais avant toutes choses, voici la raison de cette lettre:

C’est une histoire enfouie au plus profond de Sähbia qui me pousse à faire cette requête.

Vous savez sans doute qu’il y a de cela plusieurs siècles, les assassinats étaient chose courante. Puis un jour, plus rien. Les diverses confréries d’assassins se turent. Pourquoi? Je n’en connais moi-même pas la cause. Cependant, des personnes relativement importantes disparaissent ces derniers temps. La raison de leur disparition s’impose d’elle-même. « Ils » sont de retour. Nombre de mes habitants s’en retrouvent impliqués et je n’ai d’autres choix que d’accepter leur présence dans la ville, sans quoi cette lettre pourrait bien être ma dernière…

Mais la tâche n’est pas si aisée. Il m’a fallu plusieurs semaines pour trouver l‘un de leurs membres. Définir un pacte avec moi semblait être leur principal objectif et ils ont accepté volontier. Les termes de l’accord passé sont les suivants:

:book:Autorisation de se battre dans leur repaire afin d’améliorer leurs capacités aux combats.

:book:Autorisation d’exercer leurs « activités ».

:book:Autorisation de circuler librement sur le territoire Sähbian.

Mais ce n’est pas tout. Ils souhaitent également se faire connaitre. En cherchant dans les vieux documents d’Alan Thot, un de mes illustres prédécesseurs, j’ai réussi à reconstituer la quasi-totalité de leur histoire. J’aurais également besoin de votre accord en ce qui concerne leur autorisation de combattre dans leur cache. Mais tout d’abord, voici l’histoire qui vous permettra de mieux les connaitre.

 

Ier millénaire avant le Cataclysme.

 

Un large sourire s’affichait sur le visage d’Alan Thot qui, au milieu de la foule en folie, triomphait assis sur la dépouille du Scörm. Les Sähbians scandaient son nom. Grâce à lui, le pays était enfin débarrassé de cet immonde scorpion. La créature mesurait plus de 15 mètres de long et sa cuirasse noire comme la nuit brillait sous le soleil de midi. 30 chevaux de trait tirait sa carcasse sans vie jusqu’à son lieu de repos éternel. La cérémonie d’enterrement dura toute l’après midi puis, le Sultan, satisfait de son œuvre, rentra au palais pour se faire soigner l’atroce blessure qu’il avait reçu au ventre lors de son combat avec la bête. Durant toute l’après midi, il avait ainsi supporté cette entaille sans même sans plaindre. Cette force qu’il possédait était la raison même de sa popularité envers le peuple.

Cependant, maintenant que personne ne pouvait l’entendre, il ne put s’empêcher de pousser un effroyable cri de douleur au moment ou son épouse lui enfonça une aiguille dans le ventre.

- « Calme toi! Si je ne recoud pas cette blessure, tu seras mort demain. » dit-elle.

- « Plus facile à dire qu’a fai..» 

Un nouveau cri s’échappa de sa bouche. La scène dura ainsi une dizaine de minutes puis Alan Thot partit se coucher. Il s’effondra sur son lit, certain d’un repos bien mérité et s’endormit.

Vers minuit, une ombre se faufila en dehors du palais. Elle se dirigea ensuite vers le désert puis disparu dans une forteresse cachée par le sable. Il s’agissait d’Ab Nehr Foss, le Grand Vizir de la cité.

On le disait d’une cruauté sans limite. Quiconque s’opposait à lui était retrouvé assassiné le lendemain.

Une rumeur racontait même qu’il jetait les prisonniers en pâture au Scörm. Mais il est surtout connu comme le fondateur de la Forteresse des Assassins. Fréquemment, il partait en pleine nuit rejoindre ceux qu’il appelait « ses petits protégés ». Mais cette fois-ci, la situation était différente.

Ab Nehr Foss souleva sa capuche noire. Les 7 assassins étaient assis autour de la table du conseil.

- «  Cette fois-ci, ce maudit Alan Thot a signé sa fin. Il a tué le Grand Scörm! » cria-t-il.

Immédiatement, les chuchotements fusèrent. Ab Nehr Foss planta son poignard dans la table.

- « Mais cette nuit, nous en terminerons avec lui. Une fois ce traitre mort et enterré, les Sähbians n’auront d’autre choix que de me nommer Sultan! » hurla-t-il.

Les hommes acquiescèrent et se levèrent.

- «  Vous avez jusqu’à 3 heure pour vous préparer. Puis nous partirons. Yosh mes frères. »

- « Yosh! » répondirent-ils comme un seul.

A 3 heure tout était prêt. Dagues empoisonnées, grappins, arcs et épées.

- « Rendez vous devant la chambre du traitre mes frères » chuchota-t-il.

Ab nehr Foss fit un signe de la main et les assassins se dispersèrent à travers le désert. Sans un bruit, il traversèrent les rues de la cité encore endormis et se dirigèrent vers le palais. A 3h30, 16 êtres étaient postés devant la chambre d’Alan Thot. La fenêtre ne possédant qu’un lourd rideau, il était facile de s’y introduire. Ab nehr Foss rentra le premier, le sourire aux lèvres. Son heure de gloire était enfin venu. Il serait Sultan à la place du Sultan. Alan Thot dormait, allongé sur sa couche. Un tonnerre de ronflements sortaient de sa bouche. Ab nehr Foss et les autres assassins s’approchèrent délicatement de leur proie. Ab Nehr Foss sortit sa dague d’or et la plaça au dessus du cœur du Sultan. Il aimait savourer le moment qui précédait la mort de la cible. Juste avant que la lame ne s’enfonce dans son cœur encore battant et lui ôte la vie.

 

Alan Thot rêvait. Il revivait la sensation de se trouver face à un être immense. Cette délicieuse sensation qu’il avait eu lors de son combat contre le Scörm. Il ressentait encore le souffle de la bête qui, perturbée par ce nabot, s’apprêtait à le dévorer. Sa queue mortelle tremblait frénétiquement, prête à frapper sa proie. L’homme était en nage, écrasé par l’aura du monstre. Il ne parvenait plus à tenir son épée. Soudain, la bête frappa de son dard. Alan Thot esquiva sur un pur réflexe. Un sourire s’afficha sur le visage de l’homme et dans un cri de rage, il fondit sur le scorpion.

 

Un bruit de lame que l’on retire de son fourreau réveilla le Sultan. D’un bond, il eu juste le temps d’échapper à la mort. 8 ombres se dressaient dans la pièce. Celle qui l’avait attaqué rengaina sa dague et sortit son épée.

- « Qui êtes vous? » demanda Alan Thot sur un ton calme.

Pour seul réponse, les 7 autres personnes dégainèrent leur lames.

- « Bien, vous voulez donc jouer à cela? Il ne faudra pas venir vous plaindre quand vous irez nourrir le sable chaud du désert. » dit-il.

Alan Thot saisit son épée placé contre le mur et la dégaina. Les assassins s’échappèrent sur le toit pour plus d’espace. Le Sultan les rattrapa rapidement. Un des hommes restait en arrière et les 7 autres lui firent face.

- « Je n’ai pas de temps à perdre avec des sous fifres, c’est toi que je veux! » cria-t-il.

L’homme ne lui répondit pas et les un assassins fondit sur lui. Alan Thot para l’attaque et trancha la gorge de l’homme qui s’écrasa à terre. Une attaque siffla dans son dos, mais il saisit l’épée à mains nues et la tordit. L’attaquant, désorienté, recula d’un pas avant de se faire trancher le ventre.

D’un bond en arrière, Alan Thot esquiva une estocade venant d’un troisième adversaire. Un coup de pied fendit l’air et l’assassin passa par-dessus le parapet, s’écrasant mortellement sur le sol.

Voyant qu’ils n’arriveraient à rien seul, les 4 derniers assassins lancèrent l’assaut ensemble. Alan Thot réagit rapidement et escalada la coupole dorée situé derrière lui. Cette stratégie lui permettrait de n’affronter qu’un seul ennemis à la fois. Le premier assassin grimpa à son tour et engagea le combat avec le Sultan. Du haut de la coupole, Alan Thot sauta sur l’homme en contre bas. Le malheureux n’eut pas le temps de se défendre et se fit trancher le bras droit, avant de chuter dans le vide.

La blessure qu’Alan Thot avait reçu le jour d’avant commençait à se faire ressentir. Serrant les dents, le Sultan enfonça son genou dans la poitrine de son nouvel assaillant, le faisant à son tour tomber dans le vide. A présent, seul deux ennemis se dressaient entre lui et l’auteur de cette attaque. D’un geste, Alan Thot lança une petite dague qu’il cachait toujours dans sa manche, sur l’adversaire le plus proche. Ce dernier l’a reçu en plein cœur et s’effondra, agonisant. Le dernier assassin, comprenant qu’il ne s’en sortirait pas s’il engageait le combat, préféra sauver sa vie et s’enfuir. Mais juste avant qu’il ne saute dans le jardin, une flèche le transperça et le fit s’écraser au sol, mort. L’attaque venait du haut de la grande coupole. L’homme souleva sa capuche, faisant apparaitre un sinistre visage.

Ab Nehr Foss révélait enfin son visage. Alan Thot ne semblait pas surpris.

- « Je m’en doutais. » dit-il.

Ab Nehr Foss dégaina Luna, son épée enchantée qui possédait le pouvoir d’empoisonner la chair qu’elle tranchait. Il l’a pointa ensuite sur le Sultan, signe de supériorité.

Alan Thot dut poser le genou à terre, sa blessure lui faisait de plus en plus mal.

- « Ton heure est venu Alan Thot. Au nom de Scörm, tu vas payer pour tout ce que tu m’as fait subir! » cria-t-il.

- « Toi et tes fourberies! Voila longtemps que j’aurais du te châtier! Mais rassure toi, cette fois-ci je n’y manquerais pas traître! » répondit Alan Thot.

Le Sultan se releva, sur de lui. Serrant leur épée comme jamais, les deux adversaires se ruèrent l’un sur l’autre. Durant plusieurs longues secondes, des dizaines de coups furent échangés. Essoufflés, les deux hommes reculèrent.

- « C’est tout ce que tu sais faire sale traître? » dit Alan Thot.

- « Dans quelques instants, je serais Sultan, il faut bien que je garde des forces pour saluer mes nouveaux esclaves. » ricanait Ab Nehr Foss.

Le combat reprit son cours. Alan Thot sentait ses forces le quitter à mesure qu’il combattait, sa blessure lui faisait bien trop mal. Soudain, il se mit à cracher du sang. Occasion rêvée pour Ab Nehr Foss qui en profita pour lui couper les tendons de ses chevilles, le faisant ainsi chuter au sol.

- « Prosterne toi devant ton maitre traître! » hurla Ab Nehr Foss victorieux.

L’assassin plaça son épée sur le cou du Sultan et dans un élan s’apprêta à lui couper la tête. Un cri l’interrompu et il se retourna. L’épouse d’Alan Thot observait la scène, cachée derrière une des coupoles. Profitant de l’inattention de son adversaire, le Sultan recouvra ses esprits, saisit son épée et la planta dans le ventre d’Ab Nehr Foss. Surpris, celui-ci se retourna et poussa un cri de rage avant de s’effondrer.

- « Sache que je suis et resterais le maitre de Sähbia. Puisse tu reposer en paix Ab Nehr Foss » articula Alan Thot difficilement.

Son épouse, les larmes aux yeux, éclata en sanglot dans ses bras.

 

Durant les jours qui suivirent, la nouvelle se répandit à travers le pays comme une trainée de poudre.

Ab Nehr Foss était mort et le Sultan Alan Thot avait survécu de justesse. Tout les habitants se précipitaient aux portes du palais pour avoir des nouvelles de leur héros.

La Forteresse des Assassins ayant perdu son fondateur, disparut à jamais des esprits et les tempêtes de sable l’a recouvrirent rapidement.

 

Archives Sähbiannes, texte de Pah Trènet, écrivain Sähbian.

 

Leur histoire s’est donc conclut à ce moment là, enfin, jusqu’à maintenant…

J’ai réussi à trouver quelques vieux dessins de leur repaire dans les archives Sähbiannes.

Les voici:

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Je n’ai néanmoins pas trouvé les coordonnées exactes de leur repaire. Je sais seulement qu’il se situe sur le territoire Sähbian.

J’espère avoir votre autorisation afin de leur permettre le combat dans leur repaire.

Au plaisir de vous revoir.

Cordialement, Wenbist.

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Yosh!

Oui, c'est bien ça. Pour les coordonnées du truc caché, je les garde secrètes, car cet endroit fait partie de "l'epicquest" que je souhaite organiser pour l'ouverture de Sahbia. Si besoin est, je peux t'y conduire IG, mais c'est a tes risques et périls ;)

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