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[Accepté]Candidature Damienthg


Damienthg
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Pseudo Ig : Damienthg

Prénom : Damien

Age : 20 ans

 

Bonsoir. Je suis Damienthg, frère ainé de Kimunixchan. (il est donc possible que nos ip’s soient semblables avec elle et j0hn_locke qui vit avec elle, je suis dans la même résidence étudiante et dans le même foyer parental !) Je vous présente ma candidature dans le but de rejoindre vos rangs. Cela fait pas mal de temps que je projetais de m’inscrire sur ce serveur et après un grand moment de lassitude envers Minecraft, j’ai décidé de postuler au rang de paysan, afin de profiter pleinement de Minefield.

Quelques petits mots sur moi ? Je suis actuellement en seconde année de philosophie. Je suis également un touche-à-tout concernant les jeux vidéos. Mon expérience minecraftienne n’est pas négligeable : j’ai commencé sur un serveur survival du nom de Lounacraft avant de fonder le serveur semi-RP Boréalis, versions 1 et 2.

En l’état, j’ai lu et j’approuve le règlement.

Je compte intégrer l’ordre du Saint Trident si ma candidature est acceptée et les aider dans leur tâche de finaliser cette splendide ville.

___________________________________________

 

L’aube pointait déjà derrière la cime des arbres, dévoilant le spectre de la capitale : New Stendel. Le voyage touchait à sa fin. A la vue de ce spectacle tant attendue, je me laissais tomber sur l’herbe encore humide. La route avait été longue et fastidieuse. Ce fut en fixant les contours de l’immense île flottante, surplombant les terres stendeliennes avec suprématie, que les souvenirs de mon périple revinrent à mon esprit.

Je me rappelais de ces terres incendiées, de ces maisons tombant en poussière, de ce triste paysage autrefois verdoyant devenu si rapidement cauchemardesque. Les cris de femmes hurlant au désespoir, cet enfant s’accrochant tant bien que mal à ma sacoche alors que, moi-même, n’avais aucune réponse à toutes ces questions que soulevait ce chaos. Que se passait-il ? Comment l’enfer était-elle venue jusqu’aux portes de notre Eden ? La décadence de notre société avait entraîné une guerre civile, opposant mon ancien ordre, sûrement trop conservateur, à des jeunes gens aux pensées plus belliqueuses. Nos vertus, nos codes, avaient été bafoués, écrasés, salis par l’avidité grandissante des hommes. Nous avions combattu avec courage et bravoure, nous avions agrandi notre empire et ce fut cet enrichissement trop rapide qui changea leurs cœurs. C’en était fini de ce temps où nous saluions notre empereur par une courbette : avant ce triste spectacle apocalyptique qui m’avait poussé à fuir, les hommes courraient après l’argent, après le plaisir charnel.

Nous n’avions pas pu repousser ce fléau qui dévorait notre belle cité de l’intérieur et désormais c’était à nous, pauvres fidèles samouraïs, de fuir ce que nous avons le plus ardemment protégé. Notre culture était partie dans une colonne de feu. Architecture, peinture, poésie, théâtre. La musique ne perdurait que dans nos esprits. J’avais même fredonné notre hymne durant mon voyage, empreint d’une nostalgie déchirante.

Ma cité déchue derrière moi, j’étais parti en quête de réponses sur le monde. Cette avidité qui détruisait les cœurs était-elle présente dans toutes les sociétés ? Les nations qui se créaient étaient-elles vouées à l’inéluctable effondrement ? Nous n’avions rien à envier aux pays voisins et pourtant nous avions été déchus. La honte sur nos épaules de n’avoir rien pu faire, de n’avoir pas pu sauver ces enfants du massacre, de n’avoir pas pu sauver notre culture. Nos préceptes de loyauté et de bravoure n’avaient pas suffi.

 

Mon pèlerinage avait donc commencé. J’avais quitté mes terres natales bordées de cerisiers en fleurs pour partir en quête d’un territoire meilleur et partager ma culture. Les contrées de New Stendel s’étaient alors étendues devant moi, dans toute leur prospérité et leur magnificence. La quiétude des lieux m’évoquaient les souvenirs de mon ancien pays.

Une immense cathédrale perçait la cime des arbres. Attiré par ce signe de civilisation, je m’approchais de cette ville qui se dessinait alors lentement sur le paysage. Des ponts enjambaient un canal où des maisons se serraient l’une contre l’autre comme pour se réchauffer. Ce fut au détour de ces ruelles étroites que je croisais la route d’un homme barbu qui errait dans la cité. Celui-ci sourit à travers sa barbe en m’apercevant :

 

« Vous êtes-vous égaré ? » me demanda-t-il.

« Je suis à la recherche d’un foyer pour me reposer. Je viens de loin et je n’ai pas encore dormi correctement depuis mon départ. »

 

L’homme eut alors un air rassurant et me proposa de le suivre. Il pénétra dans une maison adjacente à la cathédrale et m’invita à y entrer. Il me montra d’un rapide geste de la main une chaise sur laquelle je pris place, tandis qu’il jetait un fagot de bois dans le feu mourant. Ces flammes alors ravivées qui dansaient devant mes yeux fatigués agitèrent en moi de douloureux souvenirs. Les enfants qui fuyaient et trébuchaient sur le sol caillouteux, le brasier qui dévorait les foyers.

 

« Vous n’avez pas l’air du coin. » dit-il en riant alors qu’il me présentait une soupe.

« Je viens de l’Est, par-delà les hautes montagnes. »

« Qu’est-ce qui vous amène ici ? »

 

Je marquai un instant de silence, faisant tournoyer ma cuillère dans le bol ébréché. Pouvais-je décemment lui expliquer que je fuyais la perte de toute notre culture, de nos préceptes, de notre civilisation ? Que celle-ci était partie en fumée à cause d’une avidité inépuisable et inaltérable ? Je lui racontais alors tout après m’être rapidement présenté. Des courbettes faites à notre empereur bien aimé aux complots des ministres et du peuple. Du désir d’argent aux enfants calcinés. Je lui expliquai également que j’étais en quête d’une culture proche de la mienne pour éventuellement m’y intégrer. L’inconnu demeura muet longtemps après la fin de mon récit, l’air pensif et déchiré par les horreurs décrites. Il me tendit alors une pinte de bière.

« Appelle-moi John Locke, l’ami. Je suis maître de l’ordre du Saint Trident et tu trouveras ici tout ce dont tu as besoin pour te ressourcer. Nous t’accueillons en tant qu’invité avec plaisir. Sache que je comprends et compatis à ta douleur et j’espère que tu trouveras en New Stendel toutes les réponses dont tu as besoin pour apaiser ton esprit tourmenté. Nous avons aussi des codes à suivre, des codes d’honneur notamment. Je t’y initierai puisque tu es à la recherche d’une autre culture. Ton esprit ainsi ouvert au monde est une qualité rare, fais en sorte que cela ne change pas. »

J’hochais la tête, touché par ses paroles sages. Ainsi donc, il comprenait.

 

« Prends la route en direction de Nevah. Quand tu seras là-bas, Stendel, la capitale, sera à ta portée. Trouve un gouverneur et explique-lui ta situation. Peut-être te permettra-t-il de rester légalement sur ces terres luxuriantes. J’espère te retrouver parmi nous si c’est le cas. Prends le temps nécessaire pour te reposer. »

 

Je souris en me rappelant cette escale dans la cité du Saint Trident. Alors que je rentrais dans la ville, je songeais déjà à retourner là-bas pour être initié à leur culture. L’impatience et le goût du renouveau poussa mes membres à pousser la porte de New Stendel.

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Je me permets un petit plussoiement. Outre le fait que se soit mon frère (héhé), j'ai pas mal joué avec lui sur Minecraft en serveur RP et je peux ainsi garantir son sérieux, son respect des règles, son côté incontestablement RP et son goût architectural évident.

 

Un gros +1, donc.

Kimunixchan

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Yop !!!

 

Ta candidature est conforme aux attentes de la modération et tu sembles être de bonne foi, aussi j'ai l'insigne honneur de t'élever au rang de paysan.

 

Puisses-tu t'épanouir sur notre serveur et apporter ta pierre à l'édifice qu'est la communauté Minefieldienne.

 

Bon jeu et peut-être à très bientôt :).

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