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[Souffleur de verre] Au Pouglass.


pipoup
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Nom du magasin: Pouglass

 

Propriétaire: Pipoup

 

Spécialisation: Souffleur de verre

 

Rp du magasin

 

Prologue

« L’important, ce n’est pas la destination, mais le voyage. »

 

Il y a quelque temps de cela, bien avant que mes aventures ne commencent, lorsque je n’étais qu’un petit garçon, mon grand-père également appelé Pipoupold me parlait souvent d’une civilisation qui aujourd’hui ne figure plus dans la mémoire collective. Il me parlait d’une capitale suspendue dans les airs, d’une forteresse imprenable, mais surtout d’un peuple paisible de bâtisseurs très accueillants.

 

Lors de ma vingtième année, Pipoupold m’offrit une pierre venant tout droit de son impressionnante collection. Il me raconta que cette pierre ne se trouvait pas dans notre monde, qu’il l’avait rapportée d’un de ses nombreux voyages. La pierre était terne et poreuse, à sa surface il y avait de nombreux reflets bleus. Après l’avoir délicatement déposée dans son écrin, mes mains étaient devenues étrangement bleues. Mon grand-père souffla dessus et la poussière bleutée se dissipa dans le ciel. Il m’expliqua alors que sur Minefield on s’en servait pour teindre la laine et décorer les chaumières. Ce monde m’intriguait de plus en plus et qui plus est, Pipoupold avait l’air de bien le connaître et d’apprécier sa culture. Après lui avoir posé la question il m’avoua y être déjà allé une fois, il se retira dans sa chambre pendant un court instant et en ressortit avec une grande carte.

 

« Pipoup, cette carte te mènera à Minefield. »

« Mais grand père elle est incompréhensible ta carte et c’est quoi toutes ces annotations ?»

« Ces annotations, elles te serviront à trouver le portail pour aller sur Minefield ! Et tiens, prend la pierre de Lapis, au moment le plus important elle te servira.»

 

Je ne pensais pas que rejoindre Minefield serait si dur, j’ai une carte, un endroit où chercher et tout un tas de mots griffonné sur le bord de la feuille. Il y a là inscrits des mots comme « vagabond », « grief », « Pa ». Tout cela ne veut rien dire pour moi, j’ai encore tout à apprendre.

 

Chapitre 1 : Le portail

Cela fait maintenant plusieurs mois que je cherche le portail qui me permettrait d’accéder à Minefield. En suivant les indications laissées par mon grand-père sur la carte je suis arrivé dans un désert. Il s’étend sur des kilomètres à la ronde, l’air y est étouffant et les prédateurs rôdent. Depuis quelques jours je suis suivi par une meute de hyennes, elles m’observent, elles attendant un faux pas de ma part. Ma gourde se vide de plus en plus, mes jambe se font lourdes, mais impossible de renoncer.

 

Hier soir avant que la lumière du jour ne disparaisse complètement derrière les dunes, j’ai trouvé une grotte. A ma grande surprise, les parois étaient lisses avec à différents endroits des écritures et des dessins de toutes sortes. Comme dans les films d’aventure je cherchais à l’aide de mes mains devenues moites avec la chaleur un renfoncement ou une cavité qui pourrait m’indiquer une pièce secrète ou le portail.

 

Après plusieurs heures d’exploration je finis par descendre dans les entrailles de la terre. C’est alors que devant moi se dresse un autel semblable à ceux faits pour honorer une divinité. A côté de celui-ci se trouve une porte faite tout en pierre, je passe et repasse mais rien n’y fait. Ce n’est pas vrai, je suis si près du but, mais qu’est-ce qui ne vas pas ? Je repense alors aux paroles de Pipoupold, « au moment important elle te servira ». Mais bien sûr, la pierre de Lapis.

 

A peine le temps de poser la pierre de Lapis sur le socle de l’autel qu’un rayon lumineux me projette au sol et traverse la pièce. La porte se mit à scintiller, les écritures devinrent rougeâtre et les cailloux bougèrent sur le sol. Je regardais ébahi la scène, le portail pour Minefield venait de s’ouvrir, les légendes et les histoires de grand-père étaient fondées.

 

 

Chapitre 2 : Les premiers jours

On dit toujours que les premiers jours sont les plus durs, ils le sont encore plus quand on ne connait pas les codes est les coutumes d’une civilisation. Projeté au milieu de la place de New Stendel, la ville volante, je dois vous avouer que les débuts ont été durs. Grand-père ne m’avait pas menti sur la beauté du lieu, mon attention s’est tout de suite portée sur ces pierres lumineuses qui bordent la plupart des routes, comment se fait-il que de la lumière jaillisse de cette roche ? Bien des choses m’intriguaient dans ce nouveau monde !

 

Au bout de quelques jours et des centaines de kilomètres parcourus je finis par trouver un coin tranquille non loin de l’agitation de la capitale. J’ai donc décidé de poser temporairement mes affaires près du « village d’Hikoki », la vie de sédentaire n’était pas faite pour moi, mais je devais d’abord apprendre à connaitre ce monde avant d’aller plus loin.

 

C’est donc dans cette optique que j’ai construit ma première maison, simple et fonctionnelle, avec une entré vers le sous-sol dissimulé de la vue des pillards fort nombreux dans ce nouveau monde. Ma connaissance des règles et des différentes lois progressait de jour en jour, c’est pourquoi j’ai décidé de venir en aide à quelques paysans qui cherchaient où s’installer. Nous avons vécu en paix pendant un très long moment, s’enrichissant en minant et en revendant les produits de notre ferme commune.

 

Puis un jour, des créatures hideuses arrivèrent de nulle part et envahirent le monde. Notre quotidien fut bouleversé, les nuits étaient devenues dangereuse, les montres étaient partout, dans tous les recoins, à chaque intersection. Je déployais tout mon savoir-faire afin de les repousser, mais en vain. Puis les empereurs de notre monde bien aimé sont intervenus et nous ont renvoyé dans notre routine habituelle. Tout me paraissait fade, les jours se succédaient sans saveur particulière, l’ennui m’avait gagné.

 

 

Chapitre 3 : L’aventure de ma vie

Il fallait que je fasse quelque chose, ça n’allait plus, l’aventure me manquait. Je voulais de nouveau voyager, parcourir le monde. C’est en me promenant dans les ruelles de New Stendel que mon destin bascula. Sur un panneau d’affichage, un vulgaire morceau de papier attira mon regard. Des écritures presque illisible tellement il y avait de boucles et de courbures, c’était bien l’écriture des mages. Ils avaient besoin d’une poignée de braves mortels pour constituer un groupe de recherche. Ils s’apprêtaient à faire un voyage qui les amènerait jusqu’aux terres vierges de Nubes. En allant dans ce monde ils avaient l’espoir de retrouver l’un des leurs, le Cousin Moisi. L’occasion était trop belle, je fis un saut chez moi, rassemblai quelques affaires et pris contact avec les mages.

 

Quelques jours plus tard, la surprise fut de taille. Pour la première fois nous posions nos yeux sur ce monde vierge. Un monde gigantesque à perte de vue, où les îlots flottants dans les airs ne sont rattachés que pars de fines bandes de terre et où chaque chute est mortelle. Mais surtout, un monde peuplé de créatures féroces et sanguinaires que les mages avaient chassées de New Stendel en des temps reculés. Notre mission n’était pas simple et plusieurs d’entre nous ne reverraient jamais leurs familles à New-Stendel.

 

Au fur et à mesure que les semaines se sont écoulées je me suis lié d’amitié avec un jeune guerrier au caractère explosif et à la langue bien pendue. Son nom est Aqzseven. Nous avions la même façon de voir les choses, la routine nous ennuyait, il était donc temps pour nous de bâtir et surtout d’arrêter de se cacher derrière les autres.

 

Une fois le Cousin Moisi retrouvé, nous sommes de nouveau allé sur Nubes afin d’exploiter au mieux ses ressources et surtout pour retrouver la cavité que nous avions aperçu plus tôt lors de la mission. Un endroit merveilleux, capable de faire rêver n’importe quel voyageur : en son centre coulait une cascade de lave resplendissante et non loin de là, dans une série de cavernes indénombrables. L’eau jaillissait de toutes parts. Le premier soir nous nous sommes assis au milieu de la cavité et, après avoir parlé pendant plusieurs heures, nous avons pris la décision la plus importante de notre vie. Créer une ville, créer Labes.

 

 

Chapitre 4 : Le temps passe

De long mois se sont écoulé, Labes est maintenant prospère et son nom a traversé les frontières de Nubes. L’ambiance y est festive et les citoyens motivés, mais depuis peu quelque chose en moi à changé.

 

Je fête aujourd’hui ma troisième année en compagnie de Pipoupette, fille charmante au sourire dévastateur. Mais je vous vois venir, de quoi il se plain celui la.

Le problème est que ma notoriété toute ressente ne me laisse aucun répit, et je passe de plus en plus de temps à m’occuper de mes citoyens.

 

Pipoupette se sent délaissé. Un matin d’été, quelques jours avant les portes ouvertes de Labes, j‘aperçu en rentrant chez moi une lettre posé sur la table. J’ai mis du temps à réaliser de qui venais la lettre tellement l’écriture était tremblante, je parcouru rapidement les quelques paragraphes et pris appui sur le mur. Tout en me laissant descendre contre la paroi rappeuse, mes larme firent leurs apparitions. Pipoupette est partis.

 

Quelqu’un frappa à ma porte, Yanshun mon vieille amis été là devant mon pallié, il compris tout de suite la situation il me pris alors dans ces bras. Il savait que rien n’allé plus jamais être comme avant. Je lui annonça directement ma décision.

 

« Après les portes ouvertes je démissionne de mon poste de maire , je veux que tu prennes ma place. »

 

Il resta sans voix et eu du mal à réaliser, après un moment il accepta, bien obliger de prendre sur ces épaules ce fardeau qui était jusqu’à maintenant le mien.

 

 

Chapitre 5 : Le retour au source

Le lendemain des portes ouvertes ma décision fut prise, je devais rentrer chez moi, dans mon monde. Je pris le minimum d’affaire et sans me retourner je pris le portail dans le sens inverse, je balayais des années d’efforts et de travaille. A ce moment, j’étais sur de mon choix, Pipoupold fut surpris de me revoir et me questionna, après de longues heures d’une discutions intense il alla se reposer dans ca chambre.

 

Je me sentais seul, très seul et personnes ne pouvais comprendre se que je ressentais enfin s’est en tout cas se que je croyais. Les jours passèrent plus doucement les uns que les autres et ma blessure au cœur ne se refermé pas, pris au piège il fallait réagir.

 

C’est alors que je me mis à fouiller dans les livres de grand père, ne sachant pas se que je cherchais la tâche était ardue. Jusqu’au moment ou mes yeux tombèrent sur le mot « cœur » et « mage ». Il y était écris qu’à New Stendel certain mage pratiquaient une magie bien étrange, qui consistait à emprisonner le cœur du malheureux dans un gobeur, il ne ressentait alors plus aucun sentiment.

 

C’est alors que je fis mon retour sur Minefield après deux mois d’errance, les mages ne se laissent pas approcher comme ça et il fut difficile pour moi d’en trouver.

Mais après de nombreuse recherche et autant de temps à discuter dans les tavernes, je finis par en trouver un qui accepte contre quelques Pa.

 

Il m’invita à le suivre, le chemin était sinueux, la nuit commençait à tomber. On arriva alors dans une clairière, il commença à prononcer une incantation dans une langue qui m’était encore inconnu. C’est alors que mon cœur commença à bouger à l’intérieur de moi, il battait de moins en moins vite, puis tout d’un coup plus rien.

 

Un sourire fit son apparition sur mon visage pour la première fois depuis bien longtemps. Je ne ressentais plus rien, plus de frustration, plus d’incompréhension. Je me sentais enfin libre sans attache. C’est alors que le mage me tend le gobeur, il me fixa en me disant ces quelques mots.

 

« Ceci t’appartiens jeune homme, le sortilège est irréversible, je te souhaite une longue vie. »

 

 

Chapitre 6 : Une vocation

Je pris alors le chemin du retour tout en regardent attentivement le gobeur, cet objet me passionnait. Il est quasiment constitué que de verre, un matériel bien étrange, translucide et très fragile qui se fabrique essentiellement avec du sable, ressource qui ne manque pas.

 

Au fur et à mesure que j’avançais, je sentais mon corps se refroidir, mes pieds étaient gelés et mes doigts avaient changés de couleur. Pris de panique je me mis à courir pour me réfugier chez moi à Labes. Une fois arrivé sur la place de New-Stendel mes mains et mes pieds redevenaient normales, les passants me regardaient bizarrement, il fallait vite que je rentre chez moi afin de poser le gobeur.

 

Le portail de Nubes passait il ne me restait plus beaucoup de chemin à parcourir, mais une fois de plus mes mains et mes pied changeaient de couleur et j’avais de nouveau froid, j’étais devenu un monstre.

 

Je resta alors enfermé chez moi pendant des semaines, jusqu’au jours ou Lebrank le marchand de la ville et aussi un amis de longue date est venu frapper à ma porte. Il venait me montrer un nouvelle objet que l’on pouvais maintenant fabriquer, une lanterne pure. A son contact je ressenti de nouveau la chaleur monter en moi, c’est à ce moment que je compris.

 

Mon cœur n’étant plus dans ma poitrine mon corps était en train de dépérir, mais au contacte de cette lumière je me sentais mieux. C’est pour cela qu’a New-Stendel mes membres avaient retrouvés leurs couleur car il y a des lanternes pure partout.

Lebrank me parla alors d’une spécialisation qui me permettrais de créer ces lanternes et comme ça de me sentir bien tout au long de ma vie, les souffleurs de verre.

 

Les débuts furent compliqués, le verre étant une matière fragile et compliqué à manier. Le travail à fournir était titanesque, je devais trouver un indigène à la con pour me fournir en glowstone ainsi qu'un forgeron pour me fournir en cerclage.

 

Un soir après plusieurs semaines laborieuses, je pris le temps de respirer et de regarder autour de moi, le sol de ma cave était jonché de débris de verre et empilé contre un mur il y avait les cerclages en fer abîmés, tordus, fêlés ou complètement détruit par trop de manipulation.

 

Je n'avais toujours pas réussi à produire une seule lanterne pure de qualité, la seule réussie s'était éteinte au bout de quelques heures à m'avais plongée dans le plus grand des désérois!

Je me retrouvais une fois de plus dans le noir, c'est alors que je suis parti chercher la lanterne offerte par mon ami, une fois le coffre ouvert sa lumière inonda la pièce, c'est alors qu'un bruit régulier se fit entendre, il venait de ma chambre à coucher. Je grimpe alors les marches de l'escalier deux par deux et arrive devant le gobeur du mage, mon coeur y était d'un rouge surprenant et il battait à mille à l'heure.

 

La lanterne de Lebrank le réconforté et lui donner envie de continuer à ce battre, c'est avec rage que je descendis à la cave, pris mes ustensiles et me concentra. Cette fois fut la bonne, devant moi brillait une lanterne pure d'une qualité irréprochable, c'est à ce moment-là que je me suis rendu compte que je n'avais pas ouvert les yeux durant sa fabrication. J'avais effectué les gestes parfaits et précis sans le moindre regard, je suis devenu un maître souffleur de verre. Désormais je n'aurais plus jamais froid.

 

 

Puis après plusieurs semaines à peaufiné mon savoir faire, une idée a germé en moi. Il devait forcément y avoir dans notre monde des gens comme moi qui souffrent ou se sentent seul, des gens qui n'ont plus l'envie de se battre et attendent leur fin enfermé chez eux.

 

Je me sens maintenant chargé d'une mission, apporter de la chaleur et du bonheur dans leurs demeures. C'est pourquoi aujourd'hui je veux ouvrir un commerce afin de communiquer mon plaisir et mon savoir faire.

Moi qui n’avais jusqu’à aujourd’hui plus de but et plus de motivation je me sens enfin revivre.

 

A suivre...

 

 

 

Emplacement(s):

 

:ironbock: New-Stendel, Banlieue Nord (-327/-128)

 

Les prix:

 

:glowstone:Glass, lot de 64 >4 pa

 

:glowstone:Coal, stack > 6 pa

 

:glowstone:Verre coloré, lot de deux> 1 pa

 

:glowstone:Lanterne, à l'unité > 8 pa

 

:glowstone:Lanterne pure, à l'unité > 11 pa

 

 

 

*Les -20% ne sont pas valable sur les promotions en cours

 

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