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[Accepté] Demande de citoyenneté : naroto


naroto
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Oyez, Oyez braves gens ! Pour ceux qui n'ont pas connu mon arrivée, allez voir ce vieux manuscrit : http://www.minefield.fr/forum/viewtopic.php?f=29&t=1910.

 

Et maintenant prêtez moi votre oreille, pour ouïr conte sans pareil !

 

Une prospère fermette je possédais, non loin du bourg de Eria dont j'avais eu l'insigne honneur d'être citoyen. Calme et lente était la vie, au rythme des saisons. Deux splendides bœufs j'avais achetés, pour cultiver mes champs. C'était grand plaisir que de voir ces magnifiques animaux sous leur joug tirer la charrue en longs sillons rectilignes. Le dieu Inos nous donnait de la pluie, pourvoyeuse de vie pour les cultures, et les récoltes étaient abondantes.

 

Mes vaches donnaient profusion de lait, mes moutons et brebis de la laine chaude et blanche.

 

Grâce à ma citoyenneté, permission m'était accordée de vendre mes produits au grand marché sur la place d' Eria . Le Gouverneur Cid lui même a proclamé haut et fort n'avoir jamais mangé meilleur fromage que le mien, ni n'avoir vu laine si épaisse et si douce.

 

Or donc, cette année, bien plus grand que d'habitude était le nombre de visiteurs, pour le grand marché de l'automne, foule d'étrangers, attirés par la renommée d' Eria ainsi que par la qualité sans pareille des artisans.

 

Les teinturiers tiraient d'une plante une merveilleuse teinte de jaune que personne ne réussissait à égaler.

 

Jamais aussi grand profit ne fis que durant la semaine de ce marché de l'automne, et rentrait à ma ferme avec bourse bien emplie.

 

Or, las. Parmi les visiteurs se trouvait bande de reitres loqueteux, ayant eu vent de ma bonne fortune. Ils vinrent durant la nuit, pillant, volant, saccageant, tuant et incendiant ma ferme, mes étables, mes gens. L'aube ne montra que désolation, mon précieux bétail carbonisé dans ses étables, ma ferme réduite à un champ de débris fumants.

 

Après de longues semaines passées à me remettre de mes blessures, je me retrouvai seul, ayant perdu tous mes biens, tout ce qui faisait mon existence. Misérable vagabond, je me retrouvais à errer sur les routes quémandant des aumônes, de la nourriture, du travail!.

 

Au fil du temps, à force de travail et de volonté, je pus lentement amasser des ressources me permettant de me reconstruire petit à petit une vie.

 

Fatigué de courir les routes et de vivre d'expédients, je fis route vers la rayonnante capitale de Stendel, dans l'espoir d'obtenir de vos Impérialissimes Altesses l'autorisation de m'établir aux portes de la ville, et de m' honorer de la citoyenneté pour me permettre de vous fournir la plus belle laine et les meilleurs fromages que vous aurez jamais goûtés.

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