Aller au contenu

Nirvanel : le hameau de l'esprit


MrTitomy
 Partager

Messages recommandés

le_hameau_de_l%27esprit.png

 

Résumé :

 

  • Nirvanel est le nom donné par le créateur de ce lieu, il est le mariage des mots Nirvana et éternel
    Nivana signifie extinction du désir humain, état de béatitude extrême en clair c'est le fait de renoncer à l'aspect matériel et d'atteindre "l'autre monde" l’éveil de soi.
    Il n'est pas nécessaire de donner la définition de éternel, dans le cas présent il a été utilisé par le créateur pour que ce lieux, malgré les années passées dans l'oubli, ne disparaisse jamais.
    Un part un les voyageurs se sont installé dans ce lieu car il y règne une atmosphère apaisante, ils ne sont pas tous là uniquement pour y trouver les réponses à leurs questions mais simplement pour le lieu idyllique et car ils s'y sentaient en osmose avec la nature.

 

 

Informations Générales

 

Nom : Nirvanel : le hameau de l'esprit

Zone de construction : Sur terre et sous terre.

Objectifs du projet : Créer un village spirituel et en harmonie avec la nature.

Dimension : la zone du projet pour le village est de 300 blocs de diamètre approximativement.

Les personnes responsables du projet sont :

 

- MrTitomy

- Macmagnum

- Eti1shot

 

Participants:

 

- MrTitomy

- Macmagnum

- Eti1shot

- Shnake

- Taex

- zizou26

- Helicraft

- polichaud

- Alexa4

- Ysac

-oOPuNiShErOo

 

Et comme commerçant mineur principal Galaoud

 

Emplacement du territoire et de la cité :

 

map-Stendel_hameaux%20de%20l%27esprit.jpg

http://thomas-farrugia.fr/etc/mine/nirvanel/map-Stendel_hameaux%20de%20l%27esprit.jpg

 

Légende :

 

- trait rouge : contour du projet

- zone violette : emplacement du village ou plutôt de la zone possible ou les nouveaux habitants pourront construire leur maison

- zone verte : emplacement des structures agricoles

- zone jaune : emplacement du bassin purifiant

-zone blanche : emplacement du temple souterrain

-zones turquoise : emplacement des ponts.

-zone orange : caverne de Bob le paysan

-zone bleu (future projet) : caravanes et tantes de marchants

 

RP : (bonne lecture)

 

 

  • Récit de Bob dit le paysan
     
    Je ne sais pas par où commencer mon histoire, je crains que ma mémoire ne me fasse défaut.
    Je pense que commencer par ma jeunesse serait un bon début.
     
    J'ai vécu de ma naissance à mes 15 ans dans une bourgade joliment nommée "Ariel" qui, malgré la gentillesse de ses habitants, était sous le contrôle d'un être infâme, roi du royaume sur lequel se situait le village, j'ai nommé Orcan le fourbe. Le fourbe était le surnom donné par les habitants de Ariel car normalement ils devaient le nommer Orcan le brave mais il n'avait de brave que le nom.
     
    Mes parents habitaient ici et ce depuis trois générations et vivaient simplement des ressources que leur donnait la nature. Pour se faire quelques pièces d'argent, ma mère confectionnait des chaises en bois et en paille et les vendait aux marchands de passage. Mon père était marqué par la vie qui ne lui avait jamais fait de cadeaux. Dès son jeune âge il fut mis à la porte par sa propre famille et dût gagner sa vie, seul, livré à lui-même. Malgré les diverses mésaventures qu'il vécut, il n'arrêtait pas de me dire presque chaque jour cette phrase "la vie est une belle rose qu'il faut dorloter mais gare à toi car elle a des épines". J'aimais partir dans la forêt juste à côté du village. Là- bas je m'y sentais bien, comme protégé, j’y allais souvent chercher la signification de cette phrase, mais j'étais trop jeune et fougueux pour m'y attarder plus de 30mn. Je préférais grimper aux arbres et jeter des cailloux dans la rivière où parait-il deux frères furent tuer froidement par un chasseur ivre mais ce n'est qu'une histoire puis de toute façon je m’égare dans mon récit. Je ne saurais dire pourquoi mais à chaque fois que j'avais des questions ou des ennuis je venais ici et bizarrement je trouvais toujours une réponse. Bien évidemment la réponse n’était pas écrite par miracle dans l'herbe mais le simple fait d'y réfléchir dans ce lieu plusieurs possibilités de réponses me venaient à l'esprit. Je ne saurais le décrire surtout que cela remonte à loin maintenant et pourtant je me souviens de cette chaleur qui émanait de ce lieu.
     
    Un matin, qui ne semblait en rien différent des autres, notre voisin est venu frapper à notre porte avec tant de violence dans ses mains que la porte en tremblait. Mon père s'est levé de sa chaise avec sursaut pour aller lui ouvrir. L'homme transpirait à grosses gouttes et on pouvait voir facilement à quel point il était énervé. "S'en est trop" dit le voisin. " Cet infâme tyran nous demande encore de payer et de lui donner des parcelles". Mon père, avec son regard si chaleureux et son sourire réconfortant, me demanda d'aller dehors le temps de discuter avec son ami ce que je fis. Une fois la porte fermée, je me suis assis sur le tabouret posé à droite de l'entrée, de là je pouvais entendre la conversation. Le mur était si fin que du jardin je pouvais entendre ma mère cuisiner parfois. "Il faut faire quelque chose ! Il nous a trop pris pour des êtres soumis, ça ne peut plus durer. Où ira-t-il après ça ? Il nous prendra peut-être nos femmes pour les utiliser comme cadeaux aux chefs guerriers qui sait !" exclama le voisin. "Mais nous n'avons que peu de possibilité l'ami. Nous avons déjà essayé de lui parler, de lui expliquer. Le seul résultat que nous avons eu a été l'augmentation des diverses taxes futiles mise en place" dit mon père dépité par la nouvelle. Le voisin remonté lui dit "Marchons sur sa citadelle, ce n'est qu'un homme sans courage ni honneur entouré de ses chiens se faisant appeler chevalier. Leur vie ne manquera à personne" .C’est à cet instant que mon père dit cette phrase qui restera en moi toute ma vie "qui es-tu pour décider de la mort et de la vie, peux-tu redonner la vie à ceux qui l'on perdu ? Alors ne sois pas trop pressé de prendre la vie de quiconque. Chaque être à sa place sur cette planète. Mais tu as raison sur un point, si nous ne faisons rien qui sait ce qu'il fera demain. Allons à la citadelle ! Et forçons-le à se rendre. Suis moi et allons en parler avec les autres habitants". A peine fini sa phrase mon père sortit de la maison avec son ami, il me lança un sourire, il avait compris que j'avais tout entendu et partit voir les autres voisins.
     
    Mon père revint en début d'après-midi, le village avait suivi sa proposition d'aller à la citadelle. Tous les hommes se préparaient à toutes éventualités, ils s’armèrent de leurs simples outils de travail. Mon père ne pouvait pas nier qu'il y avait de fortes chances que la discussion avec le seigneur s'envenime et tourne au règlement de compte.
    Mon père ne voulait pas laisser percevoir ses doutes et la tension qui l'animait à ce moment précis mais malgré le sourire qu'il abordait, il était facile de voir qu'il était soucieux. Il embrassa ma mère comme à son habitude, on pouvait croire qu'il partait simplement au marché, mais sa tenue disait le contraire. Plusieurs amis l'attendaient dehors alors il me prit dans ses bras me dit encore cette phrase "la vie est une belle rose qu'il faut dorloter mais gars à toi car elle a des épines" et il enchaina avec " à toute à l'heure mon fils". Il ouvra la porte, nous regarda ma mère et moi et ferma la porte derrière lui.
     
    Le soir même un voisin est revenu dans le village en criant "c'est le diable incarné et la mort est à ses coté. Il a pris la vie de mes amis et des vôtres. Fuyez c'est votre vie qui est en jeu !". Ces paroles glacèrent mon sang et vue la réaction de mère se fut son cas aussi. Elle tomba en larmes, à genoux sur le sol. Des larmes coulaient de mes yeux et je courus enlacer ma mère. Il n'y avait pas besoin de confirmation pour comprendre que mon père n’était plus de ce monde. Nous passâmes la nuit jusqu'au petit matin enlacés ainsi. Nous fument réveillé par des cris de femme et des hennissements de chevaux. Le fourbe avait envoyé ses sbires bruler le village et prendre les femmes qui n'avaient pas fuis dans la nuit. Ma mère me regarda droit dans les yeux et me dit "fuis, va mon fils, tu mérites de vivre plus que quiconque à mes yeux" elle se leva en vitesse et me fit un baluchon, elle mit quelque provisions. "Maintenant, pars ! N'essaye pas de te venger. La violence ne mène à rien ! Sache que je t'aime et que je t'aimerais toujours". Elle ouvra la porte et on pouvait voir des soldats ligotant les femmes et les mettant sur leurs chevaux. "Va dans la foret, mon fils, je vais les ralentir. Cours ne te retourne pas". Toute en pleurant je m’exécutais. Une fois la forêt atteint j'ai entendu ma mère crier. Il n'y avait aucun doute, elle s’était fait enlever à son tour.
     
    C’est ainsi qu’à 15 ans je me retrouvais seul, à devoir me débrouiller comme un grand. Au bout de 2 jours de marche j’arrivais dans un village peu accueillant. C’était la 1ére ville que je voyais mais ce que je ne savais pas à ce moment, c’était que ce n’était pas la dernière, car je ne restais pas bien longtemps à peine 1 mois, juste le temps de reprendre des forces et mes esprits. J’ai enchainé plusieurs villes ainsi sans me rappeler leurs noms ni le temps passé en ses lieux. Je faisais quelque travaux afin d’avoir de quoi manger mais rien de bien extraordinaire. Je souhaitais juste partir loin du chaos que j’avais vécu sans laisser de trace de peur qu’on me cherche.
     
    Après 10 hivers passés sans maisons fixes je me retrouvais dans une grande cité aux murs tristes et mal entretenus, ça faisait 3 semaines que je cherchais de quoi gagner un peu d’argent mais les habitants avaient si peur de l’étranger que je me retrouvais à errer dans les rues sans un sou en poche et sans toit sous lequel m’abriter. Il était bien loin le temps où je pouvais manger à ma faim et où je gambadais dans la forêt. Parfois la nuit je me posais des questions mais contrairement aux instant ou j’étais dans la forêt, je n’arrivais pas à trouver de réponses ni à me souvenir de la chaleur de ce lieu, c’est d’ailleurs le froid du soir qui me ramenait sur terre et m’empêchait d’être nostalgique. Les jours passèrent et je ne pouvais compter que sur la générosité de quelques passants qui me donnaient du pain et des pièces afin que je tienne le coup en ces temps difficiles. Pour passer le temps je lisais un livret ou plutôt un recueil de poèmes que j’avais trouvé il y plusieurs mois de ça, dans une ruelle d’un village. Il était rempli de mots doux qui me rappelaient qu’il y avait de bonnes choses en ce monde. Un jour un passant me voyant lire à même le sol, s'approcha et me dit "Monsieur doit être un fin connaisseur, seul un être doué d'intelligence peut vraiment comprendre le sens des paroles de ce livre "J’ai regardé cet homme avec étonnement et voyant ma surprise il ajouta. « Oh ! Pardon… où sont passées mes bonnes manières, je me présente je m’appelle Adams, je tiens une petite bibliothèque dans le quartier des antiquaires. Passez donc un de ces jours, je me ferais un plaisir de vous y accueillir. » Et l’homme conclure par un sourire. Je ne savais pas comment réagir j’ai donc simplement dit « Je vous remercie monsieur de votre offre, si peu de personne dans cette ville s’adresse à moi et votre proposition me va droit au cœur. J’y passerais dès demain si vous le voulez bien.» « J’aurais donc l’honneur de vous recevoir demain, d’ici là je vous souhaite une bonne journée » et il partit en me laissant 2 pièces d’argents. Quand la nuit arriva, je ne pouvais chasser cet homme de ma tête. Il était le seul à m'avoir souri et c'est justement son sourire qui me frappait, il était semblable à celui de mon père et involontairement j'eus l'espoir que ce dernier soit encore en vie mais il fallait se rendre à l'évidence mon père était mort à la citadelle il y a bien des années, et hormis ce sourire ils n'avaient rien d'autre en commun.
     
    Le lendemain, dès le lever du jour je me suis rendu à la rivière qui longeait le flan est de la ville; comme à mon habitude, je m'y débarbouillais, l'eau était fraiche et claire, elle me réveillait pleinement. J'estimais qu'il était encore trop tôt pour me rendre à l'invitation faite la veille, je me suis donc dirigé vers le marché qui prenait vie chaque matin sur la place. J’aimais y aller non pas pour rencontrer des gens qui ne souriaient qu'une fois par an, mais pour les fruits exposés sur les étals. J'adorais les sentir, chaque inspiration me rapportait un souvenir de ma jeunesse. Je flânais ainsi jusque la fin de la matinée puis je me dirigeais vers la bibliothèque. De l'extérieur c'était un bâtiment sombre, hormis la pancarte rien ne laissait deviner qu'il s'agissait bien d'une bibliothèque. Je rentrais timidement, le pas léger. L’homme était à un bureau, la tête plongée dans un livre à la couverture en cuir. A peine je fis quelques pas qu’il leva la tête et me dit « tiens vous voilà, j’espérais vous voir plus tôt ». L’homme avait toujours ce sourire aux lèvres. « Pardonnez-moi, mais je pensais vous déranger en venant plus tôt » dis-je maladroitement. « Mais ne vous excusez pas mon bon monsieur, vous avez bien le droit d’avoir votre vie. ». Cette après-midi-là fut l’une des plus belles depuis bien longtemps. L’homme était tellement heureux de pouvoir faire découvrir les divers trésors qu’il avait et de partager sa passion qu’on discuta ainsi jusqu’au petit matin. Il m’avait expliqué ce soir-là qu’il vivait seul et que la passion des livres lui était venue très jeune. Après plusieurs semaines de visite dans la bibliothèque, Adams me proposa de devenir son assistant, ce qui me permettrait d’avoir une situation stable et de ne plus dormir sous les ponts.
     
    C’est ainsi que commença, ce que j’appelle, ma petit renaissance à l’âge de 31 ans. Les jours passèrent et tout paressait plus coloré autour de moi. Cependant le comportement des citoyens restait identique, froid et peu accueillant. Mais peu importe le jugement qu’ils portaient envers moi, j’avais trouvé une passion qui me faisait vivre. Dans la bibliothèque j’étais absorbé par le rayon mythes et spiritualité. Cela faisait maintenant une année que j’étais dans cette bibliothèque et Je passais des heures à lire des textes parlant d’éveil de soi, de 4éme dimension et de l’après vie. Au début je n’y croyais pas trop et pourtant chaque ligne que je lisais m’interpellait. Les descriptions faites de l’autre monde étaient si belles que même dans mes rêves j’avais du mal à me le représenter. Un jour où les clients ne se bousculaient pas à l’entrée j’ai mis la main sur un livre intitulé « Nirvanel : le hameau de l’esprit » l’auteur n’était pas inscrit. Il parlait d’un lieu créé par des êtres remplis de bonté appelés les grands bruns. Ils créèrent ce lieu pour que les hommes se souviennent à quel point le monde est beau et que chaque vie est précieuse. Je vais vous citer quelques passages du livre afin que vous compreniez mieux.
     
    « … des êtres avaient élu domicile dans une forêt isolée de la ville, ils étaient vêtus de grandes toges à capuche mais laissaient leurs visages à découvert. Ils étaient plutôt grands, avaient un visage légèrement allongé et harmonieux, leur chevelure était d'un brun profond […] C’était pendant la période de paix, entre les 2 grandes guerres de la 1ère ère, les grands bruns décidèrent de créer un temple permettant de réunir en un lieu la matière et l’esprit. Ce lieu aurait pour but d’accompagner les âmes des défunts qui souhaitent aller dans l’autre monde mais aussi d’émaner une énergie positive permettant à la nature de s’épanouir et à l’être à proximité de ce lieu se sentir bien dans son corps. […] Ces êtres d’une pure bonté réalisèrent leur projet par la seule force conjuguée de leur esprit et de leur volonté; leur respect de la nature qui les entoure était tel que leurs pensées prenaient vie. […]La rumeur sur la création du temple arriva à la civilisation car de ce lieu émanait une énergie telle que les forêts avoisinantes s’étoffaient. […]Le temps de la guerre approcha et le sang coula dans de nombreuses villes. Par crainte de voir le temple et leurs vies menacées, les grands bruns partirent et regagnèrent les cieux car c'est de là qu'ils venaient. Les années passèrent mais la guerre n'atteint pas le temple, cependant le lieu fut abandonné de toutes vies. La nature fit son travail et rendit l'accès au temple introuvable ce qui évita toutes profanations. […]C’est ainsi que cette histoire devient un mythe puis le mythe une légende racontée et déformée aux enfants. »
     
    Ce livre me hantait. L'histoire était belle et semblait tellement réelle ...j'avais envie d'y croire, mais il y avait très peu d’informations précises, juste un temple et une forêt épaisse. Les jours passèrent et mon ami devenait fébrile, une forte fièvre l’avait touché et il n’arrivait pas à en guérir. Rien ne pouvait lui enlever le plaisir que les livres lui procuraient même pas la maladie, alors chaque jour il venait dans sa bibliothèque avec le sourire comme si tout était normal. Mais Mr Adams avait de plus en plus le visage marqué par la fatigue, il paraissait beaucoup plus vieux que son âge. Malgré son sourire et sa bonté, la maladie l’emporta. Il laissa derrière lui une salle vide, sans âme et un homme sans ami ni lieu où aller.
     
    Avec l'argent amassé durant ces années auprès de Mr Adams, j’avais trouvé un logement, grâce à lui les nuits passées sous les ponts étaient loin derrière moi .Mais je ne savais plus quoi faire de mes journées, je n’avais pas de famille, pas d’amis et pas d’objectif juste quelques livres que mon ami m’avait donné avant son départ pour l'au-delà. « Nirvanel : le hameau de l’esprit » en faisait partie et je ne pouvais imaginer qu’un tel lieu n’existe pas, il avait une telle mission. J'avais envie de retrouver cette chaleur que je ressentais dans la forêt de mon enfance, surtout que je me retrouvais encore une fois la tête pleine de questions auxquelles je ne pouvais y répondre. Les semaines passèrent et je me renseignais auprès des citoyens au sujet d’une épaisse forêt. Contrairement à la tradition, ce ne fut pas une vieille dame qui me donna le précieux indice, mais un aventurier. Il m'expliqua que lors d'un voyage, alors qu'il était à proximité d'une forêt très dense, il a eu une sensation de plénitude, tout son corps lui semblait en osmose avec ce lieu. Il y fit donc une halte et jamais en si peu de temps il ne se sentit régénéré. Il ne m’en fallait pas plus pour prendre la décision de chercher ce temple, rien ne me disait avec certitude qu’il existait et qu’il se trouvait dans cette forêt mais je ne pouvais croire que ce n’était pas le cas. Avant son départ, l'aventurier m'indiqua sur un carte la position de cette forêt, elle était vraiment isolée et surtout très loin de ma position actuelle mais peu importe.
     
    Le lendemain je pris tout le matériel et les provisions nécessaires à mon périple et j’attendis le matin suivant pour partir à l’aventure. Le voyage ne fut pas simple, je me suis souvent perdu dans des bois mais rien ne pouvait entamer ma détermination. Un jour afin de reprendre mon souffle et des provisions, j’ai décidé de m’arrêter dans une petite bourgade du nom de Cérule, la ville était en pleine construction et peu d’habitée. Il y avait cependant une belle taverne dans laquelle j’ai pu étancher ma soif. Le village n’était pas loin de la position que m’avait indiquée l’aventurier. Pas loin si on compare avec la distance que j’avais déjà parcourue à ce jour. Il me restait cependant un obstacle plus qu’important à passer, je devais traverser une mer. C'est de l'autre côté que se trouvait ma destination finale. Malheureusement la ville ne possédait pas encore de port. Je devais donc me débrouiller seul, j’avais en tête un schéma simple d’embarcation permettant de parcourir des distants modestes en mer. C'est de l'autre côté que se trouvait ma destination finale. C'est auprès des ouvriers des divers chantiers que je trouvais ce dont j'avais besoin. Une fois le matériel en ma procession je m’attelais à la tâche. Cela mit une journée entière à créer de toutes pièces mon embarcation de fortune, elle n’était pas confortable et ne pouvait contenir qu’une personne mais peu importe. J’ai attendu le petit matin pour commencer mon ascension en mer. Les 10 premières minutes furent laborieuses. En effet je n’étais pas marin dans l’âme et de plus je n’avais qu’un morceau de planche en guise de pagaie. L’embarcation tanguait et les courants ne m’aidaient pas mais ma détermination restait intacte. Je ne saurais combien d’heure dura la traversée mais le nombre d'ampoules dans mes mains était là pour témoigner de la difficulté du trajet. C'est donc épuisé et endoloris que je suis arrivé l'autre côté. En face de moi, un désert, au loin on devinait une forêt. J'ai donc abandonné mon embarcation de fortune, ramassé mes vivres et me suis lancé dans une autre traversée, celle d'une mer de sable. Heureusement pour moi ce désert n'était pas très grand mais il y régnait une chaleur insoutenable et je ne mis pas longtemps à suer à grosse goute. Mouillés de transpiration. J'étais épuisé, mes mains et mes pieds me brulaient ; l’eau, le sel et cette chaleur. Mais enfin j'y étais, elle s'élevait là devant moi, la forêt, j'étais au bon endroit, aucun doute, car au fil des minutes ma fatigue, mes douleurs se dissipaient. Une vague d'énergie me ressourçait de l’intérieur. Cette sensation de régénération était étrange, comme de légers frémissements qui commençaient par le ventre et parcouraient le corps telle une onde sismique. Après cette expérience fort agréable et surprenante, je m’engageais dans la forêt avec des rêves pleins les yeux, des rêves qui risqueraient bien de devenir réalité. Chaque pas que je faisais dans cette forêt m’emplissait d’allégresse et je pouvais sentir les battements de mon cœur tellement l’émotion était forte.
     
    L’objectif était tout proche. Mes 1ers pas furent légers comme ceux d'un enfant timide qui rentre dans une église. Les arbres étaient touffus et pleins de vie au bout de quelques minutes de marche, j'en remarquais plusieurs qui illuminaient, plus je m'avançais et plus ils étaient beaux et rayonnants. Moi-même, j'avais l'impression d’avoir la vivacité d’un jeune enfant en pleine croissance tellement le lieu émanait d'ondes bénéfiques. Mes yeux se baladaient de droit à gauche sans discontinuité, le décor était digne d’un rêve. Je suis arrivé au bord d'une rivière d’une eau presque translucide dans laquelle je ne tardais pas à plonger mes mains pour me rafraichir, elle était si fraiche et si pure, je n’ai pas le souvenir d’en avoir vu une aussi limpide. Après cette courte pause à la rivière j’ai continué mon exploration pendant un petit moment jusqu’à tomber sur un endroit entouré de contreforts, il y avait un nombre bien plus important d'arbres illuminant cependant la forêt y était moins dense. Je sentais une chaleur plus importante qu’auparavant grandir en mot, je me sentais tout simplement bien mais comme jamais je ne l’avais été. Le soleil commençait à décliner, j'ai donc décidé d’élire domicile pour la nuit dans une caverne sur le flan de l’un des contreforts. La nuit tomba et laissa place à un spectacle incroyable ! Les arbres éclairaient la zone et rendaient le lieu encore plus magique qu’en journée. Le livre ne mentait pas en comparant ce lieu au monde des rêves. Mon regard se porta sur un contrefort qui laissait entrevoir une légère ouverture cachée par des lianes. Malgré la nuit j’ai décidé d’aller y jeter un coup d’œil, j’ai pris avec moi une torche et j’ai commencé à m’avancer. L’entrée était un peu encombrée mais je m'y suis aventuré quand-même. Elle donnait sur un escalier en pierre très profond et légèrement glissant. Ni une, ni deux j’ai commencé ma descente dans les profondeurs de ce lieu. Après avoir tourné quelque fois et évité de trébucher sur certaines marches recouvertes de mousse, je suis arrivé dans une allée au bout de laquelle émanait une forte lumière qui laissait imaginer une très grande salle. Le spectacle qui s’offrait à moi dépassait tout ce que j’avais pu voir dans ma vie. Je n’aurais pas les mots pour décrire la beauté de la salle ni son aménagement mais j’en étais sur j’avais trouvé le temple dont parlait mon livre. Je pouvais sentir la pureté du lieu et d’ailleurs depuis mon entrée dans la salle je ne me sentais plus seul. J’eus quelques frémissements le long du corps, l’idée que des âmes étaient dans ce lieu ne me faisait pas peur c’était juste que leur présences m’étaient étrange. Les grands bruns avaient donc bel et bien existé et le contenu du livre n’était que pure vérité.
     
    Pourquoi vous racontez cette histoire qui est la mienne me dites-vous ? Tout simplement car si vous tombez sur ce livre que j’ai écrit, vous comprendrez que même si le monde possède des périodes sombres ou que vous-même avez vécu des moments sinistres, il existe sur cette belle planète qui est la nôtre, des lieux qui nous rappelle à quel point la vie est vraiment belle et que notre monde a du bon. Je comprends à présent la phrase de mon père "la vie est une belle rose qu'il faut dorloter mais gare à toi car elle a des épines", ce lieu témoigne à quel point elle est belle. Me voilà donc à présent à la conclusion de ma vie, malgré les bénéfices de ce lieu sur mon existence, je ne reste qu’un être de chair. Je vais bientôt écrire mes dernières lignes, ici dans cette caverne. Une nouvelle vie commence pour moi mais cette vie-là n’est faite ni de chaire ni d’os. Merci à vous, à ce que vous serez dans ce monde et merci de m’avoir lu. Ceci était le dernier chapitre de ma vie.

 

Aménagement et style architectural.

 

L'architecture des habitations

 

Le village ne sera pas concentré en un seul endroit mais belle et bien sur toute la zone où il est possible de construire. Il ne possédera pas plus de 20 habitants afin de laisser le lieu le plus naturel possible. Chaque habitant est venu en ce lieu en quête de réponses à leurs questions spirituelles. Etant en paix avec eux même ils décidaient chacun leur tour de s’installer en ce lieu. Les habitations n’auront pas de style architectural propre. Elles seront construites par les nouveaux habitants eux même et auront comme principale contrainte l’harmonie avec la nature. Il ne faut pas comprendre là que les maisons seront construites principalement de bois, elles devront être en osmose avec le lieu. Toute construction sera soumise à une analyse, si elle ne correspond pas aux critères de bases, le propriétaire devra modifier son aspect.

 

3 exemples pour bien comprendre :

 

Actuelle maison de macmagnum : Elle est harmonieuse, respect la parfaitement nature, très discrète et souterraine.

http://thomas-farrugia.fr/etc/mine/nirvanel/maison_macmagnum.png

 

Maison de Zizou26 Elle est moderne, en sandstone, avec du bois comme base et avec de la paille et des fleurs pour décorer.

http://thomas-farrugia.fr/etc/mine/nirvanel/Maison_zizou26.png

 

Pour finir la mienne (MrTitomy) Elle est en majorité en bois, très ouverte avec du bambou à la terrasse.

http://thomas-farrugia.fr/etc/mine/nirvanel/Maison_MrTitomy.png

 

Certaines maisons plus ou moins proche se verront reliées par des chemins de gravier voir de stone.

 

Les monuments

 

Commençons par le bassin d'eau de purification, ou les êtres vivants peuvent venir s'y baigner, inspiré de cette photo.

http://thomas-farrugia.fr/etc/mine/nirvanel/2.jpg

voilà le bassin : http://thomas-farrugia.fr/etc/mine/nirvanel/bassin.png

 

Poursuivons avec les structures agricoles blé, pastèque et citrouille, qui seront sous la surveillance de Shnake gardien des structures agricoles.

Blé : http://thomas-farrugia.fr/etc/mine/nirvanel/agricole_bl%C3%A9.png

Pastèque : http://thomas-farrugia.fr/etc/mine/nirvanel/agrcole_past%C3%A8que.png

Citrouille : http://thomas-farrugia.fr/etc/mine/nirvanel/agricole_citrouille.png

 

La rivière possédera des ponts en bois ponctués de feuillage.

http://thomas-farrugia.fr/etc/mine/nirvanel/pont.png

http://thomas-farrugia.fr/etc/mine/nirvanel/pont2.png

 

Et bien entendu le temple en version réduite (30 pas 30) qui fera 60 par 60

http://thomas-farrugia.fr/etc/mine/nirvanel/temple_nirvanel2.png

http://thomas-farrugia.fr/etc/mine/nirvanel/temple_nirvanel1.png

http://thomas-farrugia.fr/etc/mine/nirvanel/temple3.png

http://thomas-farrugia.fr/etc/mine/nirvanel/symbole_temple.png

 

Avec son accès

http://thomas-farrugia.fr/etc/mine/nirvanel/entr%C3%A9e_temple.png

 

Terraforming et aquaforming

 

Afin de rendre le lieu harmonieux, il sera nécessaire de modifier légèrement les montagnes afin que la pierre n’apparaisse que très peu. De nombreux arbres seront plantés et aménagés ainsi :

http://thomas-farrugia.fr/etc/mine/nirvanel/arbre2.png

http://thomas-farrugia.fr/etc/mine/nirvanel/arbre1.png

 

Il faudra aussi combler les trous de certaine faille et aussi corrigé les déformations de chunk.

Concernant l’aquaforming il faut juste amener 2 parties de rivières à se rencontrer et ajouter de la glowstone pur dans le fond, toujours dans un souci d’harmonie et de spiritualité.

http://thomas-farrugia.fr/etc/mine/nirvanel/rivi%C3%A8re.png

 

Grades et Lois

 

Habiter la cité :

 

Toutes les personnes souhaitant venir habiter dans le village le pourra à condition de s’investir complétement en celui-ci et d’avoir, comme dit précédemment, une maison harmonieuse avec la nature.

 

Le responsable du village (l’érudit) : Il dirige le village, il est le responsable de tous les agissements de la cité. Il possède tous les pouvoirs. Il fait partie du conseil validant l’aspect des maisons. En son absence le bénédictin dirige le village.

 

Le bénédictin : En l’absence de l’érudit, il possède tous les pouvoirs dans le village. Il fait partie aussi du conseil validant de l’aspect des maisons.

 

Les vénérables : Ils font partie aussi du conseil validant de l’aspect des maisons et sont aux nombres de 2. Leur principale mission est de faire connaître le village et de l’entretenir.

 

Le gardien originel : Il vielle sur les structures agricoles et sur les récoltes. Il fait partie, lui aussi du conseil validant de l’aspect des maisons

 

Lois régissant la colonie :

 

- Bien évidemment le grief ainsi que le vol sont strictement interdits, si un joueur est accusé et que l'accusation s'avère bien fondée, les dirigeants du village agiront en conséquences.

 

-Il est demandé aux habitants de ne pas dénaturer le paysage du territoire, de ne pas creuser des trous partout, ne pas détruire le relief. Les entraves à cette loi seront sanctionnées.

 

-Il est obligatoire de respecter l’aspect de la maison afin qu’elle soit en osmose avec la nature.

 

-Il est interdit de poser ou détruire des blocs dans une zone qui appartient à un autre joueur que vous ou où il est interdit de le faire (valable pour l'eau et la lave).

 

Projets futurs

 

Comme montré sur la carte une zone une zone de caravanes et tantes de marchants verra le jour dans un seconde temps. Voici quelques essais :

http://thomas-farrugia.fr/etc/mine/nirvanel/tente1.png

http://thomas-farrugia.fr/etc/mine/nirvanel/tente2.png

http://thomas-farrugia.fr/etc/mine/nirvanel/caravane.png

http://thomas-farrugia.fr/etc/mine/nirvanel/caravane_do.png

 

Aides et Dons

 

Le village aura besoin de votre aide manuelle ou financière pour voir le jour. Si le projet du village vous plaît nous apprécierons avec beaucoup de joie tout type de don, de l'aide à travailler au don de PAs en passant par le don de ressources. Nous ne sommes que des paysans ne l’oubliez pas :D.

Un grand merci d’avance

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ecoute Tito, quand on a parlé du projet tous les deux tu m'avais pas dit que ton RP serait aussi agréable à lire.. Je te l'ai déjà dit mais je m'investirait avec joie des responsabilités que l'on m'impose en tant qu'un des trois responsables du projet. Je vous remercie tous de votre soutien et surtout toi Tito de pouvoir me faire vivre une expérience comme celle-ci. A très bientôt et merci encore

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Yop !

 

Le RP et l'idée du projet sont très intéressants, ça change un peu de ce qui se fait habituellement et le bassin de purification de l'esprit est pleinement en phase avec l'ensemble. Le reste est tout à fait correct également (malgré, ici encore, quelques fautes d'orthographe et 2 ou 3 phrases difficiles à comprendre dans le RP, notamment à cause de la volonté d'utiliser des synonymes pas toujours corrects pour éviter les répétitions ou "faire plus érudit"...).

 

Cependant il y a un énorme souci architectural. Le temple n'est pas extraordinairement réussi (même si j'aime bien l'entrée), les maisons ne se ressemblent pas du tout, ne correspondent pas au background et ne font même pas médiéval-fantastique, les tentes et caravanes sont trop simplistes, les champs empilés sont complètement anti-RP...

Bref, il y a un gros travail à faire sur l'architecture avant de pouvoir envisager une quelconque validation. N'hésitez pas à prendre les avis de joueurs, ça commente peu la section chantier en ce moment malheureusement... :(.

 

Bon jeu.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

 

Il y a quelque chose qui me gêne énormément dans ce projet.

 

Au début de l'été, je suis tombée sur un regroupement de maisons et j'ai demandé à ce qu'une régularisation soit faite sur le forum. Connaissant le coin pour y passer souvent, je savais que les primo installants étaient macmagnum et son frère zizou.

 

Ces deux joueurs ont d'ailleurs de suite répondu à mon mp en me disant qu'ils étaient en vacances et qu'à leur retour ils déposeraient un projet sur le forum.

 

Bien longtemps après MrTitomy m'a dit la même chose, je lui ai répondu que c'était inutile puisque les premiers arrivés sur la zone allaient le faire. Etant les premiers, ils étaient légitimés à donner une impulsion à leurs installations.

 

Au pire MrTitomy tu aurais pu les contacter pour que vous présentiez ce projet tous les trois.

 

Mais je vois que tu es passé outre mon message et que tu as posté tout seul dans ton coin. Je me suis rendue compte aussi que c'est toi qui a invité tous ces gens à s'installer faisant passer cette zone dans l'illégalité ...

 

Avant de poursuivre et de compléter ce chantier selon les directives de SL, j'aimerais assez que tu te rapproches de Zizou et Macmagnum pour discuter avec eux de ça et leur laisser la direction du projet.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
 Partager

×
×
  • Créer...