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Candidature au rang de citoyen de Qdejatte [Acceptée]


Notuorc
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[justify]Re à tous et à toutes!

 

:air: Ce crouton de Notuorc, encore plus vieux qu’avant, a décidé de ressortir des boules à mites son avatar de Qdejatte et de remettre les pieds sur Minefield. Pourquoi avoir envie de revenir après avoir quitté depuis si longtemps ? Simplement parce que Minefield me manque. En effet, je n’ai pas quitté Minefield parce que je m’y ennuyais, mais bien parce qu’il fallait que je prenne une pause. J’ai pensé qu’avec le temps je me désintéresserais peu à peu de Minefield, mais je me surpris à toujours revenir sur le site de Minefield à prendre des nouvelles sur le Forum d’un peu tout ce qu’il s’y passe et surtout sur mon ancienne communauté d’Icarus. Je suis d’ailleurs content de voir que dans l’ensemble tout continue à prospérer.

 

:air: Bon, pour le côté IRL, disons que j’ai connu quelques bouleversements depuis mon départ de Minefield. J’ai connu la plus longue grève étudiante de toute l’histoire du Québec : de février à septembre 2012. Mes études interrompues et en période de questionnement existentiel, j’ai déprimé à mon boulot qui consistait principalement à surveiller la satanée exposition de Star Wars au Centre des Sciences de Montréal. Je suis dorénavant incapable de supporter la musique de Star Wars… Toutefois, comme cela ne requérait aucune activité cérébrale, je pouvais donc la concentrer sur des questionnements qui me tenaillaient : qui suis-je ? Que sers-je ?

 

:air: Tout d’abord, j’accepte mieux une chose à propos de moi-même… Je suis geek, je l’ai toujours été et le serai toujours. Oui, j’aime ça jouer à des jeux de cubes pixélisés, et ce, même si je suis un crouton. « So what !? » Fin de la capsule « Sortie de placard Geek »…

 

:air: Ensuite, j’ai décidé de changer d’avenue. J’ai étudié en histoire et en archivistique, mais je ne parviens pas à lancer ma carrière. Alors, au lieu de me morfondre en boule dans un coin de ma chambre, je me suis dit que je vais plutôt tenter autre chose : devenir marin. Un vieux rêve ou une idée folle, on verra.

 

:air: Donc me voilà, croulant, à la croisée des chemins et avec un irrésistible envie de reprendre un peu d’activité IG.

 

 

 

:shovel:Mes réalisations : :shovel:

 

:air: Que dire ? Tout d’abord, je suis quelqu’un dont les tâches ingrates et difficiles ne le rebutent pas. Alors j’ai fait de la terraformation, de l’aquaformation et de la démolition à gogo. Au niveau de la terraformation, j’ai contribué à celle du projet d’Ysera à ses débuts. Puis, je ne compte pas le nombre de double-coffres de bouse que j’ai passé à réparer des paysages de vils griefs faits par de jeunes inconscients. C’est un peu la même chose pour l’aquaformation, je répare les plans d’eau qui présentent des remous à leur surface et ce n’est pas ce qui manquait lorsque je suis arrivé à Icarus (le lac en était couvert). Pour la démolition, j’ai fait le ménage dans le territoire icarien. J’en ai cassé de la cabane abandonnée et bien au-delà de notre seul territoire. Soit dit en passant, ce fut toujours fait en respectant les règles, c’est-à-dire en enquiquinant « Kmairango ».

 

:air: Concernant mes activités à Icarus, j’ai proposé une refonte de notre section forum qui a été adoptée par notre communauté. Puis, j’ai construit une île volante supplémentaire sur laquelle sied la demeure d’Enkanel (que j’ai construite également). Ensuite, j’ai donné un coup de pouce à l’économie de notre ville en effectuant plusieurs transactions pour vendre des ressources de nos coffres. Cela permit, en partie, de financer le raccordement de notre cité au réseau du CRASH. De plus, je me suis occupé de tenir un Vide-grenier pour Icarus afin de faire du ménage dans notre banque et en tirer quelques PAs. En outre, j’ai toujours pris le temps d’exploiter nombre de ressources (laine, viande, bois, silex, charbon, etc.) pour en faire la revente à des commerçants, dont la majeure partie fut rachetée par Rupture Farm dont je faisais partie pendant sa gestion par Racine07. Mes PA allèrent tous au développement d’Icarus et quand je quittai, je fis don de tout ce que j’avais, PA et ressources, à sa communauté et son chef.

 

:air: Pour terminer, une réalisation dont je suis fier est une idée que j’ai apportée dans un débat et qui a été adopté dans l’ouest de la carte de New-Stendel, c’est-à-dire le design des routes de l’ouest. D’ailleurs, maintenant que le bogue des coins d’escalier est réparé, on peut maintenant jouir pleinement de ces routes constituées d’escaliers aux rebords. J’ai d’ailleurs refait le tronçon reliant la Baie Dryade à Icarus tout récemment (faut dire que j’avais écrit cette partie en mars dernier). Un petit truc dont je suis content aussi d'avoir participé et d'avoir remporté le premier prix est le concours de Screen en Docufield: evenements-serveur-minecraft/concours-screens-400-jeu-t40070.html

 

:air: J’ai construit l’académie d’Icarus (ne l’ai pas décoré par contre…) qui est le lieu d’accueil des nouveaux Icariens ainsi que les infrastructures sous nos îles pour accéder à la cité. Puis, avant de quitter Minefield, je m’occupais avec la construction de routes sur Icarus.

 

Académie:

mini_479105AcademieIcarus.png

 

Lanceur pour accéder à la cité d'Icarus:

mini_624465LanceurIcarus.png

 

Portes-frontières d'Icarus:

mini_950622PortefrontiereIcarus.png

 

:air: Sans oublier, voilà le lien vers ma candidature paysan:

paysans/demande-candidature-qdejatte-t33602.html

 

 

:pick:Mes objectifs : :pick:

 

:air: J’envisage devenir commerçant et j’aimerais choisir armurier comme spécialité. Concernant la spécialisation armurier, cela nous permettra à nous, Icariens, d’être autonomes pour ce qui est de notre consommation en armures et épées en obsidienne. Faut dire que l’obsi a la cote chez nous ;). En outre, j’ai une idée de commerce qui complèterait bien mon aptitude à forger des armures…

 

:air: Mon autre raison de vouloir devenir commerçant est de pouvoir aider au développement d’Icarus qui n’a pas de commerçants au sein de sa communauté en ce moment (du moins, du temps où j’y étais présent). Par mon commerce, je serai une source de revenu supplémentaire pour la ville et j’emploierais évidemment de mes concitoyens et des nouveaux paysans afin de leur procurer un revenu en échange de menus travaux.

 

:air: Je sais, il s’agit d’une candidature pour devenir citoyen, mais cette dernière est préalable à celle de commerçant. Il s’agit donc d’une des raisons pour lesquelles je veux devenir citoyen. Ce n’est pas la seule bien sûr. Il suffit d’aller faire un tour dans la section forum d’Icarus pour constater que j’ai plein d’idées et de projets en tête. Ainsi, le fait d’accéder au rang de citoyen me permettra de proposer des projets d’envergure pour Minefield. À titre d’exemple, je souhaiterais éventuellement mettre en place une organisation de soutien aux paysans de Minefield qui se chargerait de l’aspect économique de leur intégration.

 

:air: Bien évidemment, comme je souhaite devenir citoyen je désire donc m’établir à la capitale de New-Stendel. Je sais que les parcelles sont difficiles à acquérir, mais l’ouverture de Stendel et la construction d’une capitale là-bas a rendu disponible de nouvelles parcelles et facilité l’accès à la propriété des nouveaux citoyens. Bien évidemment, je continuerai d’habiter aussi à Icarus qui est la cité qui m’a accueilli, mais je veux m’installer également à Stendel ou New-Stendel afin de pouvoir y proposer des projets et, accessoirement, pour le prestige. ;)

 

:air: Enfin, devenir citoyen sera également une façon de faire évoluer mon expérience minefieldienne. Sur ce, j'espère que mon RP vous plaira.

 

 

 

:sword:Le RP : :sword:

 

De l’humanité en New-Stendel ou l’apprentissage de Qdejatte

 

 

Prologue :

 

:air: J’écris ces lignes alors que je me trouve dans ma maison à Icarus. En effet, j’ai trouvé résidence dans cette cité et je me suis intégré parmi ses citoyens. C’est une expérience fort enrichissante, car maintenant on me confie même des responsabilités. C’est un progrès immense pour moi dans ma quête d’humanité, car cela me permet de côtoyer mes concitoyens et de travailler avec eux et pour eux. De cette façon, j’en viens à connaître leurs besoins, leurs attentes et leurs façons de penser. Je réalise à quel point toutes ces choses peuvent être différentes d’un individu à un autre. Toutefois, avec un peu de recul, on constate les généralisations qui peuvent être établies quant à ces éléments. Ensuite, on peut remonter à leurs causes ou, du moins, extrapoler sur ces dernières.

 

:air: J’ai donc décidé de mettre sur papier les résultats de mes réflexions quant aux expériences que je vis. Il s’agit ici, bien sûr, d’émuler un comportement humain qui est de tenir un journal dans lequel on y confine nos pensées. Étant à certains égards une machine, il m’est impossible d’oublier à moins que je supprime volontairement des éléments de ma mémoire. En somme, je n’écris pas pour me remémorer, mais plutôt pour illustrer le cours de mes réflexions aux autres. Et comme, il s’agit d’une nouvelle expérience pour moi, c’est le processus de formuler mes pensées et de les mettre à l’écrit qui est intéressant. Pour ce faire, je discuterai donc de mon vécu en New-Stendel et à Icarus. Je ferai un récit de ce dernier auquel j’ajouterai quelques-unes de mes analyses réflexives résultant de contingences notables.

 

 

Le trajet vers Icarus

 

:air: Je crois qu’il serait intéressant de discuter de mon arrivée et de mon intégration dans la ville où je vis maintenant. J’avais séjourné à Valmont pendant une courte période avant de découvrir cette ville. Je trouvais Valmont fort intéressante de par ses qualités techniques relativement à mon apprentissage humain. J’étais libre d’y faire mes recherches et d’assister ses habitants. Cette ville était un choix logique.

 

:air: Un jour, je m’entretins avec le doyen de cette cité. Il me demanda si mon séjour était agréable et si je me plaisais à Valmont. Je ne savais que trop répondre puisqu’il se référait à des notions qui ne m’étaient pas familières. Je dis alors que Valmont est un choix logique parce qu’elle répond à mes critères en lien avec mes objectifs. Il ne fut pas surpris de ma réponse connaissant mon caractère. Il m’expliqua que peu de personnes ont la chance ou la volonté de choisir un lieu où vivre, que c’est souvent le résultat de circonstances qui dicte leur milieu de vie. Comme je suis libre de voyager et de choisir, ce ne devrait pas seulement être un choix logique, mais un choix qui fait appel à la fibre même de mon être. Si je voulais progresser dans mon apprentissage humain, je devais trouver un lieu qui en viendrait à définir ma personne. Pour ce faire, il faut que je développe une affection pour ce lieu et sa communauté ce qui me rendrait vulnérable à leur égard et donc malléable. Autrement, je serais toujours une machine qui retient des données sur les humains.

 

:air: Devant telle sagesse, je ne pouvais qu’acquiescer. Je le remerciai et je lui fis part de mon choix de poursuivre ma recherche d’un tel lieu. Je partis donc le lendemain en laissant derrière moi quelques cadeaux en guise de remerciement aux habitants de cette ville qui m’y accueillirent pendant mon court séjour. Je fis la promesse au vieil homme de lui rendre visite lorsque j’aurai trouvé cette ville et qu’elle m’aura changé.

 

:air: Je pris une route qui m’éloignait encore plus de la capitale, vers le Nord-Ouest. J’aurais pu marcher jour et nuit, mais je pris le temps de séjourner dans des auberges ou dans des demeures d’habitants qui voulaient bien me recevoir. C’était bien plus pour l’expérience, car je n’ai évidemment pas besoin de dormir. Cela me permit de faire quelques rencontres intéressantes. D’ailleurs, une nuit alors que j’étais au comptoir de la taverne d’une bourgade portuaire, un individu capuchonné entra. Les gens fixèrent le nouveau venu. Celui-ci les ignora et vint s’asseoir au comptoir. L’inconnu commanda une chope d’hydromel au tavernier d’une voix qui trahit son genre. Elle releva sa capuche et révéla son visage. Je constatai alors un changement d’attitude parmi les chalands de l’établissement. J’avais produit un certain effet chez eux également lorsque je suis arrivé, mais ils vinrent rapidement à m’ignorer parce qu’ils semblaient ne pas trouver en moi une nouveauté suffisamment divertissante.

 

:air: La nouvelle venue me regarda et se rapprocha. Elle me demanda ce que je suis. Je lui expliquai que je suis un homunculus, un être artificiel doté d’une conscience qui tente d’apprendre à être humain. Cela sembla éveiller un intérêt chez elle. Elle me dit alors qu’elle est une voyageuse, sans toutefois me préciser les raisons de son voyage, et que c’est la première fois qu’elle rencontre une personne comme moi. Elle voulut donc savoir tout sur moi. Je lui racontai comment je fus créé, le récit de mon créateur, mes dernières pérégrinations et aventures. Puis, deux manants vinrent vers nous et ils m’interrompirent pour s’adresser à mon interlocutrice. Ils l’invitèrent à se joindre à eux, de « vrais hommes », plutôt que d’écouter les élucubrations d’une machine. Visiblement, cette invitation lui déplut, car elle les enjoint non gentiment à retourner à leurs affaires. Je remarquai que ces hommes semblaient avoir un peu de difficulté à garder leur équilibre. La réponse de ma compagnonne n’eut pas l’effet escompté et les deux hommes se firent plus insistants. Je ne comprenais guère ce qui se déroulait sous mes yeux, mais je sentais qu’une tension était présente dans la taverne. D’ailleurs, tous les autres clients étaient attentifs à ce qui se passait et semblaient sur le point d’intervenir.

 

:air: Puis, l’un des deux hommes saisit le bras de la voyageuse, ce à quoi elle répondit par une savate bien placée entre les deux jambes de ce dernier. Tous les chalands de la taverne se levèrent et se ruèrent vers elle pendant que l’autre homme tentait d’agripper la voyageuse. Celle-ci était bien plus rapide et parvint à éviter son emprise, toutefois elle fut vite encerclée par la masse d’hommes ivres de colère guidés par leur plus bas instincts. Quelque chose en moi s’éveilla alors et m’extirpa de mon état de spectateur transi. C’était peut-être l’essence d’Avlon, mais il y avait quelque chose de plus, de nouveau : une émotion. Il faut croire que le peu de temps pendant lequel je m’étais entretenu avec cette dame fut suffisant pour développer un attachement à son égard. La voir en détresse m’était intolérable.

 

:air: Je me levai alors et saisi le premier manant à ma portée. Je le levai à bout de bras et le lançai à l’autre bout de la pièce. J’en agrippai ensuite deux autres et les heurta l’un contre l’autre, puis les laissa s’affaler sur le sol inconscients. L’un d’eux tenta de me frapper avec son gourdin, mais je parai facilement le coup et attrapa son arme pour la lui prendre sans effort. Ils en avaient alors assez vu et s’enfuirent. La voyageuse me fixa un instant ne sachant si elle devait avoir peur de moi ou me remercier. Je lui demandai si elle avait besoin d’assistance médicale. Sa crainte s’estompa et elle revint à elle. Sous les invectives du tavernier, elle m’ordonna de fuir avec elle. Je la suivis donc dans la nuit s’enfonçant toujours plus loin dans la forêt.

 

:air: Quand elle jugea que nous étions assez loin, elle s’arrêta. Elle me demanda ce qui m’a pris d’agir ainsi, elle était tout à fait capable de se défendre elle-même. Je lui répondis simplement qu’il m’était intolérable de la voir dans cette situation et quelque chose en moi m’avait poussé à agir, ce que je crois être une émotion si je me fie aux définitions que j’en ai apprises. Malgré le fait d’être perdu dans la forêt dans la nuit noire, elle ne put s’empêcher d’être émue du fait qu’une machine éprouve une émotion, et de surcroît, suscitée par une crainte relative à son bien-être. Elle me dit alors qu’elle était épuisée, car elle avait déjà marché toute la journée. Je lui répondis qu’elle pouvait se reposer ici si elle le voulait et je monterai la garde puisque je n’ai pas besoin de dormir. Elle me remercia et se coucha dans le creux des racines d’un grand arbre. Elle ne tarda pas à s’endormir et moi, je fus aux aguets jusqu’à son réveil.

 

:air: Elle se leva et me trouva au même endroit où elle m’a vu avant de s’endormir. Je n’avais pas bougé d’un pouce. Elle sortit de ses rations et mangea un peu. Elle en partagea avec moi lorsqu’elle réalisa que même si je ne dors pas, il se trouve que je mange tout de même. Elle ria en repensant à ce qui c’était passé le soir précédent. « À quoi j’avais pensé ? »: elle me demanda. « À rien » : je lui répondis. Elle me raconta que ce n’était pas la première fois qu’elle se retrouvait dans ce genre de situation. Elle parvenait toujours à s’en sortir. Cela ne lui fait plus autant peur de se battre. Je lui avouai que je ne comprenais pas pourquoi ces hommes voulaient lui faire du mal. Il me semblait que les hommes et les femmes sont conçus pour se compléter. Elle ne put s’empêcher de rire devant l’étalage de ma naïveté. Je compris que j’avais beaucoup à apprendre à ce chapitre.

 

:air: Après avoir mangé, elle sentit le besoin de se rafraîchir. Il y avait un ruisseau non loin de nous. Elle s’y rendit, se dénuda et s’y baigna. Je pouvais l’apercevoir et elle le savait. Elle m’appela pour que j’aille la rejoindre. Rendu au bord du ruisseau, je lui dis qu’il n’était pas nécessaire pour moi de me baigner. Elle me demanda alors comment je la trouvais. Je lui répondis qu’elle est une rencontre fortuite fort intéressante comme il m’en arrive peu, une contingence me permettant de progresser. Elle ne sembla pas tout à fait satisfaite de ma réponse. Elle finit de se baigner et se rhabilla. Elle me dit alors que c’est dommage que je sois une machine. Je ne voyais pas en quoi il est tragique que je sois tel que je suis.

 

:air: On poursuivit notre route ensemble. Je lui dis alors que je recherchais une cité où m’établir qui répondait aux critères explicités par le vieil homme sage lors de mon séjour à Valmont. En raison de son métier, elle avait beaucoup voyagé et connaissait pratiquement toutes les cités de New-Stendel. Elle pensa à quelques-unes, dont une qui se trouvait maintenant assez près de nous. Elle me demanda si je connais la cité céleste d’Icarus. J’avais déjà entendu ce nom sortant de la bouche de marins au port de Valmont. C’est une ville d’îles flottantes dont les habitants se consacrent aux études et à des pratiques savantes. Comme leur cité est quasiment inatteignable, car il faut user d’un dispositif magique pour accéder aux îles dont les habitants en ont le contrôle, ceux-ci peuvent se consacrer à des activités autres que militaire. C’est donc un havre de paix où les plus éprouvés cherchent refuge. Je me dis alors qu’il faudrait bien que j’aille constater cela par moi-même.

 

:air: Après quelques jours de marche, nous arrivâmes à une fourche. L’une des directions indiquait vers Icarus. Je dis à mon amie que c’est là où je vais aller. Elle me répondit que cela signifie que nous devrons alors nous séparer ici. Quand j’entendis ces mots, je sentis quelque chose s’agiter en moi. Je lui dis alors qu’encore une fois elle a suscité une émotion chez moi. À cela, elle ne put réprimer un sourire et me dire de ne pas m’en faire. « On se reverra sûrement bientôt » : qu’elle me dit. « Je l’espère » : que je lui répondis. Sans crier gare, elle m’embrassa. Puis, elle me regarda et dit : « dommage ». Puis, nous prîmes chacun notre chemin, moi tout en ne comprenant pas qu’est-ce qu’elle trouve de « dommage »…

 

 

L’arrivée à la cité céleste

 

:air: Je marchais tout en pensant à cette voyageuse. J’essayais toujours de saisir le sens de ses paroles quand un homme sortit de la forêt par un sentier dissimulé derrière des buissons. Il me dévisagea un instant, inspectant ma personne. Il était sale, couvert de résidus fuligineux et semblait avoir des brûlures au visage et aux bras. Je lui fis remarquer que je pourrais lui fournir une assistance médicale pour ses brûlures. Il sourit et me dit que ce n’est rien, qu’il est habitué, que ce sont des choses qui arrivent lorsqu’on extrait de l’obsidienne. Il s’enquit de ce que je suis, puis il me demanda en quoi je suis fait. Je lui dis alors que la charpente de mon être est faite d’un alliage obsi-rhédonnien. Ses yeux s’écarquillèrent et s’exclama : « un être fait d’obsi ! ». Nous nous présentâmes ce qui le fit rire. Mon nom semble toujours produire cet effet. Lui, il s’appelle Joandre. Il m’enjoignit à le suivre chez lui à Icarus pour que je lui explique une telle merveille. Nous parcourûmes le dernier bout de route ensemble.

 

:air: Passé un tunnel qui traverse une montagne, je la vis, la cité céleste. Je fus frappé par la majesté de ses îles et le merveilleux du fait de leur élévation. Je m’arrêtai un instant pour la contempler. Joandre me dit qu’il apprécie arriver chez lui accompagné de nouveaux venus, car avec le temps on s’habitue à voir des îles volantes. On emprunta alors un pont menant à une plateforme se trouvant au milieu du lac. Sur cette dernière, en son centre, se trouve un pilier soutenant un orbe. À notre approche, l’orbe émit un faisceau de lumière en notre direction. Par le trajet que fit le faisceau sur nous, je compris que l’orbe nous auscultait. Puis, une voix s’éleva. Elle nous salua moi et Joandre et me souhaita un bon séjour à Icarus. Joandre me dit alors de poser une main sur l’orbe. Je m’exécutai et je sentis une vibration, puis tout disparu autour de moi. Un instant après, un nouveau paysage apparut. J’étais dans la cité céleste.

 

:air: Joandre me fit visiter les différentes îles d’Icarus et me présenta à ses illustres concitoyens. Chaque rencontre était différente et fort intéressante. Les habitants de cette ville semblaient tous avoir une personnalité forte et unique. Une chose qui me fut vite confirmée par les débats interminables dont je fus témoin ultérieurement… Ensuite, nous croisâmes un homme qui marchait les mains croisés dans son dos, le regard perdu dans l’horizon. Joandre l’interpella et le sortit de ses rêveries. Il vint à notre rencontre. Il s’agissait d’Enkanel, le Kurios de la cité, c’est-à-dire le chef dans le vernaculaire icarien. Joandre est son Koiton, son second. Notre discussion fut des plus intéressantes et Enkanel était visiblement ravi de me rencontrer. Il m’invita alors à un banquet qu’il tiendrait en compagnie des Democratos, les notables de la cité. Il nous laissa ensuite pour organiser le tout. Moi et Joandre passâmes le reste de la journée à discuter des propriétés de l’obsidienne. Il est vraiment intarissable sur ce sujet…

 

:air: Le soir venu, nous allâmes au manoir d’Enkanel. Deux autres hommes se trouvaient déjà là avec Enkanel. Ils se présentèrent à moi. Ils étaient tout deux des mages. Le premier s’appelait Lowie, le second Rafi. Ils étaient d’abord plus intéressés par ce que je suis. Puis, les discussions changèrent peu à peu à mesure que les bouteilles vides s’accumulaient sur la table. Cela tourna rapidement à des échanges d’insultes amicales entre vieux amis. Évidemment, je ne comprenais pas cette pratique alors, on m’expliqua qu’il est commun entre personnes qui se connaissent et s’apprécient de s’adresser des boutades en guise de compliments déguisés. En somme, Rafi fut accusé de cannibalisme, ce à quoi il rétorqua qu’il s’agissait d’allégations frauduleuses. Toutefois, pour l’intérêt de la science, il ne serait pas contre d’effectuer quelques test. Puis, ce fut le tour de Joandre. Ils se moquèrent de son obsession pour l’obsidienne et insinuèrent qu’il avait trouvé en moi un nouveau jouet. À la blague, il affirma que c’est du blasphème à l’endroit d’une matière pure et sacrée, et qu’ils brûleront dans le Nether pour leur hérésie. Ensuite, on questionna le fait que pour un diplomate de la ville, pourquoi Lowie passe autant de temps au comptoir de la taverne plutôt qu’à voyager d’une cité à une autre. Il répondit que c’est tout simple, car il s’enquit des nouvelles des autres cités par l’entremise des voyageurs qui y passent. Enfin, ce fut le tour d’Enkanel qu’on taquina sur ses origines modestes. Un bûcheron devenu le chef d’une cité… Enkanel leur dit qu’ils n’en savent rien et qu’il est en fait un prince. Les autres se gaussèrent de cette affirmation. Il s’en suivit de joyeuses insultes et plus de bouteilles vides jusqu’à ce que l’ivresse les emporte.

 

:air: Lorsqu’ils furent tous endormis, je quittai la demeure d’Enkanel. Il faisait encore nuit. Je marchai sans but d’une île à l’autre en contemplant l’horizon qui s’offrait depuis les hauteurs de la cité céleste. Alors que l’aube apparaissait, il se produisit quelque chose en moi : de la chaleur. Je me sentais… bien. Je savais alors que je venais de trouver le lieu où je m’épanouirais. Je retournai donc attendre patiemment que mes hôtes reviennent à leurs esprits afin de leur demander s’ils veulent bien de moi parmi eux.[/justify]

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Je suis ici pour soutenir Qdejatte. Je suis arrivé à Icarus peu après son propre départ, je ne l'ai donc pas connu, mais mes confrères Icariens m'en ont assez relaté à son sujet pour que je sache combien Qdejatte était un excellent membre, très investi et qui a fait beaucoup à Icarus. Nous sommes tous très contents de le voir revenir parmi nous, et espérons que son grade de citoyen le décidera à ne plus nous quitter !

Bonne chance Qd !

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Incroyable, je m'en vais et ce croûton revient...

Eh bien re! cher Notuorc (si tu ne te souviens pas de moi, je te souhaites un joyeux noël 2011 avec des feux d'artifice :P).

Je suis donc ici par hasard, mais puisque ce joueur sympathique et (anciennement) actif et investi fait sa candidature citoyen, je ne puis que le soutenir!

 

EDIT: Elle te plaît la balise justify, hein :P

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Et ben, en voilà un qui n'aura pas trainé. Juste après sont retour IG, il nous sort cette magnifique candidature citoyenne, qui ne peut rester sans plussoiement de ma part.

En effet, Crouton est un joueur trèèès sympathique, un peu stakhanoviste sur les bords, et architecte de talent. Il mérite de ce faite grandement ce titre de citoyen.

 

Glieps, Icarien

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Eh bien... Que dire sur Qdejatte... Je l'ai côtoyé durant quelques mois à mon arrivée à Icarus et il ne rechignait jamais à faire des tâches ingrates. Il pouvait aussi construire aisément de magnifique bâtiments comme l'Akademia où encore l'Enkastel. A son départ, toute la communauté icarienne ressentait un vide. Les mois passèrent et puis il y a deux jours, sans que personne ne s'y attende, il est revenu parmi nous et presque toute la communauté icarienne était venue sur mumble pour fêter ça. Nous avions décidé de faire une partie de dé à coudre et Crouton nous a montré qu'il était toujours aussi doué à ce jeu. Pour moi c'était une preuve qu'il n'avait jamais oublié comment jouer et qui par conséquent n'avait perdu aucun de ses talents.

 

Bref, tout ça pour dire que je plussoie cette candidature!

 

+1

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J'appose mon bloc d'obsi en guise de soutient à notre Crouton, notre architecte nord Coréen (pour son rythme de travail) de renom. Je suis heureux de son retour à nos côtés, et Icarus peut se prévaloir de comporter en ses rangs un joueur aussi dévoué.

 

Bref je sur plussoie, surtout que j'ai la part belle dans ce reçit :D

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Re bienvenu sur minefield c'est avec plaisir que je lis ta candidature pendant ma pause repas. Evidemment je te plussoie car tu a ete pour moi un joueur tres inspirant avec qui j'ai pu parler et arranger sur plusieurs points le projet du pony express, j'espere d'ailleurs que le moment venu tu saura me re-pretter main forte.

De ce que j'ai pu voir tu a aussi fait un superbe travail pour restaurer icarus et apparament depuis ton depart le cite est toujours en etat et active.

 

Pour toute ces raisons je te plussoie et espere que mon message et mon statut de commercant te sera favorable.

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Qdejatte

 

Vous avez été accueilli par mes soin à l'Ambassade des Nouveaux Arrivants et c'est une joie que de vous retrouver ici.

Aujourd'hui je suis heureux de voir que vous avez fait votre chemin et que vous avez su vous entourer de personnes de confiance et de grande qualité.

Notuorc, Je vous élève au rang de Citoyen de Minefield !

Soyez digne de ce grade.

 

Kerocraft, Gouverneur de Minefield

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