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[Acceptée] Candidature de Zanderset


Danderset
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Bonjour tout le monde !

 

Après avoir regardé la carte de Nabes j'ai entrepris de visiter un peu tous les endroits construits que j'y avais repéré et suis donc venu voir le hameau. Là, j'ai eu le droit à une visite succincte mais enrichissante et j'aurais par conséquent beaucoup de plaisir à me joindre à vous tous, d'où ma candidature !

 

IRL ? Vous pouvez m'appeler Nico, dix-neuf ans mais me rapprochant dangereusement des vingt. Scientifique de par mes études, littéraire par grande passion, je joue à Minecraft depuis un an et demi au moins, c'est-à-dire que ma mémoire des dates est horrible. Ah oui, j'ai une mémoire de poisson rouge, un peu embêtant non ? Sur Minefield par contre je suis tout nouveau, pas de bûcher si jamais je dis une bêtise plus grosse que moi donc !

Donc j'ai donné un défaut, autant en donner un autre avant de me lancer des fleurs. J'ai tendance à toucher à des choses sans forcément le dire, non pas que j'aime cacher mais que je n'aime pas déranger et que généralement je l'oublie. Donc si jamais un panneau a une typo changée, et bien, euh, oups ?

Quant à mes qualités je suis consciencieux, appliqué et j'ai ce don d'avoir une orthographe parfaite, sauf dans mes moments de fatigue extrême bien sûr, personne n'est infaillible ! Pivot n'est pas de la famille mais si jamais il y a des vérifications à faire niveau texte "think of me".

 

IG, je vais essayer de rendre ça un peu RP.

 

"Homme libre, toujours tu chériras la mer !" En regardant l'océan à perte de vue Danderset n'aurait pas dit mieux. Le grand poète Charles Cubplindaire devait lui aussi avoir vécu ce moment avant d'écrire cette phrase. Intense liberté et peur indescriptible étreignait le jeune homme, il ne pensait pas que c'était ça l'inconnu.

Danderset avait toujours vécu en ville mais maintenant qu'il était un vrai scribe et non plus un étudiant il ne pouvait rester en milieu urbain. Là-bas personne n'avait besoin de lui, le marché était déjà encombré et les seuls postes qui pouvaient se libérer étaient réservés aux personnes expérimentées, qui avaient fait leurs preuves dans les provinces et qui revenait à la capitale y finir leur carrière, témoignage d'un engagement extrême et de leur réussite.

En attendant que son tour vienne il lui faudrait poser ses valises autre part. Il y réfléchissait justement quand au détour d'une allée il avait entendu parler de Nabes, le paysage tel qu'il avait été décrit lui donnait envie, si doux, harmonieux et paisible dans son esprit. Un souci se posait néanmoins, le jeune scribe avait l'estomac et l'oreille interne très délicats et l'appréhension d'utiliser un des portails pour se déplacer lui donnait plus mal au coeur qu'envie en ce moment particulier...

Deux jours passèrent pendant lesquels il pesa le pour et le contre, bien sûr il pourrait rester dans ce monde mais quelle serait la gloire qu'il pourrait en tirer comparée à celle qu'il aurait en revenant, l'aura d'un artiste exilé et génial autour de lui ? Que les vertiges aillent brûler dans le Nether, il franchirait ce portail ! Et Danderset arriva, chargé de son barda, à Nabes. La traversée du portail l'avait désorienté et il avait bien failli tomber dans l'océan si loin en bas avant de se rendre compte de cette erreur qui aurait pu lui être fatale après tout.

Il commit alors une nouvelle erreur, regarder en bas. Oubliée la beauté de l'océan, oubliés le calme et la douceur, le scribe voyait les vagues, la distance et l'horreur qu'était tant d'eau massée en un seul endroit, c'est alors qu'il tomba, sans retenue, sans même s'en rendre compte, sans rien faire pour amortir cette chute vers les ondes. Le contact fut assourdissant, mais surtout très mouillé pensa Danderset. Deux autres adjectifs étaient tout aussi bons, salée et froide, voilà comment était l'eau. Son paquetage était fichu, le sac avait explosé et les livres flottaient, leurs pages abîmées se détachant trop facilement. Trop préoccupé par le fait de regagner la terre ferme, le jeune homme ne se rendrait compte de sa perte que trop longtemps après pour ne serait qu'en sauver une infime partie.

Il n'avait plus que son journal sur le dos et une plume, rien de bien folichon en somme. Il errait au milieu des échoppes, sans endroit qu'il pouvait appeler son chez soi dans ce monde s'encombrer de décorations avec ses maigres économies ne lui aurait servi à rien. Le hasard fit bien les choses ce jour là car Danderset rencontra un marin, occupation commune dans ce monde à n'en pas douter, qui lui proposa de l'emmener dans un lieu chaleureux et accueillant à ses dires et ce pour un somme modique, quoi que la modicité de la somme était très subjective...

N'ayant pas de meilleur choix et des options très limitées le scribe embarqua et expérimenta pour la troisième fois de la journée des maux de coeurs, comment avait-il pu avoir une idée aussi stupide que de venir ici en ayant le mal de mer ? Son petit-déjeuner et son déjeuner passèrent tous deux par dessus bord, sous l'oeil amusé du capitaine.

Rouge de honte mais assez malade pour avoir l'air olivâtre le jeune homme n'en crut pas ses oreilles lorsqu'on lui annonça que le voyage était terminé. Il se releva et découvrit le Hameau, bucolique et pittoresque, le lieu lui paraissait idéal, il avait trouvé sa Muse, celle qui lui permettrait d'affirmer son talent. Un seul problème se posait encore, voudrait-on de lui ici ?

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Quelle belle candidature ! Bien sur que tu es les bienvenu au hameau ! le Prolétariat de notre communauté sera ravis de faire ta connaissance et n'oublie pas de te comporter en camarade digne du drapeau rouge !

 

Moultes sincères bienveillances,

 

 

Le petit père des peuples Frostbin le Rouge

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