[Fermier] "L'Edelweiss"

[NRJ1036]

 

Fermier Suisse par Excellence depuis 1845

 

Suite à l'ouverture d'un domaine agricole sur Nimps, j'ai décidé d'offrir une nouvelle jeunesse à mon commerce en lui donnant un nouveau nom! L'occasion de mettre ce post à jour en y ajoutant mes nouvelles échoppes.

 

L’Edelweiss est une enseigne pure Suisse qui vous garantira une excellente qualité de produits !

Le fruit de mes récoltes est accompagné du label (Appellation d’origine contrôlée.)

Ainsi, vous aurez la certitude de trouver des fruits et des légumes provenant de l’est Nimpsien.

 

L’élevage bovin se fait dans les verts pâturages de Nimps et la culture du blé de printemps sous un soleil timide mais présent.

 

Toutes mes récoltes poussent sans ajout chimique ; du 100% naturel !

 

 

Mon commerce à une belle histoire derrière lui, qui explique ma soudaine passion pour les houes et la terre. Je vous la propose ici, afin d’éclaircir son passé :

 

 

La malédiction

 

NRJ1036 sortit son épée de son fourreau. Il s’apprêtait à attaquer une horde de zombies répugnants. Il gardait la tête froide. Après tout, ce n’était que des zombies ! Il mangea un morceau de chaire putréfiée et se lança dans la mêlée. En combattant assez expérimenté, il s’en tira sans trop de dommages. Il ramassa la rotten flesh qui jonchait le sol et la ramena à son peuple.

 

Le combat sanglant dans un monde

sec et infertile

 

Depuis quelques mois, toute la communauté ne mangeait que de la chaire putréfiée rapportée par un peu tout le monde.

-Mais pourquoi ?!

-La communauté de Minefield a subi une malédiction provenant sûrement d’un serveur adverse. Après que ce sort fut jeté à la hâte, la terre devint infertile, sèche. Personne ne parvint à cultiver le moindre épi de blé. Les animaux, en manque de nourriture, moururent un par un. Bientôt, plus personne ne trouva de quoi manger. On se mit à avaler des yeux d’araignées ou de la rotten flesh, qui infligeait moins de dégâts. Pas tout le monde ne résista à ce changement d’alimentation.

On fit appelle aux enchanteurs les plus expérimentés. Ils ne purent malheureusement rien faire contre la malédiction.

Il se passa trois mois de famine avant que la solution à ce problème fut découverte. Un matin, les quatre Empereurs, après avoir réfléchi toute la nuit en compagnie des Gouverneurs, décidèrent de générer une nouvelle map, qui échapperait peut-être à la malédiction.

Ce fut l’euphorie ! Tout le monde se renseignait à droite et à gauche sur le projet. Pendant plusieurs mois, les Empereurs travaillèrent nuits et jours pour donner naissance à un nouveau monde. Mais certaines personnes demeuraient sceptiques. Leurs arguments ont été gravés dans la mémoire de tous, et longtemps médités : Tout ce travail ! Plus personne n’est disponible, ces temps-ci ! Et puis, on ne sait même pas si le projet sera couronné de succès ! Et si la map est elle aussi touchée par la malédiction, et si, faute de temps, personne n’a assez de force pour s’y aventurer, et si un mauvais sort frappe la communauté pendant ce temps ?!

Et enfin le monde fut achevé. Ereintés, les Empereurs se reposèrent plusieurs jours de suite, isolés dans leur demeure.

Le moment de désigner les explorateurs vint. On choisit, pour mener les troupes, quelques Gouverneurs. On prit ensuite tous les volontaires, de préférence les Citoyens, Commerçants, Nobles, Chevaliers... Les Paysans ne pouvant se déplacer en chevauchant des animaux, et les Vagabonds ne pouvant récolter les ressources, qu’une poignée de personnes de ces deux grades fut retenue.

Les explorateurs s’équipèrent. On leur fournit du matériel. Une centaine de joueurs fut divisée en quatre groupes de vingt à trente joueurs environ, chacun dirigé par un Gouverneur.

On répartit les Commerçants avec les Commerçants, les Citoyens avec les Citoyens, les Nobles et les Chevaliers ensembles, et un groupe fut composé de Paysans, de Vagabonds…

 

NRJ1036, vêtu d’un simple habit de cuir, équipé d’épées, de pierre, de bois, de chaire putréfiée et d’autres objets utiles, suivit le groupe des Citoyens, dirigé par Kerocraft.

Ils marchèrent longtemps, très longtemps.

Ce monde était émerveillant. Depuis longtemps, personne n’avait vu de verdure, mais là, sous les yeux écarquillés des explorateurs, se côtoyaient des arbres touffus, d’un vert émeraude, de belles rivières d’eau fraîche, des cochons d’un rose familier, des vaches errant innocemment entre les hautes herbes, des poules picorant sur le sol, des fleurs de couleurs éclatantes, et bien d’autres merveilles de la nature.

 

Ce petit coin de paradis

 

NRJ1036 respira une bouffée d’air frais qui lui fit le plus grand bien. Dans ce monde, tout était frais, contrairement à la contrée où il vivait.

Mais les Empereurs avaient été formels ; il fallait que ce monde reste discret, pour qu’il ne se fasse pas enchanter par un serveur adverse.

Après avoir tué plusieurs animaux (en prenant bien soin d’en laisser au minimum deux), les explorateurs chevauchèrent tous des poules, qui ne manquaient pas dans la région, et s’envolèrent à la recherche de ressource.

 

Le voyage à dos de poulet

 

Ils établirent un campement, à l’ombre de grands sapins, à côté d’un petit cours d’eau. Ils y passèrent un jour, le temps de récupérer, et repartirent.

 

Le campement

 

Sur le chemin, ils récoltèrent une multitude de graines qu’ils stockèrent en attendant de les faire pousser.

A dos de poulets, les explorateurs se sentaient invincibles, inatteignables, mais une fois au sol, ils prenaient toutes les précautions possibles afin de ne pas perdre leurs ressources.

Ils parcoururent toute la map, durent rapatrier en urgence des malades ou blessés, explorèrent des grottes, combattirent des monstres, apprivoisèrent des loups. La nature ne s’adapta pas à eux ; c’est eux qui s’adaptèrent à la nature.

Un soir, alors que la troupe traînait encore dehors, espérant avancer un maximum avant la nuit noire, une flèche habilement tirée alla se loger dans le genou de NRJ1036. Cet accident força le groupe à s’arrêter là pour la nuit.

 

La flèche dans le genou

 

On soigna le blessé, mais comme beaucoup de joueurs ayant le genou perforé par une flèche, il n’eut plus autant de résistance, d’endurance qu’avant. On lui proposa de devenir garde, mais il refusa. On lui proposa d’attendre qu’il se rétablisse complètement, de s’entraîner à courir chaque jour. Il accepta.

On lui aménagea un campement. On lui confia aussi la tâche de cultiver du blé, des citrouilles, du melon et d’autres produits fermiers. La troupe repartit, sans ce combattant.

Mais NRJ1036 ne fut pas déçu de son isolement. Il découvrit l’agriculture et apprécia de plus en plus cette activité. De plus, son genou guérissait rapidement. Il put bientôt se consacrer entièrement à l’agriculture. Ses coffres se remplirent peu à peu de blé doré, de melon juteux, de citrouilles orangées et de steaks tendres obtenus grâce à son élevage. L’aventure tourna très bien pour lui. Cet accident lui apporta beaucoup de bonheur.

Pendant un an, il travailla dur. Mais, un jour, il entendit du bruit dehors et sortit. La troupe de Citoyens venait le chercher pour revenir dans leur monde d’origine.

Ils furent tous surpris de le trouver en si bonne forme, si heureux, et de trouver ses coffres garnis d’autant de délices. Eux aussi rapportaient plein de ressources. Ils passèrent une semaine dans ce havre de paix.

NRJ1036 repartit ensuite avec eux, laissant derrière lui les champs dorés.

 

Ses champs dorés

 

Ils arrivèrent bientôt dans leur contrée où ils furent accueillis comme des héros.

Les Nobles et les Chevaliers étaient déjà là depuis un jour, chargés de ressources, les Commerçants arrivèrent deux jours plus tard, portant aussi de quoi nourrir toute la population, et le dernier groupe, n’ayant pas pu voyager à dos de poules arriva deux semaines plus tard, aussi chargés de bonnes choses.

Tous les membres de l’expédition furent décorés, reçurent une très belle cape, et furent traités comme des rois.

Cette aventure fut un succès. Le retour victorieux des aventuriers cloua le bec des sceptiques. Bientôt, après de gros efforts, les Empereurs parvinrent à lever la malédiction et à protéger le serveur contre d’autres maléfices.

 

Mais NRJ1036 s’ennuyait sans l’agriculture. Il décida de retourner dans ce nouveau monde qui se peuplait lentement mais sûrement. Il retrouva sa « ferme » et en bâtit une vraie, une grande, qu’il exploita pour le bien de sa patrie et en l’honneur de son père (comme mentionné dans les motivations). Mais il fallait qu’il gagne sa vie, alors, il décida de vendre son blé.

Il cherchait depuis quelque temps un métier dans lequel se spécialiser, mais il n'avait jamais pu se décider. Une grande partie de ces spécialisations auraient convenues à sa personne, mais il lui fallait trouver son domaine, celui avec lequel il vivrait. Désormais, il avait réussi à identifier le métier qui reflétait le plus son personnage. Mais il ne savait pas trop comment s'y prendre pour avoir le droit de commercer. Il aboutit rapidement à raisonnement crucial: le marché noir était illégal et beaucoup moins bénéfique que dans une échoppe. Il rencontra un commerçant, aux abords de la capitale, et lui demanda:

-Comment faire pour avoir la permission de tenir une boutique?

Le forgeron éclata d'un rire moqueur, amusé de l'ignorance de ce citoyen.

-Va faire un tour aux archives, répondit-il vaguement.

Le fermier mit un petit moment avant de trouver les archives. Il dut demander son chemin à plusieurs anciens, connaissant la capitale comme leur poche.

Après avoir suivi les indications d'un vieillard fatigué mais très serviable, il s'arrêta devant un majestueux bâtiment digne d'un grand architecte. Il poussa la lourde porte, puis arpenta des centaines de rangées de bibliothèques, contenant les lois et les racines de la communauté. Il déchiffra l'écriteau "Commerce" et ouvrit plusieurs livres rongés par le temps. Il tomba sur un ouvrage poussiéreux et feuilleta les premières pages. Elles traitaient de l'obtention d'une licence.

 

Tout individu citoyen ou voyageur prit de l'envie de commercer se doit de posséder une licence coûtant 100 PAs. Pour ceci, rédigez de votre plus belle écriture une lettre destinée aux gouverneurs contenant une brève présentation de vous, votre parcours dans la vie, vos motivations, vos projets et vos tarifs. Ne vous attendez pas à ce que cette lettre soit traitée dans les plus brefs délais, car les gouverneurs sont des hommes occupés responsables d'un nombre inhumain de tâches dans la communauté. Joignez à cette enveloppe la grande somme de 100 PAs qui vous seront retournés en même temps que la lettre de refus, si la candidature n'est pas retenue. Tout individu surpris entrain de commercer illégalement se verra banni de la communauté et exilé dans la prison de New Stendel, située au milieu du volcan.

 

NRJ1036 remarqua une petite annotation plus récente, en bas de la page.

 

Le versement à joindre à la candidature a été augmenté à 500 PAs.

 

Il referma le livre après avoir pris quelques notes, puis prit le portail en direction de Stendel. Il vagabonda pendant quelques heures, à la recherche d'un coin inhabité. Il s'assit au sommet d'une magnifique montagne surplombant une rivière et sortit une plume, un flacon d'encre et une feuille de papier. Inspiré par la beauté du paysage, et arrangé par le calme qui y régnait, il plongea la plume dans l'encre et commença à écrire:

 

Chers gouverneurs,

Je me permets de vous faire parvenir cette demande, afin d'obtenir la licence de commerce que je désir posséder. Lors de l'expédition à travers la nouvelle map, j'ai été blessé et contraint de m'arrêter. Comme occupation, je devais exploiter une ferme. Sans vouloir me venter, je pense que je m'en suis plutôt bien sortit. C'est pourquoi je désire plus que tout au monde pouvoir vivre de ma récente passion pour l'agriculture. ...

Merci d'avoir pris le temps de lire ma demande,

Mes plus sincères salutations,

NRJ1036, humble fermier.

 

Il ajouta 500 PAs et envoya la lettre.

Après une interminable attente, il trouva sur le pallier de sa porte une enveloppe. Il la déchira à la hâte et lut ces quelques mots:

 

Cher NRJ1036,

C'est à ma plus grande joie que je vous annonce, après avoir reçu votre candidature, que celle-ci est acceptée. Vous pouvez désormais ouvrir une échoppe, et commercer en toute légalité.

Toutes mes félicitations,

Hercey, gouverneur.

 

Il bondit de joie et manqua de heurter le plafond de sa maison. Il essuya une larme et partit immédiatement à la recherche d'un terrain. Il trouva une parcelle assez avantageuse au quartier des fermiers et rassembla tout le matériel qu'il pouvait. Au bout de quelques semaines, il prit un peu de recule et admira son échoppe. Elle reflétait son état d'âme, assez modeste, mais pratique.

 

Un beau lundi, alors que le soleil du matin éclairait la ville, NRJ quitta son domicile en banlieue pour se rendre à son commerce. Il emportait avec lui bon nombre de ressources. Il rangea ses produits et passa un petit coup de balais dans l'échoppe. Un jeune paysan arriva dans la boutique un creux dans l'estomac. Il lui acheta du pain et de la pastèque, ainsi que quelques œufs et du blé pour faire des gâteaux.

-Bonne journée! lança NRJ après avoir empoché l'argent de son client.

Il compta ses billets et arriva à un beau total.

-Woaaaaaah! s'émerveilla-t-il.

Il remplit un peu ses stocks et reçut de nouveaux clients.

Au fil des jours, il retrouva l'argent dépensé dans son échoppe, puis dans sa licence. Très fier d'être Commerçant, il se tint à carreau pour ne pas perdre sa licence et entretint son échoppe de manière à ce qu'elle soit toujours impeccable et attirante. Il employa un paysan en besoin d'argent et l'expédia à Nimps pour récolter un champ de blé et de pastèques. Cet employé était heureux d'avoir une occupation et de l'argent, et NRJ était soulagé d'une partie de son travail.

A la fin d'une journée bien remplie, il fit ses comptes et ne put s'empêcher de se fendre la pêche, tant il était satisfait de son affaire. Avec cet argent il se paya quelques décorations supplémentaires pour son échoppe, et une choppe de bière.

Chez lui, il leva la choppe bien haut et s'écria:

-A ma réussite!

Et il avala son contenu d'un trait.

 

 

Voici les tarifs que j’exerce hors capitale :

 

 

 

La liste de mes prix en capitale: C'est ici !

Pour les grosses commandes, ou si vous désirez acheter des produits qui ne sont pas proposés dans mes échoppes ( houblon, cuir, viande crue, plumes, blé…) n’hésitez pas à me MP IG ou forum.

Réductions plus que probables !

Vous serez livré dans les plus brefs délais !

 

Si vous cherchez une échoppe fermière dans votre projet, je suis preneur. N’hésitez pas à me contacter.

 

 

 

Voici la liste de mes commerces ainsi qu’une petite photo de chaque échoppe :

 

 

Sur Stendel:

 

Quartier fermier, 10 Boulevard Mitzva [-695/1210]

 

 

Tsuribashi, [-2775/2262]

 

 

Port-Estroit, [-2030/-830]

 

 

Honéor, [-3260/150]

 

 

L'Aube Mythique, [-3000/2280]

 

 

Guenet, [-777/3855]

 

 

Elryss, [-1755/2500]

 

 

Ënrik d'Almarïs, [720/2035]

 

 

 

Sur New-Stendel:

 

 

Khérinops (dans le Souk), [185/-15]

 

 

Harmonia, [1280/70]

 

 

Ysera, [875/1150]

 

 

 

Sur Nabes:

 

 

Hameau du Petit Rafiot, [-120/-430]

 

 

 

Bientôt:

 

Minas Alagös

 

Hameau de Potencie

 

 

 

J’ouvrirai peut-être d’autres échoppes, par la suite. Vous pourrez aussi me retrouver aux marchés.

 

Merci, merci!

[Ctrofun]

Si mes souvenirs sont bons, je ne pense pas que tu aies droit à trois topiques pour ton commerce. Celui de la capitale de Stendel devrait suffire.

[NRJ1036]

D'autres commerçants ont aussi trois topiques. Je ne vois pas quel est le problème.

[Ctrofun]

C'est pas parce que d'autres le font qu'ils ont raison de le faire. De mémoire, à la restructuration de ces sections commerçantes, on nous a demandé de ne créer qu'un seul topique si on était installé dans plusieurs lieux.

[NRJ1036]

Bah j'ai du zapper cette info, vu que je n'étais pas encore concerné. Je vais demander à un modérateur.