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Une étrange découverte [Corrigé]


pcote
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Un jour lors d'une journée de minage, Sayls a trouvé par hasard un mystérieux tunnel.

Ce tunnel ancien semblait sans fond.

Les murs aux inscriptions inconnues étaient humides et usés par le temps.

Un martellement sourd se faisait entendre.

Une petite lueur brillait dans les tréfonds de ce tunnel.

Sayls décida de s'équiper pour l'explorer. Il repartit donc en direction de sa maison.

(non sans laisser un point de repère devant l'entrée).

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____________________

 

 

Pcote courrait, vif comme le vent, agile comme un singe, évitant les obstacles avec aisance, accélérant sa cadence à chaque pas, usant de tout son potentiel à son maximum, son sang de Héllien bouillonnant dans ses veines.

 

Il se trouvait à ce moment-là dans les marais situés juste à côté de Cairn. Armé d’une dague à la lame recourbée, il avançait en éliminant tous les monstres à portée de son arme. D’autres le poursuivaient, mais, ne pouvant tenir son rythme, ils abandonnaient leur chasse.

 

Soudain, une araignée géante surgit d’un buisson et lui sauta au visage. Heureusement, d’un rapide mouvement du poignet, Pcote put transpercer de sa lame son corps jusqu’à son cœur, tout aussi noir que le sang qui jaillit de sa carcasse maintenant sans vie.

 

À présent, le soleil était bientôt couché, ce qui signifiait que la nuit approchait, apportant avec elle des hordes de monstres. Il fallait qu’il se trouve un abri, un endroit où ils ne pourraient pas l’atteindre.

 

Déjà, la quantité de créatures avait doublé, rendant sa recherche plus difficile. Pcote se frayait malgré tout un chemin parmi eux et la végétation. Maintenant, la nuit avait tombée, son cœur battait à la chamade, des monstres arrivaient de partout.

 

Pcote était maintenant encerclé par eux, dos à une faille dont il ne pouvait voir le fond. Il était submergé par le nombre, il ne lui restait qu’une seule solution. Peut-être allait-elle être fatale, mais, il en était bien obligé.

 

Il fit donc un pas à reculons et tomba dans l’abime…

 

____________________

 

 

Keizan avait passé la matinée à faire des recherches dans les sous-sols des marais. Armé de sa pioche et d'une pelle, il recensait de potentiels gisements d'obsidium hors de Pandémonium. Outre quelques rencontres sanglantes avec deux taupes-garous et un creeper des souterrains, il n'avait pas trouvé grand-chose.

 

Il n'avait rien trouvé, pour être plus précis.

 

Alors il creusait, ça le calmait...

 

Au bout d'un moment il sentit que la roche était plus friable et sentit un courant d'air passer. Il prit fermement sa pioche et asséna un grand coup à la paroi qui ne lui avait pourtant rien fait. Il se trouvait au fond d'un précipice et apercevait les rayons du soleil. Il entendit un craquement et vit le tunnel qu'il venait de creuser s'écrouler dans un grand fracas. Il se dit ce que tout bon aventurier dit quand il est dans une situation embarrassante :

 

-Meeeeeeeeeeeeeeerdeuh!

 

La roche étant trop friable pour être creusée sans s'effondrer, il essaya de remonter en escaladant la paroi mais, arrivé à mi-hauteur, une faim soudaine et féroce lui fit lâcher prise. Il aurait pu se faire très mal si sa chute n'avait été amortie par un rocher de granit. Il avala sa côtelette de secours (qui ressemble plus à un demi-veau par sa taille) et retenta l’ascension.

 

Il avait presque atteint le sommet, il voyait les brins d'herbe et sentait les doux parfums d'arbres en fleurs et de zombies en décomposition, il s'empressait de retourner à la surface...

 

Mais là il se prit un coup de pied dans la tronche et retomba sur son rocher en contrebas...

 

Quelqu'un était tombé avec lui, et il avait cru reconnaître un voix familière...

 

____________________

 

 

Quand Pcote s'est réveillé, tout son corps le faisait souffrir. Pourtant, il était sur quelque chose de plutôt mou, qui avait dû amortir sa chute. Oubliant les douleurs sourdes qui le taraudaient, Pcote s'est péniblement levé pour s'apercevoir qu'il gisait sur une corniche et que c'était sur le corps d'un lawolf qu'il était tombé.

 

Levant son regard vers le ciel, il put entrevoir le soleil, une mince ligne de lumière entrant dans la faille par son ouverture. À cette hauteur, Pcote ne pouvait toujours pas voir le fond du gouffre, mais apercevait tout de même une lueur qui ne provenait pas de l'astre de jour...

 

Avant d'entamer sa descente vers cet endroit, Pcote essaya de réveiller le lawolf étendu à côté de lui, Keizan. Il le secoua en vain, ce dernier dormant à poings fermés. Il alla même jusqu'à passer un morceau de fromage moisi à l'odeur nauséabonde qui trainaît dans sa poche sous le nez de son compagnon à l'odorat très développé.

 

____________________

 

 

Sayls était finalement revenu dans le tunnel équipé de matériel. Certains objets avaient une utilité laissant à désirer, mais on ne sait pas ce que l'on peut trouver ici.

 

Sayls s'aventura donc dans le tunnel. La paroi était toujours aussi humide et les lianes entravaient sa progression. Plus il avançait plus le martèlement se faisait entendre.

 

Le tunnel descendait en pente douce, et, après quelques instants de marche, Sayls remarqua que le martèlement semblait venir du mur.

 

Il souleva donc quelques pierres pour trouver l'origine de ce bruit. Mal lui en prit car le bruit venait d'une cascade sur les rochers du tunnel et la pression de l'eau fit céder les autres blocs.

 

Inexorablement, Sayls se fit entraîner vers le fond du tunnel, tunnel qui s’élargit et déboucha sur une immense faille.

 

Sayls essayait tant de bien que de mal de se rattraper sur le bord, mais la force du courant le fit chuter.

 

La chute fut rude, mais amortie par l'eau. Sayls était tout en bas de la faille. On ne distinguait même plus la lumière du jour, mais à quelques centaines de cubes de là, une étrange lueur brillait.

 

Un bruit attira son attention, une chute ponctuée d'un "merdeuuuuh". Quelques regards autour de lui dans l'espoir de connaitre l'origine du bruit, mais il ne distinguait qu’une ombre furtive le long de la paroi.

 

Sayls, surpris, reprit sa route, la lueur provenant d'une grotte. Une fois dans la grotte, Sayls fut frappé par la prestance et la taille de ce sanctuaire. Il avait du être oublié il y avait de cela fort longtemps.

 

Un cristal sombre trônait sur l'autel, une étrange lueur fantomatique émanant de lui. Un nouveau bruit de chute attira l'attention de Sayls!

 

Il empoigna donc le cristal, pour se diriger vers l'origine du bruit.

Mais, au moment où Sayls entra en contact avec la pierre, ses yeux se mirent à brûler, ses veines étaient en feu. Un cri de surprise et de douleur lui échappa.

 

Tout autour de lui devenait sombre.

Chose étonnante, au fur et à mesure qu'à proximité de lui tout s'assombrissait, il distinguait de mieux en mieux la faille. Au bout de quelques minutes il distinguait tout parfaitement

 

(AHH, mais c'est Pcote et Keizan qui sont tombés là-bas. Il ne me reste qu'à les rejoindre, ils sauront peut-être comment sortir)

 

Pcote était penché au-dessus de Keizan qui gisait là, inanimé.

 

Sayls appela Pcote :

-Hey ho Pcote!

La faille fit écho de sa voix

 

Pcote sursauta et se retourna dans ma direction. Il regardait fixement où je me tenait sans me voir.

 

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Pcote avait du moins reconnu la voix de Sayls. Il ouvrit la bouche pour l'appeler, mais ce fut un cri de douleur qui s'en échappa. Le lawolf venait de refermer ses crocs sur le fromage douteux... et sur la main qui le tenait. Pcote tira fort sur son bras mais, Keizan, qui dormait encore, ne lâchait pas prise. Les crocs étaient solidement arrimés au gantelet du Hellien.

 

''Sayls! Tu es là?'' cria Pcote.

 

-Oui, qu'est-ce qui se passe avec Keizan?

 

-J'ai essayé de le réveiller avec un fromage qui sent la chaussette.

 

Faut toujours se méfier quand on approche de la nourriture d'un lawolf, et particulièrement dans son cas...

 

-Oui mais je fais quoi maintenant, il veut pas se réveiller!

 

-Essaye de lui donner autre chose à manger avant qu'il ne te bouffe le bras!

 

Pcote regarda aux alentours et ne vit rien de comestible. Soudain il se souvint qu'il arrivait à Keizan de manger les pioches en obsidienne. Il y en avait une plantée dans le sol, derrière lui. Il l'arracha et l'agita sous le museau de Keizan, en espérant que, aussi bizarre que cela puisse paraître, l'obsidienne ait une odeur... Et c'était le cas apparemment, car le lawolf ouvrit la bouche et libéra le bras de Pcote. Il ouvrit les yeux et se releva difficilement avant d'apercevoir Pcote à ses côtés.

 

-Qu'est-ce que tu fais ici? Et pourquoi j'ai l'impression de puer de la bouche?

 

____________________

 

 

Sayls faisait frénétiquement des signes de là où il se tenait sans obtenir de réaction.

 

(Étrange il ne me voient pas...)

 

(Pcote semble avoir réussi à réveiller Keizan, en lui donnant ma pioche à manger...)

 

(Bon il faudrait sortir de cet endroit, j’aimerais étudier ce cristal moi...)

 

Après s’être approché de Keizan, Sayls tapota son épaule, le faisant sursauter.

 

-Mais d'où tu sors toi je ne t'ai pas vu venir !

 

-J'étais un peu plus loin dans une grotte, un truc brillait et puis... Bref ! Tu abuses d'avoir manger ma pioche en obsi', c'est la quatrième cette semaine !! Tu ne peux pas t’en empêcher ?! Et puis sais-tu comment on sort d'ici aussi? *sourire* Non par ce que c'est toi le mineur dans l'affaire.. alors je connait pas grand chose aux failles tout ça moi...

 

____________________

 

 

L'expression de surprise sur le visage de Keizan se transforma en stupeur et indignation. Apparemment il ne savait pas où poser son regard.

 

-Sayls, t'es où ? Je sens bien ton odeur là, mais je ne te vois pas...

 

Mais je suis juste devant toi!

 

Keizan lança un coup de poing dans le vide juste devant lui, qui alla heurter Sayls.

La perspective d'être à quelques pas d'un ravin lui avait quelque peu échappé.

 

Et le fait qu'il n'y eut pas de bruit de chute suggérait que Keizan avait tapé un peu fort, et que Sayls était tombé.

 

-Oh, bouse...

 

Keizan se jeta dans le ravin dans l'espoir de rattraper Sayls, laissant Pcote seul, qui se remettait de ses émotions.

 

-Ne t'inquiète pas Sayls ! J'arrive !

 

____________________

 

 

Pcote tâtait son bras qui pendait mollement depuis que Keizan y avait planté ses crocs pour s'assurer qu'il pourrait à nouveau l'utiliser sans risquer d'aggraver sa situation, lorsqu'il vit ce dernier sauter dans le ravin tel un hobbit sur son repas.

 

Craignant qu'il ne se tue en essayant d'aller chercher la cobble que Keizan avait probablement aperçu au fond de la faille (il ne pense qu'à manger celui-là!), Pcote jeta un oeil prudent dans le gouffre, juste à temps pour voir Keizan se réceptionner maladroitement sur une branche. Celle-ci, n'était (malheureusement pour lui) pas assez solide pour supporter le poids d'un Lawolf obèse en pleine chute.

 

La branche craqua, et Keizan tomba dans l'abîme, trop profonde pour y discerner le fond. Pcote entreprit donc la descente de ce gouffre à l'aide des lianes qui avaient poussées le long de la paroi.

 

____________________

 

 

Même à des profondeurs obscures pareilles, la végétation poussait. En levant la tête, Keizan aperçut un fin rai de lumière, loin à la verticale. L'effort que demanderait la remontée le découragea. Les lianes mortes tombées au fond de la fosse formaient une couche épaisse et moelleuse plutôt confortable si l'on faisait abstention des épines et de l'odeur d'humus en décomposition.

 

Il peinait à sentir Sayls, mais Keizan était sûr qu'il était tout proche. Pourquoi ne le voyait-il-pas? Il l'appela, en vain. Keizan se mit tout de même en quête de cobble et gratta l'épaisse couche végétale qui le séparait de la paroi rocheuse.

 

Il y découvrit des inscriptions indéchiffrables usées par les éléments. Elles semblaient assez anciennes et avaient été taillées avec soin au burin d'obsidienne serti, un outil hors de prix de nos jours.

 

Il dégagea plus de verdure laissant apparaître des fresques d'assez mauvais goût, et des petites inscriptions moins vieilles, faites rapidement à l'aide d'un caillou pointu sûrement, laissées sans doute par un aventurier aussi imprudent qu'eux.

 

Le langage était inconnu à Keizan, mais la présence intempestive de têtes de morts ne présageait pas grand chose de bon.

 

Distrait par un bruit de dégringolade venant d'en haut, Keizan tendit l'oreille. Était-ce Sayls? Pcote? Une masse de liane tomba depuis quelques mètres devant lui, empestant l'odeur de Sayls. Il approcha sa main et sentit la présence d'un corps invisible.

 

Un autre bruit lui parvint, comme un juron et Keizan n'eut pas le temps d'éviter le rocher qui lui tomba sur le coin de la tronche.

 

____________________

 

 

À suivre...

 

 

Aventure suivie dont chaque partie est écrite à tour de rôle. Vous pouvez retrouver le post pour continuer cette histoire dans Stendel/Le Directoire/Aventure. La suite arrivera au fur et à mesure de sa correction.

Écris par Saylsmorin, Keizan et Pcote.

Corrigé par Pcote.

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