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[Accepté]Postuler au rang de voyageur : Kaex


Kaexoy
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Pour des détails OOC, je renvois à ceci. Ici donc, le deuxième chapitre (histoire se voulant découpée par chapitres correspondant à chaque grade) de mon aventure au sein de Minefield.

 

Journal de bord, 47ème jour d'errance...

 

Kaex. Pour ce qui est de mon âge, je n'en ai plus réelle connaissance. J'ai erré sur de nombreuses terres arides, construisant abris de fortunes sur abris de fortunes en espérant enfin trouvé civilisation. Jusqu'au jour ou, après m'être désaltéré à un point d'eau presque insoupçonné, j'observais le ciel. Quel fut ma joie d'apercevoir une sorte de fumée. Reprenant espoir, je grimpa la montagne qui obstruait mon champ de vision avant de voir, au sommet de celle-ci, une sorte de royaume presque imaginaire dont je n'avais jamais entendu parlé. Stendel. C'était l'appellation d'origine, conseillé par la pancarte, non loin de là. Je fis mon entrée dans la ville. J'y vis nombreux réfugiés comme moi. Mais ma différence avec eux, c'est que je ne comptais pas me faire réellement aider par l'habitant. Je me sentais intrus dans ce royaume si grand dont je n'avais nullement aidé à la construction.

 

Après des semaines à m'être battus dans ce désert à la recherche d'eau et en me cachant pour éviter monstres et autres joyeusetés très douces pour la peau, je pense avoir trouvé en Stendel ce que je recherche depuis quelques mois maintenant. De l'eau. Je crois que cette rareté m'est devenu une obsession. A tel point que... je me verrais bien entreprendre la construction de galeries sous-marines juste en dessous de Stendel. Après être tombé sur des cactus, je crois que plus rien ne peut faire de mal à mes bras. Je compte bien les utiliser pour mener à bien cette folle entreprise...

 

 

Journal de bord, 58ème jour...

 

Voilà bien un peu plus d'une semaine que j'ai trouvé la grande cité de Stendel après de longs jours de marche et d'errances. Les gens y sont sympathiques. J'ai vu de nombreuses personnes, de nombreux commerçants se montant les uns sur les autres pour vendre à qui voudra des ressources dont il ne tire plus que l'utilité au dépens de la saveur. Cette ville est charmante malgré tout. Le vieux pavé des rues se voit battu par les petits souliers des enfants turbulents et joyeux. Je n'avais plus vu d'éclats de rires si véritables, emplis de sincérité. L'insouciance de l'enfance, l'enfance heureuse, inactive. Moi, Kaex, je me devais désormais de trouver un abri, une sorte de maison. C'est franchement cher dans cette ville. C'est même inaccessible. Même si je sais que je n'aurais jamais de « chez moi » ici, j'ai trouvé où me ressourcer à l'occasion. Quelques auberges sont toujours prêtes à donner quelques lits contre une poignée d'or. J'ai longuement pioché avant de trouver cette ville, j'y ai trouvé de quoi échanger de nombreuses nuits à l'auberge. Au moins, je suis en partie protégé. Malgré tout, je n'ai pas pu m'empêcher d'explorer les contrées environnantes. Quelques palabres échangés çà et là me permirent de trouver le chemin vers d'autres villages dont je ne soupçonnais pas l'existence. C'est sans doute le désert aride que j'ai traversé qui m'a sans doute fait perdre tout espoir de revoir la civilisation. Je me suis donc dirigé vers le Nord, là le soleil se couchait et m'aveuglait gentiment le soir lorsque je continuais à me diriger vers lui. Les indications obtenues aux auberges m'indiquaient une sorte de cité au doux nom d'Icarus. Je tombais sur la bonne enseigne après avoir marché quelques jours. J'avais toujours mon projet en tête. Élaborer une sorte de galerie sous-marine donnant des accès rapides aux environs de Stendel. Icarus. Imposante s'il en est, je la notais dans un coin du carnet pour me souvenir qu'il fallait mener un accès jusque là. Marcher de Stendel à Icarus était assez éprouvant. Amener un chemin bien droit jusqu'ici, sans dépenses d'énergie supplémentaires en escalade, semblait nécessaire. Je me reposais, comme à Stendel, dans une des auberges que je trouvais là-bas. La couleur de l'argent est apparemment la même ici. Comme à mon habitude, je demandais des indications aux diverses personnes qui passaient la nuit ici. Pour mener à bien mon projet, il fallait que je parcours ce monde afin d'imaginer les chemins les plus importants à élaborer.

 

A défaut d'un tas de noms maintes fois rebattues dans les bouches de tous voyageurs présents ici, une étrange et unique personne m'indiqua une certaine rumeur comme quoi il y aurait un chantier encore actuelle dans la forêt environnante et apparemment très proche de l'auberge. Je me mis en route. Le Nord-Est était ma destination. On m'avait indiqué que cette foret était entouré d'océan. Si jamais j'arrivais à un point d'eau sans horizon, je savais déjà qu'il fallait que je révise la direction de ma destination. L'inclinaison du soleil aidant. Ce chantier, il était normalement au milieu de cette forêt verdoyante. Je fis la rencontre d'un tas de spécimens avant de croiser le chemin d'une grande cascade. Je m'y désaltérais à son bord et en suivi le lit jusqu'à son point de chute. Je jetais un regard timide en bas de cette chute d'eau et fus poussé vers l'avant. Je ne me souviens que de ça. En tout cas, jusqu'à ce que l'on me récupère. Mes yeux s'ouvrit sur un plafond en bois. Je tentais de relever la tête avant que de violentes douleurs me surprennent. Un bruit puissant d'eau m'indiqua de tourner la tête que je reposais sur un oreiller. La chute d'eau incroyable, je la voyais d'ici. Ça me paraissait irréel. Une maison en bois, suspendue apparemment dans une montagne avec une chute d'eau la camouflant des attaques extérieures. C'était beau, presque prometteur. Il n'y avait personne d'autre que cette chute d'eau. J'entendais les oiseaux de très près. Le confort de la nature m'emmena dans de profond rêves.

 

On me réveilla assez brutalement. Un casque en pierre m'interloqua. C'était un ouvrier. Il m'indiqua qu'on m'avait retrouvé à moitié mort au pied de la falaise, la moitié du corps dans l'eau, l'autre moitié sur l'herbe. Ici, c'était « Mislaid ». Ingénieux projet que de se protéger de la nature en utilisant la nature. L'ouvrier me leva, me fila un bâton assez long et m'indiqua de marcher, non sans douleur. Je ne sentais plus ma jambe droite. Cassée. La merveille de la nature m'offrit de quoi stabiliser ma jambe dans un mélange de pierre et de ficelles. L'ouvrier me dit que dans quelques mois, je pourrais marcher normalement de nouveau. Cela entachait mon projet, mais peu importe, pour établir ma galerie, il ne fallait pas que mes mains de toutes manières et puis je n'avais pas encore établit une réelle carte pour arranger la galerie dans cette contrée brute et peu civilisée. Les mois nécessaires à ma jambe étaient trop peu pour établir le début de la pose du verre près de Stendel. J'aurais voulu aider ces futurs « Mislaidiens » dans leur projet, mais la prévention de l'ouvrier me ramena doucement à la réalité, la réalité douloureuse de ma jambe. Tant pis. Mon projet observait un frein sévère, j'étais obligé de regarder des gens aimant la nature, sur leur propre chantier, les gênant de ma jambe, à les observer se fatiguaient sans que je puisse me fatiguer avec eux et les aidés à aller plus vite. Je suis bloqué, au milieu de cette forêt, mais si ma jambe ne tient plus, ma tête, elle, s'entretient avec le repos du lieu. À la limite, se casser une jambe ici est sans doute le meilleur endroit. On s'y repose très facilement. J'aimerais habiter là-bas, mais je n'ai plus de bourse. Maintenue à ma ceinture, elle fut arrachée par le vautour qui me projeta en bas de cette falaise. J'en reviens au point de départ et plus mal au point. Merde.

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