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[Accepté]L'Auberge de la Bonne Fortune


Tornix
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L'auberge de la Bonne Fortune

 

Vous êtes à la plus sombre des tavernes de Stendel, il ne fait ni vraiment chaud, ni vraiment froid. Ce n'est pas votre première bière et vous constatez que, malgré vos efforts, le retour à la maison sera des plus complexes. Effectivement vous discernez avec le plus grand mal la grille tarifaire que pratique Dédé-le-pied-bot, votre ami barman. Néanmoins vous conservez une certaine lucidité et vous entendez deux personnes discuter à la table derrière vous.

 

Votre état ne vous permettrait pas de participer à la révision de la Constitution azuréenne, mais votre oreille indélicate fais toujours fureur et vous vous plongez discrètement dans une écoute attentive.

 

Naroto et Tornix étaient alors en train de parler d'un lieu ô combien reculé. Vous n'y êtes jamais allé, mais vous vous souvenez avoir déjà vu la carte du monde et vous avez une plutôt bonne image du lieu dont il est question. Il se trouve entre la Ville d'Ourik et le majestueux Temple Shizuôki, au Nord-Ouest de la majestueuse Stendel.

 

De ce lieu, vous cherchez péniblement à vous souvenir quelque chose pendant quelques instants… Votre esprit se trouble puis cela vous revient : vous n'y êtes jamais allé ! Ainsi, vous terminez votre bière d'une traite, et vous vous engagez envers vous même à ne pas réitérer votre demande assoiffée auprès de Dédé-le-pied-bot.

 

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Position sur la map monde

 

Une fois ce fâcheux dilemme résolu, vous vous replongez dans votre écoute. Il est manifestement question d'une auberge. Son nom ? L'Auberge de la Bonne Fortune. D'après ce que vous entendez, cette bâtisse aurait des proportions assez importantes, le bâtiment ferait dans les 625 mètres-carrés (25*25). Vous êtes plutôt saoul, mais vous n'êtes pas stupide. Une auberge est souvent constituée de deux niveaux plus les combles. Pour un endroit si reculé ce sont de grandes dimensions et il paraît utopiste d'envisager qu'elle soit usitée à son rendement maximum… Quelques minutes d'écoute plus tard, vous apprenez un détail qui vous remplit de bonheur : l'agencement intérieur de l'auberge.

 

Au niveau du sol, un bar sombre et glacial : pile-poil votre domaine de prédilection ! Au premier étage, des chambres d'hôtes : vous pourrez même dormir sur place, terminées les aventures de trois heures pour traverser le quartier pour rentrer chez Ginette, votre bien-aimée promise depuis toujours ! Dans les combles, à priori, ce sera de la poussière et des souris : rien de bien palpitant, donc.

 

C'est à ce précis moment que votre légendaire discrétion vous fait défaut : vous rotez. Non seulement vous êtes sale, mais surtout, vous êtes repéré ! Nos deux protagonistes, Naroto et Tornix, vous dévisagent d'un regard effrayant…

 

Dans un pur élan alcoolique, vous esquissez votre meilleur "Ben quoi ?" d'une assurance déconcertante. Votre feinte n'y fait rien, votre camouflage, typique de votre milieu actuel, est réduit à néant. La déception s'empare de vous : vous vous souvenez pourtant vous être sortis de bien fâcheuses situations en utilisant ces deux mots, plein de sens pour un grand nombre de vos collègues de boisson ! Malheureusement pour vous Naroto et Tornix s'approchent, l'air grave. Très grave.

 

Ils s'approchent. L'un s'assoie en face de vous, l'autre à votre gauche. Ils vous dévisagent sans plus dire mot. A ce moment précis, vous "flippez grave" pour reprendre l'expression de ce bon vieux Dédé-le-pied-bot. Vous réfléchissez du mieux qu'il vous est encore possible de faire et vous décidez que, quoiqu'il arrive, vous allez être honnête pour vous en sortir sans mal.

 

Tornix, assis en face de vous, se penche pour vous murmurer quelque chose à l'oreille. Il pose délicatement sa main glaciale sur votre nuque puis vous chuchote sa demande : il veut savoir ce que vous savez, ce que vous venez d'apprendre et enfin, ce que vous allez faire. La main glaciale de votre questionneur se retire, mais ce dernier reste penché, plongeant son regard dans le votre. Vous avez l'impression qu'il tente de sonder votre âme…

 

Vous commencez donc à articuler, sous l'influence de l'alcool et de la peur, ce que vous avez entendu, ce que vous avez compris. Tornix se redresse et reprends ses distances, toujours face à vous. Sans avoir l'occasion de prétendre à quelques intentions que ce soit, c'est alors que vous sentez la lame gelée de Naroto contre votre flanc gauche, à travers votre frêle chemise de lin répugnante… Il vous dit de ne rien tenter, qu'il va vous expliquer ce qu'il y a d'intéressant sous l'auberge et qu'en cas d'action stupide de votre part, votre vieux mal de genou ne sera qu'un vague souvenir devant l'inconfort indéniable que présente une lame émoussée ayant perforé votre diaphragme.

 

Vous découvrez, plein d'effroi et le regard livide, la triste vérité. Cette Auberge dite "de la Bonne Fortune" n'est autre qu'un lieu ou certaines personnes s'adonnent à des jeux de hasard mettant leurs vies en danger. Quelle ironie ! Un lieu ou la débauche et la luxure prennent place. Sur le pas de la porte serait-même écrit la mention "La vie est courte. Profitez-en.".

 

Naroto vous explique beaucoup de choses en détail. A vrai dire, il vous explique tout. Vous suez, vous avez froid, et cette boule au niveau de votre estomac vous procure une douleur que vous ne pensiez possible.

Vous comprenez qu'il ne faudra parler de ça à personne. Naroto et Tornix vous faussent lentement compagnie, en vous faisant comprendre que dorénavant, ils vous ont à l'œil.

 

Dans votre ébriété horrifiée, vous tentez de vous repasser les événement en mémoire. Rien n'y fait : est-ce la peur ? Est-ce la boisson ? Vous n'arrivez pas à mémoriser ce que vous venez d'entendre, mais une chose est sure : vous n'irez jamais à l'Auberge de la Bonne Fortune. C'est un lieu bien trop sombre, un lieu bien trop glauque, un lieu qui vous met mal à l'aise rien que d'y penser : des gens y ont mis leur vies en danger, des gens y sont morts...

 

C'est alors que, vous remettant de vos émotions, Dédé-le-pied-bot vous propose une de ces douceurs liquides dont il a le secret. Sans l'ombre d'un doute, vous faites fi de votre engagement et, lorsque vous y repenserez demain, vous comprendrez qu'il était tout à fait "normal" que vous eussiez requis une double dose de cette divine mixture.

 

Tandis que le bar se vide, vous restez, inanimé devant vos verres vides. Vous vous endormez dans le mépris le plus total de la bienséance stendelienne…

 

 

 

 

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Résumé des informations pratiques

 

- Nom du projet : Auberge de la Bonne Fortune

- Position du chantier : X = 1030 / Z = -580

- Niveau zéro du chantier : Y = 67

- Taille du chantier :

*** Bâtisse : 25*25 = 625 cubes au sol

*** Bâtisse + agréments autour : environ 28*32 = 896 cubes au sol

- Taille approximative du futur cuboïde : entre 28*28 et 35*35 en highprotec

- Type de chantier :

Auberge axée RP : lieu sombre, glauque, mal famé où des pratiques douteuses ont lieux : jeux de hasard basés sur la redstone pouvant entrainer la mort d'un joueur peu fortuné. Un lieu où Naroto et moi-même allons nous employer à traduire une atmosphère sombre. Un lieu d'amusement pour les parias marginaux d'une société malade, dirons nous :)

 

 

 

 

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Enfin, j'aimerais ajouter que Dunidan a visité ce chantier naissant et que nous avons sa bénédiction pour poursuivre ce dernier. Selon lui, étant construit par un Citoyen et un Voyageur, il ne nécessite pas forcement de légalisation mais que néanmoins, c'est le seul moyen de disposer d'un cuboïde "impersonnel".

 

Par ailleurs, la proximité avec le Temple Shizuôki n'est pas un problème : une montagne suffisamment imposante sépare les deux chantiers de façon satisfaisante et Origine_Chan n'a pas constaté de problème quant au bon déroulement du chantier en l'état.

 

Enfin, je terminerai par préciser que Dunidan n'a pas constaté de problème quand à la proximité avec la nouvelle frontière du Havre de Paix par rapport à la qualité de la construction.

 

Petit aperçu de ce qui a été entrepris. C'est peu parlant : les fenêtres ne sont pas percées, le toit n'est pas terminé, etc…

 

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Screenshot du début des travaux

 

Voilà, je pense avoir fait le tour ! Comme j'aime à le dire, en cas d'oubli de ma part, je reste prompt et disposé à répondre à vos questions !

 

Bien amicalement,

 

Naroto et Tornix

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