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Chafoins

Minefieldien
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Messages posté(e)s par Chafoins

  1. Voilà ce qui est prévu après discussion avec Merel et l'Aube mythique. Elryss n'en fera pas parti pour diverse raisons qui leur est propre.

     

    Le trajet de la route existante jusqu'au territoire de Cerve

    888466LiaisonRoutedelouestcerve.png

    Le paterne serait du gravier au centre et de la stonebric autour.

     

    De cerve à l'aube mythique

    cerveaube.jpg

    Le paterne serait le même que de la route à cerve

     

    De cerve à Merel

    cervemerel1.jpg

    cervemerel2.jpg

    La route commencerai comme de la route existante à Cerve puis deviendrai au fur et à mesure uniquement du gravier

  2. Ha que voilà une bonne idée. Ce serait vachement utile. Voilà le trajet auquel on avait penser

     

    routee.jpg

     

    On avait aussi parler à l'aube pour une éventuelle route qui fait le tour de la montagne par le sud et aussi une qui s’étendrait jusqu'à Merel ( Ne t'inquiète pas, on en a parlé avec les dirigeants mais je retournerai les voir pour confirmation). Il pourrait y en avoir une qui remonte jusqu'à Elryss mais c'est moins sur car j'ai du mal à contacter leurs dirigeants.

     

    Par contre, ce serait donc juste un axe secondaire c'est sa?

  3. Les Lignées :

     

    Bonjour peuple de Cerve,

     

    Ce post s'adresse principalement aux nouveau arrivants qui devront faire un choix peu de temps après leur intégration. Ils devront choisir entre 4 lignées, chacune ayant leur spécialité.

     

    http://www.hostingpics.net/viewer.php?i ... milles.png

     

    La lignée des Tio :

     

    Maitre de la lignée : Naroto

    Membre de la lignée : Aucun

     

    Emplacement : Couleur bleu sur la carte

     

    Description : Famille de mineurs, dont le but est de miner pour récolter des minerais précieux tout en entretenant ces dites mines en espérant tomber sur "Le secret".

     

    Rp :

     

     

    08h32 du matin, le jeune mineur se réveilla, avec les mêmes pensées qu'hier :

    - "J'espère que cette fois je vais tomber sur quelque chose de gros !".

    Il se leva, se rinça le visage pour être totalement lucide, enfila ses vêtements, mangea un morceau tout en prenant quelques potions d'eau, puis prit sa pioche et ferma la porte de sa maison.

     

    En marchant vers la mine, il regarda le magnifique paysage qui s'offrait à lui : Un magnifique levé de soleil, avec une montagne dont le sommet était enneigé, puis une magnifique cascade qui sortait de celle-ci. Cette splendide a réussi à donner une énergie qui motiva le mineur :

    - "Je le sens bien !"

     

    Il descendu dans la mine qu'il a aménagé afin d'éviter un accident inutile, des échafaudages afin d'éviter que le tunnel s’effondre, une main-courante pour ne pas glisser/tomber dans les escaliers (raides et glissants à cause de l'humidité) et un éclairage plus que suffisant pour ne pas tomber dans le noir absolu de la mine.

     

    Plus il descendait, plus la chaleur montait. Arrivé la où il s'était arrêté hier, il prit sa pioche et frappe la roche avec une vivacité telle que chaque coup résonnait dans les couloirs, provoquant de légères vibrations sur la roche. De loin, à chaque coup de pioche, on pouvait entendre un La, faible, mais audible. Ce mineur ce savait pas se servir d'une pioche, il les faisais chanter.

     

    Au bout de 2 heures de minage harmonieux, il découvrit une roche qui se brisa plus facilement. Étonné et troublé, il continua de la frapper :

    - "Mais qu'est ce que c'est ? J'ai l'impression de miner du beurre !"

    Chaque coup sur cette roche la faisait exploser en millier de petit morceaux.

    Le mineur consolida la grotte afin qu'elle ne s’effondre pas, cependant, il est très dur de fixer quelque chose sur une roche aussi effritable et poreuse.

    -"Bon, ça suffit, je fais demi-tour, c'est trop risqué !".

    A peine eut-il le temps de se retourner pour rebrousser chemin, qu'il sentit une vague de froid dans son dos... Le jeune mineur fut immobile pendant environ 15 minutes, ne sachant pas quoi faire...

    -"B...Bon sang, qu'est ce que je fais ?..." Dit-il en s'approchant de la roche avec sa pioche.

    Il prépara son coup, un seul coup, puissant, précis et net. Il prit la pioche dans les deux mains, la leva au dessus de sa tête et frappa de toute ses forces! Une forte résonance se produisit, comme si l'on avait tapé dans une cloche. Toute la mine se mit à trembler, le jeune mineur ne fit pas 3 pas en arrière que sont tunnel s’effondra.

    -" Bordel ! " S'exclama t-il.

     

    Il tenta de miner la roche qui s'était écroulé, il savait que cela ne servait à rien, mais son instinct de survie a prit le dessus. C'est alors que le sol s'écroulait sous ses pieds, l'entrainant droit vers les profondeurs de la terre, vers sa mort. Il tenta de s’agripper à ce qu'il pouvait, puis plus rien...

     

    Il se réveilla, allongé sur le sol, sans blessures.

    -"Je n'ai rien ? Comment ça se fait ?" Pensa t-il.

     

    Il tenta de se lever, mais quelque chose l'en empêchait, comme si un poids était sur lui. Il ne pouvait bouger que les yeux.

     

    -"... Tu ne devrais pas être ici..."

     

    Il entendit ce murmure sombre, derrière lui, ne sachant pas ce que c'était. La peur et le froid venait de s'emparer de lui, il lui était très difficile de respirer.

     

    -"Pars d'ici, va t-en ! Tu n'es pas prêt..."

     

    Le poids qui était sur lui avait disparu, il se leva, prit aussitôt sa pioche et se retourna, prêt à sauter sur la chose.

     

    -"Ou est-il ?!"

     

    La chose, le monstre, ce que vous voulez, avait disparu. Le jeune mineur trouva étrange qu'il puisse voir dans cette grotte, sans lumière. Il oublia aussitôt cette remarque en cherchant une porte de sortie.

     

    Il entendit un bruit de coté, comme si quelqu'un avait jeté un caillou. Il regarda dans cette direction et vit un tunnel, qu'il décida d'emprunter, ne voyant aucune autre issue. Après une très longue marche dans se tunnel parfait, aucune imperfection, comme si il a été taillé de façon à ce que ce soit lisse, il vit de la lumière tout au bout, il accéléra pour sortir de cet enfer.

     

    La lumière du soleil le rendait presque aveugle, mais il parvint à distinguer l'endroit où il se situait, près de l'entrée de sa mine. Il se rua vers l'entrée... Qui a disparu.

     

    -"Q...Quoi ?!"

     

    C'est comme s'il n'avait jamais miné, tout était redevenu à l'était naturel. Il retourna à l'endroit où il était sortit, disparu, aussi.

     

    Ne comprenant pas ce qu'il s'était passé. Il chercha dans une bibliothèque, une explication, en cherchant des heures et des heures, il tomba sur un livre, intitulé "Le dieu des mines".

    En le lisant très attentivement, il comprit que chaque mine creusé était surveillé par "Tio", le dieu des mines. Ce dieu est, selon le livre, censé protéger les mineurs lorsque ceux-ci creusent trop profondément. Il les protégeraient de quelque chose, qui ne doit pas être déterrer, mais quoi?

     

    Personne ne savait ce que c'était.

    Le jeune mineur était persuadé qu'il a rencontré Tio, le dieu.

     

    Il décida de créer une famille, la famille Tio, pour rendre hommage au dieu qui lui a sans doute sauvé la vie. Le but de cette famille ? Creuser cette montagne dans le but de rencontrer à nouveau Tio, et lui demander ce qu'il protège tant.

     

    Avant sa mort, le mineur avait rédigé un livre, qu'il avait enterré devant la montagne, permettant à celui qui le retrouve, de reprendre cette "quête".

     

    Et c'est un jeune mineur de cerve, qui découvrit le livre et décida de continuer cette "Aventure".

     

     

    La lignée des De Elbuem :

     

    Maitre de la lignée : Ormeau

    Membre de la lignée : Aucun

     

    Emplacement : Couleur vert foncé sur la carte

     

    RP :

     

     

    Il y a bien des décennies que la famille Elbuem s'est installée sur les terres de Stendel.. "Elbuem" me direz vous ? Ce nom vient de l'arrière grand père de cette famille, Abruck Elbuem. D'origine modeste, il commença à travailler très tôt, dans une vieille forge de son village natal, Sectum. Il y maniait le fer et les cerclages brulants de 5 heure du matin à 19 heure.. Une vie bien rude en effet ! Et c'est avec ses quelques pièces d'argent qu'il se payait une fois de temps en temps un tonneau de bière, chez le tavernier du coin. Pas question d'aller en capitale, bien trop cher et bien trop huppé pour lui. Il n'y avait d'ailleurs jamais mis les pieds.. Une vingtaine d'année plus tard, il se maria avec Evenie Jialon, et ils eurent quatre enfants. L'un fut rapidement enfermé en prison pour l'assassinat d'un villageois d'une contrée voisine, les autres étaient partis à droite à gauche.. Mais le petit dernier, Dacks Elbuem fut forgeron, il devint d'ailleurs le propriétaire de la forge. Toujours avec des revenus modestes, il menait son petit bout de vie tranquillement.. Vers l'âge de 30 ans, un riche marchand lui vendit des lingots d'or, pour presque rien, et c'est avec qu'il put investir dans une forge bien plus performante..

    Le temps passait, et les bénéfices montaient ! 35 ans plus tard, ayant amassé une petite fortune, il décida de prendre sa retraite dans une belle maison au milieu d'une charmante foret de sapin. Et c'est son fils, Ormle Elbuem, qui commença à investir la fortune de son père dans le commerce du bois, il créa une chaine de magasin de menuiserie dans tout Stendel et New Stendel.. Il eut même assez d'argent pour s'installer en capitale, il devient un riche bourgeois commerçant. C'est ainsi que le "De" dans "De Elbuem" apparut ! Son seul et unique fils, Ormeau décida de reprendre l'affaire à sa mort. Le bois était le matériau de prédilection pour cette famille, s'étant enrichie fortement depuis des années.

    C'est alors que les dirigeants de la contrée de Cerve offrirent un territoire à la famille De Elbuem afin de la représenter et de jouir des services et de la technique du bois.

     

     

    La lignée des Strakeln :

     

    Maitre de la lignée : Matelfer

    Membre de la lignée : Aucun

     

    Emplacement : Couleur orange sur la carte

     

    Description : La famille Strakeln est la famille s'occupant de l'élevage pour la ville de Cerve (et seulement l'élevage, l'agriculture est réservée à une autre famille). Elle est dirigée par son patriarche Matelfer qui en est actuellement l'unique membre, mais elle ne demande qu'à s'agrandir.

     

    RP :

     

     

    La famille Strakeln fit son apparition sur les terres de Cerve avec l'arrivée de son patriarche actuel Matelfer sur ces mêmes terres. Ce dernier, grand voyageur ayant parcouru le monde avait fini par se lasser de voyager et s'était établi à Cerve. Rendant régulièrement des services aux différents citoyens, il fut récompenser par le conseil des sages de la petite ville et obtint quelques arpents de terres sur son territoire. Pour la première fois, les Strakeln avaient des terres qui leur appartenaient.

    Il fit appel aux restes de sa famille éparpillée autour du monde pour qu'il le rejoigne et qu'il profite de ce qui serait plus tard la terre ancestrale des Strakeln, il adopta au sein du clan Strakeln des amis fidèles et c'est ainsi que la famille s'agrandit. Le jeu des mariages permit de l'agrandir encore par la suite.

    Ainsi tous ensemble, il firent fructifier la terre qu'ils avaient reçue, s'occupant principalement d'élevage et devinrent rapidement une des puissantes familles de Cerve, fournissant en bonne viande ainsi qu'en laine tout le reste de la population, mais ils dépendaient des autres familles également, notamment celle des agriculteurs pour nourrir leurs bêtes ou celles de bûcherons et mineur dont le bois ou le charbon servait à cuire la viande.

    Après plusieurs générations de misère, la richesse était enfin à la portée de la famille Strakeln...

     

     

    La lignée des :

     

    Maitre de la lignée : Topgun007

    Membre de la lignée : Aucun

     

    Emplacement : Couleur vert pâle sur la carte

  4. En premier, t'aurai du mettre cette idée dans suggestion je pense, elle n'a pas vraiment sa place dans evenement.

     

    Puis, je ne le sens pas très bien ton idée. Sa risque de partir au règlement de compte entre projet ou des joueurs à plein nez. Il n'y a que peu de moyen d'être objectif. Et comme dit Aelfyr, les couleurs et les gouts ne se discutent pas. Et en plus, le plus gros est que cela ne correspond pas à la réalité. Déjà, quand tu parles du temps de présence, suffit juste de ne pas être connecté au même moment ou juste avoir des petits soucis de connexion faussera la note, encore plus si j'ai bien compris que vous n'êtes que deux, pas de diversité dans les joueurs. Personnellement, s'il n'y a que vous deux qui note, je n'accepterai pas que mon projet soit noté par ce système. Donc c'est un lieu à problème à mon goût, à éviter.

  5. I La mort de Marq Horneflanc :

     

    La file de caravanes avançaient lentement au milieu des plaines arides, l’herbe rêche craquait sous les pas des bestiaux qui poussaient les roulottes. Tout le monde était harassé de ce voyage sans fin, mais Marq Hornefanc était la pour motivé la tribu à continuer leur périple au moins jusqu’ici en ces terres désolés pour éviter la guerre entre le Nivem et les instances Stendeliennes. Elle avait déjà fait trop de mort au sein du groupe . Heureusement, le Nivem les avait recueillis quelques jours dans leur malheur et avait fournis quelques vivres pour ce voyage, loin de la guerre. Cela faisait déjà plusieurs semaines qu’ils étaient monté sur leur chariot en quête d’un monde meilleur. Ils arrivèrent bientôt en ces plaines arides et hostiles où chaque touffe d’herbe semblait cacher un fauve près à bondir sur le groupe. Heureusement, le meneur de l’expédition, Marq Horneflanc était un sage manieur de sabre et au moindre danger, il intervenait pour protéger ses congénères, il s’était peu à peu imposé comme le héros de ces nomades qui voyait en lui comme un exemple à suivre.

     

    La nuit tombait et le clan avançait lentement au milieu d’un paysage de désolation, juste quelques souches d’arbres transcendaient le sol couvert de haute herbe et de quelques buissons. La halte fut imposé, il fallait camper ici malgré le danger. Les chariots furent mis en cercle autour d’un feu chaleureux et vif qui réanima les esprits abattus mais le sommeil rattrapa vite le groupe qui sombra d’un seul coup dans les bras de Morphée. Seul Marq ne s’était pas endormi, il disait sentir comme une présence malsaine… Et il tenait à surveiller les parages. Son attitude atypique avait habitué ses compagnons et cela ne les avaient pas alerté ce soir là. Au beau milieu de la nuit, il hurla d’un cri fort et rock : « Aux armes, aux armes !! » Les hommes sortirent de leur caravane, et virent des lueurs rouges à moins de cents mètres du bivouaque qui fonçaient sur ce dernier. Elles étaient étrangement parcourus de liserés noirs qui inspiraient une peur terrible dans le cœur de tous les combattants. Le choc de leur arrivée fut telle que des charrettes se reversèrent et prirent feu, une chaleur ardente envahit le camp, comme si elles était venues des enfers… Marq commençait déjà à trancher le corps de ces ennemis surnaturels qui se décomposaient en flamme à la moindre blessure. Tout les hommes se hâtèrent au combat et ripostèrent d’une masse unanime. Mais plus la lune blanche montait, plus ils arrivaient en masse. Les hommes tombaient de douleur les uns après les autres, marqué de brûlures sévères du à la désintégration de leur ennemis. Seul Marq Horneflanc ripostait encore seul face à ce flot d’ennemis infini. Les femmes et les enfants s’étaient réfugiés dans le creux d’une grotte non loin de là, et seul Hancko Dorhn la prêtresse était restée dans la bataille pour bénir ses compagnons. Mais face à la défaite des hommes, elle perdit espoir, mais soudain elle vit Marq, seul homme encore debut, se faire recouvrir d’une lueur verte, une sorte d’aura qui semblait le rendre encore plus puissant. Les coups de son sabre s’accompagnait d’une vague d’énergie qui soufflait et déchiquetait ses ennemis. Un dieu l’accompagnait ,l’aidait dans sa quête et lui avait prêter ses pouvoirs surnaturels. Hancko regardait de ses yeux ébahis cette lutte acharnée contre ces démons. Marq ne semblait même plus être lui même et malgré ces blessures et ses brûlures, il restait impartial, aucun monstre ne passait sa défense. Et lorsque le soleil se leva, il acheva le dernier démon dans un cri terrible et tomba lourdement à terre. Son combat était fini, les hommes se relevèrent sanglant, les femmes et les enfants sortirent et allèrent voir le héros qui les avait sauvés. Marq Horneflanc, vidé de ces forces, gisait à terre. L’aura qui l’avait baigné toute la bataille commençait à se dissiper lentement, et son dernier souffle s’accompagna d’une bourrasque froide…

     

    II La couverture d’un Dieu

     

    Les charrettes éventrées au sol se consumaient encore pour la plupart. Toute la tribu s’était réuni autour de la prêtresse. Désarmés et démoralisés, ils trouvaient le refuge dans les paroles d’Hancko. Elle les rassurait et leur expliqua ce qu’elle vit cette nuit là : « Marq était aidé par un dieu, il s’est enflammé d’une lueur verte et il se battît honorablement… Il faut lui rendre hommage, j’ai vu des montagnes bordant ces plaines non loin de là. Son incinération aura lieu en son sommet pour qu’il puisse rejoindre aisément le dieu qui lui a prêté force et gloire. Allons, mes braves, rendre hommage à ce héros ! ». Sur ces belles paroles, les nomades reprirent confiance et se mirent à la tâche : les hommes se séparèrent les tâches, certains réparaient les charrettes qui pouvaient l'être tandis que les autres récupèreraient le bois sur les cadavres d’autres roulottes. Les femmes et les enfants avaient pour mission de récupérer tous les vivres qu’ils pouvaient, mais ils s’aperçurent très vite que le feu en avait déjà consommer la majeur parti. Malgré tout, ils retrouvèrent quelques graines et du pain par si par là. Après avoir récupérer ce qu’ils devaient, les nomades reprirent leur route, malgré le peu de ressource qu’il avait. Seul trois buffles avaient été retrouver, égarer dans la plaine, libérer de leurs liens aux charrettes au moment de la bataille. Seul trois chariot, guidé par Hancko, parcouraient la terre en direction des montagnes qui pointaient le bout de leur cimes. Les hommes, qui pouvaient marcher, avaient laissé leur place aux femmes sur les chariottes. Quand ils furent arrivé au pied des monts, Hancko choisit quatre hommes pour porter le corps de Marq Horneflanc. Ils commencèrent la montée avec le cadavre tandis que le reste de la tribu regardait la lente progression du cortège funèbre jusqu’à les voir disparaître dans la brume matinale.

     

    Hancko avait pris soin de choisir le plus haut sommet pour la crémation du héros. Les quatres hommes le posèrent sur un rocher plat où ils mirent quelques herbes sèches. Ils s’écartèrent du rocher et laissèrent la prêtresse faire des prières dans une langue inconnu. Elle embrassa le corps, tout en récitant son requiem… Mais soudain, les flammes qui dévoraient Marq prirent une teinte verdâtre. Les hommes s’écartèrent et la prêtresse pétrifiée fut soudain couverte d’une aura similaire à celle de Marq de la terrible nuit dernière. Sous les yeux effarés des quatre porteurs, Hancko tomba à terre et se mit à trembler tandis que le corps de Marq brûlait anormalement, les flammes qui se dégageait du corps ne le dégradait pas et il restait comme s’il était vivant. Soudain le cadavre se redressa, la prêtresse s’éloigna lentement en rampant et se tenant la tête comme si une migraine terrible lui ravageait l’esprit. Un des hommes se dévoua à l’aider malgré l’aura verte dans laquelle elle baignait et qui lui brûla partiellement les mains. Dans un éclair, Marq ouvrit les yeux, toujours en proie au flammes vertes, il leva lentement la main sur Hancko qui releva la tête d’une manière brusque. Elle ouvrit grand les yeux en regardant le héros. Marq Horneflanc, dans un second éclair, s’évanouit dans les airs, son corps partit dans une brume de poussières luisantes qui s’étala à terre. La prêtresse se libéra des bras de l’homme qui l’avait aidé et alla s’emparer des poussières étalés sur la pierre. Les hommes, impuissants face à une telle scène, s’étaient tu, ils avaient conscience d’avoir vécu ce qui allait être la légende de Marq Horneflanc. Quand Hancko eut finit de ramasser le peu de poussières qui restaient dans un petit sac de lin, elle fit signe qu’il fallait redescendre. Sans un mot, ils se mirent en route vers le reste du clan.

     

    III Les fondements de Cerve

     

    La prêtresse n’avait rien dit depuis son retour, de même pour les quatres hommes qui l’avaient accompagné. Le groupe se posait des question, et les vivres commençait à manquer, ils allaient bientôt arriver en pénurie. Un des proches de Marq se dévoua à entrer dans la roulotte où c’était réfugié la prêtresse. Attentifs, le reste du clan regardait la roulotte, inquiet de leur avenir en ces terres. Soudain elle sortit, on avait entendu aucune parole, rien que la douce brise qui caressait les hautes herbes. Doucement elle s’avança au milieu du groupe…

     

    « Mes frères, mes sœurs, ce qu’il s’est passé il y a trois jours … Marq nous a protégé au péril de sa vie, mais il n’est pas mort. Il est avec nous, encore. Ce sac renferme ses cendres. Je ne sais pas comment vous le dire, et cela fait trois jours que je ne peux m’expliquer un tel événement… Nous sommes bénis par un dieu ! Il m’a parlé par l’intermédiaire de Marq Horneflanc ! Nous devons rester ici, il va nous apporter nourriture, eau et prospérité a-t-il dit ! Nous sommes ici chez nous, croyez en moi et en ce dieu qui nous a tous sauvé de ces hordes de démons ! »

     

    La foule, qui l’écoutait, s’affola et la questionna. Tous était perplexe et se demandait qu’elle était le but de ce dieu qui les avait manifestement aidé grâce à Horneflanc… Mais le problème des ventres creux vient très vite aux oreilles d’Hancko qui leur répondit qu’il fallait planté les quelques graines qui leur restaient. Ainsi fut dit , ainsi fut fait, un espace près d’une source d’eau fut mis en place. Ils y plantèrent les quelques graines de blé et de houblons qu’ils avaient, les dernières. Le clan, septique, avait du mal à croire aux vertus de ce nouveau dieu. Certains pensaient plus que la prêtresse était folle et que dans un acte désespéré, elle voulait un miracle… Après un débat houleux, tous s’accordèrent à rester une semaine en cet endroit.

    Le lendemain matin, de magnifique pied de houblons et de blé avaient fait surface, l’incroyable, l’impossible s’était produit… La tribu n’en croyait pas ses yeux, Hancko avait dit vrai, ils sont sous la bénédiction d’un dieu, et de leur héros Marq. Quand la prêtresse sortit de sa roulotte ils s’inclinèrent tous devant elle, pour se faire pardonner de leur doute d’hier. A tous, elle leur tendit une pousse d’arbre, puis leur dit : « plantez la, et vous aurez du bois, avec celui ci faîte vous des demeures… ». Ces paroles s’accompagnèrent d’un mouvement de joie, un avenir pointé enfin le bout de son nez au sein de ce groupe qui n’avait subit que les horreurs de la guerre…

     

     

    IV Cerve, le village du renouveau

     

    Cinq semaines plus tard, des batiments avaient poussé ainsi qu'une taverne....

     

    - « Cervoise, s’il vous plait ma petite dame, dit un des hommes avachi sur le guichet

    - Bien sûr, trois pièces d’argent s’il vous plait, répondit la serveuse.

    - Le prix a encore baissé apparemment, et elle n’en est pas moins bonne, dit-il en buvant le précis nectar

    - Oui encore, le houblon pousse à une vitesse folle, les hommes ont même du mal à tout récolter dans la même journée que déjà le lendemain les nouvelles graines ont déjà germés. C’est vraiment incroyable…

    - Et bien ouais, tout ça grâce à Marq, ria-t-il.

    - Et je vous parle même pas des arbres qu’on a planté non loin. En une semaine, ils atteignent la hauteur d’un arbre de 30 ans, je ne vous dit même pas le travail que l’on a. Le bois est dure mais idéale pour les maisons, renchérit un autre sur une table.

    - Oui je sais, d’ailleurs c’est du bon boulot, lui répondis l’homme au guichet, je suis meunuisier et c’est la 7ème demeure que l’on battit depuis le début sans parler des mines qui ont été étayer, et de cette taverne.

    - La prêtresse n’a toujours pas de prédiction pour le nom de ce village non ? dit la serveuse.

    - Apparament non pas encore… »

    Au même moment, Hancko rentra dans la taverne d’un pas lent et distingué par une robe bleu nuit assez courte. Elle était sertis de quelques colliers de fleurs.

    - « Vous êtes bien coquette aujourd’hui Sœur Hancko, dit l’homme à table, un verre vide à la main

    - Même une prêtresse à le droit de ce faire belle non ? Du moins notre dieu ne me l’a pas interdit pour l’instant, dit-elle en riant.

    - Vous avez eu des visions récemment, lui lança un homme

    - Oui, je dois avoué que je n’en ai jamais eu autant de la part d’une entité divine, il semblerait qu’il nous porte sous son aile…

    - Vous ne connaissez pas son nom ?

    - Et bien il n’a donné aucune précision à ce sujet …

    - D’ailleurs, en parlant de nom, comment devons nous appeler notre village ? Vous avez une idée ?

    - Et bien, même pas d’indication, mais vous, trouvez donc un nom, dit-elle en souriant.

    - Appelons la Cerve, braillant un homme assis par terre, le nez rougit par l’alcool. Cerve, abrégé de notre bonne cervoise vous trouvez pas ?

    - Certe l’idée ne me déplait pas, répondit la jeune prêtresse. »

     

    Il s’éleva dans la travers un courant d’approbation, et tout le monde trinqua à Cerve.

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