Présentation IRL :
Bonjour, je m'appelle Thomas j'ai 15 ans bientôt 16
Dans ma vie j'adore la musique, sortir entre pote, les jeux vidéo, et plein d'autre mais bon le but ce n'est pas de vous raconter ma vie.
Alors voila cela vas bientôt faire 1 mois que je vous est rejoint et je pence qu'il est temps pour moi de poser ma candidature pour être voyageur et peut être par la suite citoyen.
Présentation IG :
J'habite la ville d'Eden dans la quelle le maire (inexorable92) ma sympathiquement accepter dans sa ville.
Petit screen de ma maison :
J'ai aider a la construction de la serre dont la quelle j'en suis le gérant:
Et maintenant ce que vous attendez tous mon RP j’espère qu'il vous plaira:
*Un homme sur lequel pèse le poids des vêtements s'amène sur la place publique en portant à bout de bras une réplique miniature d'un théâtre*
Pfff… ce n'est plus de mon âge… pfff pfff… allez, un petit coup de fouet… Une grande inspiration...
OYEZ OYEZ! GENTES DAMOISELLES! GENTES DAMOISEAUX! Venez assister au spectacle de marionnettes! Le royaume d'à côté l'a grandement apprécié! Profitez-en car ce soir c'est une représentation gratuite! Une représentation particulière! Venez voir "L'AUBE DU FOU"!
Des bonbons seront offerts pour accompagner ce long récit! Enfants comme adultes, venez tous découvrir cette étrange aventure. Il parait même que cette histoire est… véridique! Oui, authentique!"
*Discrètement il s'installe à côté de son théâtre pour mieux voir les quelques badauds plus curieux qu'intéressés*
Voilà, fiers spectateurs, asseyez-vous... où vous le pouvez. Non, mon seigneur, je vous déconseille fortement de vous asseoir près de cette vache. Ces bovins ont la fâcheuse manie de se… hum… décontracter toutes les trois minutes.
Tout le monde est bien installé? Permettez de présenter votre humble serviteur, Totmos, conteur en mes temps perdus. Maintenant écoutez attentivement l'histoire de ce fou incompris par tous dans sa jeunesse et que la vieillesse n'a pas gâtée.
*L’homme s'installe lentement derrière le théâtre de marionnettes. Il prépare un décor forestier en carton grossièrement découpé avec au centre un grand arbre et quelques petits animaux autour. Peu après, il sort une marionnette bariolée de couleurs criardes allant du vert à l'orange passant par le rouge et le jaune citron passé. Elle se caractérise aussi par son bonnet à grelots.*
- Tirlipipi, tirledindon, quelle belle journée! Père Soleil nous offre enfin ses chaleureux rayons et Dame Nature nous tends enfin ses bras! Aïe! Saleté de ronces! Oh! Que vois-je derrière ce chêne? Toute une tripotée de casse-croute sur pattes. Magnifique! Petits petits petits, par ici. Allez Ve…
*Une seconde marionnette, représentant un personnage simpliste composé de quelques cubes noirs avec deux taches blanches en guise d'yeux*
- La bourse ou la vie!?! Allez! Dépêche-toi!
- Quoi? La bourse ou la vie? Donc si je te donne ma bourse, tu m'assassines sauvagement et si je choisis la vie, je ne te dois rien, c'est bien ça?
- Tu... que? Quoi?! Mais!
- Allons petit, c'est la première fois que tu fais ça? Bon je te propose quelque chose en contrepartie. Tu restes ici à écouter mes divagations et je t'apprends comment mieux réussir tes prochains guet-apens. Allez assis toi sur cet écureuil.
*changement du décor fastidieux, avec chute de l'arbre et des marionnettes*
Sacrebleu de fichue ficelles! Mécanisme antique en toc. Arf.
* La forêt laisse enfin place à un paysage rural constitué d'une petite grange, d'une vache, d'un cochon et de ce qui pourrait ressembler à une fermière au teint verdâtre et assez vieille. Les deux marionnettes reprennent leur position pré-chute.*
- C'est ici que tout a commencé. A Stendel, petit territoire humain. Là bas, à côté de la grange, tu peux apercevoir feu ma mère.
- Ah c'était pas un troll?
- Hum. Donc comme tu peux le voir, elle était seule à s'occuper de ce vaste champ. Plus le temps reprenait son emprise sur elle et plus le travail devenait éreintant. C'est pour ça, qu'un beau jour, elle prit son courage à deux mains et partit dans les profondeurs des bois à la recherche d'un vieil ermite pour qu'il lui apporte une petite contribution. Elle s'enfonçait…
- Avant de se faire enfoncer. hé hé.
- Oh mais c'est que tu aurais de l'humour, caché sous tous ces poils. Bref. Passons l'épisode du bois joli pour arriver à l'essentiel: l'heureux évènement. C'est-à-dire ma naissance. Elle se fit dans la douleur et la bonne humeur, ma mère seule, dans le bac à cochons. D'ailleurs il parait qu'elle eut des difficultés à me retrouver parmi tous les porcelets. D'où mon premier nom: mairo, petit homme au nez de cochon.
- Elle ta reconnu à l'odeur c'est ça?
- Non, le physique. Ma barbe poivre et sel déjà naissante me distinguait des porcidés.
*La marionnette du brigand fait mine de partir discrètement*
- Oula! Ce n'est pas fini! Si tu veux je passe les dix ans tous plus monotones les uns que les autres. Réveil dès l'aube, traite des vaches et des cochons… (oui, il me fallut dix années pour comprendre que l'ordre de ma mère de traire les porcs était une moquerie), travail des champs et un bol de soupe avant le coucher et de retourner au cycle quotidien de la lassitude. Tout ça m'a permis de me tanner le cuir et d'être aussi bronzé mais c'est aussi cet air "pur" qui est la cause de toutes mes rides. Heureusement, pour me divertir l'esprit, j'avais un livre, un seul, bien caché dans ma cage à lapins. "La folie du roi" que c'était.
- Jamais entendu parler de ça.
- Oh mais pour ça il faudrait déjà que tu saches lire, mon pauvre. Il s'agit de l'histoire d'un fidèle du roi qui avait pour rôle de l'amuser mais aussi d'espionner les proches de son bon maître pour le prévenir de leur traitrise. Un bon livre, que ma mère brula la veille de mes dix ans sous prétexte que "C'te chose ça sert qu'à des fainéants com'toi! Files au champ! Avant d'te prendre encore un coup! T'vaux pas mieux que c'qui t'a servi d'père pendant trois minutes!". C'était la goutte qui fit déborder la vase... ou le vase, je ne sais plus.
- Et qu'est-ce que t'as fait?
- J'allais y venir. Le soir, avec pour seuls vêtements mes guenilles et mes sabots crottés, je suis sorti par la petite porte tandis que ma génitrice ronflait sous le contrôle de ses trois bouteilles de gnôle du soir. Je l'avais déjà entendu parler pendant son sommeil de mon père, un "vieux nabot", un "minus aussi minuscule que sa petit mite" vivant au fin fond de la forêt. Un certain Fiscalin. Me voilà à la recherche de ce qui pourrait être mon paternel, apparemment un nain accompagné d'une mite.
*Deux mains passent dans le cadre pour déposer maladroitement les marionnettes et leurs poignées puis remontent à la va-vite. Quelques secondes plus tard, le décor se déroule en boucle pour s'enchainer en boucle entre une forêt sombre avec ce qui pourrait ressembler à des creepers, des squelettes et des zombie avant de revenir à la grange, ainsi de suite.*
Le voyage dura plus d'une semaine. Chaque jour j'avançais plus profondément dans le dédale forestier accompagné parfois par des elfes, parfois par des monstres. Même si la compagnie de ces derniers était préférable car j'étais sûr de leur intention. Plusieurs jours sans manger et boire ont entrainé ma chute. Je me suis évanoui, tête la première dans la boue.
*Les deux marionnettes sont retirées du décor et ce dernier change pour devenir une petite pièce ornée d'un lit et de dessins étranges sur les murs.*
Je me suis réveillé dans une vaste pièce tout en pierre, sombre et ornée de masques tous plus étranges les uns que les autres. Encore un peu dans le flou, il m'était difficile de bien les distinguer mais il semblait que tous avaient un visage souriant voire rieur. Après cette découverte vint le réveil de mon estomac. D'autant plus que flottait une douce et épicée odeur de vian…
*Une marionnette colorée de violet et vert jaillit de nulle part*
"- TU ES REVEILLE!!, s'esclaffa follement une voix surgie d'un petit bonhomme drôlement sapé qui, lui, surgit de sous le lit.
- AAAAAH!" répondis-je avant de l'assener de coups."
Il esquivait mes attaques malhabiles tout en virevoltant! Ce drôle de pantin multicolore riait à pleines dents de me voir ainsi gigoter. De son étrange sceptre, il me cognait la tête en chantant à tue-tête une petite chanson qui encore maintenant m'entête:
"- Le petit oiseau zozo
Prend son envol là-haut-oh oh
Puis se ratatine bien-bien
La face dans l'puriiiin! MOUAHAAHAH!"
Ce fut ma première rencontre avec mon sauveur. Sur le moment je n'avais pas connaissance de cet hurluberlu mais lorsqu'il se présenta, mon cœur chavira:
"- Alors moustique, souligna-t-il d'une pirouette, d'où viens-tu? Que cherchais-tu dans ce purin? Et puis tu aurais pu partager car quand il y en a purin, il y en a pour deux! AH AH AH AH!
- Je... je cherche… mon père, lui répondis-je intimidé par la joie qui s'écoule de cet homme.
- Ton père? Un père?? Un père, une mère, tous deux font la paire même si l'un perd face aux amers impairs commis par la paire de… hum… j'ai perdu le fil. Tant pis ah ah ah ah!"
Sautant pour atterrir jambes croisées sur le lit, il approcha son visage du mien, me fixa longuement d'un regard profond puis il secoua sa tête ainsi que les grelots de son bonnet et lâcha d'une traite avant de partir:
"- Ami du roi, peste des nobles. Retiens bien mon nom avant de l'oublier. Pamplimo, bouffon du roi pour te servir."
Pampli… Pamplmo? Pamplimo? Serait-ce lui? Mon père! Tout ce chemin pour enfin le trouver et apprendre que c'est le bouffon de notre roi, le roi Zabu.
Hélas jamais je ne parvins à lui en parler. Ma timidité prenait à chaque fois le dessus. D'ailleurs il me semblait que Pamplimo lui-même évitait la conversation. Le temps passait rapidement à ses côtés. Il m'apprit les ficèles d'un bon bouffon: cabrioles, pieds de nez, moqueries et espionnage. Comment détourner les attaques verbales pour en faire de véritables armes sarcastiques. Comment tourner toute situation à son avantage tout en rabaissant plus bas que terre la victime. Et surtout à toujours respecter le roi, tel qu'il est, à travailler pour lui en lui apportant toutes les informations qu'il désirait. En dix ans, c'est-à-dire pour mes vingt ans, il fit de moi son remplaçant. Pour parfaire mon apprentissage, il me donna un nom, un vrai, digne d'un bouffon. Pour mon expression et par facétie, il garda mairo mais le transforma en "totmos
"- Totmos, te voilà. Ceci est ta seconde naissance. N'oublie pas qui tu es."
Comble de malheur, peu de temps après mon baptême, le roi mourut dans d'étranges circonstances: sur son trône, un rictus exagéré ornant son visage et un sceptre à la main. LE sceptre! Celui du bouffon! Ces manigances nous obligèrent à quitter sans plus attendre le royaume pour nous perdre dans la forêt. Nous apprîmes par des rumeurs, qu'en plus de notre recherche "mort ou vif", le roi ne fut pas remplacé. Bien au contraire, le peuple avait pris le pouvoir!
Nous avons vécu un an dans les bois, reclus, nous sustentant de baies et d'animaux piégés et d'humour comme nourriture de l'esprit. Cependant, ce qui devait arriver arriva: mon père physiquement mais surtout moralement affaibli par la perte de son roi, tomba malade. Un triste soir, allongé dans lit, il prit un ton sérieux et m'expliqua ne pas pouvoir tenir plus longtemps. Dans un dernier et long soupir, il me murmura ces mots, gravés à jamais dans ma mémoire:
"- Fils, de fils en aiguille te voilà aussi pointu que ton vieux père. Prend donc ce costume et honore-le au-delà de notre monde. Voyage. Partage tes connaissances. Amuse les gens. Respecte-les. Mais n'oublie pas! Garde une part de mystère et … éteins les torches en partant… aaargh."
Laissant le corps vide de feu Pamplimo, à la fois étreint de douleur et empli de joie, j'ai décidé de quitter Stendel pour visiter d'autres contrées. Mon aventure dura quarante longues années au cours desquelles j'eu la chance de découvrir maintes mystères et merveilles. J'en ai profité pour user de mes talents pour créer un petit spectacle. Ainsi, de royaume en royaume, je réalise une ou plusieurs représentations. Mais cette dernière semaine, j'ai voyagé sur une vieille coque de noix, transporté par les courants, le cœur aussi vide que mon estomac après avoir nourri les poissons. Je suis alors arrivé non loin d'ici. Echoué sur la plage. Heureusement mon théâtre intact, j'ai pu continuer à essayer d'amuser la galerie.
*Retour sur les deux marionnettes, le brigand et totmos, sur le décor initial. Le brigand se lève et s'approche du bouffon*
- Mon arthrite m'obligea à chercher à m'installer à Eden avec pour autre idée, celle de créer un labyrinthe. Bien que mes vieux os et ma barbe blanche puissent laisser paraitre une certaine faiblesse, détrompe-toi! car de faiblesse je n'en ai qu'une seule et unique: la gourmandise et la peur de manque d'humour.
- Et sinon pourquoi tu te ballades en ces lieux peu sûrs?
- A vrai dire, je me suis perdu et si tu pouvais m'aider à retrouver le chem..
- La bourse ou la vie?!
Merci d'avoir pris le temps de lire, j’espère de tout coeur que vous ferai le bon choix de m'accepter ou pas.
