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[Accepté] [Candidature] Pastaga51


Pastaga51
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Il était une fois, dans une contrée éloignée du monde que l'on connaît. Une Terre. Une Terre d'espoir, loin des guerres, loin de tout conflit. Les habitants vivaient heureux, dans un système permettant l'égalité sans désordre. Un étranger vint un jour aux frontières de ce territoire, nous allons vous conter son histoire..

 

Il marchait depuis si longtemps qu'il ne s'en souvenait plus. La guerre chez lui, l'avait poussé à l'Exile. Ne sachant plus où aller, n'ayant plus de terres, plus personnes sur qui compter, il devait marcher. Sans s'arrêter. Etant considéré comme un paria par ses anciens amis, ayant perdu sa famille lors de la guerre, il devait marcher. Quitte à ne s'arrêter qu'une fois sa fin venue.

Mais le Destin décide souvent à notre place et cette fois-ci, le destin avait décidé de repousser sa fin.

 

Il aperçu une terre au loin, l'espoir. L'espoir de vivre, plus qu'une idée. Un engouement.

Mais la fatigue, il fallait la vaincre. La crainte d'être encore rejeté, il fallait la vaincre.

On peut croire que la fatigue nous empêche de penser mais cela est faux. Les pensées noires, telles un cancer nous rongent, quel espoir pourrais avoir un paria dans son propre pays ?

 

Encore une fois l'espoir est la meilleure arme. L'espoir est une lutte de l'esprit, un esprit fort, malgré les désillusions, les attaques, les blessures ne perdra jamais espoir. Sans ça, la mort nous guette tel un prédateur traquant sa proie, cherchant la moindre erreur, le moindre faux pas qui nous ferait chuter dans les abysses.

 

Mais il ne voulait pas. Quand les moutons deviennent des lions la mort n'a plus qu'à disparaître.

Peu importe les risques. Peu importe notre histoire. Quiconque voudrait se targuer de n'avoir jamais commis d'erreur devrait remettre en question son être et son devenir. Il est dit que l'homme nait bon mais que la société le pervertit. Qui peut dire n'avoir jamais été en contact avec la société ? Surtout pas cet étranger. Peu de choses de son passé nous sont connus et ce qui l'ait reste trouble.

Les questions passaient mais ne l'empêchaient pas d'avancer.

 

Bientôt, harassé mais heureux, si le terme est exact, il parvint aux portes de cette Terre.

Et s'effondra. Quelques gens, citoyens, voyageurs ou simples badauds accoururent voir qui était cet étranger, venu par simple curiosité ou par désir d'aider.

 

« Où suis-je ? » dit-il.

« Tu es à Stendel, étranger. » Répondit un paysan, venu à son secours.

 

Sur ces quelques mots et en ayant appris où il se trouvait, il s'évanouit.

Recueilli et soigné chez le paysan qui l'avait secouru à l'entrée de Stendel, notre mystérieux étranger repris conscience quelques heures plus tard, à l'intérieur d'une chaumière. Encore hagard, notre étranger se demandait qui l'avait transporté jusque ici. Le feu crépitait dans l'âtre de la cheminée.

Rassemblant ses quelques forces, il se leva, pour explorer l'endroit où il se trouvait.

 

Il n'y avait guère d'objet remarquable mais pour un homme n'ayant pas connu la chaleur d'un foyer depuis si longtemps, tout est remarquable. Il entendait le plancher craquer sous ses pieds. Au loin, il entendait le forgeron au loin. Le forgeron chantait une douce musique rythmé un peu maladroitement par le bruit de l'enclume rencontrant le marteau du forgeron.

 

Quelle drôle d'air. C'est sous ces quelques égarement dont il n'avait eu depuis longtemps l'occasion de s'attarder qu'il entendit quelqu'un rentrer dans la chaumière.

 

« Eh bien, enfin levé jeune homme ? » Dit le paysan.

 

Devant lui se tenait un homme de la terre relativement âgé, l'air sympathique mais éprouvé par de longues années d'efforts.

 

« Oui, je vous remercie pour votre aide et vos soins, sans vous je... » dit-il.

 

« Pas d'histoire, je n'ai fais que mon devoir d'habitant de notre belle citée. D'ailleurs étranger, si tu souhaites rester parmi nous, tâche de te faire connaître à notre mairie, eux seuls pourront t'accorder le droit de t'installer sur nos terres. » expliqua le paysan.

 

Sur ces quelques mots et après un frugal repas non sans avoir remercié une fois encore le paysan, il le laissa pour partir en quête de la mairie. Notre étranger décida en effet de poser son fatras dans peut être le dernier endroit qui l'acceptait, et cet endroit le destin l'a choisit, Stendel..

 

Après quelques détours infructueux et quelques conseils avisés de résidents de Stendel, notre étranger trouva finalement la mairie et d'un pas tremblant, pris le courage d'y pénétrer et d'y demander audience auprès d'un responsable. Chose faite, on le fit rentrer dans ce qui semblait être une salle de réunion, il y trouva quelques érudits et un homme d'état, un noble de Stendel semble t il.

 

« Bienvenue à Stendel étranger, on m'a rapporté que tu souhaitais rester à Stendel, cela est il vrai ? »

 

«  Oui messire, je ne suis qu'un voyageur sans terre et votre cité m'a semblé être le meilleure endroit pour vivre ma vie, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour servir au mieux cette citée bénie de Dieu. » répondit l'étranger.

 

« Fort bien. Mais il me faut te poser quelques questions pour nous permettre de t'inscrire comme il se doit dans nos registres. En commençant par ton nom, étranger. »

 

« Je..je..je ne sais plus. Mon seul souvenir remonte à la vue de votre citée, à quelques lieux d'ici. Mais, je crois me souvenir d'un surnom, Pastaga il me semble. » hésita t il.

 

« Bien, vu ce que l'on m'a raconté, je peux comprendre cette perte de souvenir, espérons qu'elle soit passagère. Nous notons tout de même ton surnom. Si tel est le cas. Nous gardons cette information en attendant que plus de souvenir te reviennent, n'oublie pas de nous les communiquer, une personne si jeune mais aussi marqué par son passé m'intrigue, donc ne manque surtout pas à nous raconter ton histoire, Pastaga. »

 

« Je n'y manquerai pas messire, je vous remercie mille fois. »

 

Sur ces quelques mots, Pastaga quitta la mairie, inquiet du mensonge sur son passé fait au maire mais, il gardait l'espoir d'un jour pouvoir raconter son histoire, en attendant, il allait falloir vivre.

 

Un passé trouble est un passé dangereux. Pastaga réussira t il à s'intégrer à Stendel ?

Ou cela n'est il encore qu'un faux espoir ? La mort rôde en attente d'une réponse et devra encore attendre il me semble, enfin..je l'espère.

 

[Hrp] Rp un peu sommaire, il doit rester des fautes mais j'espère qu'il vous a plu.

 

Sinon j'ai 17 ans, je suis en terminale littéraire et mis à part ça je ne vois pas trop quoi dire.

Ah si, j'ai une passion pour le rugby et l'informatique.

 

Si vous avez des questions, n'hésitez pas.[/Hrp]

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