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[RP] Réécriture Sacha


sachasai
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3 semaines et 2 jours. Depuis tout ce temps nous sommes partis depuis la mère patrie. La marine marchande de la mère patrie, c'est comme ça que l'on nous appelle. Nous sommes actuellement en mission pour le Tsar, notre destination est New-Stendel, où nous devons livrer une grosse cargaison d'or. Je suis actuellement aux arrêts, le temps passe lentement, je vais donc vous compter mon histoire.

Je suis né dans le sud de la mère patrie, mon père était un fonctionnaire au parti et ma mère passait son temps à s'occuper de nous, mon frère et moi. Je suivais des cours à l'école Buffet, pas très loin de chez nous. Nous vivions dans un pavillon, et les allocations que versaient le parti à ma famille nous permettait de vivre largement au-dessus de nos besoins. Les années passaient, et chaque jour ressemblait au précédent, et dessinait un peu plus le contour de ma future carrière dans la politique, en effet, depuis mon entrée à l'école, on choisit ma voie à ma place, je n'ai le droit de discuter aucune décision, on me destine à devenir quelqu'un d'influent, à gouverner. Mais mon opinion est différente de la leur, je ne servirai pas un gouvernement corrompu. Un soir que nous étions à table, quelqu'un frappa, mon père se leva, ouvrit la porte, un homme très large le salua chaleureusement:

-Ah ! Vladimir ! Quel plaisir de te voir !

- Andreï ! Rentre mon ami ! Ne reste pas dehors voyons.

L'homme rentra, mon père le fit asseoir à la table et ordonna à ma mère de lui apporter un repas, il commença à manger, en échangeant de ses nouvelles avec mon père, puis finit par l'interrompre:

-Vladimir, je ne suis pas venu pour discuter toute la soirée, le parti m'envoie pour t'annoncer qu'un poste s'est libéré chez nous, pas grand chose, mais un bon début pour ton fils, ils veulent qu'il le prenne.

-Tu entends ça Sacha, le parti te fait une faveur, tu vas enfin commencer à monter dans les échelons de la société !

Un sentiment de haine monta en moi, et je m'exclama:

-Non père ! Je le refuse ! Jamais je ne servirai ce parti, ils sont de usurpateurs de nos idées !

Furieux, mon père me claqua, et m'envoya dans ma chambre.

Les jours suivants, complètement à bout, je réfléchissais à mon avenir, et décida de fuir. J'attendis encore un jour, et le soir, une nuit sans lune, lorsque tout le monde dormait, je me levai.

Je regarda la pendule, il était deux heure, il restait quatre heures avant le lever du jour, je devais faire vite, mon plan prendrait du temps. Je descendis lentement une à une les marches de l'escalier, traversa la salle à manger et le salon, puis j'arrivai devant la porte d'entrée, je fis tourner la poignée, la porte s'ouvrit, je la referma doucement, puis parti en courant en direction du port.Arrivé là-bas, une heure plus tard, je me rendis sur la place. Je cherchai dans la pénombre le bâtiment où dormaient les matelots. Trouvé. J'entrai dedans, le noir était total, il devait y avoir dans cette pièce plus de 50 personnes, je sortis de mon sac le marteau que j'avais pris chez moi, je pris le matelot le plus éloigné des autres, j'avais bien calculé mon coup, l'équipage étant arrivé aujourd'hui des quatre coins du pays, personne ne se connaissait. Je leva sans bruit mon marteau, et assomma le matelot d'un coup sec. Personne n'avait entendu, en fouillant ses affaires, je trouva sa convocation et sa carte d'identité, tout se déroulait comme prévu, je sorti le matelot inconscient, et le jeta à la mer, m'assurant avec succès que personne ne m'avait vu, je repartis dans le bâtiment, et m'allongea à sa place.

-DEEEBOUT BANDE DE SALAUDS !

Le cri du second retentit dans le dortoir, rapidement tout le monde se leva. Il vérifia un à un tout les papiers des matelots, puis nous ordonna de monter à bord. Le bateau était incroyable, déjà démesurément long, il possédait quatre voiles, et était richement décoré, à bord, je vis plusieurs soldats armés de fusils et d'épées. Une dizaine de minutes plus tard, sur le pont, le capitaine arriva, c'était un homme de 50 ans environ, très imposant par sa taille et sa corpulence. Il nous expliqua notre but.

-Bienvenue à bord ! Vous travaillez à partir d'aujourd'hui pour le compte du Tsar, nous allons livrer à New-Stendel une importante cargaison d'or, c'est pourquoi des soldats de la garde du peuple sont présents à bord, le voyage durera plus d'un mois, et je m'attends à ce qu'il se déroule impeccablement, c'est pourquoi, à la première erreur, vous serez mis aux arrêts.

Durant les deux premières semaines après le départ, j'eu le temps de réfléchir à mon avenir lors de notre arrivée à Stendel, et j'en arrivai à la conclusion qu'il me faudrait de l'argent, je décidait donc un soir d'aller dérober une partie de l'or dans la réserve.

J'ouvris silencieusement la porte du dortoir et m'avança discrètement sur le pont en m'approchant de la trappe de la cale, je l'ouvris et entrai dans cette dernière, je vis un magnifique butin, une montagne d'or s'étalant devant mes yeux, puis plus rien, je me sentis tomber et heurter le sol.

Le vent chaud caressait mon visage, je me réveillai... Je compris seulement une dizaine de minute plus tard où j'étais, j'étais dans une geôle. Un garde s'approcha de ma cellule et me dit:

-Haha ! Tu espérais pouvoir te servir dans le trésor du roi sans que personne ne s'en apperçoive ? Tu es bien naïf... Tu seras exécuté à notre arrivée à Stendel.

Je fus attéré par cette nouvelle, et le voyage semblait maintenant irréel, je m'endormis...

Du bruit sur le pont me réveilla, j'entendis de l'agitation et des cris sur le pont, le garde semblait perplexe, un autre garde entra, lui chuchota à l'oreille, et les deux partirent en courant de la pièce en direction du pont. M'étonnant, je colla mon oreille à la paroi, et je crus percevoir des coups de feu, je les entendais de plus en plus distinctement, ils se rapprochaient. D'un coup, je fus projeté en arrière, ma grille fut emportée par une grosse masse noire, on avait tiré au canon dans la coque. A l'extérieur, j'entendais tout le monde crier, courir et tirer. Je m'approcha prudement et sortit la tête par la trappe, quand un pirate accroché à une corde et se balançant en direction du navire s'écrasa lamentablement non loin de moi, sans me voir. Il se releva et cria " A l'abordage, camarade !", et on lui répondit avec grossièreté à ce dénommé Extra qu'il devait se taire. Je vis un magnifique galion arborant des voiles affublées d'une tête de mort. Les pirates arrivaient de tout côtés sur le pont, et engageaient le combat avec les gardes. Je rampai donc vers la cabine du capitaine pour récupérer une arme, j'entrai, il était là , il me tendit un sabre et me dit de se battre pour lui, je me posta donc derrière la porte aux côtés d'un garde, de manière à ce que l'on nous voir pas. La porte s'ouvrit violemment et un pirate rentra, il seprésenta comme "Léo" et demanda si quelqu'un voulait voir son gros membre. Il s'approcha du capitaine, épée sortie, et le garde s'élança vers lui, je fis tomber ce dernier d'un croche pied et lui planta mon sabre dans le dos, le capitaine ouvrit la bouche mais n'eut rien le temps de dire, il fut tué d'une balle. Léo se tourna vers moi, et me dit:

-Pourquoi m'as tu sauvé ? Tu veux la voir, c'est ça ?

-Euh....

-Tu n'es pas avec eux ?

-Et bien j'étais aux arrêts pour avoir essayé de voler de l'or dans la cale.

-Bien, un vrai pirate ! En tout cas, je te dois une faveur, veux tu rejoindre mon équipage ?

-Et bien oui !

Mon futur prenait un nouveau sens, le pirate me fit monter à bord de son navire, tout en m'expliquant le fonctionnement du navire, et en me présentant à des membres importants de l'équipage comme Kureha, la cuisinière et femme de ménage, ou encore Extra, le cireur de bottes de l'équipage.

Je découvris par la suite Torcuba la belle, et prit part aux activités, pour finalement devenir un vrai pirate.

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