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[Accepté] Au Pêcheur Pêché


Fossonist
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Bonjour, nobles gouverneurs.

Aujourd’hui est pour moi un grand jour, je tente d’obtenir une licence marchande afin de pouvoir vendre les produits de mon dur labeur. Faisant parti de la Cité Oriental de Sähbia, il est vitale d’y développer le commerce. Pour ce faire, j’ai absolument besoin d’accéder au grade de marchand.

J’espère que ma candidature saura satisfaire vos attentes. Je vous dis à bientôt, et bonne lecture.

 

 

Roll Play:

 

Cela faisait maintenant un mois que j’habitais dans la cité de Sähbia. La construction avançait bien et nous avions presque terminé les grandes coupoles du temple. De plus en plus de monde accouraient pour nous rejoindre. Des caravanes de nomades venant de contrées éloignées semblaient émerveillés devant les architectures, toutes plus belles les unes que les autres. Cependant un problème se posait alors. La ville ne possédait aucun accès maritime. Ce faisant, les bateaux marchands ne pouvaient pas accoster pour décharger et vendre leurs marchandises. Nous restions coupés du monde, sans une once d’activité marchande dans les rues. Je m’imaginais les rues bondées de monde, une cacophonie constante diffusée par les marchands toujours plus nombreux, l’odeur des épices fraichement moulues. Malheureusement, ce rêve n’était pas réalisable sans un port. Je partais donc exposer mon projet à Wenbist le meilleur architecte de la cité. Mais au moment où je le vis, je renonçais à l’idée de lui demander de l’aide. Concentré, la tête dans ses plans, c’est à peine s’il percevait le monde autour de lui. Finalement, je décidais de le laisser à ses réflexions, j’arriverais bien à me débrouiller seul.

La futur zone portuaire qui s’offrait à moi était immense, presque aussi grande que la ville. Je saisis rapidement une feuille et un vieux crayon en décomposition pour commencer à tracer les plans. Malgré mes médiocres talents en architecture, je finis tout de même à aboutir à quelque chose de satisfaisant.

Suivant mes tracés maladroits je construisis un semblant de quai en pierre de sable.Puis, pour permettre un meilleur amarrage des navires, j’ajoutais des pontons de bois tout le long des quais. Heureux, je décidais de prendre un peu de repos. Il fallait encore que je construise les tours de garde, les grues, et enfin, le plus dur, le phare…

J’étais à bout de souffle, les grues de débarquements me posait manifestement quelques problèmes. Soit elles ne tournaient pas, soit elles tournaient mais était trop fragiles pour permettre le maintient du bras central. Je sentais mon espoir s’envoler quand soudain une main se posa sur mon épaule. Je me retournais d’un bond et découvrais le visage moqueur de Wenbist. Celui-ci, sans dire un mot, s’engouffra dans la grue. Durant un quart d’heure j’entendis des bruits d’engrenages tourner, se bloquer, des grognements d’énervement et de soulagement. Puis, vingt minutes plus tard, la grue se mit à tourner et le bras à s’abaisser. Il avait réussi. A présent que le problème des grues était résolu, je m’attaquais au tour de garde. Wenbist m’avait tracé des plans plus précis et mieux fait que les miens.

Je pouvais donc m’atteler au travail, sur de moi. Vint alors l’élément le plus dur à réaliser, le phare.

La chose n’était pas simple, il fallait qu’il soit grand pour être vu de loin. Voyant que j’étais en difficulté, les membres de la ville vinrent me prêter main forte. Petit à petit, le phare se construisit, morceaux après morceaux, cubes après cubes. Finalement, au bout de quelques jours, le phare vit le jour. Il resplendissait au clair de lune, illuminant la nuit. Grâce à lui les marins arriveraient tous à bon port.

Le port était maintenant presque fini. Il ne restait plus que quelques finitions qui furent vite terminées.

Enfin mon ouvrage était achevé. Je le contemplais depuis le haut du phare, heureux. Au fur et à mesure que le temps passait, le port prit vie; des pécheurs vinrent s’installer, des marchands itinérants venaient vendre leur précieuse cargaison.

A ce moment, une bonne nouvelle me parvint, je venais de devenir citoyen. Je pouvais donc choisir un métier. Mon choix se porta sur pécheur. Je rêvais de prendre la mer, explorer les fonds marins à l’aide d’un scaphandre et en dénicher les trésors enfouis. Sur de mon choix, je me rendais à la capitale, New Stendel. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas foulé les pavés de cette immense ville. Un peu perdu, je décidais de me rendre au centre de la ville pour demander mon chemin. Ce n’est qu’une demi heure plus tard que j’arrivais à destination. Durant ma traversée, les gens n’avaient cessé de me regarder, il faut dire que peu d’Orientaux s’aventuraient en occident. De plus je m’étais richement vêtu pour l’occasion. Mes habits de soie resplendissaient à la lumière du soleil.

J’entrais dans la mairie. Il y’avait un monde fou. Durant plus de deux heures je dus faire la queue.

Enfin, arrivé à ce qui semblait être un guichet, je tendais mes papiers de citoyenneté. L’employée les examina rapidement, comme s’il elle s’en contrefichais. Elle m’indiqua un gros manuscrit placé sur une petite table non loin. Je m’y précipitais. A l’intérieur de l’ouvrage, des centaines de noms était inscrit avec à coté, le métier choisit. J’inscrivais rapidement mon nom et mon choix puis quittait cet endroit qui me faisait mal au crane.

Le voyage de retour fut long, aucune route ne menait à Sähbia, la ville était située bien trop loin et peu de personnes en connaissait l’existence. De retour chez moi, je décidais d’exercer des lors mon nouveau métier. Cependant, je n’avais aucune idée de comment faire. La meilleure manière était probablement d’aller demander conseil à des pécheurs chevronnés. Je me rendais donc sur le port et frappait à la première porte, un vieux marin à la barbe grise m’ouvrit. Je lui expliquais rapidement ma situation et sans attendre que j’ai finit mon récit, il me claqua la porte au nez. Furieux, je donnais un coup de pied dans la porte. Sans renoncer, je me rendis à la deuxième maison. Cette fois-ci, c’est un jeune homme qui m’ouvrit, je lui dit simplement que j’avais besoin de conseil pour la pêche. Il me dit d’entrer. Durant plus d’une heure, il m’expliqua les rudiments du métier. Ou se situait les coins regorgeant de poissons. Comment confectionner un scaphandre sur et à l’épreuve de la pression de l’eau. Les recettes ancestrales de brochettes de poulpes et de soupes de poissons. Finalement, en sortant de chez lui je me sentais prêt à partir en mer. Je ne pouvais pas tenir en place. Rapidement, j’affrétais un navire. Deux jours plus tard, tout était prêt pour mon départ. La traversée durerait plus d’un mois.

Le jeune pécheur m’aillant aider, m’avait suggérer de partir vers l’Est, en direction de Nevah ou les poulpes étaient présent en masse. Je saluais une dernière fois les quelques habitants venu assister à mon départ puis, hissant les voiles, je sortis du port.

J’étais heureux comme jamais. Enfin je naviguais. Mon frêle esquif, fendant les vagues, m’emmenait lentement mais surement jusqu’à ma destination. De plus, il n’y avait aucun nuages en vue et j’avais le vent en poupe.

Deux semaines plus tard, j’arrivais près du territoire Névain. Rapidement, j’enfilais mon scaphandre puis plongeait dans les eaux profondes. Malgré les lumières de mon casque, je n’y voyais presque rien. Soudain quelque chose me percuta. Je poussais un cri de frayeur. Je me retournais et compris. Un banc de poulpes se trouvait juste derrière moi. La chose qui m’avait poussé était probablement l’un d’eux.

Mon harpons à la main, je fondis sur eux. Je réussis à en tuer quatre, mais les autres parvinrent à s’enfuir. Heureux de cette première prise, je remontais à la surface, les poulpes à la main. Pendant une semaine, je continuais à pécher. Petit à petit, je gagnais en expérience. Enfin vient le temps du retour. Il me tardait de revoir ma douce cité. J’avais acquis suffisamment de marchandises pour rentrer au port la tête haute. Le voyage de retour dura comme à l’aller, deux semaines. Arrivée au port, je m’amarrais au ponton, devant une grue pour décharger. Je fis signe aux marins qui attendaient de venir m’aider.

Ma cargaison déchargée, je souhaitais la vendre. Mais un problème se posa alors. Je n’avais pas de licence marchande. Il m’était impossible de vendre à d’autres personnes qu’aux marchands.

Déçu, je rentrais chez moi. Le soir venant, il me fallait prendre une décision, soit rester citoyen et continuer de pécher pour rien, soit tenter d’obtenir une licence marchande. Je finis par choisir la seconde option. Durant toute la nuit, je rédigeais avec application mon histoire. A l’aube, j’avais terminé. Le sourire aux lèvres, je partais en direction de la capitale pour y donner mes écrits.

Voila, fin de mon Rp.

 

A présent, voici les images de mon futur magasin:

 

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Voici mes prix (en image):

 

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Bien, je clos à présent ma demande, j'espère votre réponse favorable.

A bientôt, Cordialement, Fossonist.

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