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[Accepté]Candidature de Kolwako pour devenir : Voyageur.


Kolwako
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Kolwako se prépare, de nouveau, à faire face au Conseil de l’Assemblée Minefieldienne. Cependant, il ne rencontrera pas les Conseillers qui l’avaient accepté en tant que Paysan Minefieldien. Ils sont beaucoup plus stricts et impitoyables que les précédents, et atteindre le prestigieux rang de Voyageur ne sera pas une tâche facile.

Les minutes s’écoulent lentement. Son nom va bientôt être appelé, pour entrer dans la salle du Conseil. Pendant ce temps, Kolwako prépare son discours, ordonne ses idées, et ses motivations. Soudain, la porte s’entrouvre. Une silhouette apparaît, regarde les individus, intrigués par cette venue, et dit d’un ton ferme « Kolwako, à vous. ».

C’est l’heure. Il se lève, prend une profonde inspiration, et s’approche de la porte, qui s’ouvre devant lui. Il s’avance, au milieu de l’épaisse moquette, où est brodé l’emblème Or et Noir de New Stendel. Soudain, la porte claque, dans un bruit sourd, qui fait légèrement vibrer les murs de la salle.

Kolwako se tient debout, face à ce long bureau de bois, à l’armature de fer, où se sont disposé les trois Conseillers, assis sur leurs chaises de velours.

 

Bonjour à vous, Conseil de l’Assemblée Minefieldienne. Avant toute chose, je voudrais vous remettre mon parchemin relatant de ma récente citoyenneté en tant que paysan, ainsi que labessien.

 

« Bien, remettez-les à notre scribe. Vous vous prénommez donc Kolwako … »

 

En effet, je m’appelle Kolwako, alias Nicolas. J’ai 15 ans, je suis donc collégien dans le sud de la France et je suis un passionné de jeux-vidéos, mais aussi de voitures, et du dessin. Je vais vous épargner le passage où j’explique « Comment j’ai découvert Minecraft (Minefield) » car, si ce passage vous intéresse, vous le trouverez dans ma candidature paysanne, et je ne vous cache pas que j’ai l’extrême flemmardise de le réécrire.

 

S’il fallait que je me résume en quelques mots, je dirai que je suis gentil, aimable, toujours partant pour bien rire (d’ailleurs j’ai tendance à beaucoup rire, et à tout, sauf les blagues du genre « pipicacataboulé », j’ai passé l’âge) mais, et je m’en excuse d’avance, je suis très têtu, très perfectionniste, et plutôt flemmard.

 

Cependant, pour pallier à ces vilains défauts, j’ai découvert que j’avais des superpouvoirs.

J’arrive à me dédoubler ! En effet, des amis à moi ont remarqué que, sans le vouloir, je disposai ce que je nomme des « PNJ » de temps en temps, sur mon passage.

Je sais, c’est déjà arrivé à tout le monde, mais ne me brisez pas mon rêve.

 

« Depuis que le Conseil vous a accepté au rang de Paysan, qu’avez vous fait dans nos contrées ? »

 

Depuis que je suis sur le serveur, c'est-à-dire environ de 3 mois (dont deux en tant que Paysan) je me suis d’abord intégré, alors que j’étais encore Vagabond, dans la communauté de Labes, qui est une magnifique ville, avec une communauté géniale (que je salue d’ailleurs « Coucou les Labessiens ! Trololol ») et qui est malheureusement la dernière active de Nubes, où j’ai aidé pour plusieurs projets :

 

- La Chapelle de Labes, que j’ai supervisé, aidé dans sa construction par Ptitmonstre et YvahcDranoel, et dont j’en suis le « dirigeant » (j’entends par dirigeant que je m’occupe principalement de toutes les améliorations et autres modifications qu’elle subit). C’est un immense saule pleureur, qui abrite sous son imposant tronc, la chapelle en elle-même.

 

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L'arbre de la chapelle

 

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La chapelle en elle-même

 

- Ma maison, à Labes, situé au dessus de la place centrale.

 

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Ma maison

 

- L’aménagement du nouveau quartier de Labes, le Quartier Culturel, principalement sur la « refonte » des Thermes, et les emplacements des différents éléments qui le compose.

 

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L'entrée des Thermes de Labes (en construction)

 

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Les Thermes de Labes (en construction)

 

D'ailleurs nous avons, Ptitmonstre Starfunx YvahcDranoel et moi, détruit une île qui gênait la vue depuis les bassins des Thermes.

 

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Avant

 

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Pendant

 

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Après

 

Enfin, j’ai donné un coup de main pour la construction de l’Ile Yppade, communauté que je côtoie depuis maintenant quelques temps.

 

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L'île Yppade

 

J'ai aussi participé à plusieurs évents du serveur, notamment la bataille d'Ebuthon (pour la petite histoire, j'étais dans l'escouade qualifiée "d'Elite" du grand Nerofir !) du côté du Nivem, ainsi qu'à celui du "Déclin du DômeSouLaFlotte" (toute la journée, j'ai d'ailleurs gagné une parcelle au concours de plongée de SamSamTS), ainsi qu'au concert de Katmi. Malheuresement, je n'ai que des screenshoots du concert, que voici :

 

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Pack de texture utilisé : SummerField et Jolifield

 

Dans un tout autre registre, je suis le capitaine de la team League of Legend de la ville de Labes, la League of Labes, dont voici le topic. Nous prenons beaucoup de plaisirs à jouer ensemble, et je suis, il faut l'avouer, très fier d'être leur capitaine.

 

« Mais, vous avez l’air comblé. Une communauté très sympathique, où vous y êtes intégré, de nombreux projets en cours … Alors pourquoi, selon vous, votre statut social devrait évoluer en tant que Voyageur ? »

 

Tout d’abord, recevoir le grade de Voyageur serait pour moi un honneur et un prestige. En effet, être Voyageur montre une certaine implication au serveur, et l’idée de donner un euro par mois au serveur est un don plus que raisonnable, surement pas gênant, et au contraire fait volontiers, car je trouve que, vu ce que nous apporte ce fabuleux serveur, c’est la moindre des choses de l’aider à continuer à nous « donner du rêve ». Après, ce n’est que mon point de vue, et je respecte ceux des autres.

 

Bien sûr, je ne peux pas vous cacher les avantages que m’apporte ce grade, notamment l’accès à une spécialisation. Pour ma part, j’y ai déjà réfléchi, et j’aimerai devenir Aventurier, tout simplement car … J’ai envie de devenir Aventurier.

 

Cependant, Voyageur est un grade « de passage ». En effet, le commerce m’a l’air fort intéressant, et j’aimerai m’intégrer encore plus dans cette communauté géniale, et obtenir un revenu conséquent, en devenant Commerçant.

 

« Êtes-vous au courant que le grade de Citoyen vous offre tous ces avantages, ainsi que le privilège d’accéder aux habitats de la prestigieuse et noble Stendel ? »

 

Le grade de Citoyen, que je trouve autant, voir plus, prestigieux que Voyageur, me serait peut-être plus utile, cependant je ne souhaite pas encore habiter à Stendel, puis l’idée de la « double citoyenneté » ne me déplait pas.

 

De plus, le grade de Voyageur colle beaucoup plus à la spécialisation d’Aventurier, tout simplement car un Aventurier doit voyager, pour trouver des trésors cachés, des mines abandonnées, et des ressources très rares, pour les ramener, ensuite, à la Civilisation.

 

« Racontez nous votre histoire, depuis que vous êtes Paysan ? »

 

Avant de commencer mon récit, je tiens à préciser que ce RP est une suite directe de mon précédent RP, écrit pour ma candidature paysanne. Pour une meilleure compréhension, je vous l’ai donc remis, en précisant la partie « Introduction » du réel « Rôle-Play ».

 

Voici le Rôle-Play de ma candidature Paysan :

 

Chapitre 0 : Prologue

 

 

Introduction

 

Le Conseil de l'Assemblée Minefieldienne vient de se réunir. Aujourd'hui est un grand jour pour ce garçon. Le jour où va aboutir, enfin, son voyage. Mais s'il n'est pas accepté ? Il n'y songe pas. De toute façon, peu lui importe, si par malheur, il n'est pas accepté. Sa bien-aimée est là, parmi ce peuple Minefieldien. Il veut la retrouver.

C'est l'heure. Armé de son courage, il ouvre la grande porte de bois sculptée de la salle du Conseil, et entame son discours.

 

Rôle-Play

 

Il y a longtemps de cela, s'installa un petit peuple, composé principalement de paysans, en haut d'une colline, surplombant un immense océan. Ils vivaient paisiblement, de l'agriculture ainsi que de la chasse et de la pêche, et tout allait bien.

 

Je naquis dans une famille sans grandes difficultés, d'un père architecte et d'une mère couturière. Quand j'étais enfant, ma mère me racontait des histoires avant de m'endormir. Pas ces contes de chevaliers tuant un dragon et sauvant une princesse, ou ces aventuriers, explorant le monde en quête de trésors. Mais les légendes du village. Il y en avait beaucoup, mais toutes parlaient de monstres peuplant nos cavernes. Nous n'en avions jamais vu, ni moi, ni aucun villageois. Jusqu'au jour où ...

 

La règle fut brisée. Celle qui était gravée sur la plaque d'obsidienne de la place centrale, par les fondateurs du village. "Ne jamais tenter l'Ombre". Jamais.

Un groupe d'aventuriers avait exploré la grotte à la sortie du village. Elle était réputée fournie en minerais rares, mais était soi-disant maudite. Ils outrepassèrent les barrières et les panneaux, qui interdisaient d'y entrer, et pensaient en ressortir riche. On ne les revit jamais.

Quelques heures après leur départ, un cri strident fendit l'air. Un cri d'horreur, mêlé à une peur inqualifiable. C'était celui de la sentinelle du village, postée dans la tour de garde principale. La cloche sonna. Cela signifiait l'arrivée d'un grand danger. Tous les hommes quittèrent leurs occupations, armèrent leurs arcs, enfilèrent leurs armures, prirent leurs épées, tandis que les femmes et les enfants se réfugiaient dans les maisons.

 

Mais j'oublie un détail. Un détail important, puisqu'il va me guider vers vous, Minefieldiens.

 

J'étais tombé amoureux d'une fille. Elle se nommait Kalwena. Son visage est gravé dans mon esprit à jamais. Je la vois encore, me regardant, ses longs cheveux au vent ... Je me rappelle de nos promenades, le long de la mer, n'ayant que le soleil couchant pour nous observer ...

Avant de rentrer m'abriter, j'entendis un cri. Un cri se détachant de ce vacarme, dû à la panique. C'était le sien, celui de Kalwena ! Je pris une épée, et je courus vers la source de ce cri. Je la vis, se débattant avec un zombie. Ni une ni deux, je lui sautai dessus, et le transperçai de mon épée. D'un mouvement, je me retournai, la saisis par la main, et je l'emmenait loin du danger. Je vis que les habitants étaient rapatriés en urgence au Navire. Le Navire était un gigantesque bateau, rempli de vivres, et avait été conçu uniquement pour fuir en cas de danger important. Seul le maire pouvait ordonner son départ. Malheureusement, je compris que j'allai ne plus jamais revoir mon village.

Je la laissai avec ses parents au quai, pour embarquer sur le Navire, et avant de nous séparer, nous nous fîmes une promesse : Vivre ensemble pour toujours, quoiqu'il arrive. Les derniers combattants rentrés, le Navire partit à vive allure, loin vers l'horizon. Sans moi.

 

Après avoir laissé Kalwena au quai, j'étais reparti aider les autres à contrer l'attaque de ces zombies et autres squelettes, et voyant qu'il ne restait presque plus personne, courus chez moi pour prendre le médaillon que m'avait offert Kalwena. Quand tout à coup, j'entendis un léger sifflement derrière moi, "Ssssssssssssssssss...". En me retournant, je n'eus le temps de voir seulement une forme verdâtre, aux yeux noirs, me regardant fixement, avant qu'il n'explose, faisant s'effondrer l'étage de ma maison.

Etant bloqué, et pensant qu'il restait encore des habitants, je criai de toutes mes forces pour que l'on me libère de cette prison de pierre et de bois. Aucune réponse. J'avais de plus en plus de mal à respirer, et je finis par m'évanouir.

 

Je fus réveillé par des bruits assourdissants. Des bruits de douleurs intenses. La plupart de ces démons brûlaient au contact du soleil, et ceux qui n'y réagissaient pas se cachèrent dans des grottes. Suite à plusieurs heures d'efforts, je réussis à m'extirper de mon piège, avec de nombreuses équimoses et blessures, mais par chance, rien de cassé. Je vis le village, un tas de ruines encore fumantes, où jonchaient des cadavres d'humains, de zombies, et de squelettes... Mon premier réflexe fut d'aller voir le quai, en bas de la colline. Vide. Le Navire était bien parti. Je compris que désormais j'étais seul. Je me mis à la recherche de fournitures pouvant m'être utile durant mon voyage. Je pris un sac de cuir, une gourde d'eau, une épée, une pioche, une lampe à huile ainsi que de la nourriture. Je décidai de passer la nuit dans l'une des rares maisons du village encore debout.

A l'aube, je me mis en route. Je songeai aux légendes que ma mère me contait étant petit. Les histoires de chevaliers ou d'aventuriers m'auraient-elles servi ?

N'ayant pas de carte, je ne me guidai qu'avec mon instinct, en ne pensant qu'à retrouver Kalwena.

 

Je ne savais quasiment rien sur la destination du Navire, seulement qu'il se dirigeait vers des contrées nommées Minefield. J'ai marché pendant des jours, en m'abritant le soir dans les aspérités des falaises, à l'abri de tout.

J'ai dû tuer des animaux, pour me nourrir, tuer des monstres, pour me défendre, et penser à Kalwena, pour tuer le temps.

 

Seulement, un jour, je me suis retrouvé bloqué au bout d'un long bras rocheux, où je marchai depuis plusieurs jours. Je n'avais pas fait attention qu'il se rétrécissait, et j'étais pris de court. Ne pouvant faire marche arrière. Je me suis donc fabriqué un radeau de fortune, et j'ai à peine mis le pied dedans que j'ai failli tomber à l'eau. La croisière n'allait pas s'annoncer si amusante que cela.

 

Après quelques temps en tant que capitaine, j'aperçus une longue et immense muraille. Je voulus m'en approcher, quand un bruit sourd me fit sursauter. C'était celui d'un énorme bateau, surement de commerce, qui allait me couper en deux. Je pagayai, et l'évitai de justesse. J'ai pensé qu'il serait mieux d'accosté très rapidement. Chose dite, chose faite, et cela près de l'entrée de, selon un panneau, Nevah. J'y entrai, et vit une vaste cité, cerclée d'une épaisse muraille, sur laquelle veillaient des dizaines de gardes.

Un bâtiment attira mon attention. Il était très long, et très lumineux, "la gare". Elle est si grande ! Arrivé en bas, j'ai dû activer ses mécanismes, puisque je fus projeté dans un wagon, qui se mit à rouler à vive allure. Ne sachant comment m’arrêter, je me suis laissé entraîner par lui. J'ai pu explorer toutes vos contrées chers Minefieldiens ! De l'Hypérion à Navis, en passant par le Dominion, et je vous épargne la liste de toutes ces villes, si différentes les une des autres ... Mis à part une. Celle qui a conclu cet épique voyage. Je parle de la capitale, New-Stendel. J'ai vite compris que j'étais bien à Minefield.

Un dicton de mon village disait "Si New-Stendel tombe, que l'on s’écarte, car Minefield aussi !", je ne l'ai d'ailleurs jamais compris, mais il me certifiait que j'avais réussi une partie de ma quête. Une partie, puisque je n'ai pas encore retrouvé mon peuple, et Kalwena. Mais j'y arriverai, et Kalwena et moi serons à nouveau réunis, car une promesse est une promesse.

 

 

Voici le Rôle-Play de ma candidature Voyageur :

 

Chapitre I : Un nouveau port d’attache

 

 

Quelques semaines après avoir été reçu par le Conseil, alors que je me préparais, pour aller marcher un peu, dans mon appartement au fort de l’Ambassade des Nouveaux Arrivants, je reçu un parchemin, scellé avec le sceau de New Stendel. Je le décachetai, puis l’ouvris, et lut son contenu, très court : « Après concertation, vous avez été accepté au rang de Paysan Minefieldien. Bienvenue à vous. ».

 

La première étape de ma quête, l’une des plus importantes, celle qui aurait pu arrêter net mon aventure, est réussie. Être Minefieldien. Cependant, tout n’est pas terminé. Désormais, je dois me mettre en route, pour débuter les recherches visant à retrouver mon peuple, et ma bien-aimée, Kalwena. Je pris mes pauvres fournitures, ainsi que ma maigre bourse, que m’avait « donnée » un Noble, dans son extrême bonté. Enfin, il l’avait jetée sur la place publique, pour s’amuser sûrement, et n’ayant pas d’argent, j’ai décidé de la prendre. J’allais m’en aller avec elle quand quelqu’un me la prit des mains. Je n’ai même pas regardé qui c’était, et je l’attrapai par le bras. Il se tourna vers moi, et je lui mis un violent coup de poing dans le ventre. Il s’effondra, suffoquant, et laissant tomber de ses mains la bourse, que je saisis, puis je m’en allai. Un combat assez rude, mais bref. De toute façon, je ne me souciais guère de son sort. Malgré qu’elle provienne des poches d’un Noble, elle ne contenait pas pour autant une somme astronomique. A peine de quoi survivre pendant un jour, peut-être deux. Mais c’était toujours bon à prendre.

 

Vous allez peut-être me prendre pour un rude jeune homme, utilisant la force pour parvenir à ses fins ? Je vous répondrai que je l’utilise qu’en cas de « besoin », préférant le dialogue aux galères qu’apporte un blessé, surtout si c’est moi qui l’ai blessé.

 

Je marchai donc dans les rues de New Stendel, un petit pain chaud tout juste acheté dans une taverne réfléchissant au voyage que j’allai entreprendre pour retrouver mon peuple, quand j’entendis un homme crier à tout poumons, dans les rues de la capitale : « Allez, Allez ! Vous êtes jeunes, dynamiques, gaillards, plein de vigueur, et vous voulez en découdre ? Vous voulez de l’aventure ? Explorer de nouveaux mondes, de nouvelles contrées, et trouver, en premier, les trésors qu’ils cachent ? Voulez-vous la gloire d’un Aventurier Minefieldien ? Voulez-vous votre nom gravé sur la place de New-Stendel ? Rejoignez donc les rangs de l’Expédition Stendelienne ! Nous partons dès demain, conquérir les terres des Nouveaux Mondes ! Allez, Allez …»

 

Je m’approchai de cet homme, en lui disant que je correspondais aux critères de recrutements de l’Expédition Stendelienne. Il me regarda de haut en bas, acquiesça, puis me mena à une petite échoppe de chemin, un peu plus loin, où se trouvait un autre homme, assis sur un petit tabouret, adossé au comptoir pour m’y faire signer un parchemin, certifiant que j’étais au courant que je m’exposai à des risques de morts, aussi divers soit-elles, de la mort de noyade à celle dû à une chute fatale, en passant par la mort dû à la chute d’un lustre sur moi, ainsi qu’à une multitude de risques, dont je vous épargne la liste. Je ne m’attardai pas plus que ça et m’empressai de le signer. Je reçu un badge, avec une pioche et une pelle, croisées, avec en fond l’emblème New-Stendelien.

 

L’expédition partait à 6 heures du matin. Je me réveillai à 5 heures, me fis chauffer du cacao dans un verre de lait, puis m’assis à ma table, placée devant la fenêtre de ma chambre au Fort de l’Ambassade des Nouveaux Arrivants. De là, j’avais une vue sur cette infinie étendue, où régnaient les 4 mages Minefieldiens, ainsi qu’une vue en contre plongée de la ville de New-Stendel, trônant sur son imposante île. Je me demandai d’abord si j’allai réussir. Réussirai-je au moins à voir tous ces peuples, tous ces mondes, toutes ces contrées ? Puis, reverrai-je un jour mon peuple, Kalwena ? Un soupir me vint alors.

Puis, je vis le médaillon qu’elle m’avait offert, disposé sur une étagère. Je repensai aussi à mon enfance, lorsque je m’aventurai loin, en pensant être le roi du Monde. Un peu trop loin des fois, et mon père me cherchait souvent. Un jour, il me rattrapa, alors que j’allai tomber dans une immense faille. Je ne repartis pas le jour suivant, mais le jour d’après, à la conquête de territoires. C'est ce médaillon, en voulant allait le chercher, qui m'avait fait rater l'embarquement au Navire. En mémoire de tout ce flot de souvenirs, et pour ne jamais les oublier, j’enfilai le médaillon de Kalwena. Après avoir déjeuné, je m’habillai et préparai un sac de survie, avec mes fournitures, ma bourse, des vivres, ainsi qu’une petite sacoche, pour pouvoir ramener des ressources de ces « Nouveaux Mondes ». A 5 heures et demi, je partis de mon appartement, et j’arrivai 10 minutes plus tard, sur la Grand’Place, où se tenait l’échoppe, déplacée pour l’occasion. Une armure ainsi qu’un équipement d’obsidienne m’y attendait.

Nous vérifiâmes si nous avions toutes nos ressources nécessaires à notre voyage, et nous nous mîmes en route vers la Tour des Mages, qui était la plus imposante tour du château de New-Stendel. Un cortège se forma, et d’après les regards stupéfaits que nous avions reçus des habitants de New-Stendel, nous ressemblions plus à une vulgaire chenille violette qu’à l’Expédition Stendelienne. Arrivés à la Tour des Mages, nous avions été renseignés sur la marche à suivre lors de notre expédition.

 

Nous devions en fait sauver Nubes, le monde des terres aériennes. En effet, il y a fort longtemps disait-on, les 4 mages avaient établi un portail menant à ce monde, et y avaient emmené tout un peuple, qu’ils avaient recueilli suite à leur exil. Je fus interpellé par cette phrase. Peut-être que ce peuple en exil était le mien ? Il serait alors vivant, et retrouver Kalwena ne serait plus alors qu’une simple obstination. Peut-être que de cette obstination, que j’ai accueilli dans mes entrailles lors de notre séparation forcée, aurait émergée une idée réelle, voir même une destinée à accomplir ?

 

Ce portail, tenu secret et protéger par plusieurs gardes, avait été placé tout en haut de la Tour des Mages. Cependant les Mages n’auraient plus de nouvelles de ce peuple, et ne peuvent aller voir, de part leurs devoirs sur New Stendel. En effet, le Nivem, grand ennemi de Stendel, progresserait vers la capitale, et les mages doivent soutenir la force de frappe Stendelienne, pour ne pas perdre de villes face à l’envahisseur. De plus, le portail magique est assez fragile, et sa magie s’épuise à vue d’œil. Il risque même de se refermer.

Ce peuple a réussi à entrer en lien avec un autre monde, encore plus ancien, celui de Navis. A l’heure actuelle, seul Nubes fait le lien entre Navis et les Mages, et la perte de ces mondes serait un désastre. Notre but était donc de retrouver ce peuple de Nubes, et de les rapatrier avec nous jusqu’à New Stendel. Mais pourquoi tenir tant à Navis ? Il n’y aurait que de l’eau et de la glace …

 

Les portes de fer de la Tour des Mages s’ouvrirent à notre arrivée, et nous montâmes les marches en pierre de l’interminable escalier en colimaçon. Nous arrivâmes sur une étroite salle, nichée en dessous d’une toiture en bois. Il n’y avait rien, jusqu’à ce qu’un portail apparut devant nous. Au premier coup d’œil, ce n’était qu’une simple cascade d’eau. Mais en y regardant de plus près, on y voyait dans ses reflets d’immenses îles perchées dans le vide.

C’est le moment de le franchir. Nous nous mettons les uns derrière les autres, et l’espace d’un instant, la chenille se reforma, dont les formes raclaient les murs de la pièce. C’était mon tour. Je pris une grande inspiration, et me jeta dans le portail.

C’était le début d’un long voyage.

 

 

Chapitre II : Le vertige n’est pas permis

 

Le portail me recracha sur une petite île, soufflée par une légère brise de vent. Je remarquai que le soleil était à son zénith, tandis que sur New Stendel le soleil se levait à peine, démontrant que Nubes et New-Stendel se trouvaient dans deux mondes parallèles. Je repris une seconde inspiration, et m’imprégnai de ce nouvel air, et regardai autour de moi. Une multitude d’autres îles, tout différentes de par leurs tailles et leurs formes les une des autres, flotter dans le vide, ballotant les ponts suspendus qui les reliaient. Après que tout le monde aient passé le portail, nous nous sommes attachés les un les autres avec une corde, et mis en route.

Nous avons marché pendant plusieurs heures, aux grès du vent, et observant l’extraordinaire monde nous entourant. J’étais subjugué, et évasif. Certaines îles, au dessus de nous, semblaient être des nuages, immobiles, dessinant sur le ciel des formes variées, et me donnait l’impression d’être dans un théâtre de plein air. J’aimais être ici, je m’y sentais comme chez moi. Ces rêvasseries ont manqué à deux fois me faire tomber. En effet, les ponts étant surement très vieux, certains étant même en lambeaux, il fallait donc faire attention aux trous. La chute serait fatale.

 

La nuit s’installai peu à peu, et nous avons décidé donc de nous abriter pour la nuit dans une immense caverne, située sur le flanc d’une île de taille moyenne. Certains préparaient le feu, d’autres la nourriture, et nous avons pris nos quartiers, presque à la belle étoile. Tandis que je mangeai ma ration de nourriture dans mon bol de fer, je me mis à l’entrée de la caverne, observant ces rochers flottants. Je songeai à Kalwena, et imaginais nos retrouvailles. Mes paupières devenaient lourdes, et j’allai m’adosser sur un rocher quand j’entendis un cri. Je le reconnus tout de suite. Le même cri que celui émit lors de l’invasion des monstres dans mon village. Kalwena venait de crier. Je sortis en courant, longeai la paroi de l’île, arrivai à sa surface, et la vit courir vers moi. « Kolwako ! Sauve-moi ! ». Je n’avais pas d’épée sur moi, mais elle était en danger, une créature étrange la poursuivait. Elle était très grande, les yeux d’un violet saisissant, avec de très long membres. Je courus vers lui. Il ne bougeait pas. Je fis un bond, et j'allai le saisir, quand il disparut, comme par magie. Je tombai par terre, quand un second cri survint. Elle était derrière elle, toujours en train de la poursuivre. Elle allait se jeter sur Kalwena, lorsque je la saisis et la retira en arrière. Soudain, la créature apparut devant nous, leva ses bras, qui s’abattirent sur nous. J’eus un sursaut. Je regardai autour de moi, toute l’expédition dormait. Je venais de faire un cauchemar. Etait-il prémonitoire ? Et est-ce- que ce monstre existe-il, ou était-il le fruit de mon imagination ?

 

Mon inaction face à lui, malgré ses étranges pouvoirs, m’avait choqué. Je n’étais pas un bon combattant. Mais j’avais la bonne intuition. Je pris mon épée, une torche, et partit à l’extérieur, m’entrainer. Sur de véritables bêtes.

A peine arrivé à la surface qu’un zombie s’approcha de moi. Je lui assainis une dizaine de coups pour qu’il meurt. C’était beaucoup, c’était trop. Un second arriva, puis un troisième, et ainsi de suite. Quand vint cette étrange bête verte. Soudain, j’eus une idée. Je fonçai vers lui, lui planta l’épée au niveau du « thorax » (s’il en possède un), et la retirai à l’aide de mon pied. Il gonfla, et éclata, me projetant en arrière. Je fus sonné l’espace de quelques secondes, lorsque je vis qu’un squelette me visait. Il arma sa flèche, tendit sa corde. Quand une vague de flèches s’abattu sur lui. J’avais réveillé mes compagnons. J’étais gêné, mais cela m’avait sauvé la vie. Le chef de l’expédition m’ordonna de rentrer à la caverne, ce que je fis, après avoir récupéré les restes de ces démons. Je les rangeai soigneusement dans ma sacoche, et revint à la caverne, faisant profil bas. Je me blottis dans un coin, repensant à tout ce qui venait de se passer, et je m’endormis pour de bon.

 

Ce sont les premières lueurs du soleil qui me réveillèrent de mon lourd sommeil. Il était approximativement 8 heures du matin (heure de Nubes) et quand je sortis de la caverne, je vis que le chef de l’expédition discutait avec ses subordonnés. Je décidai de m’approcher pour en savoir un peu plus. A mon apparition, il se tourna vers moi, et me dit : « Tiens, tu tombe à pic. J’allai expliquer à tout le monde le plan de la journée. Hier soir, après ta brève sortie, où tu as failli y perdre la vie, j’ai envoyé quelques hommes faire un rapide tour des alentours, et sécuriser la zone. Il se trouve qu’ils ont entendu des bruits et vu des lumières s’agiter, à l’Est de notre position. Nous allons donc nous y rendre, en espérant que ce soit les individus que nous devons rapatrier. »

 

A 9 heures, nous avions plié bagages, et repartions à l’aventure, en direction de l’Est, trouver la source de ces bruits et lumières. Nous avons marché toute la journée, en explorant chacune des grottes que nous croisions, stoppant sans cesse le cortège pour observer les alentours, et surveiller si nous allions toujours dans la bonne direction.

 

Le soleil commençait à se coucher, et nous avions trouvé une seconde grotte, légèrement plus exposée que la précédente, mais offrant un meilleur point de vue sur les alentours. A peine j’entrais, que j’eus une drôle de sensation. Comme celle que j’avais eue lors de l’assaut de mon village par ces monstres. Je saisis le chef par le bras, lui disant que je craignais de mauvais présages si nous restions plus longtemps ici. Il me répondit que c’était la peur que j’avais de ces monstres que je ressentais, et qu’au fil des jours cela me passerait.

Nous nous installions comme la soirée précédente, quand nous avons entendu des bruits. Cela ressemblait à des râles funestes, venu du fin fond du sol.

Nous n’y prêtions pas attention, jusqu’à ce que des chocs sur les parois de la caverne commencent à nous inquiéter. J’eus à peine le temps d’attraper mon épée, qu’une explosion retentit, et que des zombies entrèrent dans la caverne. J’allais m’attaquer à eux, quand le chef nous ordonna de fuir vers l’extérieur. J’attrapais mes affaires avec panique, et suivit le flot de personnes, se pressant à la sortie de la caverne. Malgré leur faible vitesse, ils nous rattrapaient. Nous arrivions à la surface, pensant que nous étions sauvés. Ce n’était que le début d’une chasse à l’homme. Une trentaine de squelettes étaient sur les hauteurs, arcs tendus. Une première salve de flèches fut tirée, blessant, faiblement ou gravement, plus d’un quart des effectifs. Je réussis à me mettre à couvert, et regardait ma boussole, pour savoir où était l’Est. Je fis un rapide décompte, et me mis à courir de toutes mes forces, vers l’Est. Mon seul objectif était de survivre. Tout en continuant ma cavale, je pris dans mon sac mon arcs et des flèches, et tirais sur ceux qu’on appelait les « creepers », qui explosaient presque instantanément. Plusieurs de mes compagnons me suivirent, mais tous, chacun leur tour, furent tué. Certains par d'énormes araignées qui les projetaient dans le vide, soit par une flèche, d’un squelette embusqué, logé dans leurs crânes, ou encore un creeper suicidaire.

Je criai aussi de toutes mes forces, espérant que quelqu’un m’entendit et vint à mon secours. Mais pour l’instant, j’attirai plus des autres monstres que des habitants.

Cela faisait bientôt 2 heures que je me débattais avec la mort, et je n’allais plus tenir très longtemps. Ils rongeaient la distance nous séparant, qui était d’une centaine de mètres au départ, à quelques mètres désormais. Quand je vis de la lumière. Plus je m’approchais d’elle, plus elle devenait intense. Je crus même à un moment que c’était la lumière au bout du tunnel.

 

Soudain, le vide. Je me retrouvai au bord d’une île. Les monstres venaient de condamner la seule issue qu’il me restait, le pont suspendu. J’étais cerné. J’eus une dernière pensée à Kalwena, et pour qu’ils ne me saisissent pas, je me suis jeté en arrière. Je pensai à elle, me disant que j’avais échoué dans ma quête, quand j’atterris dans un profond lac.

Quelques monstres m’avaient suivis, mais n’avaient pas eu la même chance que moi et s’étaient écrasé au sol.

 

Je remontai à la surface, quand je vis une petite cabane, avec devant un banc où était assis deux pêcheurs. Stupéfaits, l’un deux me dit « Hein ?! Mais d’où tu viens ? File d’ici, tu va faire fuir le poisson ! Tu nous ramène des monstres en plus. ».

L’autre, toujours abasourdi par ma visite inopinée, se tourna vers son camarade, et lui dit qu’il faudrait prévenir les autres, mais d’abord me venir en aide. En effet, pendant ma course, j’avais plusieurs fois trébuché, et l’eau n’avait pas amortie totalement ma chute.

Le plus costaud des deux me mit sur son dos, tandis que l’autre allait chercher du secours. Je commençai à fermer les yeux, sans réussir à les rouvrir. Je m'évanouis.

 

Chapitre III : Un repos bien mérité

 

A mon réveil, j’étais dans un grand lit blanc, entouré par plusieurs personnes, assises sur des chaises, les bras croisés. L’un d’eux vit que j’étais réveillé, et interpella les autres.

« - Eh bah dis donc, t’a fait un bon roupillon !

- Où suis-je ?

- Te voilà à Labes, ville abritant le seul et unique peuple de tout Nubes ! Et toi qui es-tu ? Comment es-tu arrivé là ?

- Je m’appelle Kolwako, nouvel habitant Minefieldien. Je suis parti vous retrouver, accompagné d’une expédition, pour vous ramener avec nous.

- Minefield ? Cela faisait un moment qu’on n’en avait pas entendu parler ! Mais, si tu étais avec une expédition, pourquoi te voilà seul ? Tu es dans un piteux état en plus. »

- Cette nuit, une horde de monstres nous a surpris, et la plupart de nos effectifs ont été tué. Certains doivent peut-être encore être en vie, mais avec le peu de ressources que nous avons pu prendre, leur requiem a sonné. Cependant, j’ai réussi à échapper à eux, mais après plusieurs heures de traques, ils ont réussi à me rattraper. Voyant que j’étais cerné, j’ai sauté du haut d’une île, et j’ai atterris dans votre lac. »

- Ah ! Il parait que Lebrank a tiré une sale tête !

- Je confirme. »

 

Après avoir été questionné pendant une dizaine de minutes, chacun repartit à son travail, sauf l’un d’entre eux. Il me dit qu’il s’appelait Vincineuze, et qu’il souhaiterait me faire visiter la ville. J’acceptai volontiers, et nous nous mîmes en marche. Il me présenta tous les bâtiments principaux, comme la Mairie Stalactite où Pipoup, portant une magnifique armure en diamant, avec l’emblème rouge, noir et bleu de la ville, rédigeait les rapports des derniers Conseils de la ville, ou la Maison pour Tous, où je logeais temporairement, le temps que je me rétablisse, ainsi que les différents quartiers et les terrains de sports, comme celui du Spleef ou du Kross.

Nous sommes passés à la Forge, où the_diable_noir, vêtu d’un grand tablier beige, était en train de forger des métaux, distribués encore chaud à Nerofir et maxeffect055, toujours leurs épées au fourreau, prêt à bondir sur le moindre individu un peu trop louche, pour qu’ils fabriquent respectivement des armures et des outils, stockés au sous-sol de la mairie. Nous avons croisé d’ailleurs Ptitmonstre, revenant de sa mine, chargé de minerais comme du fer et même de l’obsidienne, sa lampe de casque encore allumée, qu’il apportait à la Forge. Voyant qu’il était surchargé, nous l’avons aidé Vincineuze et moi, et nous sommes passés pas très loin du lac, où je vis les deux personnes que j’avais troublé la veille, Lebrank accompagné de son acolyte TheTsarevitch, en train de pêcher. Nous avons donc déposé les métaux et minerais à la Forge, puis nous sommes allés à la bibliothèque, où Shinozuke, dans sa tenue de mage, s’entrainait à la magie et aux enchantements des équipements. Starfunx et Neyzhak s’y trouvaient aussi, travaillant sur un système d’ingénierie assez complexe, dont je n’ai presque rien compris. Nous avons aussi croisé en chemin YvahcDranoel et KillerMapper, qui discutait de la récente spécialisation en tant que Menuisier de ce dernier, ainsi que Fenrile, avec sa très célèbre, m’a-t-on dit, chemise à carreau, bucheron de Labes, ramenant des stocks de bûches de toute sorte pour le prochain hiver.

Cette ville était magnifique. Elle avait été construite dans une immense fosse, au creux d’une imposante île, faisant au moins deux fois la talle de l’îlot de New-Stendel. Tout au fond se trouvait la place centrale, avec au dessus d’elle la Mairie, puis un petit chemin, parcourant les rebords de la fosse, qui desservait les différents habitats et bâtiments de la ville.

Nous avons terminé notre visite à la taverne de Vincineuze, où nous avons bus un coup et discuté autour d’une bière, quand tous les autres habitants, assoiffés après une dure journée de travail, nous ont rejoins. Nous avons passé la soirée ensemble, à rire et à se raconter des anecdotes et des histoires.

 

L’horloge sonna minuit pile. Nous étions tous fatigués, et chacun est rentré chez soi. Ne sachant où aller, Pipoup m’a proposé de rester dans ma chambre à la Maison pour Tous. J’ai donc accepté, ne pouvant tout simplement pas aller ailleurs, mais aussi et surtout car j’aimais être en leur compagnie. Je me suis effondré sur mon lit, mort de fatigue, et me suis endormi. J’ai fait alors un drôle de rêve. Des morceaux de ma vie se succédaient, dans le désordre. Tout était très flou et très lent, et je me revoyais étant tout petit à courir dans les collines, quand j’arrivai sur Nubes, pour ensuite me revoir dans la Salle du Conseil de l’Assemblée Minefieldienne. Soudain, je revis le monstre de mon précédent cauchemar, qui s’en prenait à Kalwena. Il était à quelques centimètres de moi, me regardant de ses yeux violets. Cela me fit sursauter, et je me suis réveillé. Il était 8 heures du matin. Mes sommeils étaient très agités.

 

Tout le monde dormait encore. Je ne savais pas quoi faire, et décidai d’aller à la bibliothèque, pour en apprendre plus sur l’histoire de Nubes et de Labes. Je vis un très vieux livre, ayant sa couverture en cuir très usé, mais en assez bon état. Il s’intitulait « Nubes pour les Nuls ». Etonné, je vis alors la supercherie. C’était une étiquette, signé en coin par un certain « Leb’ ». Je l’enlevai, et vit le réel titre : Contes et Légendes de Nubes, les terres aériennes ». Je m’assis à une table, près de la fenêtre donnant sur la place centrale. Je l’ouvris, et le lut pendant plusieurs heures. Il racontait les mythes lié à la création de ce monde, et à sa découverte par les 4 Mages. Dans un second volume, il relatait l’arrivée des premiers habitants de Nubes, qui fondèrent le seul village de ce monde : Labes. Ce qui me troublait le plus, c’était la ressemblance entre l’histoire de ces premiers habitants, et celle de mon peuple. Selon le livre, les habitants de Nubes serait issue d’un peuple, qui aurait du s’exiler de force suite à la destruction de leur village par des « monstres ». Il aurait alors fui, avec un navire, et échouant sur les terres de Minefield, aurait été recueilli par les 4 Mages. Il aurait alors été amené jusqu’au monde de Nubes, qui aurait alors récemment relié à celui de New-Stendel. Mais alors, pourquoi les amener Nubes ? Ce monde n’était pas encore sécurisé, et il a été gardé secret à la population de Minefield … Cela m’intriguait énormément. Je reposai le livre, et essayai d’en trouver un autre parlant des raisons de ce départ sur Nubes, en vain. J’avais besoin de réfléchir, et je suis parti marcher dans les hauteurs de Labes. Peu à peu, les habitants se réveillaient, et la ville s’animait de plus en plus.

 

Cependant, quelque chose ne collait pas. La date de l’arrivée de ces premiers habitants sur Nubes, et l’exil de mon peuple. La date de l’arrivée des Labessiens variaient selon les versions, mais toujours en ne donnant aucune réelle précision. « Jadis » disent certains livres, « Il y a de cela des années » … Certains livres disaient même ne pas connaître la date de leur arrivée, et évitaient tout simplement le sujet. Logiquement, j’avais donc une chance sur deux pour que le peuple labessien soit issue ou est de parenté avec le mien. Ce mystère m’intriguait énormément.

 

Les jours et les semaines suivantes furent calmes et paisibles. Vincineuze s’était proposé être mon parrain pour les prochains jours, le temps de m’habituer à la vie de la ville et m’aider si besoin. Nous nous aidons mutuellement, l’un offrant ses services à l’autre, et nous passions de très bons moments. Cependant, n’ayant aucun métier ni même travail à faire, je ne faisais que trainer, aidant l’un, aidant l’autre, et j’en étais frustré. Mais j’allais le découvrir très rapidement. Un jour, je passais dans le quartier dit « culturel ». Je vis Ptitmonstre aider à construire les nouveaux thermes de la ville. Soudain, un creeper sauta de la falaise au dessus de lui, et tomba à quelques mètres de Ptitmonstre. Je saisis mon épée au fourreau, et me rua sur le monstre, l’envoyant voltiger d’un puissant coup d’épée, qui le fit exploser en vol. Il se retourna, stupéfait, et me vit, épée à la main, ainsi qu’un petit nuage de fumée à quelques mètres.

 

« - Je viens de te sauver d’une explosion de creeper ! Fais attention la prochaine fois.

- Oh ! Merci ! Tiens, tu ne sais pas quoi faire ? Je te propose de m’escorter et me protéger des monstres qui rodent aux alentours. Je ne sais pas ce qu’il y a, mais ce n’est pas le premier, et surement pas le dernier. Et les Thermes doivent être finis ! Tu veux ? »

 

J’acceptais volontiers, et je l’escortai toute la journée, tuant des monstres à tours de bras. Je dus même m’équiper d’un arc, à cause des assauts des squelettes qui nous pilonnaient du haut des toits. En rentrant des thermes, Ptitmonstre raconta mes faits de la journée aux autres labessiens.

« - Je vous assure ! Il se retourne, Bam ! Un zombie ! Il tend l’arc, Pan ! Deux squelettes ! C’était incroyable, je n’ai jamais été aussi tranquille lors de la construction d’un bâtiment. »

Le lendemain, je fus demandé de partout, notamment sur tous les chantiers en cours. Je ne savais plus où donner de la tête (enfin des coups d’épées). Cependant, j’avais soif de sang.

Je n’arrivai plus à combler la vengeance envers ces monstres, suite à la fuite de mon peuple. Je n’étais plus sur de rien quant à son destin, et me défoulai sur ces soldats du chaos.

L’escorte de labessiens n’amenait plus assez de monstres. Je me mis à explorer les grottes et les cavernes des îles aux alentours. J’entrais, avec pour seuls bagages, mon épée et une torche, dans l’antre des démons. J’en ressortais, glorifié de trésors et de restes de monstre. Avec Ptitmonstre, nous avons même monté une petite affaire. J’entrais, seul, dans les grottes et les cavernes, tandis qu’il m’attendait dehors. A ma sortie, il prenait mon relais, et allait extraire les minerais des parois, qui en étaient très riches, sans risquer sa vie, puisque j’avais dépourvu la grotte de tous ses monstres. Je partais alors à la grotte suivante, et ainsi de suite. Nous fournissions une quantité colossale de travail à the_diable_noir, Nerofir et maxeffect055, telle que nous n’arrivions même plus à stocker les résultats de nos trouvailles.

J’entreposais plusieurs coffres, remplis de restes de monstres. Des os, de la viande pourrie, des flèches … Je devins sans le vouloir, et cela ne me déplut pas, Aventurier de Labes.

Je n’étais plus le frêle et naïf guerrier que j’étais, lors de cette nuit, où j’avais failli perdre la vie. Désormais, j’étais un brave et valeureux combattant, défiant chaque jour, chaque heure, chaque minute, la mort.

 

D’ailleurs, j’ai remarqué que la poudre d’os avait des effets pour le moins impressionnant. J’en découvris l’une de ces utilités le jour où, ramenant un sac d’os, dont certains s’était effrité et avaient formés de la poudre d’os, je le fis tomber sur une pousse d’arbre. En quelques secondes, un grand et vigoureux arbre venait de pousser. J’étais abasourdi.

J’en parlai à mes compagnons, qui ne me crurent pas dès le départ. « Ah oui ? Suivez-moi. »

J’avais avec moi mon sac à dos, rempli de poudre d’os. J’ai planté une pousse en plein milieu d’une petite île surplombant le lac, et je leur ai prévenu de reculer. J’ouvris mon sac, et l’ai jeté sur la pousse. Quelques secondes plus tard, la terre se mit à trembler, et de gigantesques racines commençaient à sortir de l’île, tandis qu’un énorme tronc s’élevait dans le ciel. Arrivé à une certaine taille, le tronc arrêta son ascension, et développa des branches supportant un immense feuillage. En quelques minutes, cette petite pousse avait évolué en un imposant et massif arbre. Tout le monde était stupéfait. Certains même se frottaient les yeux.

Etant à l’origine de cet arbre, et comme un signe de remerciements pour les stocks de minerais que j’avais ramené, aidé de Ptitmonstre, je fus désigné comme le « propriétaire » de cet arbre. Désormais j’en avais la charge, et je devrai réguler sa taille, ainsi que son évolution.

 

Les semaines s’écoulèrent, et cette frénésie envers ces monstres, ainsi que l’implication que j’avais envers Labes me fit oublier le but de mon arrivée. L’Expédition Stendelienne et moi étions venus pour rapatrier les labessiens à New Stendel, à cause du manque de nouvelles qu’avaient les mages d’eux, et à cause aussi de la défaillance du portail, qui risquait, si ce n’était pas déjà fait, de se refermer. Je fis réunir tous les habitants sur la place, et leur ai expliqué les raisons de ma venue, et de leur rapatriement.

La nouvelle ne fit pas l’unanimité, mais tout le monde s’y résignaient, et quelques heures plus tard, tout le monde avait pris ses affaires de valeurs. Moi-même, j’ai dû remplir plusieurs sacs à dos, de toutes les ressources que j’avais récolté. Nous avons passé toute l’après-midi à rassembler les coffres et à fabriquer deux charrettes de fortune, pour y ramener tous les coffres. Chacun de nous portait plusieurs sacs à dos, qui menaçaient tous de craquer. Le lendemain, vers 4 heures du matin, nous sommes partis de Labes, suivant Pipoup, qui connaissait Labes et ses alentours comme sa poche. Le trajet entre Labes et le portail nous mis une journée entière, malgré que nous marchions d’un bon pas.

Arrivés au portail, nous nous sommes mis en file, pour entrer chacun notre tour dans le portail. J’eus alors un flash, me rappelant notre arrivée à Nubes, en file … Nous étions une trentaine, j’étais maintenant seul. Serait-ce le destin qui m’avait sauvé la vie ? Je ne le saurai sans doute jamais.

Alors que Pipoup, qui menait la file, allait entrer dans le portail, les 4 mages arrivèrent devant nous, par ledit portail. Ils nous ont vu, et nous ont ordonné d’entrer dans le portail. Un grand danger allait avoir lieu. Au même moment, un puissant grondement fit trembler le sol. Je me suis retourné, et vis que certaines îles commençaient à ne plus flotter avec la même aisance que d’habitude. Elles tombaient dans le vide.

« L’Apothéose a débuté ! Nous devons à tout prix sauver Nubes et Labes ! Navis est en danger ! Vous, partez par le portail, avant que celui-ci ne s’éteigne ! »

Nous nous sommes alors précipités dans le portail, et je n’ai pas eu le temps de jeter un dernier regard derrière moi, pour voir ce qu’il se passait. J’entendis simplement les mages prononcer des formules d’incantations, avec une fébrilité palpable.

 

 

Chapitre IV: Un exil forcé

 

Les dernières charrettes passèrent par le portail, lorsque celui-ci se ferma net. Nous étions désormais à New Stendel. Cependant, un problème se posa lors de notre arrivée. Que faire de ces charrettes ? L’escalier était beaucoup trop étroit, et les fentes faisant office de fenêtres encore plus. Et où mettre nos ressources en sécurité ? Nous nous questionnions, cherchant réponse à ce problème, lorsqu’un homme se racla la gorge. Il était très bien habillé, avec une longue redingote noire et des souliers ciré d’un très beau cuir. Je compris assez vite que c’était l’un des conseillers de New-Stendel. Un dialogue s’engagea entre lui et nous.

« Bienvenue à vous, peuple de Nubes, et à toi, dernier survivant de l’Expédition Stendelienne. Le Conseil vous met à disposition la salle des coffres de la Tour de Mages, pour y mettre en sécurité vos affaires. Pour ce qui est des charrettes, vous êtes priés de les démonter dans les plus brefs délais. Je dois vous laisser, le devoir m’appelle. A bientôt.». Il redescendit alors l’escalier de la Tour des Mages, et repartit dans les rues toujours grouillantes de monde de la capitale. Nous avons donc démonté nos transports de marchandises de fortune, tandis que d’autres allaient entreposer nos ressources dans les sous-sols de la Tour des Mages. Après avoir fini, j’ai fait visiter aux Labessiens la ville de New-Stendel. Ils étaient charmés et impressionnés par cette capitale flamboyante, et volante. Celle immense île leur rappelait le monde de Nubes, et la ville de Labes, et ils se demandaient souvent quand ils allaient pouvoir rentrer chez eux.

 

Les jours s’écoulèrent lentement, et le Conseil de l’Assemblée Minefieldienne nous mis à disposition toutes les chambres du Fort de l’Ambassade des Nouveaux Arrivants. J’ai d’ailleurs retrouvé la chambre où j’étais avant mon départ pour Nubes. Nous avions beau être sur les terres Minefieldiennes, le mal de Nubes se fit ressentir, même pour moi.

Je voulais revoir une dernière fois ces îles flottant élégamment dans le vide, nommé par les Labessiens « Le Voïd ».

Un jour, alors que nous étions en train de faire une partie de carte dans une petite auberge pas très loin du fort, un messager arriva, nous laissant une missive provenant du pouvoir Minefieldien. Cette dernière prévenait du prochain retour des Labessiens sur Nubes, dans un peu plus d’un mois. Cependant, elle précisait aussi que pour tout autre individu n’ayant pas officiellement la nationalité Labessienne, ce qui était mon cas, il faudrait posséder le titre de Voyageur. Il me fallait à tout prix ce titre. Je devais revoir ces îles, et en apprendre plus sur ce peuple de Labes. La clef qui me mènerait à Kalwena était peut-être en leur possession, sans qu’ils ne le sachent.

 

Le lendemain, je me mis en route pour le Conseil. Je suis parti très tôt, car la missive n’avait apparemment pas était distribué uniquement aux Labessiens, et signalait l’officialisation de ce monde, qui, il y a encore quelques jours encore, était inconnus de tous.

Malgré mon arrivée vers 8 heures et demi, la salle d’attente du Conseil était pleine. Je m’assis dans un coin, sur un petit tabouret jauni, et prépara mon discours. Je me remémorai tout mon parcours depuis que je suis paysan, jusqu’à aujourd’hui. Je repensai aussi aux découvertes que j’avais faites sur Nubes, et sur moi-même. Ces penchants meurtriers envers les monstres ne s’étaient éveillés qu’à Nubes. Jamais une telle folie meurtrière ne s’était déclarée en moi auparavant. Je me préparais, de nouveau, à faire face au Conseil de l’Assemblée Minefieldienne. Cependant, je n’allais pas rencontrer les Conseillers qui m’avaient écouté lors de ma postulation au grade de paysan Minefieldien. Ils étaient, à ce qu’on disait, beaucoup plus stricts et impitoyables que les précédents, et atteindre le prestigieux rang de Voyageur ne sera pas une tâche facile.

Les minutes s’écoulaient lentement. Mon nom allait bientôt être appelé, pour entrer dans la salle du Conseil. Soudain, la porte s’entrouvrit. Une silhouette apparut, regarda les individus, intrigué peut-être par cette foule en attente, et dit d’un ton ferme « Kolwako, à vous. ».

C’est l’heure. Je me suis levé, pris une profonde inspiration, et je me suis approché de la porte, qui s’ouvrit devant moi. Je me suis avancé, au milieu de l’épaisse moquette, où est brodé l’emblème Or et Noir de New Stendel quand la porte claqua, dans un bruit sourd, qui fit légèrement vibrer les murs de la salle.

Je me tenais debout, face à ce long bureau de bois, à l’armature de fer, où se sont disposé les trois Conseillers, assis sur leurs chaises de velours. Je reconnus l’un d’eux, qui n’était autre que celui qui nous avaient accueillis, les Labessiens et moi, lors de leur arrivée, et de mon retour, à New Stendel. Il me reconnut, et me dit : « Allez-y ».

 

Ceci conclut ma candidature Voyageur, j'espère que vous avez pris du plaisir à la lire, autant que j'en ai eu à l'écrire. Si vous avez même apprécié le tout, vous pouvez me laisser un petit plussoiement, cela me fera très plaisir ! Sur ce, je vous souhaite une bonne continuation, et peut-être à une prochaine fois !

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+1 pour kowalko qui s'implique toujours a fond dans ce qu'il fait

 

/me chuchote a Fenrile

 

"Psst, Eh, Oh! Fenrile .... Tain mais débouches toi les oreilles !!! Fenrile!!! On dis Kolwako pas kowalko !!!! Eh! Tu m'écoutes!"

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Je pluessoies mon capitaine bien aime (honte a moins d'avoir pris tant de temps...) Il est tout le temps connecte, tout le temps d'accord pour faire n'importe nawak mais aussi des truc serieux...

 

J'adore ta candidature, elle a la classe :D *un poil jaloux mais pas trop, juste ce qu'il faut*

 

Ein groß plus EINS fur mein freund :D

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