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Lettre d'Orionss aux gouverneurs


lkttsu
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"Chers gouverneurs.

Vous avez pu constater et prendre note de mon inactivité prolongée.

C'est pour cela que je viens m'en justifier, en utilisant mes oiseaux facteurs 6.0 pour vous transmettre le message.

Pour les raisons évidentes que votre milieu et la cour connaissent, je me suis exilé en les terres de Boudumonde, après avoir fait don de ma propriété.

Les gens, là-bas, semblent moins fixés sur la puissance et le pouvoir comme il est le cas en ville.

Comprenez que je vous envoie cette lettre sans animosité.

Je ne sais que dire, car la peine qui m'a été infligée, trop dure pour les pêchés que j'ai accomplis, n'est pas justifiée et vous m'avez forcé à quitter ma terre natale pour ne pas disparaître dans l'Oubli. En restant ainsi en vie, en gardant mon audace quotidienne, en vous défiant, je m'assure d'avoir un nom et peut être un titre dans l'Histoire du Monde.

Suis-je ainsi malhonnête pour qu'une punition me refuse à jamais le titre de Chevalier ?

Ce titre qui n'est que mon but ultime, le titre pour lequel j'étais né.

Mais désormais, poursuivre la route vers cet objectif n'a plus de sens et je vous hais pour m'avoir détruit aussi bien moralement que physiquement.

Je répète mais la haine que j'éprouve envers vous n'a d'égal que la force qui m'a permis de vivre malgré les guerres entre le Nivem et Stendel.

Je vous dis alors adieu et "si vous me poursuivez,

dites à vos gendarmes,

que je n'aurai pas d'arme,

et qu'ils pourront tirer."

Boris Vian."

 

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Tybalt aimait à flâner du côté du pigeonnier, d'une part parce qu'il adorait l'odeur des fientes de pigeon par un beau matin du mois de Juin mais également parce que lesdites fientes sentaient bien meilleures que les manipulations et jeux de pouvoirs de certains de nos grands en ce monde.

 

Ce jour là, ce n'était point une crotte d'oiseau qu'il reçut sur le coin du museau, mais bel et bien une missive, mal attachée, à priori.

 

Ne pouvant réfréner sa curiosité maladive, il décacheta le sceau de la lettre déjà bien abimée, et commença à en lire le contenu. Il y était question d'une querelle entre un citoyen exilé et des gouverneurs blablabla. Rien de bien folichon, surtout que cela sentait quelques peu le réchauffé. Cependant il ne put réprimer un sourire lorsqu'il lut que ledit auteur avait écrit vouloir parler sans animosité et que dans le paragraphe suivant il se targuait de ne ressentir que de la haine pour PierrePaulJacques (célèbre trio de comiques).

 

Soupirant à s'en vider les poumons, Tybalt rattacha la lettre à son pigeon et s'en alla tout en méditant sur la bêtise humaine.

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