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[RP à 2, avec qui veut de moi ! :) ] New long way


Oki
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Ça y est, j’ai mes 21 ans. Je viens de passer la limite que mes parents m’avaient donnée pour partir de ce désert. 21 ans de ma vie passée à attendre la nuit pour voir les étoiles. La question n’est pas d’aimer ou pas ce désert, la question réside dans le fait de ne connaitre que mes parents. Je n’ai jamais eu d’amis. Les seules personnes extérieur à ma famille que je pouvais rencontrer étaient les clients qu’on allait démarcher à Azur pour les verres que mon père avait soufflé. J’attendais ses moments impatiemment pour découvrir un peu plus de ce monde qui, pour moi, ne se résumait qu’à notre maison et au désert qui l’entourait. Et ces moments n’arrivaient qu’une fois tous les mois.

 

Je ne me rends pas bien compte que dès aujourd’hui je pourrais partir pour voir du pays, pour connaitre notre monde, et peut-être un jour partir au plus près des étoiles. Mais je ne partirais pas aujourd’hui. Je vais rester fêter cet anniversaire avec ma famille. Aujourd’hui je reste dans cette maison par choix, et non par contrainte. C’est là première fois que je ressens l’esquisse d’une liberté.

 

 

Nous sommes demain. Ça y est je suis près, ça y est je m’en vais ! Mon packtage est près. Cela fait 3 ans que j’économise pour m’acheter tout ce matériel, ces vêtements et avoir le minimum nécessaire d’argent pour pouvoir partir à l’aventure comme je le fait.

Je dis au revoir à mes parents. Chaleureusement à mon père qui mou souhaite bonne chance et amoureusement à ma mère qui pleure. Tout deux me supplient de passer les voir quand je suis dans le coin. Je leur assure que je serais là. Je prends mon sac que je mets sur mon dos et les regarde un avant de marcher droit. Je ne voulais pas me retourner, partir fier et sur de moi mais ma tête ne put s’empêcher de regarder ma maison et ma famille plusieurs fois avant qu’ils ne soient qu’un petit point au loin. Je ressens de la tristesse et de la joie. Deux sentiments si différents qui se battent en moi. Mais je sais (ou du moins j’espère) que c’est la joie de cette exploration qui va remporter le combat.

Je marche droit en direction de New Stendel. Je n’y serais pas avant 3 jours de marche minimum et comme je souhaite découvrir le monde je pense que je prendrais mon temps et que j’y serais dans un peu moins d’une semaine.

C’est parti, une nouvelle vie s’offre devant moi.

 

 

J’ai très mal dormi, pour ne pas dire que je n’ai pas du tout fermé l’œil. Je me suis installé dans un arbre pour me protéger d’éventuels ennemis. Mais les bruits qui grouillaient dans cette forêt ne faisaient que m’inquiéter et lorsque le silence se faisait la nostalgie de mon toit se présentait.

Néanmoins je repars dès l’aube en promettant de m’arrêter cette fois dans une auberge.

Je marchais toujours droit en m’inquiétant de ne jamais croiser personne. C’était plutôt normal. Le désert où j’habitais était totalement excentré de toute ville. Mais d’après la carte je devrais trouver un chemin à peu près fréquenté dans l’après midi. J’espère que je ne suis pas perdu.

 

Une demi-journée plus tard je suis fixé. Je trouve le chemin de terre sous les arbres. C’est bon signe, je vais enfin croiser des personnes. D’ailleurs en voila une qui passe, chevauchant un cochon et s’excusant d’être pressé et de ne pouvoir m’aider. Une autre s’arrête et m’indique une auberge dans la direction que je prenais. D’après ce vieux monsieur, je devrais y être arrivé d’ici la nuit. C’était parfait ! Je le remerciais et reprenait la route.

 

Il avait effectivement raison, le soleil se couchait quand l’auberge me faisait face. J’entrais et découvrait un rassemblement très important de gens. Les personnes se bousculaient, venait chercher leur bière ou leur mets et s’installaient là où ils le pouvaient. J’allais directement voir l’homme qui tenait l’auberge et lui demanda une chambre. Il me la loua pour la nuit pour 5 pièces d’argent. Ce n’était pas gratuit mais cela m’assurerait une bonne nuit de sommeil. Je le remerciai et lui commanda une côtelette de porc et une bière. Lorsque je fus servi je bousculais respectueusement les personnes pour tenter de m’assoir à une table. J’en choisi une à l’écart de l’animosité général et m’installa. Une personne y était déjà installée. Je bus une gorgé de ma boisson et l’aborda. J’espérais qu’elle soit bavarde, j’avais besoin de parler.

 

" Bonsoir ! Ou allez-vous par ce chemin ? "

 

Cela serait super que cette personne me réponde « New Stendel » et qu’il devienne mon compagnon de route. La solitude de ses 21 dernières années m’avait étouffé, il fallait que je me créer une vie sociale !

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Je relevais la tête, un peu dérangé, je n'étais pas vraiment ce qu'on pouvait appeler quelqu'un de sociable, mais je répondis quand même à mon interlocuteur :

" New Stendel... " grognais-je.

Voyant que ma réponse n'avait pas de réaction sur "l'intrus" de mon petit cocon que j'avais créer, je faisais un geste de la main pour l'inviter à s'assoir, je me raclais la gorge, bus une gorgée de bière et demandais :

 

" Et vous, où allez vous ?"

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