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[Accepté][Candidature citoyenne] theerasZor


razor94
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Bonjour/bonsoir minefieldien(ne)s,

 

Qui suis-je ?

 

IRL : Et bien je suis toujours un jeune homme de 20 ans, diplômé dans le bâtiment, travaillant dans le service courrier d'une firme de distribution.

Je suis toujours un grand fan de deux séries des studios Bethesda : "The Elder Scrolls" et "Fallout", mais aussi de la série "Fable" et plein d'autres petits jeux. Grand lecteur d'héroïc-fantasy mes auteurs préférés restent Gemmel et le maître en la matière Tolkien.

 

IG : Voici plusieurs mois que je suis minefieldien et nom di diou que je me plais sur ce serveur! Plus sérieusement, après une pause forcé dû à mon taf et à mes autres projets, je suis revenu fin février parmi les Ysérains et leurs folies habituelles pour ensuite reprendre le projet de Deltaca avec l'aide de mopitio .

 

 

Mes motivations :

 

Je fais cette candidature afin de pouvoir aider la communauté minefieldienne ainsi que les deux projets qui me tiennent à cœur : Ysera et Kallanos en devenant ingénieur et accéder aux crafts disponibles car l'utilisation de ces crafts sera très développé sur mon projet actuel. Étant fermier, la seule utilité que je puisse avoir pour aider mon entourage est la plantation de houblon (la majeure partie des taverniers ont déjà des "fournisseurs") et le craft des selles, partagés avec les aventuriers, la récolte du blé, melon et autre choses étant faites par l'ensemble de la communauté avec laquelle je suis.

J'aimerai aussi pouvoir acheter une parcelle dans l'une des deux capitales (même si je dois avouer que New Stendel à ma préférence) qui voudra bien accueillir un pèlerin comme moi.

 

 

Liens utiles :

 

Ma présentation à l'ANA : http://www.minefield.fr/forum/presentation-f923/theeraszor-t54519.html

Ma présentation villageoise : http://www.minefield.fr/forum/post379485.html?hilit=theerasZor#p379485

Ma présentation Yséraine : http://www.minefield.fr/forum/ambassade-royale-f790/theeraszor-t54597.html

 

 

Qu'ai-je réalisé et à quoi ai-je participé ?

 

Ma résidence d'été à Panorifera :

 

Extérieur :

 

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Intérieur :

 

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La jetée Yseraine à Panorifera :

 

Extérieur :

 

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Intérieur :

 

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Terrasse :

 

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Cuisine (refaites par tonacs) :

 

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Kallanos, la cité de la redstone :

 

La ville en général :

 

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L'académie Rédonienne :

 

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Mon bureau dans l'académie : (A moitié fini)

 

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Je suis le gouverneur chargé du recrutement et de la trésorerie kallonienne, l'autre étant mopitio chargé de l'architecture et de la construction.

 

 

Le RP :

 

Première partie du journal (Candidature villageoise)

 

 

Extraits du journal de theerasZor

 

Que puis-je dire de ma vie sinon qu’elle fut bien remplit. J’ai fait de mauvaises, bien trop mauvaises actions pour que je les couche par écrit mais j’ai réussi à changer à me sortir de mon cocon de haine envers la société pour aider ceux qui ne pouvait plus rien faire. Voici une partie des réponses aux questions que l’on m’a posées jadis.

 

Mon enfance

 

Beaucoup on crut que je étais né dans une bonne famille, élevé parmi l’élite de ce monde et que je réussissais tout ce que j’ai entreprenait. Et bien ce n’est pas le cas, orphelin de père j’ai passé mon enfance à voler de la nourriture afin de me nourrir et les seuls cours que je suivais étaient ceux de morale infligée par les gardes aux jeunes délinquants comme j’ai été. Bien sûr comme tous les gamins de mon âge les gardes me battaient mais ils le faisaient plus pour me dissuader de recommencer que par pur méchanceté, cela je ne l’ai compris que bien plus tard. L’année de mes quatorze ans ma mère fut enlevée par la maladie et n’ayant pas d’argent elle fut jetée dans la fosse commune de notre bidonville. N’ayant plus de famille dans cette ville, je partis en direction de New Stendel où « je pouvais trouver "un travail d’homme" m’avais dit un vieil homme. Une fois là-bas, la seule chose que j’avais trouvée fut le fer de lance de la garde qui me rejetait en dehors de la ville.

Un fermier s’en allant chez lui me vit sur le chemin et me proposa de l’accompagner jusqu’à sa ferme aux abords de la ville. Au cours du voyage, j’appris que l’homme s’appelait Caìb, il me raconta sa vie, son travail à la ferme et la perte de ses enfants partis combattre les dragons, intuitivement je lui demandais s’il avait besoin d’une paire de bras en plus pour l’aidé dans sa tâche et le fermier acquiesça. Durant trois ans, j’appris à manier la houe et la faux, à nourrir correctement les animaux pour qu’ils puissent s’épanouir dans l’enclos et à différencier les plants sains des mauvaises herbes. Ce furent des jours bons où j’apprenais l’un des plus vieux métiers du monde.

 

La fin de l’innocence

 

Un beau jour alors que je travaillai aux champs, je vis la garde stendellienne approché de la ferme par la grand route et se dirigé vers la petite demeure où se reposait Caìb. Pensant qu’ils venaient chercher l’impôt que leur le fermier je m’approchai de la bâtisse principale les devançant afin que mon maitre reste allongé dans son lit et ne sois pas dérangé par les visiteurs.

Prenant les devants, je dis :

_ Bonjour messieurs de la garde, venez-vous prélevez l’impôt?

Le capitaine supposais-je dessella et s’approcha de moi

_ J’ai bien peur que non petit, où se trouve le propriétaire? Nous avons quelques questions à lui poser sur ses champs de houblon

_ Il est malade monsieur mais je peux répondre à vos questions si vous le désirer, j’ai moi-même replanté le houblon cette année pour éviter à maître Caìb de faire souffrir son dos.

_ Tu l’as toi-même replanté dis-tu? Bien, nous parlerons à maître Caìb, si tes réponses ne conviennent pas. Que faites-vous du houblon que vous récolté et en gardez-vous pour faire votre propre bière?

_ Nous amenons 90% des récoltes à un maître brasseur dans le quartier de la grand’ place, 5% sont utilisés pour replanter dans les champs et les cinq autres sont utilisés par maître Caìb, mais je ne sais pas ce qu’il en fait.

_ Connais-tu le nom de ce maître brasseur à qui tu remets le houblon?

_ Non messire, chaque fois que j’accompagne maître Caìb en ville il me donne une permission d’une heure et me demande de le retrouver au lac du nord.

_ A quand remonte la dernière livraison et combien en faites-vous par année?

_ Nous avons livré le second chargement il y a un mois environ, je dois partir livrer le prochain chargement dans trois jours si maître Caìb se remet. Nous en faisons quatre durant la saison des récoltes puis un avant la période de gel.

_ Cinq chargements dans l’année, prenant un air méditatif il dit, ils ont créé un vrai réseau ces deux-là.

Me regardant à nouveaux il m’annonça :

_ Merci petit, nous allons prendre en charge Caìb et s’il n’est pas impliqué dans une affaire quelconque nous te le ramènerons.

_ Je ... Oui messire, dois-je préparer à mon maître quelques vêtements?

_ Prépare juste une cape chaude, nous te le ramèneront demain dans la soirée.

_ Bien messire.

Entrant dans la maison, je partis réveillé maître Caìb lui annonçant qu’il allait être amené à New Stendel et lui prépara une de ses capes en laine pour le voyage. Une heure après l’arrivée des gardes, le groupe repartis vers la capitale.

A la tombé de la nuit, alors que je finissais de traire les vaches, je vis plus que je n’entendis, un feu qui s’élevait depuis la grange. Récupérant un bâton de bois et soucieux de voir ce qui avait causé cet incendie je vis une fois aux abords de la bâtisse, un groupe de cavaliers masqués. Sans réfléchir je brandis mon arme improvisé et partis à l’assaut de cette troupe. Surpris de me voir les premiers cavaliers furent à terre, tandis que je frappai à tous vas, un des cavaliers percuta mon dos avec cheval, me voyant dans une position de faiblesse, le reste de la troupe me ligota et celui que je supposai être le chef m’assomma.

A mon réveil, je vis que j’étais en prison et un garde m’informa que j’étais à la prison de Véraz pour avoir tenté de dissimuler des preuves concernant un trafic de houblon en bande organisé. Je fus condamné à sept ans de prison.

 

Un nouveau départ

 

Durant ces années où j’étais enfermé, je décidai de rattraper mon retard et appris à lire, à écrire et à gérer une ferme. Lors de ma quatrième année de détention, un garde m’appris que maître Caìb mourut alors qu’il allait comparaître devant l’assemblée. La cinquième année, on me donna un travail d’intérêt général afin de vidé un peu la prison pour y « accueillir » une bande armée ayant sévit trop près de la capitale. Cette peine ne s’écartais pas tellement du labeur de la prison car je devais allez travailler dans les failles d’une cité alduins afin d’enlever tous les blocs susceptibles de tomber sur les ruines alentours. Au bout des deux dernières années à passer sur le travail des failles, j’en appris plus sur la cité qui accueillait ainsi des bagnards pour les travaux manuels. Une race de l’ancien temps, les Alduins, vivaient à cet endroit, c’était une grande civilisation dirigé par un roi aux desseins pacifistes. Malgré leur absence de désirs de conquêtes un autre peuple, les Thallmors, avait peur que le roi use de son charisme afin de monter une coalition envers leur désir de territoire. La fuite des Alduins de leur première cité fut un coup dur pour les Thallmors qui voulaient depuis longtemps exterminés ce peuple mais ils avaient pour l’instant d’autres territoires à prendre par la force. Des milliers d’années plus tard l’armée thallmors arriva aux portes de la cité, voyant cela le roi fit fuir la population par les anciens passages d’Ysera et le massacre commença. Retranché aux plus profonds de son domaine le roi voyant la fin de la cité venir décida de libérer une ancienne magie, cette magie destructrice annihila entièrement l’armée thallmors mais tua aussi les défenseurs de la cité. La légende dit que c’est le descendant des rois de l’ancien temps qui amorça la reconstruction et qui la surveille à présent du haut de son château.

Les deux dernières années de ma peine furent les plus douloureuses mais aussi les plus instructives, un des surveillants m’appris à reconnaître les différents types de minéraux que l’on trouvait et m’en expliquait l’utilité, à mon tour je lui parlais des plantes et des différentes façons de s’occuper d’une ferme, celui-ci me proposa une fois ma peine achevé de venir travailler sur les terres agricole d’Ysera. Malgré l’envie de continuer ce projet il me restait une chose à faire après ma libération.

 

La chasse aux sorcières

 

Deux mois après la proposition du paladin je fus libéré et mes effets me furent rendus. Je pris le chemin de l’ancienne ferme de Caìb. Arrivée aux abords de la ferme je ne vis qu’une seule et unique chose, les restes calcinés de mon ancien mentor sur le pas de sa porte. Remis du choc je décidai de l’enterrer sous le vieux chêne qu’il affectionnait tant. Une fois la fosse creusé je découvris un coffre contenant les transactions qu’avait effectué Caìb avec diverses personnes bien avant qu’il ne me propose de venir vivre avec lui. Le nom revenant le plus souvent fut celui d’un aventurier de Stendel habitant dans la région de Nivem. Ce fut ma destination et pour la première fois depuis sept ans je vis la capitale de New Stendel dans toute sa splendeur. Les lumières de la ville nimbaient le ciel crépusculaire d’un orange nacré à en faire pâlir les rayons du soleil. Le passage par le portail menant à Stendel fut des plus incroyables, la place d’arrivée étais totalement différente par rapport à celle de départ, tant de choses avait changé en une fraction de seconde. Remis de ma surprise je pris le chemin de Nivem afin de retrouvé cet aventurier. Lors de mes pérégrinations j’appris que l’homme que je recherchais vivait sur un ilot dans les marais pourpre à proximité d’une frégate. Arrivé sur place, je vis un homme ressemblant trait pour trait à mon ancien mentor, lorsque celui-ci me vit, je vis trois sentiments passer sur son visage : l’étonnement, la peur et le regret. L’étonnement de me voir devant lui, la peur de la réaction que j’allais avoir et le regret de m’avoir trahis. Après une longue discussion avec celui qui se faisait désormais appelé Lenx, je sus que cet homme avait orchestré sa mort en demandant à une vieille connaissance, un aventurier sur le déclin, de venir le voir pour une « découverte » et l’avais éliminé afin d’usurpé son identité et ainsi être libre de toutes charges. Ainsi la fortune qu’il avait confiée à son compagnon lui revint à nouveau et il ne s’en sépara plus.

 

Une vengeance mérité et un retour à la normal

 

Revenus à New Stendel, je partis voir le bureau des plaintes et y déposa le contenus entier du coffre de Caìb en signalant que celui-ci résidait dans la province de Stendel sous le nom de Lenx. Repartant vers la ferme, j’entrepris de raser celle-ci et de reconstruire uniquement une bâtisse principale avec un silo à grains afin de stocker mes futures récoltes. J’appris bien plus tard que Caìb avait été retrouvé pendu dans sa cellule de Véraz où qu’il avait laissé un amas de phrases incompréhensibles en guise d’adieux.

 

Aujourd’hui mes muscles m’empêchent de cultiver le blé comme je le faisais avant mais même si le travail de la terre me manque la fonction que j’occupe à présent requiert plus que le temps dont je dispose.

 

Fin de l'extrait

 

 

Deuxième partie du journal (Candidature citoyenne)

 

 

Extrait du journal de theerasZor

 

Cela faits maintenant quelques temps que je n’ai plus écrits dans ce journal, non pas par manque d’intérêt mais par manque de temps. Une cité ne se gère pas en rêvassant!

 

Les étrangers

 

Cinq années après la mort de Caìb, deux hommes vinrent à ma ferme et demandèrent à ce que je les héberge car leur voyage fut long périlleux. L’un des deux était vêtu étrangement tel un savant quittant peu son doux refuge. Il était vêtu d'une étrange étoffe qui m’était inconnu alors. Quant à l’autre il était jeune et avait une épée ceinte à son côté sans pour autant affiché l'assurance des hommes sachant manier ces armes. Malgré la méfiance que j’éprouvais envers ces personnes et par respect envers les coutumes que m'avait enseigné mon ancien maître, je les accueillis chez moi et leur offrit le gîte et le couvert pour la fin de la journée. Au fur et à mesure que le jour s’écoulait les étrangers me contèrent leurs histoires et celle-ci me parut de plus en plus étrange au fur et à mesure que je l’assimilai. Voici, dans l'entière exactitude, ce que me dit l'étranger.

 

Un long récit

 

[paragraphe]Le début d'une ère [/paragraphe]

 

Il y a de cela des centaines d'années, deux immenses nations, répondant aux noms de Royaume de Mauristasia et de Terres de Kallanos, se partageaient la surface du globe. Ennemies depuis des siècles pour les spécificités et les uniques matériaux qu’offraient chacun de leur territoire, ces contrées vivaient indépendamment l'une de l'autre depuis leur fondement et demeuraient, secrètement, à la recherche constante d'un prétexte dans le but de déclencher une guerre sans précédent.

 

Dans ce climat pour le moins particulier, les deux parties avaient développées des techniques complexes, mettant à profit des réactions chimiques pouvant produire d'autres types de réactions dans certains matériaux. Ils se penchèrent ensuite sur le cas d’un matériau fort présent dans les sous-sols, mais très peu apprécié jusqu'alors pour son inutilité la plus totale : la redstone. Après des années et des années de recherches qui se révélèrent fructueuses, ce petit bout de minerai devint un métal très prisé de tous les habitants, aussi bien Kallanosiens que Mauristasiens. Les techniques se peaufinèrent avec le temps et de nouvelles machines, entièrement à base de redstone, virent le jour, permettant d'automatiser une multitude de tâches. Beaucoup de moyens de transports révolutionnaires furent également mis au point par des ingénieurs extrêmement qualifiés, ce qui entraina une nouvelle innovation majeure et qui introduisit le commerce entre ces deux vastes pays.

 

Sous ces apparences de quiétude totale, ce monde présentait cependant quelques imperfections. Certaines personnes étaient en effet plus aisées que d’autres et ces inégalités financières conduisirent rapidement à des inégalités sociales, qui elles-mêmes amenèrent les hommes à établir un constat de la situation globale. Ils se rendirent compte par la suite que les profits commerciaux étaient la principale source de ces inégalités et la notion d'argent et de biens, absente jusqu'alors, s'imposa à tout un chacun. La machine destructrice était en marche, et ce dans l'inconscience générale. La vie poursuivit ainsi son cours durant plusieurs années et les peuples continuèrent de cohabiter. Les ingénieurs rédoniens quant à eux poursuivirent leurs recherches et de nombreuses nouvelles inventions et créations virent le jour.

 

[paragraphe]La chute des deux royaumes[/paragraphe]

 

Mais très vite, les désaccords aux niveaux des prix entre les deux gouvernements se révélèrent porteurs de désagréments. Les tensions se firent entendre par la hausse du prix des ressources vitales nécessaires au peuple voisin. La paisible vie d'autrefois céda rapidement la place à une vie difficile et incertaine. Les plus touchés, issus des classes les plus basses, durent alors lourdement lutté pour leur survie, à défaut de pouvoir conserver un niveau de vie correct. Cette extrême minorité en voulait plus que jamais aux responsables de ce changement.

 

Les dirigeants Mauristasiens se réunirent alors et décidèrent que cet évènement serait la goutte d’eau qui ferait déborder l’océan. Ce qui devait arriver arriva. Le royaume de Mauristasia déclara l'inévitable guerre aux Terres de Kallanos, en pensant, à tort, qu'elle ne durerait que le temps de prendre le contrôle des territoires ennemis.

 

Les connaissances des savants rédoniens furent utilisées pour créer de puissantes armes de combats et une lutte interminable commença. Les affrontements, d’une cruauté innommable, se déroulaient de part et d'autre de la frontière et il apparut rapidement que les deux nations étaient de puissance égale. Des armes de plus en plus développées furent mises au point, à contre cœur, par des savants de Kallanos qui savaient malgré eux les conséquences que celles-ci auraient. La guerre s’éternisa et les richesses se raréfièrent progressivement avec l'arrêt du commerce international. La population quant à elle ne cessait de baisser et de jeunes hommes furent enrôlés de force pour combattre sur le front. Malgré les chiffres en chute libre, la volonté des dirigeants ne faisait que grandir et aucun accord de paix ne fut établi. La rage guerrière et la fureur destructrice avait irrémédiablement pris le pas sur l'humanité.

 

En parallèle, un petit groupe de chercheur rédoniens présageaient, à juste titre, que les deux superpuissances allaient mutuellement s’anéantir et entrainer le monde dans leur chute commune. Ils cherchèrent alors de leur côté un moyen de survire à cette apocalypse précipitée. Ne se souciant pas de ce qu’il se passait au dehors, ils s'adonnèrent toute leur vie à la conception et à la réalisation d’une machine leur permettant de traverser le temps afin d'éviter le chaos. Ils pensèrent alors un système empêchant leur corps de subir les effets du temps et testèrent plusieurs modèles. Après avoir étudié les réactions corporelles face à la température, ils arrivèrent à la conclusion qu'il était possible de traverser les âges en maintenant leur corps à une température très basse et s'attelèrent à la construction de leur improbable machine.

 

Quant à l'apocalypse au dehors, elle était arrivée à son dernier stade et les ingénieurs rédoniens poursuivaient leurs interminables recherches dans le but de concevoir des armes de destructions massives. La technologie n'avait jamais avancé aussi vite de toute l'histoire de l'humanité et il ne fallut pas beaucoup plus de temps aux experts Kallanosiens et Mauristasiens pour mettre au point chacun de leur côté une puissante bombe. C’est par une nuit froide que la décision d’envoyer le coup final à l’ennemi fut prise par les deux clans. Les deux engins ne tardèrent pas à quitter leurs lanceurs et traversèrent les terres et les océans avant de venir s’écraser sur chacun des deux territoires. Le silence de la nuit et le calme des habitations endormies cédèrent leur place à une lumière intense ainsi qu’à un grondement déchirant. L’onde de choc se propagea à une vitesse hallucinante et souffla tout sur ton passage. Quelques minutes plus tard, un épais brouillard suffoquant recouvrit les lieux et déposa sur une surface indéterminable une épaisse couche de cendres. Le paysage était devenu méconnaissable et il ne restait plus rien de ce qui composait autrefois ces biomes et habitats. C’était la fin d’une époque, la fin d’une Histoire, la fin d’un monde.

 

Quant aux chercheurs, ils eurent le temps de s’enfermer dans les sous-sols de leurs installations et de mettre en marche le processus plus qu’incertain qui allait les amener jusqu'à nous. Quatre ingénieurs entrèrent dans la machine qu’ils nommèrent ironiquement « Erreur ».

 

[paragraphe]L'après[/paragraphe]

 

Pendant des siècles et des siècles leur cryogénisation persista alors qu’au dehors, le monde se reconstruisait petit à petit et que la vie reprenait ses droits. Mais l’Erreur n’ayant pas subi une batterie de tests assez poussée, deux savants perdirent la vie durant leur « hibernation ». Un autre eut une défaillance technique et finit sa période quelques décennies avant le dernier. Désorienté et vide de tous souvenirs, il sortit très vite des sous-sols de leurs installations et renoua avec les rayons du Soleil. Après plusieurs heures de marche, il rencontra un village où il fut recueilli par des habitants. Ne se souvenant de rien, il apprit le mode de vie des villageois dans le but de vivre avec eux. IL eut une femme ainsi qu’un enfant qu’il nomma Cadrii. Petit à petit la mémoire lui revint et il se souvenu d’une cache qui contenait une machine d’une extrême complexité. Ses connaissances en redstone lui revinrent par la suite mais son grand âge ne lui permettait malheureusement plus de pouvoir les mettre en pratique. Durant le reste de sa vie, il écrivit des livres, transmit aux générations postérieures ses connaissances rédoniennes. Sur son lit de mort, il convia son fils à aller voir ce que renfermait ce fameux lieu secret et lui indiqua que tout ce qu’il y avait à savoir sur la redstone s’y trouvait. Après avoir trouvé les archives de son père et en avoir pris connaissance, Cadrii mit ses connaissances en pratique avec beaucoup de travail et de persistance. Un jour, il décida de partir chercher le second survivant de la transition temporelle dans le but d’en apprendre un peu plus sur la redstone ainsi que sur le passé de son père. Arrivé sur les lieux, il découvrit le corps du savant, inerte, baignant dans un liquide fluorescent. Il appuya sur divers boutons dont il ne connaissait pas l’utilité sur le panneau de commande et sortit ainsi le dernier ingénieur de son sommeil.

 

A sa sortie, il tomba dans les bras du jeune homme qui l’installa dans un lit. Quand il ouvrit, les yeux il vit Cadrii qui lui expliqua qu’il était le fils du savant qui avait fait avec lui le chemin pour parvenir jusqu'à cette époque. Il lui raconta également comment, selon lui, les deux autres savants étaient morts pendant le changement d’époque et désigna les deux autres machines vides. Delcata, l’ingénieur qui était désormais le dernier représentant des Kallaniens, lui conta son histoire ainsi que celle de son peuple. A cause du nombre d’années passées dans l’Erreur, il apparut que ses capacités mentales se s’étaient légèrement affaiblies et que certaines connaissances manquaient à l’appel.

 

Ils sortirent des installations ancestrales où était enfermée l’Erreur ce qui eut pour effet de provoquer l’implosion ainsi que la disparition de la machine.

 

Le savant et le jeune homme se concertèrent et décrétèrent qu’ils se devaient de reconstruire leur ville tout en gardant des valeurs pacifiques et justes envers les populations. Ils s’établirent à l’emplacement même où se trouvait l’Erreur et élaborèrent des plans.

 

Une année des plus intéressantes

 

Le lendemain matin de l'arrivée des deux hommes, nous partîmes vers le lieu où tout allait recommencer et nous vîmes une personne en train de construire des abris de fortune aux abords du site, mes deux compagnons semblait le connaître et j'appris qu'il s'appelait mopitio, un jeune architecte attiré par Kallanos. Nous nous installâmes tranquillement puis après le diner, le savant nous apprit l'une des utilisations premières de la redstone afin de contrôler à distance l'ouverture de portes ou de herses. Les mois suivant, les remparts furent construits et l'académie étais en pleine construction lorsque le savant nous appela et nous enseigna la majeure partie de ses connaissances sur la redstone et son utilisation pacifique pour les éclairages et faciliter la vie de tous les jours tout en nous mettant en garde, nous devions utiliser le moins possible cette poudre car c'était la cause des malheurs de l'ancien temps. Malheureusement, peu de temps avant l'achèvement de l'académie nous eûmes des pertes importantes parmi les nôtres.

 

La fin d'une ère

 

Un après-midi de mars, nous entendîmes de violents ébats en provenance du campement, une fois sur les lieux nous vîmes, un groupuscule de nain emmener le savant avec eux. Lors de nos fouilles sur ce qui restait du camp, nous trouvâmes un corps méconnaissable que nous supposions être celui du dernier descendant des kallanosiens. Une longue traque s'ensuivit afin de retrouver notre ami et mentor, enlevé contre son gré mais après deux années de recherches mon équipe et moi-même rentrâmes à Kallanos pour y découvrir une cité en pleine construction et la majestueuse académie enfin terminé.

 

Une reprise difficile

 

Après notre retour, je partit discuter avec mopitio sur ce que nous allions faire maintenant que Delcata avait disparu et nous décidâmes ensemble de poursuivre le rêve des deux hommes et nous prirent la décision de nommer l'académie : L'académie Rédonienne. Nous réunîmes les principaux acteurs de la reconstruction de Kallanos, et nous votâmes afin d'élire deux gouverneurs ainsi que trois conseillers. A ma grande surprise, je fus nommé gouverneur avec comme compagnon mopitio. Nous nous mîmes d'accord et étant fatigué physiquement après la longue traque dont je revenais, je prit en charge le côté administratif du projet et laissait le côté constructif et urbain à mon ami architecte. Devenu l'un des ingénieurs spécialiste de la redstone, mes longues journées passées à cultiver mes champs tout en apprenant la comptabilité et le droit des affaires me paraissent désormais aussi lointaines que le jour où je suis né.

 

La cité a bien grandit, nos coffres sont remplit, nous avons désormais une frégate pour défendre nos mers, des élèves dans notre académie, mais au loin l'horizon s'assombrit, je ne peux dire d'où viendra le danger mais la nuit approche ....

 

Fin de l'extrait

 

 

 

Merci d'avoir lu ce long texte (ou pavé, tout dépend du point de vue :) ) reprenant le rp de Kallanos écrit par Delcata (que je remercie de nous avoir laissé reprendre son projet) car sans lui, vous n'auriez rien compris à la trame de cet extrait.

 

Bonne journée/nuitée à vous et à bientôt sur minefield!

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+1 pour ce joueur, quelques semaines seulement que je le connais et il m'a déjà surpris a de multiples occasions gérant avec soin les recrutements et les finances de Kallanos.

Je ne sait trop que dire de plus si ce n'est que bravo et que je plussoie énormément sa candidature.

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C'est avec grand plaisir que je plussoie la candidature de ce joueur fort sympathique qui a la main sur le coeur et qui, au vu de son implication sur le serveur mérite amplement le grade de citoyen.

Etant donné qu'il est un des dirigeant de Kallanos je le croise assez souvent en jeux et c'est toujours un plaisir de jouer avec lui.

De plus j'ai bien apprécié le RP, plutôt bien écrit et plein de bonnes idées.

J’espère vraiment que cette candidature sera accepté.

+1

 

Dokhas' seal of approval !

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Razor... un sacré bonhomme... Toujours aussi mystérieux malgré les nombreux mois depuis lesquels on se côtoie.

Ne pensez pas que "mystère" est un mot péjoratif dans son cas, loin de là !

Discrétion serait son deuxième prénom. Quand il n'a rien à dire, il ne dit rien, c'est tout. Pas de fioritures, pas de tergiversations.

De l'humour il en a, de la verve aussi. Mais c'est Razor. Et que ça plaise ou non, il est et restera un joueur plein de qualités, avec les pieds sur terre, et le sens des responsabilités.

Des bonhommes comme lui il en faudrait plus sur minefield, et pour celui-là, rien de tel que le grade de citoyen pour le remercier de nous faire don de son temps libre !

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[justify]Bizarre, j'étais déjà venue à lire cette candidature, mais c'est seulement maintenant que je viens émettre mon avis et soutenir celle-ci ! Sûrement à cause des fautes qu'il a de suite corrigé ! Ce qui me permet de dire que ce joueur sait écouter et accepte les critiques pour en corriger ses erreurs. Je pense que rien que cela fait de lui une personne apte à passer au titre de citoyen. theerasZor, c'est aussi une personne gentille et agréable sur mumble, IG aussi. Il est calme et posé, ce qui est un plus incroyable quand on aime discuter et rigoler en toute sérénité.

 

+1[/justify]

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