Aller au contenu

[Candidature Paysan] Walchuk


Walchuk
 Partager

Messages recommandés

Bonjour je m'appele Maxime, j'ai 15 ans et j'habite en Lorraine.

Je suis amateur de sport, de cinéma, un petit peu de littérature de temps en temps ça me fait pas tant de mal que ça, et bien sûr j'adore les Jeux Vidéo. Je suis totalement d'accord avec vous, chers modérateurs et gouverneurs, les kikoos qui spamment et floodent, je ne peux pas les saquer non-plus. Mais je dois avouer que je me suis légèrement rapproché de leur niveau avec ma première candidature, car je pensais qu'elle suffirait à me faire inscrire : et je sais que j'ai eu tort.

La semaine d'essai (enfin, il faut avoir une semaine d'ancienneté, et j'ai joué en tant que Vagabond pendant ce temps) m'a beaucoup plu et j'aimerais vraiment aider la communauté Minefield en y travaillant en tant que Paysan (et peut-être plus dans le futur ?). J'espère d'ailleurs faire en sorte que mes créations apportent du plaisir à la communauté et qu'elle subvienne à ses besoins (si jamais il faut construire telle ou telle chose, ou aider pour tel ou tel projet, je suis toujours partant !). Bien que je sois encore un débutant, je peux m'améliorer et j'ai mes chances dans tous les domaines. Pour faire court, je suis impatient de servir Stendel et ses alentours, de quelque manière que ce soit.

Je vais maintenant vous laisser apprécier ma présentation RP, qui j'espère sera à votre goût :

 

 

- Eh Walchuk ! Réveille-toi !

- Qu... Quoi ? Qu'est-ce qui se passe ?!

- Rien, mais les parents sont partis pour la ville, on peut faire ce qui nous plaît !

 

Ma soeur me secouait et insistait vraiment pour que je me lève, car plus jeune que moi, elle était joueuse et voulait vraiment profiter de cette journée sans surveillance, dont le ciel était d'un bleu magnifique et le soleil d'un rayon étincelant de mille feux, pour s'amuser à tout et n'importe quoi, comme chasser les poules de notre jardin pour qu'elles aillent se noyer dans le lac avoisinant. C'était une journée qui s'annonçait paisible et maginifique, comme toutes les autres dans notre monde.

Je la vis sortir à toute hâte, puis revenir à la même vitesse. Son visage semblait frappé de stupeur, comme si la plus horrible des arraignées s'était jetée sur elle. Et d'un coup, elle sanglota et me murmura :

 

- Papa... Papa ramène notre mère... dans ses bras...

 

Je compris tout de suite que notre mère était en danger de mort, et le regard horrifié et sanglotant de mon père, que j'aperçu par la fenêtre, me le confirma. J'avais fêté mon 15ème anniversaire la veille de ce terrible jour, celui où ma mère nous quitta. Je serrais ma soeur dans mes bras comme je n'ai jamais serré quelqu'un d'autre, et elle pleura comme personne n'avait pleuré.

Mon père me pris à son tour dans ses bras, m'installa sur une chaise et s'accroupit en face de moi.

En me regardant sincèrement, ses bras sur mes épaules, il me dit :

 

- Walchuk... Je n'ai pas été à la hauteur... Ton père n'a pas été capable de protéger sa femme...

- Papa... Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

- Un aggresseur, en ville... Il s'est jeté sur ta mère avec son épée et lui trancha la gorge. Je n'ai pas pu l'arrêter, il se déplacait comme un fantôme, intouchable et agile. J'ai honte et j'éprouve d'un colère contre moi-même.

- Papa, s'il est comme tu me le dit, tu n'y es pour rien.

- Si... J'aurais pu me jeter sur lui ou... ou... ou appeler à l'aide, mais... Je n'ai rien fait...

 

Mon père pleurait presque encore plus que ma soeur. D'un coup, je l'ai regardé les yeux dans les yeux et je lui dit :

 

- Je vais venger Mère, et je vais te venger !

- Mais, Walchuk, que vas-tu faire ?

- Je vais partir à la recherche de ce mécréant, et je ne reviendrai que quand je vous aurait vengés, Mère et toi.

- Fils... Tu a atteint ton 15ème anniversaire hier, mais je ne te crois pas capab... enfin, je veux dire...

- Fais-moi confiance. Je sais où trouver de l'aide. Enfin non, mais j'en trouverais.

- Très bien, Walchuk... Même si j'espère te revoir avant, tu ne reviendras qu'une fois que l'on sera vengés...

 

Et ma soeur, arrêtant ses pleurs, courut vers moi en hurlant :

 

- Tu espères faire quoi, là ?

- Venger la mort de Mère...

- Mais tu es malade, même Père n'a pas réussi à battre ce démon !

- Certes, mais j'y arriverais.

- Dans ce cas je pars avec toi.

- Pas question ! Père a besoin de toi, et tu es bien trop jeune !

- Bon très bien, mais... Promet-moi de revenir, sain et sauf.

- Je l'ai promis à Père, et je n'ai qu'une parole, alors sois sans crainte...

 

Elle se jeta à mon cou, et je parti. Je me suis dirigé vers le Nord, un petit village s'y trouve.

Ce village, je n'y suis jamais allé, mais je sais que c'est un endroit près de la ville, il doit donc être plein de citadins. Leur aide me serait précieuse, et la nuit commence à tomber.

Quand je suis arrivé au village, la nuit était noire, sans étoiles, effrayante. Je me dirigeais vers le centre du village : tout était éteint, sauf une taverne, apparamment bondée de personnages en tous genres. J'y suis entré et tout à coup, un homme gigantesque et svelte posa sa main sur mon épaule et me retourna vers lui :

 

- Alors, gamin, on s'est perdu ?

- Je ne suis jamais venu ici, comment voulez-vous que je ne sois perdu ?

- Mon p'tit gars... Faut que t'apprennes quelques trucs... Ici, si on est perdu, on ne fait pas long feu !

 

Je senti sa main se serrer et le vis doucement lever son bras pour me frapper.

Je fermais mes yeux et me concentrais pour absorber la souffrance imminente.

Puis, je senti le poids de sa main sur mon épaule disparaître et entendit le fracas de son corps et de celui d'un autre homme sur le sol. Je ne compris pas tout de suite ce qui se passait, et mes yeux restaient fermés, comme si j'avais peur... et c'était le cas. Quand j'ouvris les yeux, la première chose que je vis était du sang, souillant le sol et la chemise du géant.

A côté de lui se tenait un vieil homme, encore en position de combat, car il venait de mettre le géant à terre. Il se retourna et me dit :

 

- Bien que ce mécréant ait plus de muscles que de cervelle, il n'a pas tort. Les nouveaux ne font pas long feu.

- Merci... Je cherche de l'aide justement.

- Bienvenue à la Taverne ! C'est généralement ici qu'on trouve de l'aide dans ton cas. Mais t'as pas eu le meilleur contact en premier. Je m'appele Josip. Ca fait plusieurs décennies que je vis ici et que je combat pour la Ville.

- Enchanté, je m'appele Walchuk. Si je vous comprend bien, vous pouvez m'aider ?

- Certes oui, mais pas avant de te connaître un peu mieux. Les meilleurs partenaires ne s'aiment pas toujours, mais se connaissent bien. Et surtout, je ne pourrais t'aider qu'après une bonne nuit de sommeil.

- Très bien, merci beaucoup et bonne nuit à vous.

 

La serveuse de la taverne me jeta un regard sympathique, puis me dit :

 

- D'habitude, mes seuls clients qui dorment ici payent. Mais tu sembles plaire à Josip, et tu me plais bien, alors je te fais cadeau de cette nuit. Monte à l'étage, deuxième porte à droite... C'est pas un château, mais c'est toujours bien pour dormir.

- Merci beaucoup madame.

- De rien, je t'en prie.

 

Après cette nuit, pas si mauvaise que me l'annonçait la tenancière de la Taverne, je me suis levé de bonne heure et j'attendis Josip devant la Taverne, près de la place du centre du Village. Je ne l'ai pas attendu longtemps, mais j'aurais préféré avoir eu plus de temps pour me préparer

psychologiquement ; quand je le vis débarquer avec son attirail d'armes, d'armures, d'outils en tout genre, je me senti comme anéanti.

 

- Bonhomme, viens avec moi...

- Euh... J'espèrais que nous prendrions le petit déjeuner avant de partir en balade.

- Le déjeuner est réservé aux clients. Toi, si tu veux survivre, tu dois attraper de quoi déjeuner.

 

Je ne m'y attendais pas temps que ça, et pourtant ça ne m'a pas vraiment surpris. Un vétéran dans son genre qui veut aider un petit Vagabond comme moi, ça aime en faire baver. Il m'emmena jusqu'une petite forêt et m'enseigna quelques bases.

 

*******1 semaine plus tard********

 

- Bien ! Je penses que tu es prêt à survivre. Et pendant que j'y penses encore, pourquoi tu recherches de l'aide ?

- Et bien... La semaine dernière, avant d'arriver dans ton village, mon père et ma mère sont partis en ville. Ils se sont fait aggresser par une mystérieuse bête qui a tué Mère. J'ai promis à Père de la venger, et de ne revenir qu'une fois ce dessein accompli.

- Oh... Sincères condoléances...

- Merci...

- Je suis prêt à t'aider pour cette quête. Tu penses faire quoi ?

- Remonter la trace de ce monstre, le tuer et brûler son corps une fois vidé de tout son sang et sa vie.

- Bien... Tu as des indices ?

- Non, mais on le trouvera... Commençons par chercher en ville.

 

Quelques minutes de marche plus tard, j'arrivais en ville avec Josip. Une paysanne était en pleurs au milieu de la rue.

 

- De l'aiiiiide ! Je vous en supplie, aidez-moi !

- Que se passe-t-il, madame ? demandais-je.

- Mon Mari... Ma famille et toute ma ferme sont en danger !

- Où habitez-vous ?

- Je vous y conduis, c'est en bas de la ville.

 

Josip et moi la suivâmes jusque son domicile, en flammes, le corps de son mari éventré et baignant dans son propre sang. Elle hurla de douleur et de peine. Impossible de la consoler. Un message était à côté du cadavre de son mari :

 

"Si tu veux revoir ta fille, viens en forêt, je te trouverais"

 

- Eh bien, on a une piste... me dit Josip.

- Certes... Allons-y...

 

Nous nous dirigeâmes alors vers la forêt avoisinante, et nous y engageâmes prestement, armés d'épées et d'arcs. Nous nous préparions au pire, craignant d'y laisser notre peau, car l'adversaire était rapide et meurtrier. Pire encore, il savait où nous étions, mais nous ignorions sa position.

Nous vîmes sur un rocher, une jeune fille empalée. Je pense que c'était la fille de la paysanne.

Nous entendîmes un bruit sourd, comme un choc brusque d'un rocher sur un autre. Nous nous rendîmes compte que nous étions pris pour cible d'une chute de rochers volontaire.

 

- Couche toi !!! me hurla Josip, en faisant de même.

 

Nous avons survécu à cette attaque, mais à peine nous sommes-nous relevés qu'il apparut entre nous, caché sous son vêtement noir, et qu'il nous étrangla. Il murmurait :

 

- Vous croyez que j'en ai fini avec les humains... Mais je vais tous vous anéantir... Hutte par Hutte,

Village par Village pour enfin mettre un coup de grâce dans vos plus grandes cités...

- Nous vivants, ceci n'arrivera pas, crapule ! criais-je.

- Tu crois ça ? Hin, Hin...

 

La bête nous relacha, disparut, puis je vis Josip se jeter par terre, comme propulsé par une force surhumaine. J'essayais de l'aider à se relever, mais je fus projeté à mon tour. La bête apparut au dessus de mon visage, un pied sur mon cou. J'entendis Josip courir et hurler vers elle, mais elle le rejeta et l'envoyer se faire pourfendre par des rochers pointus. J'en ai profité pour lui couper la jambe qui me tenait le cou. Elle tomba, souffrait énormément.

Je me mis au dessus d'elle, comme elle sur moi auparavant, et je la menaçait de mon épée.

 

- Pourquoi avez-vous tué ma mère ?!

- Je dois détruire toute forme de vie humaine...

 

Je lui ai griffé le torse pour la faire soufrir, pour qu'elle m'indique d'autres choses.

 

- Qu'es-tu pour en vouloir ainsi à la race humaine ?

- Je suis un homme-porc... Venu tout droit du Nether... Pour y retourner, je me dois d'accomplir cette tâche.

- Impossible...

- Je te dis ce que je sais... Maintenant, adieu !

 

Il prit mon épée et se l'enfonca dans le coeur. Je ne compris pas pourquoi il a fait ça.

Je courus voir Josip, il me murmura ces mots :

 

- La bête est morte... Bien joué, gamin...

 

Et c'est sur ces mots qu'il mourut... Je n'ai même pas eu le temps de lui dire adieu.

Je me senti libéré et alourdi à la fois. J'avais accompli mon devoir, mais la mort de Josip pesait sur mes épaules. Je suis alors retourné au Village, annonça sa mort et enterré son corps là-bas. Tout le monde pleura sa mort, même le géant, qui dorénavant me respectait. Cette quête étant terminée, je suis retourné chez moi. Et là, je fus frappé de stupeur : ma maison était en cendres, et les corps de ma soeur et mon père étaient en cours de décomposition. Je voulais pleurer, signaler ma tristesse. Mais je ne fis rien. Je me suis senti coupable de ne pas ressentir ce besoin vicéral d'hurler à la mort. Sur les cadavres se trouvait des messages. C'était l'écriture de la bête.

Elle avait du tuer ma famille avant que je ne la tue.

Sur le corps de mon père, le message disait :

 

"J'ai tué ta mère et ton père. Tu es orphelin."

 

Et sur celui de ma soeur :

 

"J'ai tué ta soeur. Dorénavant et à jamais, tu es seul."

 

Je me mis à penser à toutes ces personnes, ma mère, mon père, ma soeur, Josip et la Bête.

Je regrettais tellement de choses, c'était trop lourd pour moi.

Je me met en quête de tout recommencer à 0.

Une ville du nom de Stendel me paraît parfaite pour cela.

 

 

*******FIN*******

 

Voilà j'espère que cela vous a plu et je croise les doigts pour être accepté en tant que Paysan sur

ce merveilleux serveur, que j'espère améliorer en fournissant mon aide à la communauté.

 

Je vous prie d'aggréer mes sincères remerciements et mes salutations distinguées.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 Partager

×
×
  • Créer...