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erache97

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  1. Bonjour à tous, chers lecteurs et lectrices ! Voilà le nouveau chapitre des aventures de Mediaco. Je tenais à remercier toutes les personnes qui m'ont soutenues jusqu'à présent, et notamment les auteurs des deux trois messages d'encouragement tout au long de ce sujet. Sur ce, je vous souhaite comme d'habitude une agréable lecture. Cordialement, erache97 CHAPITRE 4 : A TRAVERS LA CITADELLE A la vitesse du vent, ils remontèrent le tunnel. Le cheval passa au travers de la porte en bois d'un bond comme si elle n'avait été composée que de papier. Le destrier atterrit et continua sa course, Mediaco hurlant de joie. "Yahoo ! Wayah ! Ah ah ah !" Ils passèrent en trombe devant la caserne, direction la porte sud. Malheureusement, plusieurs soldats reconnurent Mediaco et sonnèrent l'alarme. Relayé par les différents postes de sécurité de la ville - de grandes tours abritant des carillons -, le signal de l'évasion parvint jusqu'au premier mur. Continuant leur échappée, White Hat vit la herse de la gigantesque porte sud commencer à se fermer. Il fit accélérer la monture au maximum de ses capacités. En haut de la porte, voyant que la herse descendait trop lentement, un soldat s'empara d'une lourde hache et trancha les cordes de sûreté. Alors que les évadés étaient à une dizaine de mètres de la porte et la herse à mi-chemin de fermeture, cette dernière chuta, les chaines la soutenant n'étant plus ralenties contre la force de la gravité. White Hat et Mediaco fermèrent les yeux. Il y eut un grand bruit de métal heurtant le sol, de pierre brisée. Puis, les évadés rouvrirent les yeux. Ils étaient passés ! "Génial, lança White Hat, encore deux portes à passer comme ça." Des coups de feu retentirent derrière eux. De la muraille, les soldats les mettaient en joue. Mediaco se retourna, se mettant dos au commandant. Il positionna correctement le Multi-shot Rifle contre son épaule et l'arma. Mediaco se rendit alors compte que trois cavaliers c'étaient lancés à leur poursuite. "White Hat ? -Quoi ? -Trois types nous poursuivent ! -Super, manquait plus que ça !" Ils arrivèrent à l'endroit le plus dense de la cité, au cœur de la zone moyenne. Cet endroit était caractérisé par les hauts bâtiments qu'il y avait, séparés par des rues peu larges, encore réduites par les étals en se jour de marché. White Hat sortit son épée. La lame siffla dans l'air et s'abattit sur un étal, faisant tomber morceaux de bois, fruits et légumes au sol. Le cheval d'un des poursuivant se cabra, envoyant son cavalier au sol. White Hat prit un tournant à gauche pour s'engager dans une ruelle adjacente, les poursuivants continuant tout droit. Mediaco se mit debout sur la monture, puis sauta sur la tenture d'un étal, avant de s'agripper au rebord d'une fenêtre du premier étage. En trois bonds, il atteignit le toit en passant par les rebords de fenêtre des étages supérieurs. Arrivé là, il se précipita du côté de la rue principale. Il aperçut les deux cavaliers en bas. Il visa le premier et fit feu. La balle se logea dans la patte du cheval, qui s'écroula en emportant son cavalier. Mediaco réarma le fusil, puis se remis en joue. Après deux secondes de silence, de concentration et d'immobilité, il tira une seconde fois. La balle fendit l'air puis traversa la chair du bras de sa cible. Blessé et surpris du coup, il tomba, en tentant de stopper le début d'hémorragie. Mediaco sourit, fier de sa performance. Il vit alors White Hat se replacer sur la rue principale trois immeubles plus loin. Sans hésiter, Mediaco se mis à courir pour le rejoindre, même s'il avait volontairement ralenti le pas. Un fois à sa hauteur, Mediaco sauta sur l'immeuble d'en face, et descendit la façade aussi facilement qu'il en avait escaladé une autre précédemment. Il sauta sur le cheval depuis une fenêtre, et White Hat relança la course au galop. Ils arrivèrent à la seconde porte, qu'ils passèrent également de justesse. Ils se trouvaient alors dans la zone extérieure. Sans s'arrêter, White Hat fonça à travers la foire, où une joute avait lieu au même moment. La monture des évadés passa d'un saut la barrière de sécurité isolant le public du terrain de joute, puis s'arrêta à la barrière séparant les deux concurrents. Mediaco se mit debout. "Bien le bonjour, Citadeliens !" Les deux hommes qui étaient en train de jouter précédemment chargèrent la troisième monture, afin de recevoir l'honneur d'avoir d'arrêté les fuyards. Mediaco et White Hat prirent chacun leur pistolet et ouvrirent le feu sur un cavalier chacun, en un mouvement unique. "Maintenant, chers habitants, lança Mediaco, je vous invite tous pour assister à ma glorieuse évasion, ainsi que celle de mon grand ennemi, le commandant White Hat ! Mes chers amis, cela étant dit, à la prochaine !" La monture sauta dans les tribunes qu'elle gravit en une demi-seconde. En haut, le cheval effectua un bond magistral et atterrit au sol plusieurs mètres plus loin, partant à fond vers la dernière porte, le dernier obstacle à la liberté. A une cinquantaine de mètres de la porte, cette dernière était fermée de moitié. A vingt-cinq mètres, l'ouverture n'était pas plus qu'au quart. A cinq mètres, l'espace était tout juste suffisant pour passer. A cet instant, un garde abattit les cordes de sureté. White Hat plongea sur l'encolure et Mediaco s'allongea vers l'arrière. Durant l'interminable dizième de seconde qui s'en suivit, White Hat maudit Mediaco d'avoir fait un discours à la foire et pria pour réussir à passer. Rien n'arrêta la monture. La grille s'était abattue à quelques centimètres de la tête de Mediaco, mais ils étaient passés. Sans ralentir l'allure, ils crièrent de joie, tandis que quelques gardes tentaient de les abattre d'un coup de fusil tiré du haut des remparts. Ils continuèrent leur course même en étant hors de portée, et ils s'arrêtèrent dans les sous-bois près d'un carrefour isolé plus loin. Mediaco sauta au sol. "Alors, demanda White Hat, toujours en selle, qu'allez-vous faire à présent ? -Je vais à Old Main City, Commandant. Il est temps que je reprenne en main la Triade. Je vais faire en sorte que cette guerre s'arrête. Si vous voulez bien nous prêter main forte. -Volontiers, mais quel votre plan, Mediaco ? -Je n'en ai pas, du moins pour le moment. Mais croyez moi, vous serez renommé commandant si je stoppe cette guerre. -Allons bon ! Je ne crois pas que cela soit possible, même avec la fin de la guerre. -Nous verrons bien. -En tout cas, vous pourrez compter sur mes hommes et moi-même, si nous ne sommes pas trop occupés. -Vos homme ? -Oui, les... Chapeliers Blancs. -En voilà un joli nom ! Je m'attendais à pire. Mon cher White Hat, vous avez également une direction à prendre ? -Oui, au sud. Je vais voir ce que je peux faire au niveau du front. -Hé bien, je n'ai qu'une chose à dire : bonne chance. Ah, et si vous voulez me contacter, envoyez une lettre à la mairie d'Old Main City, et laissez moi une adresse. -Je n'y manquerait pas, Mediaco. Merci." Ils se serrèrent la main en guise d'au revoir, puis ils partirent chacun de leur côté.
  2. Bonjour à tous et à toutes cher lecteurs et lectrices ! Voilà la tant attendue suite des aventures de Mediaco ! Un chapitre un peu plus long que d'habitude (pas tant que ça si vous skippez la partie "Tom Clancy's weapon explanation"). Je mettrai sûrement un peu plus de temps pour le prochain chapitre, je travaille sur quelque chose d'autre également, autre aux aventures de Mediaco. Sur ce, je vous souhaite une agréable lecture Cordialement, erache97 CHAPITRE 3 : LA SPECTACULAIRE EVASION Le plus amusant avec le hasard, c'est qu'il fait toujours bien les choses, notamment lorsque Mediaco est dans les parages. Le hasard à ainsi fait qu'une évasion a eu lieu quelques heures après la fuite de New Stendel d'Aurélia et Yug. A quelques centaines de kilomètres de New Stendel, en plein centre de Minorive, se situe une forteresse gigantesque, capitale de ce territoire : la Citadelle. Cette place forte circulaire est aisémen divisible en plusieurs zones, grâce aux grands murs les séparant : la zone extérieure, abritant les habitations les plus modestes et la foire, grand lieu de divertissement avec un terrain de joute ; ensuite, nous avons la zone moyenne, contenant les habitations de la plupart des riverains de la cité ; enfin, le plus au centre et le plus protégé, la zone intérieure. C'est dans cette dernière que nous trouvons le château du gouvernement Minorivien, de la même où émanent toutes les décisions, mais également le grand hall de la ville, énorme bâtiment richement décoré, servant de gare et de zone de portails (reliant les principales villes, comme il y a à Stendel et New Stendel), et, enfin, la prison d'état haute sécurité qui contenait ses deux pensionnaires : Mediaco et White Hat. Comme une fois par semaine, c'était jour de marché. Dans la plupart des rues, l'on retrouvait des étals de toutes sortes, proposant produits locaux ou imports d'autres villes. Ce matin là, comme d'habitude, le responsable du courrier vint apporter les lettres à la prison d'état, en vertu du décret stipulant que toute lettre relue par le comité de censure pouvait parvenir aux prisonniers, sauf si cela présentait un "danger". Le postier présenta ses papiers aux deux gardes à la surface, puis il s'engagea dans l'escalier de pierre d'une dizaine de marches de profondeur. Il frappa à la porte en métal fermée de l'intérieur par trois verrous. "Le mot de passe ? Demanda une voix, de l'autre côté du mur. -Déifier les prunes, répondit le facteur." Un rire tonitruant éclata de l'intérieur de la prison. "Hé, vous êtes sérieux ? Demanda une autre voix, à moitié en train de rire. A chaque fois je me demande quel mot de passe vous allez sortir, mais là... Déifier les prunes !" La seconde voix se remit à rire, puis la première reprit, en déverrouillant la porte : "Mediaco, la ferme ! Les prisonniers se taisent !... C'est vrai que c'est un mot de passe de merde quand même..." La porte pivota sur ses gonds. Le garde invita le postier à rentrer d'un geste habituel et amical de la main, il pourrait même faire une partie de cartes avec lui et les deux autres gardes. Le facteur répondit à cette charmante invitation par un non moins charmant coup de massue sur le crâne. Il traina le corps inanimé jusqu'à la table où il jouait aux cartes avec les autres, aidé du second garde. Le troisième garde fermait la porte et verrouillait les trois verrous. Mediaco s'était tut, observant la scène, la tête appuyée aux barreaux de la cellule. Pendant que le faux postier vidait le contenu de son sac sur la table, et que le garde qui l'avait aidé cherchait visiblement quelque chose sur le mur, le dernier garde se plaça devant Mediaco, son trousseau de clés à la main. Il sourit à Mediaco. Ce dernier, ayant compris de manière évidente qu'il s'agissait d'une évasion organisée, lui rendit son sourire. Ce sourire fut chaleureusement accueillit par le garde, qui lui répondit par un coup de poing en plein visage. Mediaco tomba à la renverse, et la faux garde éclata de rire, avant de se diriger vers la cellule voisine, dont il ouvrit la porte. Mediaco se releva. Un homme sortit de la cellule ouverte, portant la tenue des prisonniers. Il se dirigea vers la table. Le postier s'écarta, effectuant un salut militaire, avant d'aller aider les autres. L'homme prit le nécessaire à raser afin d'éliminer le début de barbe qui apparaissait sur son visage. Mediaco le regarda faire, sans rien dire. Quand il eût terminé, Mediaco demanda : "Alors, comme ça, vous avez planifié votre propre évasion, commandant White Hat ? -Ex-commandant. Et oui, j'ai toujours eu un plan d'évasion de prévu, et ce depuis que j'ai été nommé commandant. -Ah, je vois, vous êtes prévoyant. -Il le faut bien. -White Hat, sortez-moi de là, je vous en prie." L'interpellé se tourna vers Mediaco. White Hat, de ses grands yeux verts, sonda Mediaco. Après quelques secondes de silence, il ricana puis dit : "Pourquoi ferais-je une chose pareille ? C'est de votre faute qu'il y ait une guerre. Je ne me suis pas donné tant de mal pour vous mettre ici si c'était pour vous libérer. -Je sais ce que voulez, White Hat, et je sais que ça nous fait un intérêt commun. -Ah, et qu'est-ce que je veux ? -Faire tomber Punisher, l'ordure égoïste à la tête du gouvernement qui a fait que vous êtes ici. Ouais, si je servais la justice, je serais d'accord pour dire qu'il mériterait plus un place ici que vous. Mais ce n'est pas tout, vous voulez également mettre fin à la guerre, je me trompe ? -Non, tout est exact. -Parfait, comme je le disais, nous avons bien un objectif commun. Alors libérez-moi, je vous serez utile. -Ah, et en quoi ? -Je vous en prie, ne me prenez pas pour un idiot. Là, vous allez accédez à l'écurie militaire voisine grâce au passage secret dans le mur -en supposant que vous vous soyez arrangé pour qu'il n'y ait personne- pour prendre un cheval pour partir. Mais vous n'avez rien prévu pour ceux qui sont venus vous libérez non ? Vous savez ce qu'ils risquent ? -Au mieux, emprisonnés. Au pire, exécutés. -Je peux éviter ça. De plus, j'ai une nouvelle arme ultra-performante qui assurera le succès de l'évasion à cheval." Un silence suivit cette discussion. "Laissez-moi y réfléchir", dit finalement White Hat. Il prit un paquet sur la table, puis sortit du champ de vision de Mediaco pour aller dans sa cellule. Lorsqu'il réapparut, il se plaça devant Mediaco, habillé de son sublime costume de commandant d'un blanc immaculé, le sabre au côté. Ayant la même taille, les hommes se regardaient dans les yeux sans que l'un d'eux ait une quelconque supériorité sur l'autre. Enfonçant son tricône blanc sur ses cheveux bruns, White Hat dit, avec un sourire : "Très bien Mediaco, j'accepte votre aide." White Hat s'apprêta à appeler l'un de ses hommes hommes pour avoir les clés, lorsque Mediaco ouvrit tranquillement la porte de sa cellule et marcha droit vers la table pour se servir du nécessaire à raser. Il le prit, puis demanda : "Je peux ? -Euh... Oui. Comment... Avez-vous fait ça ?... -Allons, cette serrure ne vaut rien. Je m'en suis occupé pendant que vous vous changiez. Prison haute sécurité hein ? Pff... Quelle blague !" Mediaco prit son temps pour se raser. Quand il eut fini, il posa le nécessaire à raser, prit l'un des deux pistolets qu'il y avait sur la table, qu'il lança à White Hat, avant de glisser le second à sa ceinture. Il donna ensuite un grand coup de pied dans la table pour la renverser, puis il se pencha vers le sol. Il se releva pour envoyer un coup de pied à l'une des dalles qui se brisa. Il dégagea quelques gravats, avant de plonger sa main dans le trou et d'en sortir son arme secrète. "C'est... Un fusil ? -Non, mon cher White Hat, c'est beaucoup mieux." Mediaco prit bien l'objet en main. L'arme ressemblait beaucoup à un fusil, mais différait en plusieurs points. Premièrement, il n'y avait pas de percuteur sur le côté pour enflammer la poudre. Ensuite, aux trois quarts du canon, se trouvait une crosse, placée sur un rail. Sur le côté gauche du canon, un tube de métal y était accolé, légèrement incliné vers le bas. De l'autre côté, plus proche de la détente, il y avait une sorte de réservoir. "White Hat, je te présente le Multi-shot Rifle X3 - trois pour troisième prototype. -Et comment cela fonctionne ? -Alors si j'ai bien compris... En ramenant la poignée vers moi, cela fait sortir un morceau de métal dans le canon qui suit la crosse, puis elle passe devant le tube et récupère une balle. Ensuite, devant le réservoir cela fait tomber la poudre dans le canon. En allant au maximum vers l'arrière, je réarme et tasse le contenu du canon. J'ai n'ai plus qu'à le remettre dans sa position initiale pour dégager le canon. Je peux tirer tant que j'ai assez de balles et de poudre. Il y en a pour vingt-cinq coups. -Comment avez-vous caché ça là ? -On peut dire que ça aide d'avoir des membres de la Triade qui travaillent dans le bâtiment et dans la garde." Le faux postier réapparut dans la pièce. "Il faut y aller, commandant." Il aperçut Mediaco. "Que fait-il hors de sa cellule ? -Calmez-vous, il m'accompagne, il va également permettre que vous vous échappiez." Ils prirent tous trois le passage secret dans le mur, pour arriver à la petite écurie militaire qui servait rarement, une autre écurie plus grande ayant été construite dans la zone intérieure. Il n'y avait comme monture qu'un grand destrier noir, tranquillement en train de déguster le contenu de sa mangeoire, n'ayant pas la moindre idée qu'il allait, dans quelques instants, servir à une évasion spectaculaire. Mediaco donna un coup de pied dans la paille au sol, révélant une trappe verrouillée. Il déplaça ensuite une brique du mur pour sortir la clé cachée afin de l'ouvrir. Une fois les trois acolytes partis, Mediaco remit tout en place. White Hat sauta en selle et fis faire quelques pas à sa monture. Mediaco monta derrière lui d'un magnifique bond par dessus la croupe de l'animal. L'écurie ayant été construite en sous-sol, il y avait une piste assez longue avec un faible dénivelé qui conduisait à la sortie, fermée par deux minces panneaux de bois. White Hat plaça son destrier devant la piste. "Prêt ? -Pas qu'un peu, ça fait huit mois que j'attends ça !" Le cheval se cabra, et ils partirent au triple galop.
  3. Bonjour à tous, chers lecteurs et lectrices ! Bon, voilà la suite tant attendue des sublimes aventures de Mediaco. Le chapitre suivant devrait arriver plus vite, là j'ai mis énormément de temps pour le publier... Sur ce, je vous souhaite une très bonne et agréable lecture. Cordialement, erache97 CHAPITRE 2 : LE VALET DE PIQUE "Si j'étais vous, monsieur Yug, je ne ferais pas l'idiot et je ne tenterai rien. Vous ne voudriez tout de même pas que votre charmante compagne et vous receviez une balle dans la tête, non ? Le coffret, et vite." Yug jeta un coup d'œil rapide au nouveau venu. Sous un grand manteau noir, il distinguait une cuirasse de métal lui couvrant le torse. Une longue écharpe blanche lui passait devant le visage, effaçant sa bouche aux regards. Sous son chapeau à larges bords couleur nuit, Yug vit une peau d'une pâleur spectrale, dont les reflets blanchâtres étaient mis en valeur par l'éclat de ses yeux sombres. Au chapeau était accroché une carte à jouer : celle du valet de pique. "Qui êtes-vous ? Demanda Yug. Vous savez ce qu'il y a dans le coffret ? -Je suis le Valet de Pique, membre des Cinquante-cinq et serviteur direct de mon bien honoré maître, l'As de Pique. Il m'a envoyé ici pour récupérer le coffret, et il est vrai que j'ignore ce qu'il contient, mais cela n'a aucune importance. Le coffret, maintenant. -Comment saviez-vous que nous allions être ici ? -Arrêtez vos questions et remettez moi la boîte sans discuter, ou alors je vous offre à tous les deux un charmant billet pour l'au-delà." Yug posa lentement la boîte au sol puis se redressa et leva les mains en l'air. Aurélia fit de même avec sa lampe à huile. Yug poussa alors le coffret. Ce dernier glissa jusqu'au valet. Le valet rangea le pistolet qu'il tenait dans sa main gauche dans sa ceinture, puis il prit le coffret de sa main libre, tout en gardant le duo en joue avec son autre pistolet. A l'instant précis où la main du valet serra le coffret, Aurélia dégaina deux pistolets de ses holsters accrochés à sa ceinture, dans son dos, et les pointa sur le valet. Ce dernier se redressa immédiatement et plaça Aurélia dans sa ligne de mire. Aurélia lança alors l'un de ses pistolets à Yug. Le duo, chacun avec un pistolet, avait repris l'avantage. "Alors, dit Aurélia, vous n'avez le droit qu'à un seul tir, et nous à deux. Je vous propose de rendre le coffret ou de vous faire abattre. Que décidez-vous ? -Hé bien, ma chère, c'est sans regret que je vous laisse le coffret. Je m'incline devant un coup si sublime mademoiselle, bravo." Il prit son pistolet par le canon, le posa au sol et l'envoya aux autres d'un léger coup de pied. "Bien, déclara Yug. Le coffret maintenant." Le valet sembla hésiter un instant, puis il posa le coffret sur le sol. Il posa doucement son pied sur l'objet, pour le pousser jusqu'au duo. D'un geste fluide, rapide et uniforme, le Valet de Pique reprit le pistolet à sa ceinture et tira sur la lampe à huile. Cette dernière explosa sous l'impact, projetant dans toutes les directions des débris enflammés couverts d'huile, créant instantanément une véritable barrière de feu entre notre duo et le valet. Aurélia fit feu et atteint son ennemi à l'épaule. Ce dernier, après un cri de douleur, pris la fuite à travers les escaliers, la boîte de bois entre les mains. Yug et Aurélia durent renoncer à le poursuivre, le feu gagnant une à une les lames du parquet dans leur direction. Sans hésiter, Yug se précipita sur la fenêtre qu'il ouvrit d'un geste. S'armant de sa hache, il brisa les planches obstruant le passage. Il monta sur le rebord et se pencha pour regarder dans la rue. En bas, une patrouille observait la scène, certains hommes rassurant les habitants qui avaient quitté leur maison, effrayés par les coups de feu et le début d'incendie. L'un des soldats aperçut alors Yug et l'interpella, pour qu'il se dépêche de descendre. Yug sortit alors son pistolet et blessa le garde à la jambe. Le reste de la patrouille, réagissant à la vitesse de l'éclair, vida le contenu de leurs fusils sur la fenêtre d'où provenait le premier tir. C'était ça que Yug attendait. Il se projeta en arrière, atterrissant sur le plancher. Les balles des fusils virent s'écraser sur le plafond ou le cadre de la fenêtre. Une fois la salve passée, les soldats durent recharger leurs fusils. C'est là que Yug en profita. Il remonta sur le rebord, s'agrippa à la gouttière et sauta sur le toit, avant d'aider Aurélia à monter de sa nouvelle position. Notre duo put s'enfuir à travers les toits et semèrent rapidement les gardes. Courant sur les tuiles et bondissant entre les maisons, ils semblaient traverser la ville à une vitesse phénoménale. Arrivés à la place principale, il virent, adossé à la fontaine, le Valet de Pique, tentant tant bien que mal de se faire un pansement sur son épaule blessée. Yug et Aurélia sautèrent au sol, le premier l'épée à la main, la seconde pistolet au poing (elle avait eu le temps de ramasser celui du valet). Le menacé ne fit pas attention à eux et continua à faire son pansement de fortune avec un morceau de son écharpe qui, au niveau de l'impact, troquait sa couleur blanche pour un rouge très significatif. Il interrompit son opération lorsque Yug plaça la pointe son épée sur sa gorge. Le valet soupira, puis il leur lança le coffret, avant de continuer de se soigner. Yug vérifia que le coffret était bien l'authentique. C'était bien le cas. Le Valet de Pique se leva. Yug pointa de nouveau son épée sur lui. "Ho, lança le valet, calmez-vous ! Vous avez gagné ! Vous avez le coffret et m'avez blessé. Je ne suis plus une menace ! Alors, je vous propose que l'on parte chacun de son côté, et que l'on oublie tout cela d'accord ? -Pas si vite, rétorqua Yug, j'aimerais bien en savoir plus sur les "Cinquante-cinq". Alors tu vas répondre à mes..." Une balle siffla, manquant de peu les trois personnes. Ces dernières tournèrent la tête. Au bout de la place, une patrouille se mettait en joue. Aurélia leur tira dessus. Le valet bondit par dessus la fontaine et s'enfuit vers l'ancienne gare. Yug saisit Aurélia par les épaules et plongea derrière la fontaine pour se mettre à couvert. Lorsqu'il vit son adversaire prendre la fuite, Yug se lança sur ses talons. Aurélia le retint en l'agrippant par le bras. "Yug, c'est bon, on a le coffret. Il ne faudrait pas qu'on termine en prison ou... pire." Yug acquiesça, puis ils se précipitèrent en direction du Firmhameau, l'une des îles volantes entourant la capitale. Derrière une maison, une échelle de cordes avait été soigneusement dissimulée. Aurélia la lança par dessus le vide, à travers la brume de l'aube naissante. Ils descendirent la bonne cinquantaine de mètres qui séparaient l'île flottante à l'eau située en contrebas. Ils atterrirent sur un petit bateau, où trois hommes les attendaient. Ils mirent sans attendre les voiles, direction Minorive.
  4. Bonjour à tous chers lecteurs et lectrices ! Voilà le premier chapitre de ces nouvelles aventures (finalement je n'aurais mis qu'un jour entre les prologue et celui-ci ). J'ai rien à dire donc... Bonne lecture ! cordialement, erache97 ps : ne vous attendez pas à un délai aussi court pour le prochain chapitre. CHAPITRE 1 : LES RETROUVAILLES DANS LA MAISON VIDE 8 MOIS APRES L'ARRESTATION DE MEDIACO NEW STENDEL, CAPITALE La nuit venait de tomber. Trois hommes sortirent d'une taverne, ayant visiblement bu quelques choppes de trop. Ils avançaient sur le pavé en riant, et le pas hésitant. "Oh merde, fit le premier, il fait déjà nuit ! Faudrait pas oublier le couvre-feu. -Ah Ah Ah ! Ca c'est sûr, lança le second, ils seraient pas jouasses, les gardes, et ils nous mettraient au trou direct ! -Oh, les gars ! Moi je dis que les gardes, déclara le troisième, eh bah ils me font pas peur. Si jamais y'a une connerie de patrouille qui se pointe, moi, bah je leur pète la gueule et je leur fout leur couvre-feu dans le..." Il ne termina pas sa phrase et éclata d'un rire tonitruant, imité par les deux autres. Le premier reprit, d'une voix encore plus forte : "Ah ouais ! Le couvre-feu direct dans le... -Dans le quoi ?" Tonna une voix derrière eux, ce qui les fit se taire immédiatement. Ils se retournèrent. Dans l'obscurité de la nuit, ils distinguèrent une grande ombre noire, d'allure fine. Dans un bruissement d'étoffe et de métal, l'ombre s'avança vers le trio. Au bout de deux pas, la silhouette fut éclairée par la lumière diffuse qui s'échappait par les fenêtres de l'auberge. Devant les trois ivrognes se tenait un homme de haute taille, portant l'armure des gardes marquée du blason noir et or de New Stendel. Une longue cape couleur charbon était posée sur ses épaules, dont dépassait le capuchon qui recouvrait sa tête et projetait une ombre sur le haut de son visage. A son flanc gauche, docilement rangée au fourreau de sa ceinture, une lame attendait, prête à être saisie pour charger, la poignée dépassant des replis de la cape. A cette vision, les trois alcooliques s'enfuirent en courant maladroitement, chacun dans une direction différente. L'ombre qui les avait surpris soupira alors en regardant vers le ciel étoilé, puis il reprit sa marche. "Le couvre-feu, murmura-t-il pour lui-même, quelle idiotie. Comme si des espions Minoriviens arriveraient à atterrir ici... J'ai dû me procurer cette armure à cause de ça..." Un coup de vent retira son capuchon. Il s'empressa de le remettre Durant ce court laps de temps, n'importe qui aurait pu voir son visage, mais heureusement pour notre homme la rue était déserte. tout le monde aurait donc pu voir des cheveux noirs qui surmontaient un visage long et mince, à la peau claire. En dessous des sourcils fins couleur encre, se trouvaient deux yeux, ayant la même finesse que les sourcils et d'un couleur similaire. Plus bas, il y avait une bouche étroite, presque féminine. Il s'arrêta devant une maison. Des replis de sa cape, il sortit une petite hache, et se mis en position pour fracasser la serrure de la porte d'entrée avec. Mais, soudain pris d'un doute, il appuya doucement sur la poignée avec son autre main. La porte s'entrouvrit alors dans un grincement sinistre. Il rangea sa hache et dégaina son épée à la place. Il poussa la porte, tous ses sens aux aguets. Devant lui s'étendait une grande pièce vide, plongée dans l'obscurité, au bout de laquelle il y avait un escalier. Il traversa lentement et silencieusement la salle jusqu'à l'escalier, qu'il gravit en quelques pas. Au premier étage, il n'y avait qu'une chaise au centre de la pièce. Il s'avança. Soudain, deux mains lui recouvrirent les yeux. "Yug, devine qui c'est !"Lança une vois derrière lui. D'un geste prompt, il se retourna, envoyant un vaste coup d'épée à quiconque se trouvait derrière lui. La personne qui lui avait caché les yeux s'écarta d'un rapide bond en arrière. "Allons, Yug, ce n'est pas de cette manière que l'on doit traiter une dame." Reprit la voix. Yug se retourna et se prépara à lancer un nouveau coup, lorsqu'une lampe à huile s'alluma devant lui. Il s'arrêta immédiatement lorsqu'il vit qui la tenait. Une charmante main gantée tenait la poignée. De ce gant partait un bras fin, aboutissant au torse d'une femme dont la beauté n'était plus à prouver. De long cheveux châtains ondulés descendaient le long de son dos, reposaient mollement sur ses épaules et s'arrêtaient au niveau de sa poitrine, dont le volume aurait ravi les pervers, et dont la forme était mise en valeur par le gilet noir qu'elle portait par dessus sa chemise blanche. L'homme rengaina son épée et retira son capuchon. Sous ce dernier se trouvait bien la personne interpellée plus tôt, le chef provisoire de la Triade de Mediaco : Yug. Un petit sourire éclairait le coin de ses lèvres, alors qu'il scrutait le visage de la femme qui se trouvait devant lui. Même si elle portait des chaussures à talon, elle restait plus petite que lui. Son teint halé semblait émettre une lumière chaleureuse, et ses yeux marrons en amande reflétaient la flamme à l'intérieur de la lampe. "Alors, demanda la femme, pas même un bonjour ? -Si je m'attendait à ça, répondit Yug. Aurélia, ça si fait longtemps ! Comment es-tu arrivée ici ? Je te croyais à la Citadelle à cause de la guerre ! -Oh, j'ai plus d'un tour dans mon sac, tu le sais bien... Bon, d'accord, j'ai été aidée aussi. -Par qui ? -A ton avis ? Nous sommes chez lui ! Bon la déco est pas super, les gardes ont tout réquisitionné quand il vous a rejoint... -Quoi ? Erache ? Mais ça ne m'explique toujours pas pourquoi tu es là. -Ah, tu ne réfléchis donc jamais ? Je vais travailler pour la Triade maintenant. Erache m'a contactée. Tu sais bien que je ne résiste pas à l'aventure ! -Mais ce n'est pas un jeu cette fois, c'est... -Oh, tu veux encore me protéger ? Trop mignon ! De toute façon cette proposition vient de ton patron Mediaco, à ce que m'a dit Erache. Bref, il m'a chargée de te rencontrer ici, pour que nous puissions partir pour Minorive en bateau dès cinq heures demain matin, tout à été prévu. -Il ne t'a pas parlé de la boîte ? -Quelle boîte ?" Yug sortit sa hache, traversa la pièce, donna un grand coup de pied dans la chaise et, d'un geste ample, planta la hache dans le parquet. Il arracha l'une des planches, et plongea sa main dans le trou. Il en sortit un petit coffret de bois, verrouillé par une serrure en fer. "Voilà, dit Yug, ce qu'Erache ma demandé de récupérer, et il t'a chargé de venir me chercher. On dirait une mauvaise blague : JE suis censé remplacer Mediaco. Bon, ajouta-t-il en se dirigeant vers Aurélia, allons-nous en, il ne faudrait pas que des gardes nous tombent dessus. Comment es-tu rentrée d'ailleurs ? -J'avais la clé. Je suis venue avant le couvre-feu." Yug rit intérieurement. Il ne voulait pas qu'Aurélia rejoigne la Triade, mais il était content qu'elle soit là. Ils se tourna vers l'escalier, puis se figea net. Quelqu'un se tenait en haut des marches, un pistolet dans chaque main. Yug posa sa main sur le manche de son épée et se mis en position pour charger.
  5. Bonjour à tous, cher lecteurs et lectrices ! Voilà le début du tome deux des splendides, surprenantes et incroyables aventures de Mediaco ! Et on commence immédiatement avec... un prologue chiant. L'action de ce tome se déroule huit mois après le dernier, et j'étais forcé de passer par la description des évènements qui se sont déroulé pendant ce temps. En réalité, je comptais introduire ça dans le chapitre 1, mais je me suis rendu compte que c'était juste impossible à amener autrement, donc j'ai décidé de mettre ça en prologue. C'est chiant, mais je suis forcé de passer par là. Bon, la bonne nouvelle, c'est qu'avec ça j'ai écrit le chapitre 1 avant, donc il sortira le plus tôt possible (genre 2-3 jours environ). Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture. cordialement, erache97 LES AVENTURES DE MEDIACO, TOME 2 PROLOGUE L'action qui va suivre s'est déroulée huit mois après l'arrestation de Mediaco, après une "bataille finale" au quartier général de la Triade. Il est nécessaire, je pense, de faire le point sur l'évolution de la situation durant ces huit mois. Immédiatement après son arrestation, Mediaco fut transféré à la prison d'état haute sécurité de la Citadelle, réservée aux "Ennemis de la nation", en attendant son procès où il serait sans nul doute condamné à mort. Les autres prisonniers furent emmenés à la prison nationale Babylonienne, toute nouvellement construite suivant les directives du maire. Du côté New-Stendelien, plusieurs membres de la Triade furent également constitués prisonniers. Il franchirent le portail vers Stendel pour y être enfermé dans les geôles impériales. Le Dream Team High Five fut dissout, ayant accompli avec succès sa mission. Dark Shadow disparut, après avoir été officiellement gracié par le gouvernement de tous les crimes qu'il avait commis. Ghosthand et Velouttine rentrèrent à New Stendel où ils furent accueillis en héros. Il en fut de même pour Sabre et White Hat à la Citadelle. Ghosthand, qui avait conçu la formidable stratégie qui avait permis la victoire sur Mediaco lors de la bataille finale, fut nommé au poste de quatrième général des armées New-Stendeliennes. Pourtant, quelques jours après la victoire, un débat fut lancé : quel pays devait juger Mediaco ? En effet, les crimes commis par Mediaco en territoire New-Stendelien n'allaient pas être pris en compte, et aucun remboursement n'allait être fait - en opposition avec les victimes Minoriviennes. Ce débat était d'autant plus rediscuté que les opinions publiques de chacun des deux états accusaient l'autre de se servir des scientifiques de la Triade qu'il avaient arrêtés pour fabriquer des armes pour leur armée. Mais les deux nations ne pouvaient pas, malgré la demande publique, se déclarer mutuellement la guerre pour résoudre leurs conflits, car cela aurait de graves retombées économiques au moment où chaque pays découvrait un nouveau marché comptant de nombreux clients potentiels. Alors, pour éviter la guerre, les gouvernements essayèrent de temporiser les débats. Après une accusation d'ingérence de la part des plus grands journaux Minoriviens à l'adresse du gouvernement de l'autre pays, le gouvernement Minorivien décida de reporter le procès de Mediaco jusqu'à que les tensions disparaissent et d'interdire la publication de certains journaux jugés trop provocateurs. Pour stopper de manière définitive les tensions, plusieurs représentants Minoriviens furent invités à New Stendel pour la signature d'accords traitant de la régulation de l'ouverture d'un nouveau commerce entre les deux pays. Après de longues discussions, un terrain d'entente fut trouvé. Malheureusement, au même moment, un citoyen sélectionné pour assister à la discussion en vertu de sa neutralité dans les débats, se leva de sa chaise et jeta une bombe artisanale sur les représentants Minoriviens. Sur les cinq, deux furent tués sur le coup, et un autre fut gravement blessé. L'assaillant fut immédiatement arrêté. Il avoua plus tard travailler pour un groupe criminel différent de la Triade. Lorsque la nouvelle parvint à la Citadelle, la guerre fut déclarée. L'armée fut rapidement mobilisée. La première bataille de cette guerre eut lieu, ironiquement, au même endroit que la dernière bataille, deux mois et demi après sa fin. Une cinquantaine d'hommes de chaque camp étaient restés sur place, et occupaient les lieux afin d'éplucher un par un les documents, cartes et schémas d'inventions laissés sur place. L'île, située à bonne distance des côtes, était presque à mi-chemin entre Minorive et New Stendel, mais plus proche des rives de la première. C'est pour cela que le message arriva sur l'île aux Minoriviens en premier. Le capitaine Minorivien qui reçut le message le fit discrètement transmettre à tous ses hommes à travers la base, sans qu'un seul New Stendelien ne soit mis au courant. Il s'en suivit alors un massacre terrible. Au signal donné, tous les soldats Minoriviens passèrent à l'attaque. En quelques minutes, les deux tiers des New-Stendeliens furent ainsi tués, sans savoir pourquoi ni avoir pu se défendre. Quelques hommes purent se replier au navire amarré près de l'île, mais sur tous les hommes, peu ont survécu. Le navire rentra New Stendel dès que les survivants reçurent la nouvelle de l'entrée en guerre. Alors que les deux armées se préparaient, cette nouvelle eût l'effet d'une bombe dans toutes les discussions et tous les débats. Du côté New-Stendelien, la sentence était sans appel, mêmes pour les réticents à la guerre : il fallait venger la mort des soldats qui avaient été tués d'une manière lâche et traitresse. A Minorive, cette attaque fut considérée comme un splendide coup militaire, et qui soulignait bien la maxime "la fin justifie les moyens". Pourtant, tout les Minoriviens n'étaient pas de cet avis. En effet, lorsque White Hat, le héros du précédent conflit, fut appelé sous les drapeaux, il déclara purement et simplement qu'il ne se battrait pas pour une nation qui souillait les notions de combat et d'honneur. Il fut alors accusé d'être un traître à la nation voulant la victoire de l'ennemi. Considéré comme "Ennemi de la nation", il fut enfermé dans la cellule voisine à celle de Mediaco, et Sabre fut nommé à son poste. Après ce "renvoi", eu lieu la première "vraie" bataille de cette guerre. Après plusieurs jours de combat naval et terrestre, les New-Stendeliens reprirent l'île de la Triade, Ensuite, après plusieurs semaines sans combat, le siège de Bowerstone commença. Après de longues semaines de siège, la ville passa sous contrôle New-Stendelien. Suite à ces deux batailles étalées sur six mois, les troupes arrêtèrent le combat. La paix ne fut pas signée mais les soldats des deux camps attendaient les ordres, les New-Stendeliens basés à Bowerstone et les Minoriviens à l'extérieur de la ville. En réalité, cette pause était due au fait que les Minoriviens comptaient rester sur une position défensive et les New-Stendeliens redoutaient une défaite en cas d'attaque, et réfléchissaient à de nouvelles stratégies. Le conflit entra alors dans une phase de guerre d'informations. Des espions de chaque camp avait pour mission de trouver la stratégie adverse pour prévoir des plans de ripostes ou trouver des failles. A New Stendel, la garde reçut l'ordre d'arrêter tous les personnes suspectes et un couvre-feu fut instauré dans les plus grandes villes du pays. C'est donc dans cette phase du conflit que l'action qui va suivre va se dérouler. Pour conclure ce prologue, il faut savoir qu'après la victoire de Bowerstone, le mariage entre Ghosthand et Velouttine fut officiellement annoncé - tous mes hommages aux heureux mariés. Ainsi, les deux amoureux scellèrent leur relation au château des empereurs de Stendel, durant une luxueuse cérémonie. Et, par un hasard très amusant, le mariage eût lieu un mois jour pour jour de ce qui va suivre.
  6. Bonjour à tous, chers lecteurs et lectrices ! Voilà (enfin) le dernier chapitre de ce premier tome. Pour ne pas vous mentir, je suis soulagé d'enfin avoir terminé ça (après plus d'un an quand même, j'écris pas très vite). Je peux d'ores et déjà vous annoncer qu'il y aura bel et bien un tome 2 (et oui, j'y travaille en tout cas). Sur ce, merci d'avoir suivi cette aventure jusque là si c'est le cas, sinon si vous regardez ça, cela signifie que ça me fait une consultation en plus^^. Bon, eh bien je vous souhaite une agréable, splendide et admirable lecture ! cordialement, erache97 CHAPITRE 24 : LA BATAILLE FINALE (2ème partie) Deux esquifs New-Stendeliens s'approchaient déjà du rivage, à une vitesse assez élevée. Ces deux vaisseaux étaient déjà suivis par d'autres. La plupart des hommes disponibles, armés de fusils, attendaient les ordres sur le rivage. Mediaco donna ses instructions : "Bien ! Nous devons tenir jusqu'à que les canons sud aient été remis à leur place. Aucun navire ne doit atteindre la côte !" Tout le monde se mis en joue, ciblant l'un ou l'autre des premiers bateaux. Chacun attendait l'ordre de tir. Lorsque les vaisseaux ne furent plus qu'à une cinquantaine de mètres, Mediaco ordonna de tirer. Un déluge de balles s'abattit sur les deux navires, qui continuèrent leur course. Pourtant, la voile de l'un d'eux se déchira grâce aux trous des balles, l'arrêtant à vingt-cinq mètres du rivage. Le second, en revanche, s'écrasa contre le sable de la plage. Tout le monde put alors constater avec horreur que le navire était vide ! En effet, il n'y avait personne pour le manœuvrer. Soudain, le bateau explosa. Une pluie de sable et de débris furent envoyés dans toutes les directions par le souffle puissant de l'explosion. De cris de douleur se firent entendre, à mesure que ceux envoyés à terre par l'explosion se relevaient. Le second navire explosa à son tour, à une bonne distance de la terre heureusement. Après quelques instants d'effarement, Mediaco cria de nouvelles instructions. La bombe mobile avait touché le tunnel circulaire du système de défense, qui commençait déjà à se remplir d'eau à une vitesse alarmante. Déplacer les canons était désormais impossible, la section sud étant remplie d'eau. Les portes hermétiques furent fermées mais l'eau eu le temps d'envahir les sections est et ouest. Le formidable piège New-Stendelien rendait l'île inutilisable comme forteresse. La flotte Minorivenne pouvait maintenant aisément contourner le front de défenses nord. Déjà, les gros vaisseaux New-Stendeliens s'approchaient du rivage. L'on évacua vite les blessés puis l'on organisa le futur repli au fort de bois crée dans l'épave du Crépuscule. Personne ne parla alors. Seul l'écho des coups de canons du nord de l'île et le bruit des vagues ponctuaient ce silence pesant. Nous nous attendions à un débarquement en bonne et due forme, mais il en fut autrement. De leurs navires, ils vidèrent le contenu de leurs canons, bombardant la plage de boulets. Sous le feu ennemi, l'on opta pour le repli. Barricadés dans le bastion de fortune, hors de portée de l'artillerie navale, nous devions attendre l'arrivée de leurs soldats. Cinq longues heures s'écoulèrent. Durant ce laps de temps interminable, la nuit était tombée, la flotte Minorivienne avait contourné l'île, et nos canonniers chargés de la défense avaient saboté les canons nord avant de se replier vers la base. Alors que l'on commençait à s'ennuyer, un murmure inquiet, parti de la vigie, se répandit dans toute l'installation comme une trainée de poudre. Les soldats ennemis étaient déjà là. New-Stendeliens et Minoriviens, cachés dans les ombres de la nuit, et silencieux comme des tombes, encerclaient le fort de bois. Soudain, une détonation retentit dans l nuit noire, suivie d'une seconde, puis d'une foule d'autres. Des deux côtés, chacun faisait feu à volonté. Au bout de longues heures de combat, les blessés et les victimes s'accumulant dans chaque camp, l'aube vint. La lumière du Soleil vin éclairer la clairière, révélant mieux les postions des assaillants. Mais nous n'étions pas au bout de nos peines. D'un coup, sortit des fourrés un groupe d'une dizaine d'archers. D'un geste prompt, ils tirèrent leurs flèches. Ces dernières étant enflammées, un début d'incendie commença lorsque les flèches se plantèrent sur la proue de ce qui était autrefois un vaisseau. Nos tireurs les plus rapides réussirent à abattre deux des archers, mais les autres se remplièrent dans dommage supplémentaire. Le feu fut vite maitrisé puis éteint. Après cet évènement, le tir ennemi diminua. Leurs soldats se tenaient plus à couvert, et prenaient moins de risques en tirant moins souvent. Malgré cette baisse de cadence, nous étions encore plus vigilants. Chacun guettait le retour du groupe d'archers, car il faudrait réagir instantanément pour contrer leur assaut. Soudainement, le groupe refit son apparition. La moitié au mieux se fit abattre, mais ils purent presque tous tirer leurs flèches. Quelques secondes plus tard, un deuxième groupe sortit des fourrés, à l'opposé de la clairière, suivit immédiatement par une troisième et un quatrième, à d'autres endroits de la clairière. N'ayant pas pu recharger nos fusils à temps, une quarantaine de flèches enflammées se plantèrent dans tous les murs de la forteresse de bois. Des incendies se déclarèrent dans toutes les directions, et il fut impossible de se charger de tous les maitriser. Mediaco donna l'ordre de repli. Les escaliers se trouvaient à une dizaine de mètres de là. L'on avait démonté la cabane de bois pour consolider le fort. "A mon signal, dit Mediaco alors qu'une planche enflammée tombait au sol près de lui, vous foncerez tous vers les escaliers. Le temps qu'ils réagissent, un bon quart d'entre nous aura atteint les escaliers." Chacun se prépara à courir. Je m'attardais alors plus pour regarder le visage de Mediaco. Ses traits durs et marqués étaient plus tendus que d'habitude. Il ne souriait pas. Il réfléchissait. Il avala sa salive, pris une lente et grande inspiration, et s'élança vers les escaliers en criant. D'un même geste, tout le monde l'imita. Ce fut pour certains leur dernière action. A travers la file en désordre qui fuyait bruyamment, j'entendis les coups de fau ennemis. Je sentis les balles voler autour de moi. A droite et a gauche, des hommes touchés tombaient dans des cris de douleur. Certains s'arrêtèrent pour ramasser des blessés, ou pour répliquer aux tirs d'un coup de leur propre fusil. Cet instant sembla durer une éternité. Mediaco et Yug plongèrent la tête la première dans les escaliers. A côté d'eux, je trébuchai et me retrouvai à plat ventre sur les marches. Une rapide roulade sur le côté me permis de ne pas me faire piétiner par la débandade. Miraculeusement, plus de la moitié d'entre nous avaient réussi à traverser. L'on descendit vite les escaliers jusqu'au premier niveau. De véritables barricades, faites avec des chaises, des tables et des sacs de sable pour se mettre à couvert et empêcher l'ennemi de passer. Alors que tout le monde se mettait en position pour préparer l'ultime défense de la base, déjà à moitié sous contrôle ennemi, Mediaco vint nous trouver, Yug et moi, et nous fit descendre dans le niveau le plus bas, la grande réserve. Il nous donna à chacun un sac contenant des provisions, puis il souleva l'une des dalles composant le sol carrelé. Il nous regarda alternativement, puis il dit, la mine sombre : "Quoi que l'on fasse, la bataille est perdue. Tous ceux là-haut ont fait ce qu'ils ont pu, mais cela ne suffira pas. Vous devez y aller. Prenez le tunnel là dessous, vous arriverez à Falise, ça vous prendra un peu de temps. Moi, je reste. Laisses-moi finir, dit-il alors que Yug esquissait un geste pour répondre. Yug, occupes-toi de la Triade pendant mon absence. Erache, quartier libre jusqu'à mon retour. Enfin... Non. Ecris cette aventure, je veux la lire en avant-première ! Allons, lança-t-il alors qu'un sourire commençait à éclairer son visage, ne faites pas ces têtes, j'ai un plan. Je vous promets que, dans moins d'un an à partir d'aujourd'hui, nous nous retrouverons ensemble tous les trois. Parole d'honneur ! Allez-y maintenant, j'ai des soldats à diriger." Yug acquiesça d'un signe de tête, et s'engagea dans le tunnel après un simple et bref "bonne chance". Mediaco se tourna vers moi, m'empoigna la main et dit : "Ne t'inquiète pour rien Erache, je ne mourrai pas avant que l'on se revoie, promis. Essaye de faire de même !" Je répondis par un sourire qu'il me rendit, accompagné d'une chaleureuse tape sur l'épaule. Je suivis alors Yug dans le tunnel, et Mediaco remis la dalle en place. Après plus d'une journée de marche, et nous étant reposé dans la salle prévu à cet effet à mi-chemin, nous arrivâmes à la sortie, près de Falise. Yug et moi nous séparâmes, et j'embarquai clandestinement dans un navire marchand dès le lendemain, prenant la direction de New Stendel. Je ne peux pas vous dire si Mediaco est un homme de parole, car un an ne s'est pas encore écoulé. Ce que je peux vous raconter, par contre, c'est de quelle manière c'est terminée la bataille finale entre les Minoriviens et New-Stendeliens contre les derniers soldats de la Triade. Après nous avoir dit au revoir, Mediaco est remonté à l'étage principal. Un homme du camp adverse s'était présenté désarmé comme négociateur. Mediaco demanda à ce que l'on ne tire pas, puis il alla à la rencontre de l'homme. "Bon, déclara Mediaco, qu'est-ce qu'ils veulent ? Je n'ai pas la même patience que Yug alors fait vite. -Rendez vous maintenant, vous et vos hommes, et nous vous garantissons qu'aucun autre d'entre vous ne sera tué. Vous serez constitués pri..." Sous l'énervement, ou peut-être le fait qu'il savait que la bataille était déjà perdue, Mediaco avait fait taire le négociateur d'un coup de poing en plein visage. Sur le dos, ce dernier se tenait le nez, qui saignait car il avait été brisé sous le choc. Il tenta maladroitement de se relever, mais s'arrêta lorsqu'il se rendit compte que la pointe de l'épée de Mediaco s'arrêtait à quelques centimètres de son visage. "Je suppose, dit-il, que tu comptais finir ta phrase par "prisonnier"? Sérieusement ? Je me suis déjà évadé, ce n'est plus drôle maintenant, tout le monde sait que j'y arriverai une seconde fois. Ah oui, vous pouvez toujours courir pour que l'on se rende. C'est la Triade ici, pas l'armée." Il rengaina son épée et laissa le négociateur partir. Une dizaine de minutes plus tard, l'assaut fut donné. Comme s'y attendait Mediaco, ils envoyèrent tous leurs soldats en même temps, par vague rapprochées de cinquante hommes. Rapidement, les derniers défenseurs de la Triade furent submergés, tués, blessés ou désarmés. Dans une cacophonie sonore et visuelle, Mediaco criait ses ordres. Lorsqu'il ne resta plus que quelques hommes, deux dizaines d'assaillant chargèrent pour le combattre. Mediaco dégaina son épée et se mit en position, lorsque cinq personnes fendirent la foule et se mirent en demi-cercle devant lui. Le Dream Team High Five allait avoir l'honneur de procéder à son arrestation. Il dégainèrent leurs lames, qu'ils pointèrent vers le criminel. D'une même voix, ils lançèrent : "Rendez vous, Mediaco, vous avez perdu ! -Hé bien, répondit-il, ce n'est pas ma journée. Vous voulez donc que je me rende ? Même pas en rêve !" Ils chargèrent. Il porta un coup puis fut désarmé. Il envoya un coup de poing et toucha Sabre dans les côtes. White Hat l'empoigna, puis Ghosthand lui passa les menottes. Précédant ses soldats, exhibé comme un trésor de guerre, Mediaco fut emmené à l'extérieur. Dans la lumière blafarde de cette matinée, il fut embarqué sur le vaisseau amiral de la flotte Minorivienne, où Mc Fly félicita personnellement les membres du DTHF. Le navire partit pour la Citadelle, où Mediaco allait être jugé pour grand banditisme organisé, trafic d'armes et d'argent, contrefaçon et vente illégale, et haut crime contre l'état, entre autres. Certains pensèrent que c'était la fin. Mais ce n'était pas la fin, ni même le début de la fin. Ce n'était juste que la fin du commencement.
  7. Je serais sûrement là aussi, car je n'ai pas tout bien compris, et entre les réponses de chacun, ça m'a un peu paumé...
  8. J'aime bien l'idée ! Sinon pour la question il y a quelques pages, oui je pourrais être disponible sur mumble le soir à partir de Mercredi. Cordialement, erache97
  9. Ca ne risque pas d'être limitant ? Je trouve que soit des noms crées soit des numéros feraient l'affaire. Au bout d'un moment, on aura épuisé tout les noms de Minecraft ! Puis "l'âge de terre" ou encore "l'âge de verre", ça le fait pas trop par rapport aux évènements qui se produisent.
  10. Sans hésitation je me joins à vous. Je vais terminer et peaufiner le calendrier pour avoir une chronologie plus organisée. J'ai également une bonne réserve de livres éditables IG que je suis prêt à offrir. Sinon, pour les RP, je serait ravi d'en écrire encore, d'autant plus pour un tel projet (en espérant que ça aurait plus de succès que les Aventures de Mediaco...). Vous pouvez compter sur moi ! Cordialement, erache97
  11. Je propose : une feuille Tu me vois sans faire attention à moi.-->Les feuilles d'arbre au sol, on les voit mais on marche dessus sans y faire attention Une fois par an je fais ton bonheur.--> Une fiche de paye ? J'ai des amis qui peuvent être très éloignées de moi.--> Feuille d'arbre éloignée de la feuille de papier ou des feuilles d'arbres de formes et tailles différentes Le maître de ton commerçant ne veut pas me lâcher.-->La feuille de compte, ou un contrat sur une feuille Parfois, je te lasse et tu me jettes.-->On a tous déjà jeté des brouillons Qui suis-je ?-->Une feuille cordialement, erache97
  12. Quelques lignes pour la batailles : Nos noms seront oubliés Si nous mourront comme des fleurs écrasées Je refuse d'être oublié Archivé comme moins qu'inutile Crie et pleure, Mais personne ne t'entendra. Prie et supplie, Mais personne ne t'aidera. Tu ne vis plus comme du bétail Vas-tu te soulever et rejoindre le combat ? Ils sont des choses qui vivent au delà des peurs Et leurs mots sont tels des lames A mesure qu'ils jouent avec nos vies Ils tentent de te contrôler Comme s'ils te possédaient Vas-tu les laisser voler ta liberté ? Canalise la rage qui enfle en toi En affrontant les limites jusqu'à les franchir Profondément dans ton âme il n'y a pas d'hésitation Alors deviens celui qu'ils craignent tous Un désir brûlant que tu ne peux éteindre Ta flèche écarlate S'échappe à travers le crépuscule C'est l'heure de la guerre
  13. Nom du joueur : erache97 Camp : Nivem Bonne chance à tous ! cordialement, erache97
  14. Bonjour à tous chers lecteurs et lectrices ! Ca fait... deux mois... Désolé du retard, j'avais vraiment du temps pour rien. Voilà le dernier chapitre du tome 1, la première partie !... Oui, je voulais pas vous faire attendre encore plus longtemps, donc j'ai décidé de fracturer le dernier chapitre le temps que j'écrive la suite. N'hésiter pas à poser des questions pour la FAQ, parce que là, le total que questions posées s'élève à... zéro. Sur ce, je vous souhaite une agréable lecture, et à la prochaine ! cordialement, erache97 CHAPITRE 24 : LA BATAILLE FINALE (1ère partie) Le Crépuscule prit son dernier envol. S'élevant dans un bruit imperceptible, je pus voir les échanges de tir entre la terre et les navires ennemis, les boulets de canon fondant les airs, et allant s'écraser contre des arbres de l'île ou contre les coques des bateaux. Le Crépuscule se mit en position contre le navire volant adverse. Sur le flanc de ce dernier, nous pouvions lire son nom, écrit avec de grandes lettres d'or : l'Aube. Mediaco, en lisant cela, éclata d'un rire tonitruant. -"L'Aube ! Quel manque d'originalité !" Dit-il, puis en imitant Mc Fly : "Cette bataille sera le crépuscule de la Triade et l'aube d'un monde sans terreur !" Plusieurs personnes rirent à cette mauvaise imitation. Les deux vaisseaux, positionnés flanc à flanc, ne bougeaient plus. Mc Fly était sur l'autre navire aux côtés de White Hat et de Sabre. Mc Fly lança : -"Alors Mediaco, une dernière chose à rajouter ? -Oui. Feu à volonté !" Nos prompts canonniers firent feu à cet ordre, ainsi que nos hommes sur le pont. En face, plusieurs personnes tombèrent, et la coque fut touchée. -"Ouvrez le feu ! Cria Mc Fly. Ouvrez le feu !" La réplique fit également de nombreux dommages. Mais déjà une seconde salve suivait, moins ordonnée que la première, précédant la seconde canonnade adverse. Mediaco, Yug et moi, chacun armé de son fusil, tirâmes en direction du navire ennemi. Soudain, deux rangées de tireurs en uniforme se mirent en joue vers notre ballon, et vidèrent le contenu de leur fusil. Plusieurs des ballons indépendants furent percés et commencèrent à se dégonfler. Les tireurs furent alors imités par d'autres, et ce fut bientôt tous les ballons du flanc gauche qui étaient percés. Le navire commença alors à pencher sur le côté, à mesure que le combat se poursuivait. Soudain, sous le poids, l'un des cordages lâcha. Mediaco se jeta sur la barre tandis que le vaisseau s'inclinait dangereusement. -"Repli ! Hurla-t-il alors, tout en commençant la manœuvre de demi-tour. Retour au sol !" Le navire tourna lentement sur lui-même en perdant de l'altitude. Le feu ennemi sembla alors redoubler d'intensité à mesure que nous descendions et prenions la direction de la terre ferme. Nous commencions à accélérer dans notre chute. Tout le monde retint son souffle. Plus nous accélérions, plus l'on voyait le sol se rapprocher de nos pieds. Juste quand nous commencions à frôler la cîme des arbres, quelqu'un cria : -"Accrochez vous !" Chacun se cramponna à quelque chose avec la ferme intention de ne pas le lâcher. Dans un grand fracas, plusieurs arbres furent cassés sous le poids du vaisseau. Ce dernier, poursuivant sa course, racla le sol avec un bruit inquiétant puis finit par s'immobiliser dans la clairière centrale. Après quelques secondes de calme, Mediaco ordonna la récupération des armes et des munitions. En une dizaine de minutes, l'épave fut transformée en un bastion de bois, dardé de canons. L'Aube, toujours dans les cieux, s'approcha, s'imaginant pouvoir bombarder une épave sans défense. Avant que le vaisseau ait eu le temps de tirer, une salve de boulets de canon firent d'énormes dégâts sur son flanc droit. Il amorça une manœuvre de repli, sous les coups de feu de nos fusils. A mesure que le Soleil disparaissait sous l'horizon, le vaisseau de Mc Fly s'éloigna. Des hommes poussèrent des cris de joie à la vue de cet abandon. Ce n'était pourtant pas une grande victoire, nous nous retrouvions en position d'assiégés sans pouvoir lancer de contre-offensive. Toute fuite nous était également impossible, nous laissant comme seule porte de sortie l'abandon de l'ennemi, qui ne semblait pas prêt à quitter le front. Il n'y avait alors plus qu'une chose à faire : tenir nos positions et attendre. Quittant la forteresse improvisée, Mediaco fit convoquer ses capitaines pour organiser la défense de l'île. Les navires ennemis faisant front au Nord, l'on fit déplacer les canons lourds défensifs du Sud de l'île jusqu'au Nord. Ils seraient remis à leur place si la flotte ennemie changeait de formation. Durant la nuit, des informations arrivèrent des espions de la capitale, qui avaient mis la main sur une partie des plans de l'opération adverse. Il fut ainsi révélé la présence de trois lignes de ravitaillement navales, partant des ports de Bowerstone, Babylone et la Citadelle. Si les ravitaillements n'étaient pas coupés, l'assaut durerait éternellement et nous aurions fini par perdre. Mediaco ordonna de mobiliser tous les navires que la Triade possédait ou était en moyen d'acheter ainsi que tous les hommes présents sur le continents pour couper le ravitaillement. Le temps que toutes ces décisions soient prises et que les informations nous parviennent, trois jours s'étaient écoulés. Au crépuscule de ce troisième jour de combat, ce fut le tournant de cette bataille. Après une journée brumeuse, le brouillard commençait à se dissiper. Au Nord de l'île, notre défense continuait de fonctionner avec une efficacité sans égale. Un homme, haletant après sa course, vint trouver Mediaco. -"Chef ! Des navires au Sud ! Ils sont déjà à portée de tir !" Mediaco fit signe à Yug et moi et s'élança jusqu'à l'escalier menant à la surface. Arrivé en haut, il s'empara d'une longue vue et observa les nouveaux venus du Sud. Son regarde se figea alors et il prononça de manière à peine audible : "Manquait plus que ça...". Je me saisis d'une autre longue vue et la dirigeai vers les vaisseaux. Et là, au bout des mâts, je distinguais leur drapeau : l'étendard New Stendelien.
  15. Le système du 29 février "blanc" revient au même que les années bissextiles, car la même durée s'est écoulée, mais il permet de considérer un an à 365 jours au lieu de 365,25 jours. Cela semble très peu important, mais permet de fixer les jours à pile 24 heures, entrainant de ce fait le début d'une nouvelle journée IG à minuit à tout les coups. Sinon, si l'on applique le 29 février comme jour valable, l'on compterai 1 mois et 1 semaine de plus tout les quatre ans, car nous avons considéré précédemment que les journées font pile 24h et les ans font pile 365 jours.
  16. Les 29 février des années bissextiles ne doivent pas être prises en compte sinon l'on accumulerait un décalage d'un mois tout les quatre ans (c'est pas beaucoup je sais, mais quand même). Dans le calendrier grégorien, l'année ne dure 365 jours alors quelle en dure en réalité 365,25. Tout les quatre ans, on combine les 0,25 jours pour faire le 29 février. Dans notre cas on a la même chose : le 29 février correspond à une "pause" pour qu'il n'y ait pas de décalage (les années ont toutes le même nombre de jours). J'espère que j'ai été clair parce que c'est pas super évident à comprendre... cordialement, erache97
  17. OK J'ai trouvé le problème ! En effet, les âges que je donnai n'étaient pas les bons... En réalité, ce que je donnais était le temps qui s'était écoulé IG entre l'ouverture du serveur et votre arrivée (ce que j'ai crée pour calculer s'avérait être une horloge...). J'ai essayé le convertisseur de Warff, qui fonctionne correctement. Par contre j'ai juste une question pour lui : Est-ce que tu as pris en compte le fait que le 29 février (année bissextile) est un jour nul ? (Sinon je viens de refaire une modification pour vérifier sur le mien et ça marche). cordialement, erache97
  18. Topic principal édité ! @gontran04250 : Tu as 32 ans, 7 mois et 6 semaines à l'heure où j'écris ce post
  19. Bon ! J'ai retravaillé le nom des saisons et des mois (car personne ne semblait se plaindre du nom des jours). J'ai déformé et modifié ce qu'il y avait déjà à la base, ce qui donne, pour le saisons (j'ai déterminé 4 fêtes qui semblent importantes sur le seveur (par saison réelle) : Pâques, les vacances d'été (ce n'est pas une fête, mais bon...), Halloween et Noël, que j'ai modifié pour les nouveaux noms) : 1)Pakua 2)Vacua 3)Hallua 4)Noüa et pour les mois : 1)Mœu 2)Deiu 3)Trieü 4)caiu 5)Qued 6)Sed 7)Siped 8)Hued 9)Noey 10)Dicet 11)Onai 12)Alei 13)Malik 14)Prefique 15)Kinic 16)Anik Voilà tout ! Sinon, je pense que "Calendrier Erachien", même si ça fait complètement égoïste, c'est un nom envisageable (on a bien le calendrier Grégorien IRL). cordialement, erache97
  20. Bonjour cher lecteurs et lectrices ! Voilà l'avant-dernier chapitre du premier tome. Je vous souhaite une bonne lecture ! Avant de poursuivre, je viens de voir que nous avons bientôt atteint les 1000 consultations ! Merci à tous ! Pour vous remercier, je vous propose une FAQ (oui je n'avais pas d'idées) : envoyez-moi vos questions (vous pouvez vraiment tout demander) par MP sur le forum, et j'y répondrai le plus précisément possible dans un post groupé ici (vous pouvez donc m'envoyer vos questions jusqu'au moment où je publierai le post FAQ ici). Sur ce, le chapitre ! CHAPITRE 23 : LES DERNIÈRES MINUTES AVANT LA FIN DU MONDE Nous rentrâmes à la base avant le soir de ce qui fut plus tard appelé la bataille de Babylone. Je m'attendais à une nuit de sommeil bien méritée, mais une lettre m'obligea à faire nuit blanche. A notre arrivée, l'on remis une lettre à Mediaco, provenant de l'un des espions de la triade à Babylone. Il nous informait de l'attaque qui aurait bientôt lieu à cette base. Mediaco lança immédiatement les préparatifs de défense. Des centaines de fusils à armer, des cartouches à distribuer par dizaines, voilà les actions qui résumèrent ma nuit. Ce n'est qu'au petit matin que je m'écroulai quelque part pour profiter d'un peu de repos. Je me réveillais peu après midi, et j'allais voir si je pouvais aider par-ci par-là à m'occuper du matériel ou armer des canons. Durant ces opérations, je croisai la route d'un coursier qui semblait très pressé, qui me remit une lettre, avant de repartir avec le même empressement. C'était la réponse de mon éditeur à New Stendel. Je l'avais contacté avant la dernière opération pour lui envoyer les premiers manuscrits des "Aventures de Mediaco". Je déchirai l'enveloppe et déployai la lettre. Il m'avait répondu en ces termes : "Cher Erache, J'ai bien reçu vos manuscrits. Voilà une histoire intéressante ! Mediaco est célèbre, et le bon concentré d'histoire vraie aue vous avez écrit fera son effet, j'en suis sûr. Votre petit voyage pour vous ressourcer semble vous avoir bien réussi. Comme vous l'aviez demandé, personne n'est au courant pour ces manuscrits, et je suis à l'attente de votre signal pour présenter ces chapitres en prépublication pour le journal. En attendant votre réponse Thleze P.S. : Il serait malencontreux que vous ayez un accident. Il serait bien que vous puissiez éviter les ennuis. Il est trop tard pour ce genre de conseil, n'est-ce-pas ?" J'esquissai un sourire et rangeait la lettre dans ma veste. J'aperçut alors Mediaco en train de donner des ordres à plusieurs de ses subordonnés, qui manipulaient des tuyaux. Je décidai d'aller le voir pour savoir de quoi il en retournait. -" Ah ! Erache ! Enfin debout ? Ha Ha Ha ! Regarde ça, me dit-il en me montrant d'un revers de la main les tuyaux manipulés par ses hommes. Sais-tu ce que c'est ? -Des tuyaux. -En effet, ce sont des tuyaux. Mais sais-tu à quoi vont-ils servir ? -A transporter des choses. -Mais quoi ? -Aucune idée. -Du son ! Erache, je te présente le tout premier modèle d'amplificateur de voix ! En parlant dans ces tuyaux, le son va être transporté jusqu'à des caisses de résonnance, qui vont diffuser le son et l'amplifier. -Super ! Mais pourquoi installer ça maintenant, vous compter leur vendre ? -Tu verras. Ah, au fait, les troupes ennemies seront là au coucher du Soleil. -Ce qui nous laisse ? -Environ quatre heures" Lança une autre voix. Me retournant, je vis Yug qui s'avançait vers nous. -"C'est bon Mediaco, tout le monde est prêt, ainsi que les canons et les fusils. -Parfait, il ne reste plus qu'à attendre qu'ils se montrent. Enfin, il faut terminer cette installation d'abord..." Les quatre heures qui suivirent se constituèrent en effet d'une longue et morne attente. J'étais fin prêt pour la bataille qui allait graver pour toujours des descriptions épiques dans nos mémoires et dans l'histoire du monde. Peu avant le coucher du Soleil, l'alerte fut sonnée. Partout dans la base, l'on répétait les mots : "vaisseaux ennemis en approche !". La tension était à son comble. Chacun rejoignit son poste dans un bruit de pas et de fusils qui s'entrechoquent. Plusieurs hommes embarquaient sur le Cépuscule lorsque je sortis à l'air libre. Le vent fit se soulever ma cape en voyage pendant que j'observais les navires ennemis, dont l'ombre se découpait devant le Soleil couchant. -" Quelle pose épique !" S'exclama quelqu'un derrière moi. Mediaco et Yug étaient également sortis. Nous observâmes tout trois ce magnifique panorama, qui allait peut-être être le dernier que nous verrions. Le silence donnait à cet instant le côté solennel qui lui fallait. Mediaco et Yug s'étaient changés pour l'occasion. Yug portait une tenue noire, lui donnant un côté encore plus sérieux que d'habitude. Mediaco portait une tenue bleue sombre, avec une cape et des épaulière brodés d'or. Comme à son habitude, un sourire éclairait ses lèvres. Tout à coup, Yug, pointant du doigt le Soleil couchant, s'exclama : -"Regardez là-bas ! -Qu'est-ce qu'il y a ? Demanda Mediaco. -Une autre machine volante !" Mediaco plissa les yeux. Il l'aperçut alors. -"Hé bien, Mc Fly n'a pas chômé. Ca promet !" Nous vîmes les navires se mettre en position, parés à tirer. Après quelques instants, Mediaco s'avança, sa cape volant dans le vent du soir. Il s'arrêtât juste avant le ponton où était amarré un petit canot. Il faisait face à toute l'armada ennemie sans pouvoir la voir, car un faux mur avait été dressé devant lui. Un tuyaux sortait du sol devant ses pieds et allai s'arrêter à la hauteur de sa bouche. Il s'éclaircit la voix, puis lança d'une voix forte dans le tuyau : -"Bonsoir Minorive !" Sa voix, amplifiée alors, avait atteint une telle puissance que tout le monde sur l'île fut surpris, y compris Mediaco. Il ne faisait aucun doute que toute l'armée adverse l'avait entendu. Il poursuivit : -"Qui prend cette base, prend la Triade. Mais reculez tout le monde ! Parce que devinez qui ?" Il donna un grand coup de pied dans le faux mur qui tomba. Tout les soldats sur les vaisseaux poussèrent des cris de mépris, de haine et des sifflements se firent entendre. -"C'est vous donc là-bas qui faites tout ce bruit ? Pourriez-vous juste vous calmer, parce que JE PARLE !" Tous se turent, tant ces paroles avaient puissamment résonné au dessus des flots. Mediaco continua : -"La question que vous vous posez tous : qui possède cette base ? Réponse : c'est moi. Question suivante : qui va venir me la prendre ?" Personne ne répondit. -"Allez ! Regardez-moi ! Pas plan, pas d'échappatoire, une victoire quasiment impossible. Je n'ai rien à perdre. Alors, si vous êtes assis là-bas dans vos ridicules vaisseaux avec vos ridicules petites armes et que vous avez un plan pour prendre cette base ne faites rien ! Juste rappelez vous qui se tient sur votre chemin. Rappelez vous chaque fois où je vous ai vaincu. Et alors, et alors, faites quelques chose d'intelligent. Laissez quelqu'un essayer d'abord." Un silence marqua la fin de son discours. Soudain, un boulet de canon s'écrasa à deux mètres de Mediaco. Celui-ci, après quelques secondes, se retourna et courut vers nous en criant : -"Dans le Crépuscule ! Maintenant ! A l'assaut !"
  21. Bonjour chers lecteurs et lectrices ! Voilà (enfin) la suite des aventures de Mediaco. Un chapitre plutôt simple, mais je suis déjà en train de préparer la suite. Le premier tome se clôturera donc d'ici un ou deux chapitres, et ce sera parti pour le tome deux ! Sur ce, je vous souhaite une excellente et agréable lecture cordialement, erache97 CHAPITRE 22 : LA FIN EST PROCHE BABYLONE, UNE HEURE APRES LA BATAILLE -"Une honte. Monumentale, déclara Mc Fly, dépité. Vous vous rendez compte ? Ma villa ? Pillée. Les maisons des plus riches de la ville ? Pillées. Le Crépuscule ? Volé ! Le Skywalker ? En ruines ! Et la réputation ? Babylone, la ville moderne, sécurisée. Le second Dieu de Minorive, vaincu chez lui avec la DTHF et un nouveau vaisseau. Vaincu, humilié, dépouillé, utilisé comme otage pour obtenir notre reddition après leur abandon. Personne, personne n'a rien tenté pour essayer de l'arrêter. Bravo, nous voilà tous attachés par terre sur un étage détruit du plus haut bâtiment du monde, pendant que le criminel du siècle se fait la malle. Bravo, félicitations. Là, l'on peut parler de tout sauf d'une réussite. Encore une défaite de la DTHF. -En même temps, si vous n'aviez pas eu l'idée génialissime d'accepter ce duel idiot, répliqua Dark Shadow, Mediaco n'aurait plus la tête rattachée au corps à l'heure qu'il est, et je serais tranquille." Les deux hommes se regardèrent avec une lueur de défi dans le regard. Dark Shadow en avait plus qu'assez. C'était au moins la troisième fois que Sabre, Velouttine et lui subissaient ce sermon, assis tous quatre autour de la table du centre d'opération de Mc Fly. Ghosthand et White Hat s'étaient volatilisés. Les petits malins, avait pensé Shadow, ils en profitent pour éviter l'enguelade. Au moment où le maire s'apprêtait à répondre à la réplique cinglante du tueur à gages, la porte de la salle s'ouvrit d'un seul coup. White Hat et Ghosthand entrèrent dans la pièce. -"Désolé d'interrompre votre discussion, dit White Hat qui n'avait pas l'air désolé du tout. Mais nous avons un bonne nouvelle, monsieur le maire. -Enfin une dans cette journée, répliqua Mc Fly. -Monsieur, déclara Ghosthand, nous avons gagné. -Pardon ? -Monsieur le maire, énonça clairement White Hat, nous avons où se trouve Mediaco, nous connaissons l'emplacement du quartier général de la Triade ainsi que toutes les sécurités et les plans des lieux. -Non ? Impossible ! S'exclama Sabre. Cela fait des mois que nous recherchons cette base ! -Durant l'un des interrogatoires d'hier, nous avons soudoyé l'un des soldats de Mediaco, et il nous a révélé toutes ces informations. Il est mort durant la bataille au Skywalker Building. La base de Mediaco est sous une île au sud de Minorive. -Et comment pouvons-nous être sûrs des informations qu'il a donné ? -Parce que rien n'était invraisemblable, et la location de la base correspond à la direction où Mediaco c'est enfui à chaque fois nous nous avons essayé de le capturer. -Etes vous vraiment sûrs de vous ? -Monsieur, déclara Ghosthand, il n'y a aucun doute possible. Mediaco se trouve là-bas. -Bien, dit Mc Fly, convaincu. Nous allons donc détruire la triade une bonne fois pour toutes en annihilant cette base. Allez prévenir un messager, il faut que j'envoie un message à Punisher." L'on fit appeler un messager. Dark Shadow soupira et étendit nonchalamment ses pieds sur la table. Sabre se leva, et, le sourire au lèvres, alla féliciter White Hat. Velouttine se leva, impassible, et fit signe à Ghosthand de la suivre. Ils sortirent de la pièce. -"Pourquoi ne m'avez vous rien dit ? Demanda immédiatement Velouttine lorsqu'ils sortirent de la pièce. Je suis votre supérieure, vous devez me tenir au courant. -Je n'y ait juste pas pensé, voilà tout. -Vous ne vous gêniez pas avec White Hat. -Est-ce que cela à une quelconque importance ? -C'est parce que je suis une femme ? Ou vous me trouvez idiote ? -Ca suffit, lâcha Ghosthand qui ne tint plus. Si la question est de savoir si je vous trouve stupide, alors oui, c'est le cas, car vous cherchez des problèmes là où il n'y en a pas, et que vous ne m'écoutez pas." Ghosthand savait que c'était la phrase de trop. Il avait concentré toute sa fatigue et son énervement sur ces mots. Velouttine ne répondit rien ; son regard fut suffisant. Elle s'éloigna sans en rajouter. Ghosthand, après quelques instants resté immobile, s'adossa contre le mur le plus proche, et se laissa glisser jusqu'au sol. Il resta dans cette position semi-allongée en silence. Ce silence fut brusquement interrompu par l'arrivée de Sabre. Il regarda le capitaine dans cette lamentable position. Il alla s'asseoir à côté de lui. Après un instant, il demanda : -"Problème de cœur ? -Car j'ai l'air amoureux ? -Allons, Ghosthand, je sais que je n'ai pas votre niveau de déduction, mais je ne suis pas sot. Je sais reconnaitre quelqu'un qui a des problèmes d'amour. Alors ? Racontez-moi. -A vous ? -A qui d'autre ! -Pas question. -Voyons, cela restera entre vous et moi. Je ne vais pas aller crier ça sur tout les toits. C'est bien de dire ce que l'on a sur le cœur. Je jure sur ma lame que je ne dirait rien à personne. -Vous ne répèterez rien ? -Hé ! J'ai déjà juré, cela ne vous suffit donc pas ? -Bien. Alors, que voulez-vous savoir ? -Qui est l'élue de votre cœur ? -Eh bien... Il s'agit de Velouttine. -Non ? L'impératrice ? Il n'y a pas à dire, mon cher, vous avez... du goût. Elle est vraiment très belle. Et quel est votre problème ? -Je viens de lui manquer de respect. -Il n'y a que ça ? -Vous n'avez pas vu son regard. -C'est une impératrice, normal qu'elle se sente vexée. Allons, je vais vous dire une bonne chose : vous êtes Ghosthand, et grâce à vous Mediaco sera enfin envoyé derrière les barreaux. Vous vous rachèterez bien à se yeux. Vous n'avez pas à vous en faire. Si vous l'aimez, rien ne vous sera impossible. Allez, debout maintenant. -Vous avez raison, dit Ghosthand en se levant, je vais réussir à me faire pardonner. Merci. -Tout le plaisir est pour moi. Ah, et j'allais oublier, nous ferions mieux d'aller préparer notre équipement. Nous partons cette nuit et nous allons faire une escale à la Citadelle."
  22. ok ! je vais continuer à travailler ça !
  23. Bon. J'ai réussi à me trouver du temps pour trouver des noms de jours, de mois et saisons. Commençons par les saisons (sachant que le calendrier va plus vite que la réalité il n'aurait pas été logique de faire comme si les saisons rappelait des conditions climatiques), j'ai décidé, vu que les saisons étaient au nombre de quatre, de prendre un suffixe déterminé "ua", car q"ua"tre. Comme préfixe je me suis juste servi de dérivés de un, deux, trois et quatre, ce qui donne : 1)unua 2)dexua 3)tissua 4)kuatua Ensuite, pour le nom des jours, j'ai suivi un peu le même principe avec "ui" comme suffixe (de h"ui"t). Ce qui donne : 1)premui (premier+ui) 2)dezui 3)tressui 4)khatui 5)quinui 6)sizui 7)sepui 8)houi Enfin, pour le nom des mois, ça ce complique. Il faut prendre le suffixe "ei" (de s"ei"ze), puis rajouter la première lettre de la saison dans laquelle le mois est inclus, les quatre premiers mois étant dans la première saison, etc... (quatre terminaisons donc : "eiu"/"eid"/"eit"/"eik"). Comme suffixe j'ai encore suivi le même principe sauf pour certains où j'ai improvisé pour éviter une redondance). Ce qui donne : 1)moeiu (mono+eiu) 2)dueiu 3)trieiu 4)quaeiu 5)queid 6)seid 7)sepeid 8)octeid (octo+eid) 9)noneit 10)déceit 11)oneit 12)aleit (alexandrin(vers de douze syllabes)+eit) 13)maleik (malheur(13 prote malheur(pour certains))+eik) 14)prefeik (préféré(14 est mon nombre favori)+eik) 15)kineik 16)anneik (je ne sais plus pourquoi j'ai choisi "ann" comme préfixe) Voilà ! Donnez votre avis, si j'ai fait n'importe quoi, ou si vous trouvez ça bien !
  24. merci pour toutes vos remarques et propositions. Je suis désolé de ne pas être aussi actif que je le devrais sur ce sujet. J'essaye de faire de mon mieux mais je bloque à chaque fois que j'y réfléchis, pour trouver finalement des idées sans grand intérêt... Je suis en tout cas content que mon idée plaise à tout ce monde et que j'ai pu créer un système temporel IRL/IG viable. Il faut encore trouver les noms (la chose la plus difficile, je crois) et à faire officialiser ce calendrier (et peut-être changer de nom, parce que c'est vrai que clancrier c'est pas top).
  25. J'ai mis à jour le premier topic avec : -Un meilleur nom (un peu gamin quand même) : C'est pour les RPs, donc il faut de l'encre pour écrire, qui se met dans un encrier, donc le calendrier s'appellera le Calencrier. -Les noms des jours (merci Warff, cette proposition était super). -Pour le nom des saisons, j'ai réfléchi. L'on m'a proposé d'utiliser les noms des empereurs, mais cela aurait fait beaucoup trop répétitif par rapport aux jours. J'ai regardé les news du serveur, et je me suis rendu compte que l'on pouvait (grossièrement)diviser l'année (IRL) en quatre partie : Le printemps, les grandes vacances, le temps autour d'Halloween et autour de Noël. Je pense que l'on pourrait se baser là dessus pour trouver des noms de saisons, puis faire des dérivés pour les mois. Je suis toujours ouvert aux propositions. cordialement, erache97
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