Aller au contenu

[Accepté] Operamundi "songe" au rang de voyageur


Operamundi
 Partager

Messages recommandés

" - Tiens, bonjour ! Qui êtes-vous ?"

Operamundi leva la tête pour découvrir un jeune garçon, planté devant lui. Il avait un air curieux et innocent à la fois. Son regard était perçant, toutefois il ne semblait pas se rendre compte de la fatigue de l'homme assis devant lui.

" - Tu dois en tenir une bonne pour venir me démarcher de la sorte ! Et toi, qui es-tu ? Que viens-tu faire ici ?

- Je ne fais que vagabonder. Je cherche à faire des rencontres, visiter un peu.

- Eh bien, pour ma part, je suis Operamundi. Et tel que tu me vois, on viens de m'interrompre un début de somnolence plus que méritée qui me guettait depuis des lieues de marche ardue.

- J'en suis navré, Monsieur Opé.

- Opéramundi ! A la rigueur, tu peux m’appeler Opera, mais pas moins !

- Voudriez-vous me raconter votre histoire ?

- Ne t'ai-je pas dit que je cherchai le repos ? Pourquoi me harcèles-tu de la sorte ?

- Voyez-vous, je suis avide de savoir. Je suis sûr que je pourrai trouver satisfaction auprès de vous. Vous avez l'air harassé par vos aventures, mais c'est justement ce qui m'intéresse.

- Non.

- Pourquoi cela ?

- D’abord, parce que je n'en ai pas envie. Ensuite, je ne crois pas que mes histoires soient très intéressantes.

- Je suis convaincu du contraire.

- Ben voyons ! Et j'imagine que je n'aurai pas la paix tant que tu n'auras entendu mon laïus ?

- Eh bien, maintenant que vous me suggérez l'idée...

- Très bien, d'accord ! Tu l'auras ton histoire !

Hem hem..."

Rp de la Candidature paysan

 

Après s'être réveillé dans ce monde vierge et hostile étrangement cubique, débarqué d'il ne sait ou d'ailleurs (il a du l'oublier, il avait une bosse sur le crâne et une sacrée gueule de bois...), Operamundi fut contraint de se battre par tous les moyens qui lui étaient donnés pour survivre, trouver de quoi se nourrir, se protéger, bref pour s'adapter à cette nouvelle vie et à cet univers rempli de promesses et de moutons de toutes les couleurs ! Il a du apprendre et réapprendre de nombreuses choses sur la vie en nature, découvrir l'utilité de chaque matériau (et découvrir l'inutilité de certains), chasser pour manger, bâtir de ses propres mains, et après de lourds efforts et de nombreuses autres bosses, il put enfin trouver sa place en ce lieu.

Operamundi découvrit alors un nouveau "lui" (enfin, un nouveau "moi", mais pour lui), dans ce nouveau monde dans lequel il se plaisait enfin ! Finies les soirées de beuveries et de débauches, la pollution, la politique, la foule, l'économie, les primes au travail, la politique (je sais, je me répète, mais c'est pire que tout!), la télé, les scènes de couples, les ruptures, Facebook, les crottes de chiens sur les trottoirs... Fini tout ça ! Enfin libre !

Sa vie se résumait à présent à quelques simples lignes sans fioritures. Il savait couper du bois. Il savait fabriquer des outils. Il avait à nouveau peur du noir. Il ne mangeait plus que du porc (des fois il rêvait d'une cuisse de poulet...). Il savait à présent que les zombies n'avaient pas beaucoup de culture cinématographique, et aussi qu'il fallait fuir ou mourir à l'entente du son "pshhhhhh".

Operamundi était un homme neuf (quoiqu'un peu abîmé...) !

 

Mais après toutes ces batailles, après toutes ces explorations et ces nuits passées totalement seul, Il ne put se résoudre à faire taire son envie de rencontrer d'autres êtres humains. Des êtres vivants qui ne tenteraient pas de le manger dès la nuit tombée, et qui auraient un peu plus de conversation que les beuglements des vaches et d'autres plaintes en tous genres qui l'entouraient habituellement (bon, les soirées de beuveries lui manquaient aussi).

Dans cet unique but, il entama un long et périlleux voyage en quête d'une hypothétique source de civilisation. Il traversa forêts et déserts, grottes et mers.

Puis, une nuit, alors que tout espoir commençait à quitter son esprit, ses yeux furent attirés par une douce lumière au loin...

 

 

Après avoir été accepté au sein du pays en tant que paysan, Operamundi commença comme nombre de ses congénères par chercher un coin tranquille où se construire un petit havre de paix. C'est alors qu'il fit une découverte étonnante.

 

RP du Projet de l'Oeil Mémoire

- Operamundi ? Qu'est-ce que tu caches dans ta main ?

- Rien du tout !

- Alleeez, montre-moi !

- Laisse-moi, tranquille ! Va miner ailleurs si j'y suis !

 

Operamundi lui-même s'étonna de ses mots. Sa réaction n'avait rien d'habituelle, lui qui se considérait comme quelqu'un de calme et posé. Mais ce comportement d'enfant gâté était justifié, face au caractère exceptionnel de sa découverte. Le soleil venait de se lever, loin à l'horizon. Éclairé par cette lumière matinale, le visage du jeune homme, maculé de terre, laissait transparaitre une grande fatigue, ainsi qu'une certaine tension. Ce qu'il tenait fermement dans sa main était un trésor inestimable, qu'il ne pouvait partager avec quiconque tant qu'il ne s'était pas assuré de sa réussite.

 

Il était juste allé chercher du bois avant que la nuit tombe. Mais ce avec quoi il était reparti se révéla bien plus précieux. En coupant un arbre, il s'était aperçu qu'une petite cavité sombre était dissimulée juste derrière. La nuit commençait à se faire pressante, mais la curiosité d'Operamundi l'emporta sur sa crainte et il décida qu'une petite exploration s'imposait.

Mis à part quelques cubes de charbon, l'exploration de cette grotte naturelle n'avait rien de passionnant. Jusqu'à ce qu'il décide de creuser à la main tout un pan de gravier. Il avait l'habitude de faire ça. Dans une grotte, la terre ou le gravier pouvait parfois cacher une anfractuosité dans la roche, et révéler ainsi de nouveaux passages. Sa ténacité fut en effet récompensée : une autre cavité s'ouvrit devant lui. Seulement, il y avait de la lumière au fond. Il s'avança pour en déterminer la source.

"De la lave ?......

Non, des torches."

Il avait finalement débouché sur une mine déjà explorée. Mais cette grotte-ci était également naturelle, et n'avait pas d'autre issue que celle qu'il venait d'emprunter. Tout au fond, un abris de petite taille était planté contre la parois. Composé uniquement d'obsidienne, la seule entrée était une porte en métal, hermétiquement fermée. Sa curiosité grandissante lui fit appuyer sur le bouton pour ouvrir la porte, l'étonnement fit le reste.

A peine était-il entré dans la bâtisse que ses yeux furent assaillis par le capharnaüm qui régnait dans cette pièce. Ça et là gisaient d'innombrables objets de tailles et de couleurs différentes. Un véritable musée dédié a l'imagination (ou à la folie, dur de savoir) était exposé tout autour de lui. Il reconnaissait certains gadgets, des boussoles, des montres, des plaques de pression. En revanche, certaines choses lui étaient totalement inconnues. Des inventions plus ou moins finies s'entassaient contre les murs, des bocaux remplis de liquide et de bien d'autres choses ornaient les étagères. Un lit était calé dans un coin, recouvert de poussière et d'outils. Il crut même distinguer, sous un amas de débris, une tête de creeper !

"Mais où suis-je ?! Qui habite ici ?"

Des questions tournaient dans sa tête à une allure folle. Son regard volait à travers la pièce infernale, saisissant chaque détail avec une frayeur grandissante. Sa vue était tellement sollicitée qu'il n'entendit pas tout de suite la musique qui parvenait à ses oreilles. Une douce mélodie, qui provenait du sol. Operamundi baissa les yeux pour découvrir une large trappe, munie d'une simple poignée incurvée. Il colla la main sur sa poitrine, comme pour empêcher son cœur de s'échapper. Il agrippa alors la poignée et tira la lourde trappe. En bas, une échelle. La musique se fit plus forte.

"Hors de question que je descende !"

"Trop tard pour reculer !"

"Je ferais mieux de rentrer maintenant..."

"Je veux savoir ce qu'il y a là-dessous !"

Les voix dans sa tête semèrent la panique en lui, mais impossible de reculer. Sa curiosité était à son paroxysme, il ne pouvait la faire taire.

Comme attiré par une force inconnue, Operamundi descendit l'échelle dans un état second, captivé par la douce mélodie qui semblait l'appeler.

En bas, dans une petite pièce sombre, il se trouva face à un simple coffre, posé contre le mur. Sur la droite, une boite à musique continuait son chant incessant. C'était elle la responsable de cette mélodie envoutante. Peu importe, il était arrivé au bout du chemin, et devant lui se tenait sa récompense. Il n'y avait pas de serrure, juste une poignée inamovible. Il posa la main sur le coffre et tenta de soulever la poignée, en vain. Le coffre refusait de s'ouvrir.

"Évidemment, ça serait trop facile..."

Il leva les yeux pour s'apercevoir qu'un panneau était accroché au dessus du coffre. Il s'appliqua à déchiffrer les mots minuscules :

"Intrus, je ne te laisserai pas t'emparer si facilement de la machine que j'ai mis tant d'années à élaborer, invoquant toute mon intelligence et ma concentration jours et nuits. Je ne peux léguer cette précieuse invention qu'à un esprit du même acabit, qui saura mériter ma considération et mon respect."

Puis, juste en dessous, gravé dans la roche :

"Il disparait si tu le prononces. Apporte-le ici."

Une énigme. La réflexion n'était pas facile dans son état d'esprit actuel mais il se concentra.

"Qu'est-ce qui disparait quand on l'appelle ? Pour ma part, dans l'immédiat, si j'entends quelqu'un m'appeler, je disparais en courant ! Mais je doute que ce soit la solution."

Quelques minutes passèrent, dans un silence bercé uniquement par la musique qui s'élevait de la petite boite.

Puis, il comprit. Et d'un coup, la suite des évènements lui paraissait évidente.

Il posa le regard sur la boite à musique, s'approcha pour la contourner. Un petit espace séparait le mur de la boite. Et juste derrière le bloc musical, un bouton, sur lequel il appuya tout de suite, provoqua l'arrêt net de la mélodie.

Une cliquetis se fit entendre. Operamundi reconnut facilement le son caractéristique des torches de redstone. Puis un bruit sec attira son attention vers le coffre. Il était enfin ouvert !

"Le silence !"

 

De retour chez lui, il essayait de comprendre les dessins et les calculs affichés sous ses yeux. Le parchemin qu'il avait sortit de sa prison ancestrale lui révélait quelque chose qu'il avait du mal à croire. "L'Œil Mémoire" !

Il lui faudrait du temps pour assimiler les mécanismes, pour récupérer les matériaux et les outils nécessaires à la fabrication de cet objet, mais... et si cela marchait ?

Cet artefact incroyable pourrait, selon son auteur, capturer les images et, grâce à un procédé ingénieux, les retranscrire en les projetant une à une, à une vitesse permettant de revivre l'action comme si elle se déroulait sous nos yeux !

Cette découverte était telle qu'il mit tout en œuvre pour réussir à terminer sa machine selon les plans du (semble-t-il) défunt inventeur.

Puis, un beau jour...

" - Enfin ! Je suis épuisé, mais j'ai réussi ! Le résultat est grandiose ! J'ai hâte de le faire découvrir aux autre, ils n'en croiront pas leurs yeux ! Nous allons pouvoir faire des choses magnifiques ! Mais je ne pourrai pas le faire tout seul... Je dois trouver d'autres personnes qui partagerons cette passion..."

 

Mais les ambitions qui résultaient de cette découverte s'étaient avérées n'être pas assez réfléchies, et Operamundi décida de patienter pour un jour proposer quelque chose qui fédérerait nombre de talents.

 

Par la suite, il fit une rencontre qui réveilla en lui une volonté d'entraide, et qui le mena droit à la guilde la plus active et la plus volontaire qui lui fut donné de connaitre.

 

RP de la Candidature Blasons d'Or

 

Une nuit, se baladant sur ces terres qui lui semblaient maintenant familières, il entendit quelqu'un appeler à l'aide. En se dirigeant vers les cris, il put apercevoir un individu qui trottinait, l'air apeuré. Il était poursuivi par un zombie qui, à l'évidence, était pris d'une fringale nocturne.

"Envie d'un steak tartare ?" pensa-t-il avec ironie.

Il se dirigea néanmoins vers le pauvre hère qui continuait à fuir et lui demanda :

"Eh, ça va ?

- Naoooooon !

- Pourquoi tu ne te défends pas ?

- Je n'ai pas d'arme ! Je suis un vagabond !

- Et tes petits points ?

- Aide-moiiiii, s'il-te-plait !"

Operamundi s'avança pour se retrouver face au zombie. Quelques rapides coups de sa vieille épée en pierre suffirent à prendre l'âme du cadavre ambulant.

" Oh, mais il était vraiment moche !"

Après ces mots, le jeune homme disparut dans la nuit.

" De rien..."

Operamundi se retourna pour rebrousser chemin, mais il tomba nez à nez avec un autre homme. Il était posé là, debout devant lui, et il souriait.

" C'était très bien, ce que tu as fait, tu sais ?

- Heu, merci.

- Je t'assure ! Tous n'auraient pas fait la même chose ! D'ailleurs, que fais-tu ici, en pleine nuit ?

- Je... casse du zombie.

- Ahah ! Excellent ! Tu sais, il y a un groupe de personnes, dans les environs de Minefield, qui ont pris pour vocation d'aider leur prochain et de faire valoir les droits et devoirs de chacun des habitants de cette communauté.

- Un genre de police ?

- Pas exactement. Ils sont libres et agissent bénévolement, mais ils sont récompensés pour leurs bonnes actions. Ils se font appeler les Blason d'Or, et sont reconnus en tant que tel.

- D'accord... Et alors ?

- Je pense que tu devrais aller les voir, ils ont grand besoin de personnes comme toi.

- Ben tiens ! Je vais faire ça oui... "

Laissant parler son cynisme naturel, Operamundi en avait oublié sa volonté de s'intégrer dans une communauté portant des valeurs qu'il partageait. Cet étrange personnage lui offrait pourtant un moyen de réaliser cela. Il se ravisa donc.

"Je vais faire ça, oui !

- Parfait ! Je suis ravis d'avoir pu t'aider ! A bientôt, alors !"

Et il parti comme il était venu, sans prévenir.

"Eh, attends voir ! Je ne sais même pas où ils sont !

- Ah non mais non ! Tu foires mon départ mystérieux, là !

- Sais-tu où je dois me rendre ?

- Évidemment ! Écoute bien...

- ....

- .......

- Alors ?

- J'ai oublié.

- Mais qui es-tu, bon sang ?! Tu es venu du Nether juste pour me torturer, avoue !

- Écoute, tu es débrouillard, tu trouvera bien. Cherche le dénommé Majorux. Il te dira quoi faire. Et maintenant, tu me laisses faire ma sortie théâtrale, et on se quitte bons amis.

- D'accord...

- ....Bon, je n'ai pas de réplique en tête, là. Donc je vais juste partir."

 

Laissant là son étrange interlocuteur, Operamundi se mit alors en tête de trouver ce fameux Majorux. Les indications des passants aidant, il ne mit pas longtemps à atteindre le siège des Blasons d'Or dès le lendemain. Il y rencontra enfin Majorux, à qui il se présenta et exprima son intérêt pour sa guilde. Celui-ci fixa Operamundi d'un œil perçant, et lui dit d'un ton assuré :

"Ainsi veux-tu faire partie de notre bien aimée guilde des Blasons d'Or. Dis-moi, Operamundi, voudrais-tu me raconter ton histoire ? De quelle manière as-tu été entrainé jusqu'à nous ?"

 

Majorux écouta alors la brève épopée de ce jeune homme. Puis, quand il eut entendu toute l'histoire, il pris une courte inspiration, et annonça son verdict...

 

 

Opera fut accepté dans cette communauté d'entraide et y fit ses premières armes.

 

Ce qui l’amena bientôt à faire une nouvelle rencontre très peu commune. Lors d'une mission inattendue, il se trouva nez à nez avec l'au-delà.

 

RP pour les Démons du Nether

 

Du sang.

Partout, du sang.

Mes mains en sont recouvertes.

La terre est rouge sous mes pieds.

Je tombe à genoux, sous le choc.

Que s'est-il passé ?

Pourquoi suis-je encore en vie alors que tout autour de moi n'est que mort et désolation ?

Un cris apeuré résonne à quelques pas seulement, mais il me semble venir de si loin.

Ma vue se trouble. Lentement, je perd connaissance...

 

...

- Z'avez demandé le service des Blasons d'Or ?

Quelques minutes plus tôt, je me trouvais dans une forêt non loin de la capitale, devant un groupe de gros bras qui, à l'évidence, n'avaient pas besoin d'aide.

- Ouais mon garçon.

- Et bien me voila.

Ils étaient une demi-douzaine, l'air patibulaire, armés comme s'ils allient chasser le creeper foudroyé. L'un d'eux, vraisemblablement le chef puisqu'il était le seul à parler, s'avança.

- T'es tout seul ? On avait pourtant requis l'assistance d'une bonne partie de la guilde.

- Ben, je passai dans le coin, j'ai vu votre panneau au QG, mais je n'ai croisé aucun de mes collègues. Ils sont très occupés dans les autres contrées. De quoi avez-vous besoin qui nécessite tant de main d'œuvre ?

- De richesses, mon mignon !

- Ah, mais ça je ne suis pas sûr de pouvoir vous aid...

- Allez, arrête les digressions, et donne-nous tout ton équipement, paysan !

- Je vois. C'est donc un piège.

- C'est cela même oui, belle démonstration de ta perspicacité. On attendait bien plus de visites, alors je doute fort que notre action de cette nuit soit très rentable. Mais il est hors de question que l'on reparte bredouille. Allez, ne lambine pas, donne-nous tout ce que tu as sans tarder.

- Vraiment navré, mais non. J'ai beau être en sous effectif par rapport à vous, même promis à une mort certaine, je refuse de vous léguer mes biens.

"mmmm... intéressant"

- Vraiment ?

- Oui, vraiment. Je sais, ça parait idiot, mais si je cède, j'aurais perdu le plus important. Ma fierté. Admettons-le, c'est quand-même idiot de se rendre dans un coin si sombre et reculé, sans escorte, pour des raisons totalement inconnues. Je me fais honte à moi-même et je détesterai repartir mon honneur en moins. Je préfère de loin me faire occire.

"très intéressant"

- Très étonnant ! reprit le balourd. Et idiot, en effet. Mais rassure-toi, nous avions prévu de te tuer juste après le larcin. Ta décision ne change donc que l'ordre dans lequel nous allons agir.

Allez, vous autres, à l'attaque ! Transformez-moi cet imbécile en distributeur de tripailles !

"Ça va être à mon tour"

 

La seule chose dont je me souvienne est la horde qui s'est abattu sur moi. Un coup, un seul et j'étais à terre, évanoui.

Puis, à mon réveil, ce sang, partout. Et ma lutte contre cette douleur lancinante et le brouillard qui enveloppe ma tête.

Et il y avait cette voix, qui semblait venir de nulle part.

Je me ressaisi tant bien que mal et lève la tête. Devant moi, parmi les corps inertes, un homme est assis dans une marre rougeâtre et me jette un regard effrayé.

- Tu... tu... Qu'as-tu fait ?! s'exclame-t-il.

- Quoi ? Que s'est-il passé ici ?

- Tu... tu es un monstre !

L'homme se releva avec grand peine pour s'enfuir en boitant.

"Il pisse le sang. Il n'ira pas loin."

- Quoi ? Qui est-ce ?

"Eh eh eh, tu vas devoir t'y habituer."

Cette voix. Je l'avais entendu avant d'être attaqué par les brigands.

- Qui est-tu ? Et où est-tu ?

"Dorénavant, je suis toi !"

- Comment ?

"Silence ! Laisse-moi te conter la rencontre qui va changer ta vie !"

"Je suis une âme perdue, abandonnée dans cette forêt il y a des lustres. Celui qui m'a tué, je dois le retrouver pour le servir, dans la mort et le sang."

"Chaque nouvelle lune, je sors de ma torpeur pour lancer mon regard vers le monde des vivants. C'est là que je t'ai trouvé, courant vers la mort à grand pas."

"J'ai alors attendu que tu perdes conscience pour m'emparer de ton corps et de ton esprit. J'ai ainsi tué tous tes opposants. Inutile de te dire que leur faible résistance a été vaine."

- Mais pourquoi as-tu fait ça ? Que me veux-tu !

"Tuer est ma raison d'être. Je suis un serviteur du royaume des ténèbres. Et maintenant, nous allons faire route ensemble. Nous nous rendrons dans le Nether pour y occire tous ceux qui croiserons notre route."

- Hors de question ! Tu ne me feras pas accomplir tes basses œuvres, monstre !

"Oh que si ! Et tu vas aimer ça ! Tu ne peux te soustraire à ma volonté, humain ! Car je suis un Démon du Nether, et je vais répandre le sang !"

 

 

Des voyages, Operamundi n'avait pas fini d'en faire, car le possesseur aléatoire de son corps le dirigea inexorablement vers le Nether, où sa soif nouvelle de sang et de carnage l'obligea à combattre sans retenue. Mais un jour, ses intentions changèrent...

 

RP pour Bel-O-Kube

 

"Raaaah, enfin ! Enfin, je vais à nouveau pouvoir faire couler le sang des innocents et des brigands ! Des pieux et des mécréants ! Va, cher hôte, mène-moi jusqu'en enfer!"

Ayant appris que le Nether était à nouveau libéré de cet brume rosâtre instaurée par les mages, et qui empêchait toute agressivité, Opéramundi s'y rendit sans plus tarder, suivant les ordres que vociférait son nouvel acolyte, impatient qu'il était de participer aux combats violents qui s’annonçaient.

 

S'approchant du volcan en fusion permanente, promesse de mort et de douleurs éternelles, Opéramundi fut pris d'une étrange sensation. L'impression que quelqu'un, non loin d'ici, l'appelait. Mais cet appel était très déroutant car aucun son ne lui parvenait.

Dans sa tête, Opéramundi n'entendait pas l'appel. Il le sentait.

Telles des flèches lancées par un archer invisible, d'innombrables molécules olfactives lui parvenaient aux narines, chacune ayant une signification précise.

Ce langage lui était totalement inconnu mais, étonnamment, il comprenait chacune de ces odeurs comme si c'était des mots.

 

Le message était clair et vint à lui comme une voix hypnotique.

"Viens. Rejoins-nous."

Operamundi s'arrêta net. Il se tourna aussitôt vers l'endroit d'où semblait provenir l'appel, puis, comme dominé par un envoutement, se dirigea à grands pas dans sa direction.

 

La réaction du Démon reclus dans son esprit ne se fit pas attendre.

- Ou vas-tu donc, sac de chair ?

- Tais-toi donc, vermine démoniaque !

- Raaah ! Rebrousse chemin, outre à purin ! Ou je te ferais vomir ton cerveau par les narines !

- Mais ferme là !

- Je veux du saaaaaaang !

 

Décidant tant bien que mal d'ignorer le flux incessant d'insultes qui endolorissaient ses tempes, il continua sa route jusqu'à tomber nez à nez avec un jeune homme, assis sur une souche d'arbre, au beau milieu de nulle part.

Ce drôle de personnage semblait attendre quelque chose.

 

- Bonjour ?

- Bonjour, visiteur.

 

Operamundi jaugeait son interlocuteur, qui l'observait en retour, impassible.

Après un court silence, celui-ci demanda :

- Tu as entendu l'appel, n'est-ce pas ?

- En effet.

- Alors tu es une fourmi.

- Moi ?! Non, il y a erreur !

- Si je ne me trompe pas, tu es la quatrième fourmi à fouler ce territoire. Bienvenue, parmi nous, quatrième.

Operamundi, paniqué, s'exclama :

- N'approche pas ! Il est hors de question que je devienne une de ces bestioles !

Le jeune homme émit un rire discret.

- Ne craint rien. Tu ne vas pas te transformer. C'est dans ton esprit, tout simplement. Accepte-le.

 

- Qui est-tu ?

- Je suis le fondateur et le premier habitant de Bel-O-Kube. La fourmilière du Dominion.

- Quelle fourmilière ? Il n'y a rien ici.

- Bien sûr que non, elle n'est pas encore construite. C'est pour ça que tu es là...[/i]

 

 

 

" - Voila, tu sais tout. Vas-t-en maintenant !

- Ça n'était pas inintéressant. Mais pourquoi parliez-vous à la troisième personne ?

- Va savoir. Pour le style. Ou parce que j'ai depuis longtemps des tendances schizophrènes. Peut-être bien les deux.

- Il apparait en tout cas que vous avez beaucoup voyagé, monsieur Opé.

- Operamundi ! Operamundi, je t'ai dit ! Ou Opera, a la limite, mais pas moins.

Oui, j'ai traversé de nombreuses contrées. J'aime faire des rencontres, découvrir de nouvelles choses, apporter mon aide à d'autres.

J'ai d'ailleurs bon espoir de créer moi aussi quelque chose d'envergure qui fera son bout de chemin. Je l'ai déjà en tête mais il me reste beaucoup à faire avant de m'y atteler.

- On peut donc dire que vous êtes un voyageur.

- En effet.

- Et pourtant, vous ne l'êtes pas.

- Comment ça.

- Vous n'êtes que paysan, monsieur Opé.

- Opéramundi, bon sang ! J'ai un seau de lave pas loin, tu le sais ça ? Comment connais-tu mon grade, d'abord ?

- Grâce à la couleur de votre nom. Là, juste au-dessus de votre tête.

- Ah oui, exact. Mais tu peux parler, toi qui n'es que vagabond ! D'ailleurs... Comment peux-tu parler alors que tu n'es que vagabond ?

- Peut-être que je n'existe que dans votre tête, monsieur Opé.

- Et comment expliques-tu que je n'ai pas encore réussi à me débarrasser de toi et que tu es toujours là à me triturer les nerfs ?

- Je ne suis que le fruit de votre imagination. Vous m'avez donné vie inconsciemment, pour faciliter votre introspection, monsieur Opé.

- Cette fois, ça suffit !"

 

Operamundi se réveilla en trombe, les yeux écarquillés. Assis dans l'herbe, il reprenait lentement ses esprits. Comprenant qu'il n'avait vécu là qu'un rêve.

Il repensa à sa conversation rêvée, et fini par donner raison à son interlocuteur onirique.

Voyageur...

Il devait demander à ce que le statut qui conviendrait le mieux à sa vie sur ce pays lui soit attribué.

" - C'est décidé ! Je vais faire ma demande auprès du gouvernement !"

Et Opéramundi de partir fièrement, la marche assurée et le pas rapide, en direction de New Stendel, voyageant à nouveau parmi les vastes reliefs le mèneraient jusqu'à son nouveau grade.

 

A suivre...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

 

Tel un pépin, je serai bref!

 

Vous avez devant vous la candidature d'un [barrer]infâme lâche, traitre, grieffeur et par dessus le marché fou à lier[/barrer] compagnon d'armes loyal, intelligent et dévoué à la bonne cause.

 

Outre son statut de blason d'or, de conseiller du Dominion et sa place dans la haute société Bel-o-kubienne, et bien qu'il soit proche de l'internement en asile (son RP nous le confirme), Operamundi est un joueur dont la maturité, la patience et la sympathie ne sont plus à démontrer.

Fortement engagé dans la cité de Bel-o-kube, il consacre un temps honorable à la construction, tant technique qu'administrative, de notre fourmilière, et a en tête des idées qui promettent un bel avenir à cette ville.

Nous développons nombre de projets en commun, tant pour les blasons d'or que pour Bel-o-kube, et travaillons donc très souvent ensemble, ce qui me permet de dire qu'il va jusqu'au bout des choses et est extrêmement sérieux.

Je ne prendrai pas la peine de préciser qu'il est toujours irréprochable, tant du point de vue de son comportement que du vocabulaire et de l'orthographe.

Le simple fait d'avoir le courage de lire l'ensemble des pavés que je sers quotidiennement à la communauté constituerait certainement un point très positif pour passer au grade supérieur. Mais voilà, il ne se contente pas de les lire, il y répond! Et, qui plus est, de façon tout à fait pertinente.

 

Sans m'étendre plus, je me contenterai d'achever mon post en précisant, dès fois que ça n'ait pas été compris, que j'apporte mon soutien sans aucune réserve à la candidature voyageur d'Operamundi. Il fait partie de ces joueurs qui apportent au serveur sa beauté et sa convivialité.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est avec grand plaisir que je soutiens cette candidature! Operamundi est un joueur très impliqué dans la construction de Bel-o-kube (autant sur le chantier que sur le forum). Il aide beaucoup les joueurs IG et est très gentil.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je plussoie pour les même raison que mes voisin du dessus.

Opé est un joueur parfois sérieux au tendence skyzophrènique à la limite de la folie.

Plus sérieusement il est très impliqué sur le serveur. Et pour cause il sufit de voir sa canditature pour s'en apercevoir.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

 

Ayant rencontré Opera grâce à la guilde des Blasons d'Or j'ai eu le plaisir de rencontrer un joueur fort sympathique impliqué dans les projets qu'il entreprend. La preuve en est avec la construction de la fourmilière de Bel-O-Kube qui avance à grand pas et fédère toujours plus de monde !

 

Je lui souhaite une grande réussite sur le serveur !

 

Cordialement,

 

Viktus

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour !

 

J'ai l'honneur de t'annoncer que ta candidature est acceptée !

Que le Bambou te protège et le Dieu Panda te surveille : être voyageur implique de grandes responsabilités. Montre l'exemple, soit courtois, aide ton prochain.

 

À bientôt peut-être ! Bon jeu à toi !

 

Origine_chan

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
 Partager

×
×
  • Créer...