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[Communauté] Le cercle des poètes disparus


Lovveless
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Messages recommandés

Me voila Poète officiel,

 

Ainsi que paysan le même jour

 

et doté de 100PA que je voudrait investir dans le siège du cercle.

 

a t-on idée de prix de la parcelle à acquérir ?

 

il existe des parcelle à mutualiser pour faire plus grand., mais donc plus chère.

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Je veux bien investir 200 PA ! Avec tout cet argent est-il possible de fusionner plusieurs parcelles ? ( je ne pense pas que ce soit autorisé, mais c'est ici un siège d'une communauté alors les règles peuvent peut-être être contournées, non ? )

 

Qui se dévoue pour aller rechercher un emplacement correct à New-Stendel ?

Edit : Le 1 rue de la pioche me semble pas mal, surtout si possibilité de fusion avec le 3 rue de la pioche.

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Bonsoir à tous,

 

Je dispose de 118 PA, donc je mets 100 PA à disposition du Cercle bien entendu !! A charge pour le responsable du cercle de dire où et quand il souhaite pouvoir disposer de l'argent.

 

C'est une très bonne initiative que nous nous devons de défendre et soutenir, que l'on soit ou non acceptés dans le Cercle. Puis-je participer aux fondations, aux fournitures des matières premières, en sachant que je suis un modeste Paysan.

 

Par ailleurs, suis-je accepter parmi vous ? Ai-je la permission d'arborer la signature ?

 

HRP : Maintenant, pour répondre à Khanat, tardivement certes, je crée mes chansonnettes selon l'inspiration du moment. J'en ai d'autres, mais qui ne correspondent pas forcément au RP de Minefield. Aussi, je ne vois pas trop l'utilité de les mettre en valeur sur la partie Taverne RP du forum. J'en créerai au fur et à mesure, régulièrement également et vous en ferai part bien évidemment.

 

Bonne soirée et bonne aventure à tous,

 

Valhartyr.

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Pour moi, tu l'es. J'aime les chansonnettes et j'ai toujours été un brin jaloux de ceux qui parviennent à en composer car j'en suis moi même incapable ! Ensuite à voir avec les autres membres.

Il faudrait en effet se hâter pour trouver un emplacement respectable et pas au fin fond de la ville.

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Allez hop je poste un texte écrit, déjà publié dans un petit journal et j'aimerais avoir vos avis :

 

Désillusion

Le sol tremblait. J’avais peur et je serais instinctivement mon fusil contre moi. Pourquoi ? Ca y est, on allait sortir, je sentais une émotion étrange, à la fois de l’empressement et aussi de la peur ; ça faisait tellement longtemps qu’on attendait avec les gars, et c’était aujourd’hui le jour-j. Je tournais ma tête à gauche et vis Andy, il fixait ses bottes noires d’un air absent, secoué par les soubresauts du véhicule blindé. A droite John s’allumait une clope. C’était interdit mais franchement on s’en fichait, le sergent-major l’a clairement aperçu du coin de l’œil et a souris en coin. Plus que quelques minutes. On entendait les tirs à l’extérieur. Et des cris. Soudain, on fut tous traversés par une de ces ondes de choc, ça fait comme une sensation sourde qui prend chaque atome de ton corps et le déplace vers une direction, tous en même temps. On accéléra et tout était encore plus secoué. Andy fixait toujours ses godasses. Je serais toujours mon fusil contre moi comme si c’était mon bébé. John toujours sa clope en fumant comme un idiot. Soudain la voix du pilote nous informa qu’on arrivait à destination qu’il allait ouvrir la porte arrière et qu’il fallait qu’on sorte rapidement parce qu’il ne comptait pas rester immobile plus de quelques secondes et servir de cible aux talibans. Le sergent-major lui répondit que tout était prêt et qu’il pouvait y aller. On se leva, en rang deux par deux dans le ventre du blindé et on attendit, craignant de tomber. La porte s’ouvrit et on pila en quelques mètres. C’était franchement galère de tenir debout. Le sergent hurlait des ordres et on est tous sortis en moins d’une dizaine de seconde. Comme à l’entrainement. J’ai été pris dans le tumulte et la fureur guerrière : on entendait bien les bruits des combats de l’intérieur, mais une fois dehors, on les vivait. Le soleil m’éblouit quelques instants et j’eu du mal à courir vers ce qui restait d’une maison pour me mettre à l’abri. Une fois appuyé contre le mur, je remarquai qu’il n’y avait qu’Andy avec moi, les autres avaient optés pour un immeuble encore relativement stable et entier. Mauvais plan. On entendit un cri et un bruit sourd précéda une roquette qui vint exploser au sein de leur abri. Tout vola en éclat. Je jurai. Nous traversâmes la petite rue dévastée avec John, en courant courbés pour éviter les balles, ou au moins se donner l’illusion que c’est ce que nous faisions, et on entra dans les décombres. Il ne restait plus rien. Sous un bloc de parpaing à ma droite j’aperçus une main coupée et je détournai vite le regard. Contre un mur, ce qui restait du sergent-major, écrasé par un autre bloc de parpaing. Et là, une deuxième roquette, tout s’enchaîna très vite. Une explosion, les tympans saturés je n’entendais plus rien et fut projeté au sol.

Quand je repris mes esprits, je cherchais John, là où il se tenait gisait le balcon de l’immeuble. J’étais seul. Ma jambe. Elle saignait. Putain, tout ce sang était à moi ?

 

 

EDIT : Vous m'excuserez pour la mise en page. Le texte normal était justifié mais là je maitrise pas assez ce qui s'appelle je crois le HTML pour le faire. Mon petit Word me rend la vie bien plus simple que les balises.

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réaction à chaud en première lecture.

 

C'est pas trop mal écrit, cependant étant très descriptif, on se sent pas vraiment emporter dans le récit, ca laisse un regard froid sur des scènes un peu trop morbide ou tout c'est passé mais rien ne se subit. ca manque d'état d'âme et de souffrance, la guerre vu derrière son écran.

 

Après une seconde lecture

 

l'impression première n'étais pas entièrement bonne,

on trouve quelques scènes qui rappelle des sensations

"Soudain, on fut tous traversés par une de ces ondes de choc, ça fait comme une sensation sourde qui prend chaque atome de ton corps et le déplace vers une direction"
, qui a déjà été transporté dans un transport militaire avec un fou au volant comprendra ce qu'on vit dans cette boite en fer (étant suffisamment vieux pour avoir fais mon service militaire je compatis)

 

par contre un bébé ca ne se serre pas comme un fusil, c'est une fausse idée, sinon je pleins le bébé, de plus pour un jeune soldat la comparaison n'a pas de sens il est peu probable qu'il soit père et de plus c'est une réaction de femme. un fusil c'est viril, on préférait le voir serrer avec ses couilles car il n'y pas plus qu'avec ça que ça tient. (aussi impossible que l'histoire du bébé mais au moins c'est viril :twisted: )

 

enfin il est difficile de juger un court texte qui semble être un extrait, et qui pour sa brièveté aurait mieux valu dans un style journalistique.

 

désolé si j'ai été un peu vache, mais tu as demandé un avis, voila qui est fait, mais je te rassures, je n'écris pas aussi bien c'est juste un avis de lecteur éxigeant.

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Personnellement, j'ai bien aimé. Le style est bien et on vis la chose. Cependant il y a plusieurs archaïsmes et "mal-dits". Je suis d'accord avec mon VDD pour le bébé, le pauvre :). Il y'a aussi quelques faute d'expression ou sinon des phrases à utilisations orale..

 

 

"Soudain, on fut tous traversés par une de ces ondes de choc, ça fait comme une sensation sourde qui prend chaque atome de ton corps et le déplace vers une direction"

 

par exemple. la deuxième parti de la phrase aussi parait bizarre même si selon magentos cela est une bonne définition, la reformulation doit-être possible. Ici on est dans de la narration, sinon on aurait vu les guillemets , le passage a la ligne ou autre mise en forme nous indiquant la pensée. Et donc dans ce cas il faut rester dans un style écrit.

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Petite prospection à Stendel pour le siège du Cercle

 

A l'angle 3rue de la banque et 8ruelle du Kube, 190 cubes² (10x19) à 570 PA soit 3PA/cube (parcelles mutualisées)

 

Rue Lorion deux parcelles mutualisées, 216 cubes² (12x18) à 648PA soit 3PA/cube

 

Au 4 rue de la banque parcelle unique, 171 cubes² (9x18) à 486PA soit 2,84PA/cube

 

 

j'ai pas de préférence, c'est selon nos moyens

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Afin de financer notre siège, j'ai lancé les Éditions du Cercle des Poètes Disparus [ECPD].

 

Sa première publication est le Registre du Commerce de Minefield

 

merci d'aller voir la publication et de me donner votre avis sur la forme et les tarifs

 

les fonds collectés auront pour destination l'achat de ressource pour l'amélioration de notre Cercle.

 

Poétiquement votre !

 

Magentos

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Je vais tout d'abord réagir aux critiques sur mon texte, sinon c'est pas fun sans petit débats :)

 

Cependant il y a plusieurs archaïsmes et "mal-dits"

Alors ça, je suis d'accord, j'ai un style plutôt penchant vers la pédanterie il faut bien l'avouer et j'aime employer des formules rares ou un peu vieillottes, ça peut être considéré comme un défaut mais je ne changerai jamais ça je pense. Et encore, là c'est pas le pire pour les archaïsmes :D

 

par exemple. la deuxième parti de la phrase aussi parait bizarre même si selon magentos cela est une bonne définition, la reformulation doit-être possible. Ici on est dans de la narration, sinon on aurait vu les guillemets , le passage a la ligne ou autre mise en forme nous indiquant la pensée. Et donc dans ce cas il faut rester dans un style écrit.

C'est peut-être foiré, mais j'ai tenté de mêler les deux dans le but de faire ressentir la naïveté du personnage. C'est sa première mission et elle va bien rater. Apparemment autant que cet effet. Hehe.

 

par contre un bébé ca ne se serre pas comme un fusil, c'est une fausse idée, sinon je pleins le bébé, de plus pour un jeune soldat la comparaison n'a pas de sens il est peu probable qu'il soit père et de plus c'est une réaction de femme. un fusil c'est viril, on préférait le voir serrer avec ses couilles car il n'y pas plus qu'avec ça que ça tient. (aussi impossible que l'histoire du bébé mais au moins c'est viril :twisted: )

Là par contre je dois m'opposer : je sais pas si il y a un mythe sur la prise du fusil semblable à celle du bébé, c'est un truc qui m'est passé par la tête rapidement. Ensuite je ne vois pas le rapport entre le fait qu'il soit père et de serrer son arme comme un enfant. Troisièmement, je vois pas pourquoi un soldat devrait être " viril ". C'est quoi la virilité ? Le dictionnaire nous renvoie à ces définitions :

1.qui est propre à l'homme.

 

2.qui a la force, l'énergie, la fermeté que l'on attribue à l'homme.

 

Bon, c'est clairement le deuxième sens qui nous intéresse. Or, un soldat n'est pas toujours fort, énergique et ferme. L'histoire de l'armée connaît des milliers de couards ou tout simplement d'homme dont la résistance maximale a été dépassé et qui ont craqué. Rien de honteux. J'ai tout simplement voulu retranscrire la détresse d'un jeune soldat, qui n'a rien d'un de ces héros dont sont remplis les livres, qui est juste humain. Avoir peur et chercher du réconfort dans un geste aussi enfantin que tenir son fusil comme un bébé ( genre en faisant un berceau avec ses bras, enfin vous voyez ce que je veux dire ) ça ne veut rien dire quant à la virilité d'un individu.

 

enfin il est difficile de juger un court texte qui semble être un extrait, et qui pour sa brièveté aurait mieux valu dans un style journalistique.

Ce texte est volontairement court, je n'écris pas de textes dépassant 5 pages, tout simplement car je n'ai pas la concentration nécessaire pour dépasser cette limite, je l'avoue. Ensuite je ne vois pas ce que tu veux dire par " style journalistique ", peux tu préciser en me donnant un exemple s'il te plaît ?

 

désolé si j'ai été un peu vache, mais tu as demandé un avis, voila qui est fait, mais je te rassures, je n'écris pas aussi bien c'est juste un avis de lecteur éxigeant.

Les critiques ne sont pas un problème ! C'est avec qu'on avance et je ne demande pas qu'on me lance des fleurs quand je fais des erreurs mais qu'on me les signalent :D

 

 

______________________________________________

 

Maintenant pour l'habitation :

 

Je pense que la Rue Lorion avec ses 216cubes² est parfait. Visant grand et imposant ! :D

 

________________________________________________

 

Pour ce qui est de l'ECPD :

J'approuve le concept, mais il reste quelques fautes sur la page et ça serait mieux qu'elles soient corrigées, notamment des accords pluriels ou des fautes de ponctuation ( absence de point, par exemple à la fin du premier paragraphe ). Pour un cercle de Littéraires, c'est plutôt un comble et mieux vaut éviter les railleries hehe. :D

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Bonsoir à vous très chers amis !

Il y a peu de chances que vous me connaissiez, à moins que vous ne m'ayez croisé dans les rues de Stendel ou sur les verdoyants chemins des plaines de Minefield, ou encore que vous ayez pris le temps de lire le message de ma candidature en tant que paysan.

 

J'ai en effet très récemment posé ma candidature afin de devenir plus qu'un simple vagabond (bien que cela me permette déjà de goûter à l'ambiance conviviale qui règne sur ces terres).

Si celle-ci venait à être acceptée, j'envisage de vous demander à m'accueillir à votre tour dans votre cercle littéraire. Ce message n'est donc bien évidemment pas celui de ma candidature, mais je voulais seulement me présenter à vous, afin que ce ne soit pas en parfait inconnu que je reviendrais si nos empereurs m'acceptent dans leur territoire.

 

A part ça, je bous d'envie de partager à vous quelques notions poétiques : connaissez-vous le haïku ?

En prévision du nombre que j'espère réduit de personne qui répondront à ma question par la négative, je vais donner une petite définition : il s'agit d'une forme de courts poèmes originaire du Japon, généralement en trois vers de cinq, sept puis cinq syllabes (en japonais, j'entends, ce qui n'est donc pas forcément le cas en français) et doit faire référence à une saison. Ne connaissant cette dernière contrainte que depuis peu, je m'étais amusé à composer des petits poèmes, sans les noter (chose que j'aurais du faire...), et sans me douter que je faisais en réalité des miku-haïku (des haïku sans mot de saison).

 

En voici un de mon cru :

 

Une larme sur la joue,

Un papier froissé dans la main,

Un cœur brisé.

 

Dites moi donc ce que vous pensez de tout cela !

 

J'espère vous revoir bientôt mes chers amis, et peut-être futurs frères d'âme !

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Je ne demande pour l'instant pas à rejoindre la communauté, car si je ne reste que vagabond, je ne sait si je resterai au royaume de Minefield, le mutisme et l'interdiction de récolter la matière première et de construire me poussent à vouloir devenir Paysan pour me sédentariser.

 

De plus, je ne vous ai pas encore montré le texte que je réserve pour ma candidature.

 

Cependant, ton message, magentos, me va droit au cœur ! Le fait que tu acceptes l'idée que je puisse vous rejoindre me réconforte grandement ! Je te remercie beaucoup !

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J'aime les Haikus. Je les trouve percutant et bourrés d'émotion, des petites bombes de napalm. Fut un temps j'en écrivais aussi, mais je pense avoir perdu mes textes. Cela me donne envie de les rechercher ou à défaut de m'y remettre.

Cette idée de grief poétique me plaît sacrément ! :lol:

 

Je suis favorable à ta candidature, seulement, un haiku c'est peu, j'aimerais voir plus de tes oeuvres ;)

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Je dis oui aux haïku, clair et concis, beau et triste, percutant et doux! un grand oui!

 

 

Pour ce qui est de ta réponse à mon commentaire khanat,la pédanterie et les expressions vieillottes peuvent passer. Mais les archaïsmes pour beaucoup se sont des fautes de français et cela donne vraiment une impression d'anarchie en plein milieux de ton texte. Pour ce qui est de l'effet... et bien, même si c'est loupé je pense que tu pourrais la montré d'une manière différente sur toutes tes phrases comme je suppose que c'est un point de vue interne. Par exemple, beaucoup des détails sont preuves soit d'une grande acuité pour l'observation, soit d'un point de vue omniscient. Et même si tu peux décider de cacher certaines choses, la deuxième possibilité semble être la meilleur pour toi. En effet il est très dur de garder un point de vue interne ou d'alterner les deux (en tout cas j'ai du mal). A toi de me dire ce qui est et je pourrais continuer ;) mais j'aime bien ton texte si je pouvais avoir toute l'histoire je en dirais pas non.

 

Quant à ton initiative magentos, elle est bien!

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Bonsoir mes amis!

 

Je vous pris de m'excuser de mon manque de présence, mais il semblerait qu'un mauvais esprit, jaloux du fait d'avoir reconstruit la communauté, se soit emparé de moi.

 

En effet, je me retrouve cloué dans mon lit, avec de la fièvre, et d'autres mésaventures que je ne vous conterais pas...

 

Mais sachez que même si j'ai peu de courage pour écrire, je savoure chacun de vos mots, et de vos textes, qui, a défaut de soigner la maladie, apaise mes pensées et mon âme.

 

En attendant d'être remis sur pied, je vous remercie tous pour votre implication!

 

De par les nombreuses initiatives prises, qui sont très intéressantes et plaisantes, notamment la dernière de magentos!

 

Bonne soirée a vous tous,

 

Lovveless.

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Le grand chef du cercle est malade, je pense que c'est un mauvais présage...

 

Pour la peine, je donne une autre de mes modestes créations :

 

Nul à mes côtés ne peut connaître le bonheur,

Car je suis de ce dont sont fait les pleurs,

Et rouge est ma couleur.

 

 

Je ne pense que l'on puisse appeler cela un haïku, car les vers sont trop longs. Mais étant donné que respecter à la lettre des instructions pour quelque chose d'aussi personnel que la poésie ne fait pas partie de mes prérogatives, peu me chaut.

 

Et désolé de ne rien avoir de plus réjouissant sous la main...

 

A bientôt !

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Non non, french, c'est "de ce ", car je parle de ce dont je suis fait ! Je ne parle pas précisément de moi, évidemment, mais en l'occurrence, ce sont les larmes.

 

Expliquer pourquoi je parle de rouge serait assez compliqué et confus, car c'est très personnel...

 

Mais cela me fait toujours plaisir de voir que le peu que je fais est apprécié !

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Tout d'abord salut à vous, confrérie des lettres !

Je voudrais me joindre à vous car j'ai souvent voulu partager mes créations à un public... évolué, et là d'après ce que j'ai lu je suis servie.

 

Bon, je souhaiterai en premier expliquez mes goûts en littérature, je C-C une partie de ma candidature:

J'aime les romans de Sci-Fi tel les Herbert ( avec le space-opéra Dune), les Asimov avec ses robots et sa Fondation. Je lis aussi du Werber, pas très haut niveau certes mais c'est comme le fast-food, il en faut. J'ai lu beaucoup de fantasy avec le somptueux Seigneur des anneaux.

 

Bien sur cette liste n'es pas exhaustive j'aime bien le Shakespeare, l'ironie de Stendhal, ou bien du Baudelaire.

J'aime beaucoup les chutes, les textes étranges qui suprennent... Le non-dit, l'ironie et les métaphores.

 

Je fais vous faire part de plusieurs textes et poésies, désolé si cela prends de la place mais je ne supporte pas les textes en bloc, c'est affreux à lire depuis un navigateur.

 

D'après un vieux travail d'école, ou l'on devait mettre une publicité d'une région en mode fantastique (pas confondre avec le merveilleux !!):

 

Nommé par moment vallée de Névache, nourrie par la Clarée, torrent peuplé de sirènes selon les légendes locales, rend cet endroit le plus séduisant du monde aux yeux des visiteurs. Ses versants, abruptes, et parsemé d'arbres calcinés clairsement une forêt de pins empêchèrent l'installation d'habitations.

Le village se trouve dans le goulet se refermant sur lui comme des serres lui procurants une obscurité particulièrement plaisante. L'architecture y est pittoresque, une odeur d'un autre temps glorieux y plane. Ce lieu alpin dévoile des étrangetés issu d'un esprit tourmenté, mais lorsqu'on y entre par le col de la Vachette elle peut sembler lumineuse et boisée entre des arêtes sorties des entrailles d'un arc-en-ciel.

Après Pamplinet cependant, se détournant de son chemin subitement, le torrent s'éclate dans un large enclos où reposent le lieu d'habitation de Névache.

Par de là, la vallée prend un côté féerique dans un goulet se refermant en noeud coulant. Sous l'oeil vigilant du Mont Thabor, la Clarée prend sa fuite par cascades au sein d'une forêt de mélèzes immobiles.

 

Maintenant je vais vous faire découvrir une nouvelle où je me suis fait violence pour attaquer à

l'aide de poignards prosés au lieu de lances.

 

 

Fuir ! Plus vite ils vont me rattraper !

Que me veulent encore ces sauvages ? Je ne leur ai rien fait !

Ha ! Leurs compères m'attendaient dans la clairière:

Bond sur le côté. Mes poursuivant s'étalent lamentablement.

Je file entre les arbres, pour ça je suis agile. Les buissons acérés ne m'arrêtent pas.

Là derrière un chêne, avec un peu de chance ils ne me trouveront pas. Les craquements de brindilles de ces barbares approchent.

On me voit. On crie. On coure. Je détale.

Un filet capture l'herbe où j'étais auparavant.

J'habite dans la nature et eux dans les plaines, bien. Est-ce une raison de me pourchasser ?

On dit que j'ai bon goût. Horreur ! Je ne mange, moi que graines et racines.

J'arrive près de mon repaire: une grotte creusée dans la terre sous une butte.

D'un saut je traverse le ruisseau et plonge dans mon tunnel étroit de terre.

Des aboiements. Ils ont lâchés les chiens. Ils vont venir ici.

Mes traqueurs sont lents, mais ils sont là enfin. Ils marmonnent quelques choses à mon propos. Leurs épagneuls ne peuvent traverser le goulet. Leur maîtres encore moins.

Mais, que font ils ? Ils m'enfument !

Une fumée noire, opaque s'engouffre.

Dehors on rit, on triomphe. Je ne me rendrais pas !

Telle une ombre menaçante, la noirceur s'approche.

Je suffoque. Je résiste. Quitte à mourir, pas en leurs mains.

L'obscur hydre m'enveloppent de ses têtes noires.

L'asphyxie est proche. Une once d'air par pitié !

Tant pis, c'est en est trop: je craque.

Je sors.

Un collet s'abat sur moi.

On triomphe.

Des mains se mettent à mon cou !

C'est le printemps, les bourgeons éclosent.

On va me casser la nuque !

Je lève les yeux.

On serre plus fort !

Un rayon de lumière m'attendrit, un gazouillement de moineau juste né.

Mes paupières se closent.

C'est fini.

Les lumières s'éteignent.

Les spectateurs désertent.

 

Je tiens à préciser, que ce texte n'est efficace s'il prend une intonation particulière et marqué.

 

 

Et maintenant ma poésie. Elle était plus étrange au début mais sous les ordres de mon professeur de français je l'ai modifié pour qu'elle soit plus scolaire et je n'ai plus l'original.

 

Ephémère.

 

 

Une onde dans mon esprit, un témoin passé,

Des remous, là, à ta vue, jamais oubliée;

Déferlantes de milles lunes et dans l'heure

D'un regard sur toi Enfermée dans mon coeur.

 

Par temps de glace, comme une mélodie d'orchestre

D'un brasier intense tu consumas mon être.

Des cendres mon amour fut phénix éternel.

 

Portant dans chacun de ses gestes une hermine,

Dans le grisâtre avec cette joueuse mine

Lunatique tu vagabondes sans soucis.

 

D'un soupir, tu balayas de ton front ta mèche.

Un zéphyr. Un mouvement.

Fétu de paille balloté entre des sombres flèches,

En un souffle, la foule d'habits noirs t'avalent.

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Moug_atine, j'aime beaucoup tes textes!

 

Pour moi, aucun soucis pour t'accepter!

 

J'attend l'avis d'autres membres, il ne devrait pas y avoir de soucis :D

 

Ton premier texte me fait penser a un genre de poème, avec "une certaine intonation" comme tu dis, et me rappelle une pub...

 

http://www.youtube.com/watch?v=cNmqC7CYpFQ

 

Et cette pub est elle même tiré de Cyrano de Bergerac, avec la scène du combat entre Cyrano et le vicomte!!

 

 

Cyrano

 

Attendez !... je choisi mes rimes... Là, j'y suis.

 

Il fait ce qu'il dit à mesure.

 

Je jette avec grâce mon feutre,

Je fais lentement l'abandon

Du grand manteau qui me calfeutre,

Et je tire mon espadon ;

Élégant comme Céladon,

Agile comme Scaramouche,

Je vous préviens, cher Myrmydon,

Qu'à la fin de l'envoi je touche !

 

Premier engagement de fer

 

Vous auriez dû rester neutre ;

Où vais-je vous larder, dindon ?...

Dans le flanc, sous votre maheutre ?...

Au cœur, sous votre bleu cordon ?...

- Les coquilles tintent, ding-dong !

Ma pointe voltige : une mouche !

Décidément... c'est au bedon,

Qu'à la fin de l'envoi, je touche.

 

Il me manque une rime en eutre...

Vous rompez, plus blanc qu'amidon ?

C'est pour me fournir le mot pleutre !

- Tac ! je pare la pointe dont

Vous espériez me faire don ;-

J'ouvre la ligne, -je la bouche...

Tiens bien ta broche, Laridon !

A la fin de l'envoi, je touche.

 

Il annonce solennellement:

 

ENVOI

Prince, demande à Dieu pardon !

Je quarte du pied, j'escarmouche,

Je coupe je feinte...

 

Se fendant

 

Hé ! là donc,

 

Le vicomte chancelle ; Cyrano salue.

 

A la fin de l'envoi, je touche.

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