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[Accepté][Candidature de citoyenneté] Hotcoon


Hotcoon
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Camarades Minefieldiens, bonjour!

 

Voici maintenant dix mois que j'arpente le serveur (Et oui, le temps passe), dont huit en tant que voyageur, et il me semble aujourd'hui plus que nécessaire de postuler à un rang plus élevé afin d'accéder au privilège de posséder une maison dans la capitale. J'ai aujourd'hui 17 ans et me destine, après cette Terminale S qui file à une allure incroyable, à des études d'Ingénieur civil (Spécialisation à déterminer). Je ne pratique malheureusement toujours aucun sport bien que j'adore en faire quand j'en ai l'occasion et aime beaucoup écouter de la musique (Ainsi que la faire partager). En ce qui concerne ma vie ingame, je ne compte pas en reprendre ici tous les précédents traits et vous redirigerai dès lors vers mes précédentes candidatures, si vous souhaitez en apprendre un peu plus sur moi, afin de ne me concentrer que sur ce qui a évolué depuis ma candidature Voyageur.

 

Paysan: http://www.minefield.fr/forum/viewtopic.php?f=21&t=12697

Voyageur: http://www.minefield.fr/forum/post113497.html

 

Quant à cette évolution que j'ai évoquée ci-dessus, j'ai accédé au statut de Conseiller en charge des Finances au Dôme Soulaflotte et ai intégré les rangs Boréaliens dans le courant des vacances d'été. Je me suis anciennement lancé dans la refonte des sous-terrains Souflottiens (Et du Dôme Soulaflotte en lui-même) avec l'appui architectural des conseillers en présence et me suis aujourd'hui embarqué avec ces mêmes amis dans la réalisation du projet Yppade (Ou l'île Yppade pour éviter les cris) qui se développe actuellement sur le tout récent serveur de Stendel.

 

Evoquer le pourquoi de cette candidature me semble également important et je pense qu'il est évident que la découverte de Stendel et de sa capitale y jouent un grand rôle. J'ai en effet été littéralement séduit par la variété des ambiances proposées à Stendel et ai développé le désir d'y posséder une habitation.

 

A côté de tout ceci, voici quelques réalisations qui ont vu le jour sur notre serveur.

 

Entrée du Dôme Soulaflotte

scaled.php?server=406&filename=citoyen1.png&res=medium

 

Aménagement de ma bulle au Dôme Soulaflotte

scaled.php?server=72&filename=citoyen2.png&res=medium

 

Pont et petit bassin de plaisance

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Maison à Boréalis

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Enfin, voici l'intégralité de mon RP à laquelle s'ajoute ce chapitre 4 (Qui est quant à lui en lien direct avec le RP Citoyen de Ctrofun ainsi qu'avec celui de Landerdeniz).

Chapitre 1

 

Elle s'appelait Tiphaine.

Ses champs, ses enfants, voilà ce pourquoi elle vivait. Contrainte et forcée de s'occuper seule de leur éducation, Tiphaine changea. Sa façon d'être, son sourire et sa précédente joie de vivre cédèrent leur place à une mélancolie apparente. Délaissée par son mari, Eudes, qui rapidement préféra consacrer la majorité de son temps à sa place au sein du conseil du village, elle dut se résoudre à endosser son rôle, et à l'assumer sans dire mot. Ce qu'elle fit, tout au long de sa vie. Ce matin-là, jamais je n'aurais pu penser un seul instant que mon monde basculerait. Ma mère déposa un baiser sur mon front de jeune adulte et s'en alla dans ses habits de travail. Le soleil rayonnait, la journée allait être agréable, du moins, c'est ce que je pensais. Je réveillai mon frère Jehan et nous partîmes pour Mislaid. Il était en effet temps de vendre ce que nous avions produit.

 

La journée fut plutôt bonne et c'est fiers de notre vente que nous prîmes le chemin du retour. Je poussai la porte et découvrit la maison comme nous l'avions laissée plus tôt dans la journée. Maman n'était pas rentrée. Ce n'est qu'après une bonne centaine de mètres que j'appris que Maman ne rentrerait plus jamais.. Non, plus jamais.

Me voici aujourd'hui, les yeux noyés de peine. Mon frère est bien là, à mes côtés. Maman ferme les yeux, son teint est plus pâle que jamais. Papa quant à lui n'est toujours pas arrivé, mais je ne lui en veux pas, je sais qu'il travaille également dur pour nous. La voix du prêtre se fait entendre et je tâche de contenir mes sanglots. Ses mots, je les entends, mais je ne les comprends pas. Ils m'atteignent sans me traverser, m'effleurent sans me toucher. J'ai peur. Jehan me saisit le bras et m'invite à me lever. Il est temps de dire au revoir à Maman. Nous sortons de l'Eglise et nous rendons derrière le presbytère en silence. C'est là que Maman habitera désormais. Une main saisit mon épaule. Je me retourne et découvre mon père, hors d'haleine. Ma gorge se sert de plus belle et mes larmes redoublent. Jehan est là, à côté de nous, en larmes.

Vous l'aurez certainement remarqué, je n'ai pas hérité du caractère de ma mère. Sensible à souhait, j'éprouve plus de difficultés que Jehan à dissimuler mes émotions. Je m'appelle Maurin et j'ai grandi dans ce petit village pauvre du nom de Ménardier. Ma famille n'est pas très riche non plus à vrai dire et c'est très jeune que j'ai du me joindre à l'entreprise familiale. Malgré ses absences , je porte beaucoup d'estime à mon père et l'apprécie pour ses capacités intellectuelles. Mais je préfère éviter ce sujet qui divise l'opinion fraternelle, si je puis m'exprimer ainsi.

 

« Au revoir Maman. »

 

Je relève la tête et essuie mes larmes qui ne cessent de couler. La nuit tombe, il est temps de rentrer. Sans dire mot, nous nous retournons et gagnons la route. Je pleure, en silence cependant. A travers le rideau d'eau qui voile ma vision, je parviens à apercevoir au loin notre ferme. A côté de celle-ci, une dizaine de mètres plus loin, se trouve la petite cabane dans laquelle j'aimais tant jouer avec mon frère, quand l'insouciance de l'enfance enveloppait encore nos esprits endormis. Le temps passe, c'est une fatalité. Je me souviens également du grand Gaspard, notre ancien voisin, qui m'apprit à monter à cheval. Il décéda deux mois plus tard, écrasé par un arbre. Mon frère marche devant nous, il semble serein, même si je sais qu'il souffre tout autant que moi. Nous approchons du champ où Maman vit le soleil pour le dernière fois. Je ne peux que détourner le regard. Et si nous déménagions? Je ne veux plus vivre ici. Non. Mon père demeure silencieux, je remarque qu'il semble analyser les environs. Je ne sais à quoi il pense. Certainement à ses prochaines visites. Je passe la barrière. Les souvenirs reviennent en pagaille. Ses attentions, son courage, son rare sourire, sa force inépuisable, ses cheveux, son visage, le doux son de sa voix, ses baisers, sa façon de prononcer mon prénom..

 

La nuit sera longue.

 

Neuf jours plus tard, le soleil brille, comme à son habitude. Je me suis disputé avec Jehan hier, au sujet de notre père. Je découvre à mon réveil qu'il est déjà parti travailler. Tant mieux, j'éviterai ainsi son regard fuyant. Je ne comprends pas pourquoi il réagit ainsi. J'aimais Maman, et ça ne doit pas m'empêcher d'aimer notre père. Je décroche ma faux et sors du logis. Les journées se suivent et se ressemblent depuis la disparition de ma mère. Mon frère est là, un peu plus loin. Il s'attèle à la réparation de la clôture. Bonne nouvelle, je pourrai labourer les nouvelles parcelles sans avoir à supporter ses pensées assassines. Mon père est parti tôt ce matin, un mot de sa part, déposé sur mes vêtements de travail, m'apprit qu'il avait à nous parler d'une affaire urgente et qu'il tâcherait de rentrer plus tôt que d'habitude pour ce faire. Il faut travailler. Je ne peux m'empêcher de penser à ma mère, qui aurait été heureuse d'acquérir cette nouvelle surface non négligeable de terrains exploitables. Ces champs, elle y est née. Le hasard a voulu qu'elle y soit morte. Une larme m'échappe et s'écrase au sol. Ce sol, il me faut le quitter. Je ne veux plus vivre ici, je ne peux plus vivre ici. Je relevai la tête et épongeai mes yeux avec ma manche. Mon père était là, à hauteur de la barrière. J'emportai ma faux et me dirigeai vers lui. Jehan se joignit à moi et nous nous présentâmes ensemble devant lui. Celui-ci nous fit entrer et asseoir. Il nous exposa ensuite la raison de son retour si rapide. Papa voulait partir. L'aventure, c'est de ça dont il avait envie. Il était question de partir le soir même, et de ne plus jamais revenir sur ces terres. Cette proposition m'enthousiasma, au contraire de Jehan, qui resta indifférent à la nouvelle. Je récupérai mes rares affaires dans ma chambre et rejoignis mon père sur le seuil de la maison. Jehan n'avait pas bougé de sa chaise. La tête haute, les épaules redressées, l'expression affirmée, c'est cette image qui me revient en tête, quand je repense à ce frère qui ce jour-là, refusa de nous suivre.

 

New Stendel est une ville plutôt agitée. Je trouve mon père changé, comme si tout d'un coup, il s'était libéré de toutes ces chaines qui l'emprisonnaient. Pour tout vous dire, je n'aime pas trop ce nouveau père. Plus égoïste, moins humain, je me demande si j'ai pris la bonne décision. Comme si ce mois passé loin de ce village l'avait profondément transformé. A vrai dire, j'ai également beaucoup évolué au niveau de mon caractère. Ma mère me manque toujours, mais j'ai appris à vivre avec. Au final, le plus dur dans l'histoire, c'est de devoir vivre sans Jehan. Ce soir, mon père doit se rendre à une réunion, afin de mettre au point son prochain voyage. C'est le moment idéal. Je rassemble quelques vivres trouvées sur le buffet et prépare rapidement un petit sac de voyage. J'espère que Jehan se trouve encore à Ménardier.

 

Jehan, j'arrive.

 

Le bruit court qu’Eudes n’est plus et que ses enfants se manquèrent en chemin. C’est ainsi, abattus mais volontaires, qu’ils entreprirent la quête, écumant les vastes étendues de Minefield, de se retrouver un jour.

 

Chapitre 2

 

J'inspirai profondément et quittai le territoire de New Stendel. Mon passé, mon père, était désormais derrière moi. Il était temps pour moi de retourner à Ménardier et d'y retrouver Jehan, ce frère, que jamais je n'aurais du quitter ce soir là. Plus libre que jamais, je marchais au milieu du sentier quand je croisai un jeune homme à la barbe brune. Il me rappela Landerdeniz, cette personne dont j'avais par hasard fait la rencontre lors d'une de mes nombreuses balades dans New Stendel. Il faut dire que c'était un type plutôt étrange, déterminé à retrouver un certain « Sayz » dont il n'était même pas assuré de l'existence. Je me souviens particulièrement de ses yeux, qui, le jour où je lui avais fait part de ce que je savais sur cet étrange nom, avait retrouvé un peu de leur éclat. Vint ensuite le jour où ce fameux Landerdeniz décida de poursuivre sa route vers la très célèbre ville d'Azur. Nous avions convenu de nous revoir avant la fin de l'année.

 

Je marchai durant plusieurs jours et arrivai à Ménardier. La fumée qui d'antan s'échappait de la cheminée en brique rouge n'était plus et un nombre incalculable de souvenirs me revint en tête. Je ne parvins malheureusement pas à retrouver Jehan ce jour-là, en poussant la porte de l'ancienne ferme familiale. Je passai ensuite sur la tombe de ma mère et y restai une bonne partie de l'après-midi. Les ombres ne cessaient de s'étirer, la nuit n'allait pas tarder. Le village était calme et malgré mes tentatives, je ne parvins pas à obtenir d'information sur la destination de Jehan. Les rares gens que j'interpellai semblèrent avoir du mal à me reconnaitre. Je quittai Ménardier et entrepris de rejoindre Azur, afin de peut-être y retrouver Landerdeniz.

 

Les journées étaient longues, et les nuits, plutôt courtes. Sur la route menant à Azur, je tombai sur une ville du nom de Nevah. Je ne pus m'empêcher de passer les portes de la ville et décidai d'y rester quelques temps. Malgré son apparence extérieure plutôt calme et paisible, je découvris dans cette ville des habitants motivés et dévoués à leur cité. Déjà, les feuilles des arbres perdaient de leur éclat et je compris qu'il était temps pour moi, sans même m'être rendu à Azur, de rentrer à New Stendel. Il fallait en effet que je sois présent là-bas, au cas où Landerdeniz tiendrait sa promesse. Je pliai donc bagage et pris le chemin de New Stendel. Le temps était humide et froid, rendant mon retour au bercail plus compliqué que prévu. Je dus d'ailleurs me résoudre à m'arrêter dans une auberge, le temps de retrouver un semblant de santé.

 

Au loin, se dessinaient les murailles de New Stendel. Mes sentiments s'entrechoquaient en cet instant et je ne saurais vous décrire avec précision l'état dans lequel je me trouvais. J'étais à la fois déçu de ne pas avoir pu retrouver la trace de Jehan et à la fois impatient de retrouver Landerdeniz pour lui raconter mon épopée. J'insérai la clé que j'avais précieusement conservée au fond de mes poches dans la serrure et ouvris la porte. Une vive odeur de renfermé pénétra mes narines et je découvris avec stupéfaction que la petite maison citadine que j'occupais autrefois avec mon père, semblait avoir été laissée à l'abandon. Une épaisse couche de poussière recouvrait le mobilier environnant et je découvris, posée sur la table, une lettre adressée à mon nom. Mon père était mort.

 

Cette vie de solitaire que je menais désormais, me convenait parfaitement. Cependant, je ne perdais pas espoir de retrouver mon frère un jour, et espérais secrètement renouer avec lui. Je poussai la porte d'entrée et découvris, à quelques mètres de moi, mon frère. Un sourire se dessina sur son visage, mais je pus cependant distinguer une pointe d'émotion dans son expression. Je fondis en larmes et en me précipitant vers lui, j'aperçus Landerdeniz, assis sur les marches d'escaliers. Retrouver Jehan fut un véritable soulagement pour moi. Il était temps pour nous de rattraper le temps inutilement perdu. Quelques jours plus tard, nous nous rendîmes tout les trois à la taverne du Chien Hurlant dans l'espoir de retrouver ce vieil homme, qui avait évoqué dans l'un de ces récits, ce mystérieux Sayz. Malheureusement, nous apprîmes par le tenancier que l'homme avait succombé à une maladie et les espoirs de Landerdeniz furent réduits à néant.

 

Une semaine passa et Landerdeniz descendit un soir, pour nous exposer son projet. Il avait semble-t-il, visité un magnifique dôme immergé et nous proposait de nous y rendre. L'évocation de ce dôme me rappela une discussion entre deux habitants de Nevah et je ne pus qu'accepter et encourager notre départ! Nous quittâmes donc New Stendel peu de temps après et nous rendîmes au Dôme Soulaflotte, dans l'espoir d'y trouver une place. Je dois vous avouer que la beauté du lieu me coupa littéralement le souffle et je restai sans voix devant le spectacle qui s'offrait à ma vue.

 

Chapitre 3

 

Deux habitants du dôme se présentèrent à nous et s'improvisèrent guide. Nous pûmes dès lors visiter cette ville sous-marine aux milles et unes merveilles dans ses moindres recoins! Nous rencontrâmes par la suite le grand et vénérable Stoobyte, dieu de ces profondeurs abyssales, à qui nous dûmes prêter allégeance afin de pouvoir prétendre à une quelconque habitation en ces lieux.

 

Nous fîmes quelques jours plus tard l'acquisition de dômes individuels, ce qui nous changea radicalement de notre précédente habitation. Jehan habitait dans la serre du dôme et endossait le rôle de gardien des récoltes. Quant à moi et Lander, nous avions tout deux jeté notre dévolu sur deux magnifiques petites bulles, que nous nous sommes empressés d'occuper et d'aménager. La vie au dôme m'apparut rapidement comme pleine de joies et de surprises. A ce propos, nous étions conviés, moi et mes deux compagnons, à une fête donnée par son éminence, Stoobyte, en l'honneur de notre arrivée au dôme. Celle-ci s'annonçait dors-et-déjà mémorable et nous nous retrouvâmes au bar de Moraking, le jour des dites festivités. Toutes sortes de liquides circulaient en ce lieu magique et pour la première fois de ma vie, je dus faire face à la rotation de la terre. Mes gestes étaient maladroits et mon corps entier semblait se diriger tout seul. Les rires éclataient, les mains claquaient, la bonne humeur et la joie de vivre transpiraient de toute part. J'avalai cinq autres gorgées de ce breuvage envoutant et.. me réveillai.

 

Après de nombreux efforts, je parvins à entrouvrir les yeux, malgré le poids de mes paupières, et découvris avec stupeur le corps endormi d'Anthelme à quelques centimètres du mien. Les souvenirs me fuyaient et ma mémoire flanchait. Je me redressai et inspectai minutieusement l'état de mes vêtements. Heureusement, je ne découvris rien d'alarmant et poussai un soupir de soulagement. Ma tête était lourde et mon estomac semblait vouloir s'échapper de mon organisme. Il semblerait que cette fête de bienvenue, organisée par ces étranges Souflottiens, ait été une réussite. Je mis à profit mes facultés de bipède et me dressai sur mes pieds. Le bar était sans-dessus-dessous et mes chaussures éprouvaient des difficultés à quitter le sol tant il était plaquant. Je trébuchai sur le corps de Samsam et atterri sur celui de Jehan qui, profondément endormi, ne réagit même pas. Je gagnai rapidement la sortie et, après ce parcours plutôt bancal, inspirai profondément.

 

En cette matinée peu commune, le dôme se révéla être un véritable havre de paix. L'air y était frais et le calme régnait sur les lieux. Le soleil se fit attendre et j'effectuai, comme à mon habitude, ma petite promenade quotidienne. Chaque pas était une épreuve à surmonter et, malgré une capacité à réfléchir fort limitée en ce lendemain de fête, il m'apparut évident que dormir restait la meilleure chose à faire. Je gagnai donc ma bulle (Avec quelques difficultés notoires) et m'installai confortablement.

 

Inutile de vous préciser que je ne dormis pas fort longtemps cette « nuit-là » et que la journée qui s'en suivit fut assez laborieuse. Les blagues fusaient et des allusions à des évènement auxquels j'avais semble-t-il participé m'étaient faites du réveil au coucher. Des jours voir des semaines se succédèrent et l'ambiance au sein du dôme n'évolua que positivement. Jehan semblait cependant différent depuis son arrivée. J'attribuais ce changement d'état à l'absence d'oxygène et de lumière en ces profondeurs de l'oubli. Nous faisions désormais partie intégrante de cette communauté et l'avenir ne semblait nous réserver aucune mésaventure. Du moins, c'est ce que je pensais.

 

« Lander, il est arrivé quelque chose à Lander. »

 

Voici les mots que Jehan prononça en toute hâte, encore essoufflé de cette course qu'il n'aurait jamais pensé courir. Quelque chose en moi implosa et je dus demander à Jehan de répéter ce qu'il venait de m'annoncer. Lander, mon ami, avait disparu.

 

Chapitre 4

 

J’ouvris les yeux et eus l’immense surprise de découvrir un lieu que je ne connaissais pas. Où étais-je ? Je tentai de rouler sur le côté ce que je ne parvins à faire et dus me rendre à l’évidence que mon corps était littéralement épuisé. Je me tortillai et trouvai finalement une position confortable de laquelle je pus prendre le temps d’observer la pièce dans laquelle je me trouvais. Il y faisait clair et le mobilier environnant irradiait d’une pureté insaisissable. Les rayons du soleil filtraient à travers les feuilles et les branchages au dehors et, s’ajoutait à cette ambiance sereine et reposante, le bruit d’un ruisseau qui se déversait non loin de là où j’avais trouvé repos. Les yeux mi-clos, la tête vide de toute pensée, j’appréciai chaque seconde de cet instant de bien-être infini tout en sachant que celui-ci ne serait qu’éphémère et, comme si le hasard avait lu dans mes pensées, sortis de ma torpeur quelques secondes plus tard en entendant des bruits de pas approcher. Les clés clinquèrent entre elles, le verrou s’abaissa, la porte s’ouvrit. Il y avait quelqu’un.

 

Je m’enfouis comme je pus sous les quelques draps qui me recouvraient et ne laissai dépasser de ceux-ci que le haut de mon crâne afin de conserver un contrôle relatif sur mon imagination et ma paranoïa par le biais d’une vision libre et d’une ouïe attentive. C’est cette dernière qui m’alerta en première et m’informa, à en juger de la légèreté du pas, qu’il ne pouvait s’agir que d’une personne fine et délicate qui venait semble-t-il prendre de mes nouvelles.

 

Elle m’apparut pour la première fois derrière ce petit arbuste verdoyant qui trônait à l’angle de la chambre que j’occupais et d’un couloir que je présumais désormais comme étant celui d’entrée et m’assena ce coup à la poitrine qui me fit perdre pied bien que couché. Je suivis sa progression à travers la pièce d’un œil vif et j’admirai le spectacle que le spectre solaire m’offrit malgré lui. Ses rayons vinrent en effet se refléter dans sa chevelure d’un brun si particulier et firent éclater la blancheur immaculée de sa peau, ce qui eut pour effet de chasser de mon esprit névrosé les dernières craintes qui y subsistaient. Ça devait être ça, ce fameux coup de foudre dont Maman m’avait parlé, un soir d’été.

 

« Comment vous sentez-vous ? »

 

Ces quelques mots, prononcés par cette voix tant envoutante que renversante, figèrent ma bouche en un sourire béat et je devinai à ses traits qui s’étiraient à leur tour en un sourire radieux que j’avais tout d’un de ces heureux idiots dont on ne peut que deviner l’état intérieur tant ils ne peuvent contenir leurs sentiments.

 

« Heu.. Oui.. Je me sens.. Comment je me sens ? Bien, merci ! Et vous ? Enfin, je veux dire, vous allez bien ? »

 

Elle laissa échapper un rire amusé et me répondit qu’elle se sentait parfaitement bien. Elle me remercia ironiquement de m’inquiéter de son état en laissant échapper un nouveau rire et nous commençâmes à discuter longuement. Je me souvins, après qu’elle m’ait indiqué que nous nous trouvions à Boréalis et que je venais de passer plus de 24h dans les bras de Morphée, que mon frère était tombé ici-même de fatigue après cet exténuant périple que nous avions mené depuis le Dôme dans le but de retrouver notre cher ami Lander et Arielle me proposa d’aller lui rendre visite le lendemain matin à la maison du Maire dans laquelle il recouvrait ses forces. Je passai dès lors une nouvelle nuit dans ce merveilleux endroit et discutai jusqu’aux petites heures du matin avec mon hôte que j’appris à connaitre au travers de ses histoires et de ses rires. J’en étais désormais persuadé, la foudre avait bel et bien frappé en cette inoubliable journée d’été.

 

Le lendemain matin, nous nous rendîmes comme prévu au chevet de mon frère qui dormait encore d’un sommeil profond et il me fallut attendre deux jours de plus avant de pouvoir apercevoir à nouveau cette lueur que ses yeux étaient les seuls à posséder.

 

Nous nous installâmes par la suite l’un et l’autre dans l’Archipel, bien que je déménageasse rapidement chez Arielle, et nous nous intégrâmes sans aucune difficulté à cette communauté ouverte d’esprit et pleine de vie ce qui ajouta encore à ces liens désormais inatteignables qui nous unissaient. Mon frère vint cependant quelques mois plus tard me faire part de sa décision de retourner habiter la capitale et je ne pus me résoudre à le suivre dans l’immédiat tant je tenais à Arielle et à cette histoire indépendante des effets néfastes du temps que nous menions elle et moi depuis notre rencontre.

 

Un semestre s’est désormais écoulé et cela fait maintenant plus de deux semaines que nous envisageons avec Arielle de partir nous installer dans cette nouvelle capitale dont tout le monde parle et que les Empereurs auraient semble-t-il bâtie en l’espace de sept jours. La vie y serait pleine de surprises et le cadre m’apparait aux dires du peuple comme étant celui que nous recherchons à présent pour y construire notre avenir. C’est donc le cœur emplit de volonté et d’un espoir secret que je me présente aujourd’hui aux portes de cette ville majestueuse et que je remets entre les mains des Gouverneurs, le futur même de mon existence.

En espérant vous avoir convaincu!

Hotcoon.

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Hotcoooooooon <3

 

Gros gros +1 pour mon plus grand compagnon sur le serveur qui n'est autre que mon voisin ! (ce qui joue beaucoup :))

Plus de 10 mois maintenant à arpenter le serveur ensemble et à découvrir ses merveilles quotidiennement. C'est un réel plaisir de vivre l'aventure Minefield avec toi même si tu as le dont de me casser les oreilles avec ta musique impromptue qui arrive malgré que la mienne tourne en interne.

Bref, je vais pas te faire ma déclaration d'amour, t'auras un bisou la prochaine fois :)

 

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Haha mon cher Hotcoon. 8-)

Que dire sur ce spécimen assez rare, proliférant étrangement dans la jungle SouFlottienne.

Un joueur d'excellence et un camarade [barrer]aux pensées mals...[/barrer] dans le même esprit que le mien. Que dire de plus pour cette candidature à part...j'aime mieux. :ugeek:

Un gros +1 pour le plongeur Yppadis!

Tiens pour la peine, t'as même droit au "smiley Mora":

:)

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Bon, je ne vien pas là pour te rabaisser Hotcoon ou ni faire le lèche ognons, mais je trouve ta candidature assez bien réalisée et appliquée peut-être un manque d'esthétisme sur la mise en page mais ton RP est assez bien réussis, je me contente de te plussoyer non pas pour m'excuser ou quoi, je n'est pas forcement l'obligation de te plussoyer mais ta candidature m'a plus , que ce soit toi ou quelqu'un d'autres Hotcoon.

Je sais que tu doit être fort sympathique et sérieux dans ce que tu fais, et je le ressen dans ta candidature Hotcoon c'est donc pour ça que je te plussois.

 

 

Plussain.

 

Ps : Iphone

 

Cordialement, BeNoKs

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Je plussoie Hotcoon, avec qui j'ai très vite sympathisé (tout est parti lorsqu'on s'est retrouvé coincé dans un trou dans sa parcelle :P ) et je trouve que c'est un joueur très sympa, et il mérite ce grade de citoyen !

+1 !

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