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[Accepté][candidature] citoyenne fatality_1997


polo26
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  • Acte 1 : La guerre

 

 

Les hurlements, le sang, la sueur des hommes se battant au front, la chair tranchée, les derniers râles des hommes perdant la vie, voilà ce que j’étais en train de vivre. Après la défaite de l’alliance du Nivem lors de la bataille d’Austère Litz, un repli stratégique fut de mise. Mais aujourd’hui nous lancions une nouvelle offensive face aux forces armées Stendeliennes. De nombreux hommes étaient venus de chaque côté. L’Einherjar Tasterix était secondé de ses capitaines : Wenbist, Nerofir, et Ethan Acera, quant aux forces Stendeliennes, elles étaient dirigées par le général Nevain Vincent, fier guerrier ayant toujours risqué sa vie pour Stendel. Ce dernier avait sous ses ordres une troupe d’homme prête à en découdre pour protéger leurs foyers.

 

Alors que les éléments rentraient dans la danse en faisant sonner la foudre et en laissant chuter la pluie, les cors de la charge sonnèrent et ainsi permirent à de nombreux hommes de laisser leurs armes s’exprimer. Ce fut une charge monumentale de la part des deux armées une véritable cohue s’était formée sur le pont qui menait à la tour. De nombreux guerriers périrent sur ce dit pont. Les pertes furent surtout Stendeliennes car les forces du Nivem et les mercenaires à sa solde firent pleuvoir les flèches sur leurs ennemis, ne leur laissant aucune échappatoire. Mais la bataille ayant détourné l’attention des Nivemien, le fier capitaine Napo fit irruption dans la tour et sut installer le drapeau de Stendel et ainsi reprendre le contrôle de la tour. C’est pendant cette période où les hommes revenaient au camp que nous nous retrouvâmes. Moi, Fatality, soldat du Nivem ayant participé à la bataille, je vais vous raconter ce que j’ai vu.

 

C’est la dernière charge qui est importante dans mon histoire. En effet alors que de nombreux hommes étaient déjà tombés face à leurs ennemis, que le Général Vincent avait hérité de l’armure de l’Einherjar suite à sa valeur au combat et que les armées du Nivem surent défendre la tour assez longtemps pour montrer leur suprématie, le dernier assaut fut lancé. Beaucoup de personnes disent de nous que nous ne sommes que des barbares sans cœur, mais aussi idiot que cela puisse paraître, cela nous rendait presque triste de devoir éliminer ces fiers combattants. En effet cela faisait plusieurs jours que nous nous combattions et pendant les cours moments ou les vents s’arrêtaient, ou l’on entendait seulement le souffle des hommes épuisés et les pleurs de ces mêmes hommes qui avaient perdu aussi bien des frères que des amis durant cette bataille, ces périodes où nous faisions une paix que l’on savait courte pour ramener nos blessés dans nos camps respectifs, nous savions tous que nous nous battions pour défendre ce qui nous était cher mais que nous détruisions bien des vies pour cela. La liberté, mais à quel prix ?

 

Alors que nous lancions la dernière offensive face à ces guerriers, sachant très bien que cela servait juste à envoyer un message aux dirigeants de la cité, nous fûmes surpris un court instant par les archers Stendeliens, qui, retranchés derrière leur camp, nous distrayaient assez longtemps pour laisser fuir leurs hommes. Ils savaient qu’ils se condamnaient mais c’est dans ce genre de situation que l’on reconnait la valeur d’un homme. Nous en fîmes nos prisonniers. Alors que les capitaines ramenaient les troupes au camp, je fis le choix de rester au camp ennemi pour voir de mes yeux ce que la guerre laissait dans son sillage. Nous ne laissions que flamme et désespoir dans notre chemin. Les tentes et la terre étaient brulées, les corps des blessés qui n’étaient de toute façon que condamnés à mourir gisaient par dizaines.

 

Alors que je voulais me recueillir, je sentis un peu de vie à mes pieds. Alors que je baissais les yeux pour voir ce qui s’agitait ainsi à mes pieds, je fus surpris de voir un petit animal essayant de grimper à ma jambe. Je le pris dans mes mains et compris tout de suite que lui aussi était seul, aussi seul que moi en ce moment-même, et que même si ce n’était qu’un animal, jamais il ne pourrait oublier les atrocités commises par l’homme. C’est ainsi que mon meilleur ami devint un petit animal au pelage rouge et au visage constitué de blanc et du même roux qui faisait son pelage.

 

 

Acte 2 : de nombreuses questions

 

Alors que les Stendeliens rentraient chez eux blessés aussi bien physiquement que mentalement, les soldats du Nivem rentraient victorieux. Ils s’approchaient chaque jour un petit peu plus de leurs demeures. Quant à moi je m’étais écarté de mon régiment, je partais à la chasse chaque soir de façon à trouver de quoi me nourrir et de façon à nourrir aussi mon ami. Alors que la lune était déjà pleine je fis mon retour au camp. Le feu s’était déjà éteint, il ne restait de lui que des braises. Alors que je m’installais de façon à pouvoir dormir, j’entendis un craquement, comme si une personne marchait sur une vieille branche. Je me retournais pour voir qui était cette personne qui s’approchait et je reconnus le Jarl Maiitoni. Je fis mine d’être endormi.

 

 

  • - Fata, je sais que tu viens de revenir de la chasse. Je ne viens pas pour te punir mais pour te parler.
    - Mais de quoi mon ami ?
    - Je viens pour répondre aux questions qui te taraudent l’esprit ; je les sais nombreuses.
    - En effet, j’avoue ne plus être vraiment le même depuis notre retour.
    - Tu peux m’ouvrir ton cœur, je ne viens pas en tant que général d’armée et Jarl mais en tant qu’ami.
    - Je n’ai qu’une seule et simple question. C’est celle qui revient chaque soir me hantant. Pourquoi devons-nous ainsi nous battre face aux armées Stendeliennes ? Nous perdons de nombreux frères et nous laissons beaucoup d’enfants orphelins et de femmes veuves. Je sais comment est Tasterix, ce n’est pas le genre d’homme à faire perdre la vie à autant d’hommes pour avoir plus de pouvoir. Alors pourquoi Maiitoni ?
     
    - Cette fameuse question … elle taraude l’esprit de biens des soldats après leurs premières batailles. Moi aussi je me suis posé cette question autrefois et Tasterix a su me montrer la vérité et la véritable raison qui nous opposait à Stendel.

 

Alors que Maiitoni m’expliquait, mon ami au poil roux fit irruption et se glissa entre mes bras.

 

  • - C’est donc lui que tu caches depuis notre retour de la tour ?
    - Oui, il tentait de monter à ma jambe quand je me recueillais au camp de Stendel. Quand je l’ai pris dans mes bras j’ai su que nous étions les mêmes.
    - Des laissés pour compte ?
    - Oui c’est cela Maiitoni. J’ai toujours été un laissé pour compte et je n’ai jamais connu mes parents, je fus fait orphelin à cause de la guerre. J’ai vu dans son regard triste qu’il était le dernier de sa famille. Je l’ai donc pris avec moi pour le sauver.
     
    - Je comprends … Je vais te laisser dormir maintenant. Repose toi bien car demain nous arriverons sur nos terres ou nous seront fêtés en héros.
    - Mais tu n’as pas répondu à ma question.
    - Ah oui … Voila ma réponse. C’est pour la liberté que nous nous battons, pour montrer aux hommes que malgré une grande liberté de mouvement et de choses possibles à faire, la véritable liberté ne peut être faite que par soi-même. C’est nous et nous seuls qui décidons ce que nous avons le droit de faire, et surtout, c’est nous qui choisissons ce que nous voulons faire. Tu comprends ?
    - Pas vraiment.
    - Un jour tu comprendras.

 

Alors que Maiitoni me laissait songeur en train de réfléchir à ses paroles, j’entendis une voix enfantine me parler.

 

  • - Ecoute ce que dit cet homme, je sens en lui une grande sagesse et surtout l’expérience de l’homme ayant vu beaucoup plus de choses qu’il ne veut le dire.
    Ne sachant pas d’où la voix venait, car tous les hommes dormaient à poings fermés, je cru d’abord à une hallucination, jusqu’à entendre à nouveau des paroles.
    - C’est moi qui te parle, moi qui suis dans tes bras.
    - Mais tu n’es qu’un animal. Je ne pensais pas que tu pouvais parler.
    - Tu as encore de nombreuses choses à apprendre sur les pandas roux.
    - Tu es donc un panda.
    - Oui, et si je prends la parole c’est pour te proposer une chose mon ami.
    - Et quelle est-elle ?
    - Je te propose une fusion avec moi.
    - Que veux-tu dire par-là ?
    - Je veux dire que nos esprits cohabiterons ensemble l’un l’autre, mes jours sont comptés et malgré tes soins je ne pourrai survivre.
    - Non, non, je ne veux pas te perdre. Il y a forcément un autre moyen.
    - Non, il n’y en a pas d’autres mais nous ne nous perdrons pas. Mon esprit sera en toi, nous pourrons parler mais je ne serai plus qu’un esprit, mon corps ne sera plus.
    - C’est d’accord, que dois-je faire ?
    - Toi rien, je vais juste te mordre de façon à préparer la fusion et le transfert de mon esprit. Le jour où la mort viendra me prendre, nos deux esprits ne seront plus qu’un.
    - Et c’est tout ?
    - Oui.
    - D’accord, mord moi.

 

Alors que mon ami me mordit je sentis une grande douleur s’installer en moi, jamais je n’avais eu aussi mal de ma vie. La douleur était si grande que je tombais inconscient.

Le lendemain, alors que je me réveillais, j’entendis tout de suite une voix malicieuse et enfantine.

 

  • - Je suis sauvé, je suis sauvé, je ne mourrai pas !
    - Que veux-tu dire ?
    - Hier alors tu étais inconscient, l’homme que vous appelez Einherjar est venu. Il avait entendu ta voix et il croyait que tu étais devenu fou, jusqu’à ce que je lui explique que c’était à moi que tu parlais. Il ne fut même pas étonné et il décida tout de suite de me guérir. Cet homme m’a fait promettre de garder le secret sur le moyen qu’il a utilisé pour me sauver, je ne te le dévoilerai pas.
    - L’important c’est que tu ailles bien.
    - Merci mon ami.
    - Je croit que l'on peut partir vers stendel maintenant.
    - Mais les stendeliens ne sont pas vos ennemies?
    - Notre véritables ennemies est l'oppression. Nous sommes les seul à pouvoir choisir qui nous sommes. L’important n’est pas de savoir qui tu vas devenir mais de savoir qui tu est.
    -
    -

 

  • Acte 3 : Home sweet home

 

Alors que la troupe repartait pour Stonecross, je pris une toute autre direction en laissant un mot pour remercier mon Einherjar. Je me dirigeais vers Stendel avec pour but de devenir citoyen. La guerre continuerait certes, mais je voulais essayer de montrer à toutes ces personnes se battant que la liberté pouvait être atteinte à l’aide de mots. De plus, de nombreux amis siégeaient dans la cité et je ne voulais pas les tuer. Si un jour mes amis devaient mourir à cause de la guerre je voulais être avec eux. Car le mort n’est que la prolongation de la vie.

 

C’est pour cela qu’aujourd’hui, chers gouverneurs, je vous envoie une missive pour devenir habitant de Stendel. Je sais qu’en tant qu’opposant à l’armée Stendelienne et étant responsable de la perte de bien de vos habitants, vous ne m’accepterez pas à bras ouverts. Mais je veux que la paix revienne sur nos terres et je veux commencer par me faire pardonner par la population Stendelienne …

 

Présentation irl :

 

J’ai 15 ans, je suis passionné de lecture et de musique. Je joue de la guitare depuis cinq ans et j’adore écrire. je m'appelle Paul

 

Parcours IG :

 

J’ai commencé au dôme soulaflotte en tant que vagabond, j’ai ensuite fait mes armes à l’avant-poste peaux vertes. J’ai aussi avec des amis fondé une ville (morte et enterré à ce jour) Le tenebrae cultus. Entre ces deux villes je suis passé par Winteria et torcuba. Et depuis que stendel a ouvert ses portes je suis un éternel insatisfait. En effet après être passé par le directoire puis stonecross je loge actuellement à tsuribashi ou se trouve de très bons amis.

 

PS: Je sais que de nombreuses fautes se sont glissés dans ce texte je vais le soumettre a un correcteur de renom (un écureuil bleu) de façon a rendre plus agréable la lecture de ce récit minable.

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Un panda roux citoyen ? :shock:

 

Je ne peux dire que +1 pour ce sympathique compagnon de donjon :lol:

 

 

au fait, c'est quoi cette histoire d'amants (cf ma candid' citoyen) secret qui plus est ? Je veux bien, tu sais ... (pas taper) :mrgreen:

 

Glieps :geek:

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bonjour/bonsoir

je me dois de plussoie ce joueur que j'ai vu parcourir de nombreuses terres a la recherche d'une demeure

fatality est d'une grande maturité, et me semble essentiel au serveur.

 

cordialement, un orc qui a faim

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Fata est un joueur sympathique et agréable, et que je côtoie depuis un moment déjà, il s'est investi dans plusieurs communautés, dont Stonecross et Winteria. Je ne peux donc que l'accompagner dans sa démarche et espérer qu'elle aboutisse.

 

Maiitoni.

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Bien le bonjour (ou le bonsoir),

 

je soutiens ce joueur dans sa candidature commerçante, j'ai eu l'occasion d'apprendre à le connaitre durant son séjour à l'Avant Poste et aujourd'hui encore je le compte parmi mes très bon éléments.

 

Méritant et volontaire, il saura apporter sa marque dans la profession d'armurier.

 

Merci

 

Bestialement

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Invité
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