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[Pcote] Larbin Zélé


pcote
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Nom: Pcote

 

Rang actuel: Novice

 

Voie choisie: Obéissance

 

Réputation actuelle: Exalté

 

Rangs demandés: Larbin zélé -> Serviteur du Malin -> Sbire démoniaque

 

(Les rangs sont demandés en plusieurs fois, mais sont intégrés au même RP, vu sa taille)

 

Motivation: À ma connaissance, je suis (avec barbo) le membre le plus travaillant au Directoire. Je me suis donc dit que ça serait une bonne idée de rejoindre cet ordre, pour avoir plus de liberté et de responsabilités dans les travaux.

 

RP

 

Comme vous le savez, le Directoire existe depuis déjà plusieurs dizaines d’années. Les dirigeants de cette nation regrettent certains passages de son histoire, mais, je crois qu’ils doivent rester dans notre mémoire afin que l’erreur qui s’est produite il y a bien longtemps, pour laquelle des gens et des amis sont morts ne se reproduisent plus. Le Directoire a voulu modifier ce récit afin qu’il ne nuise pas à son image mais, j’ai insisté afin qu’il reste tel quel, comme cela s’est produit. Voici donc un passage oublié de l’histoire de cet Empire.

 

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31 avril

 

Cher journal,

 

Je t’écris aujourd’hui pour que je reste dans les mémoires dans le cas où je mourais dans les prochains jours.

 

Miner… Encore et toujours miner… Ne jamais s’arrêter…

 

Je minais alors depuis plus d’une dizaine d’heures d’affilée, comme un vulgaire esclave, fouetté par des sbires démoniaques. Cherchant encore et constamment des diamants, du fer, de l’or ou bien d’autres matières précieuses pour l’Empire.

 

Cela faisait déjà plusieurs mois qu’ils m’avaient trouvé, m’assurant une vie paisible et sans soucis. J’avais bien voulu les croire, moi pauvre paysan que j’étais, recherchant une communauté où je pourrais vivre dans la simplicité…

 

Ce fut la pire erreur de mon existence. Habituellement, je suis dur à la tâche mais, là, c’est clairement de l’esclavagisme. Je n’en peux plus. Et je n’étais pas le seul dans cette fâcheuse position, nous étions plusieurs dizaines, tout ça pour avoir cru à un meilleur avenir.

 

Les dirigeants du Directoire ignoraient tout de ce qui se tramaient dans les mines, tout ce dont ils se souciaient était l’avancement de cette dernière, et ils en était grandement satisfaits. Rien d’étonnant vu la quantité de minerais et autres ressources précieuses qu’on leur apportait.

 

Par contre, aujourd’hui j’ai eu une idée, un peu simpliste mais qui pourrait fonctionner. Lorsque la fin de journée arriva, et qu’on nous « relâcha » dans les dortoirs –je dirais plutôt des taules sales et miteuses-, j’exposai mon plan aux autres prisonniers. Il était risqué mais, nous n’avions plus le choix. Nous mourrions bien assez tôt si nous restions ici, que ça soit d’épuisement, de douleur ou de faim…

 

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1 avril

 

Cher journal,

 

En me levant, tôt à l’aube pour retourner miner, excellente nouvelle, les geôliers annoncent une journée de congé. Ils déclarent qu’une nouvelle loi a été mise en place qui interdit l’esclavage. Puis, ils ajoutent que nous seront maintenant traité convenablement et que nous pourront quitter cet endroit.

 

Grande a été notre joie suite à cette nouvelle. Nous avons oublié nos douleurs, notre peine, nos malheurs, laissant place à un sentiment de liberté. Enfin!! Être respecté comme on le mérite, quel beau cadeau qui nous est offert. Je ne suis même plus obligé de mettre mon plan à exécution.

 

J’ai alors repensé à mes rêves, qui me paraissaient jusqu’alors si loin, inaccessibles. Faire le tour du monde, visiter les plus grandes villes, devenir un petit commerçant…

 

C’est à ce moment là que j’ai tout compris, leurs machinations pour nous rendre la vie impossible, faire d’elle un enfer. Si la personne qui lit ce journal se demande de quoi je parle, elle n’a qu’à lire la date.

 

Lorsque j’ai fait part de ma découverte aux autres, ils ont, pour la plupart fondu en larmes, ce n’était qu’un vulgaire poisson d’avril. Comment ne pas être désespéré, si près de la liberté. Plus rien ne comptais à certains de nous, pas même la vie. Pourtant, il le fallait, oui, je devais le faire, j’allais accomplir mon plan, peut importe les risques.

 

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5 avril

 

Cher journal,

 

Cela fait maintenant quatre jours que j’assemble le matériel dont j’aurai besoin : pioches, réserves de nourritures, quelques petites barres en fer –de quoi crocheter des serrures- et des informations.

 

Ce que je compte faire? M’échapper, prévenir l’Empereur de ce qui se trame dans les mines et libérer mes confrères si le dirigeant suprême du Directoire n’adhère pas à ma cause.

 

Donc, faisons l’inventaire : une portes en aciers bloque la sortie et deux gardes se trouvent derrière pour empêcher une révolte. Des chiens tout droit sortis des enfers se promènent à travers la mine à la recherche d’un amuse-gueule. À ce qu’il parait, ils auraient au odorat dix fois plus développé qu’un chien normal.

 

Les sbires démoniaques –personne ne sait ce qu’ils sont réellement- dorment qu’en à eux, à la sortie de la mine, dans leur tente disposées autour de l’entrée. Point plus positif, un de mes compatriotes affirme avoir repéré lors de son arrivée, une armurerie contenant plusieurs armes qui pourraient s’avérer utiles.

 

Bon, récapitulons. Je dois crocheter une serrure en silence afin d’attaquer les gardes par surprises. Lorsque je serai sorti, ce ne sera plus qu’une question de temps. Je devrai ensuite m’envelopper de boue afin de couvrir mon odeur à l’odorat des chiens. Après, il va me falloir trouver la sortie dans plusieurs kilomètres de dédales souterrains puis, repérer l’armurerie pour m’armer, en cas de mauvaises rencontres.

 

Je vais par la suite devoir trouver le palais impérial et y pénétrer afin de parler à l’Empereur. Ça ne va pas être du gâteau.

 

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6 avril

 

Cher journal,

 

Il est temps de mettre mon plan à exécution. Il est minuit passé et je n’entends pas le moindre son. Si vous retrouvez ce journal, vous saurez que j’aurai tout tenté pour réduire à néant l’esclavagisme, pour la liberté. Je ne vais pas faire un long discours, il y a des choses que j’ai fait dans la vie dont je suis fier et d’autres dont je le suis moins. Mais, jamais je n’aurai fait de gestes aussi braves que ceux que je vais faire ce matin. Je ne vais peut-être pas survivre à cet élan passionné qui fait que je pars aujourd’hui me battre pour un avenir meilleur, où tout le monde est délivré du malheur que je vis en ce jour, mais, je le fait parce que JE le veux, parce que JE le peux et parce qu’IL LE FAUT.

 

À présent, je dois partir, le devoir m’appelle. J’espère que mon sacrifice ne sera pas vain. C’est maintenant ou jamais…

 

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Ceci était un extrait de mon journal, mes écrits, mes dires. Cette période de ma vie ne peut être effacé. Même si je le pouvais, je ne le ferais pas. Pendant ces longs mois de travail, j’ai beaucoup appris, sur la vie, la valeur des choses et de celle de l’amitié. C’est ce qui m’a permis de tenir durant tout ce temps. Ils étaient mes amis, mes confidents, ils étaient devenus mes frères, ma famille.

 

Ils étaient prêts à donner leur vie pour moi, tout comme je l’ai fait pour eux. Voici donc ce qui s’est passé ensuite, ce que s’est réellement passé…

 

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Mon plan ne s’est pas déroulé exactement comme prévu. Crocheter la serrure n’a pas été bien difficile, ils aimaient bien trop leur argent pour en acheter une bonne. Par contre, lorsque j’ai ouvert la porte, vu son âge, elle a grincée et les gardes se sont retournés.

 

Dans un élan d’adrénaline, j’ai empoigné ma pioche à deux mains et me suis propulsé sur le premier. Sous l’effet de la stupeur, il n’a pas bougé et j’ai facilement pu l’assommer du plat de la pioche.

 

Je me suis alors retourner et ai frapper le deuxième geôlier à l’aide du manche et il s’est effondré au sol, telle une poupée de chiffon. Je me suis ensuite roulé au sol, me maculant de boue, fier de mon exploit.

 

Maintenant, trouver la sortie, voilà qui devrait me prendre plus de temps…

 

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C’est maintenant l’aube. Dans les dortoirs, les autres prisonniers ont remarqué ma soudaine disparition. Mais, en voyant la porte ouverte, ils ont tout de suite su ce qui s’était produit. Ça leur a fait un véritable choc.

 

Moi, un simple paysan, risquant ma vie et tout ça pour quoi? Pour eux. Tous des paysans sans avenir. Il y a alors eu un déclic et, ils se sont dit : la porte est ouvert vers notre liberté, ou vers une mort certaine. Nous avons donc le choix entre une vie qui ne vaut pas la peine d’être vécu ou sortir d’ici et aller prêter main forte à Pcote, qui lui, a eu le courage de quitter cet endroit dans l’espoir de nous délivrer.

 

Nous allons donc prendre notre volonté à deux mains et quitter cet endroit maudit, qui sait ce qui a pu lui arriver. On va le faire pour lui, et pour nous. Alors!! En avant vers notre affranchissement!!!

 

Ils se sont rués vers la sortie en criant comme des déchaînés. Les chiens des enfers, pris de panique, ont fondu vers l’issue de la mine suivi par mes compatriotes. Ils ont ensuite commencé à remonter les escaliers en direction de la surface…

 

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Plus tôt dans la journée, après une ou deux heures de recherches, j’avais finalement trouvé la sortie, péniblement, j’ai escaladé les marches les yeux larmoyants tellement l’émotion était forte. J’allais enfin revoir la lumière du soleil, sentir l’air frais du monde tel je l’avais toujours connu.

 

Plus que quelques marches… Je vois déjà plus clair… Je sens l’air pur… Enfin! La liberté, à ma porté… Et j’ai monté les dernières marches de l’escalier en colimaçon… La lumière du jour… si puissante… si, étourdissante…

 

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L’Empereur, dans son palais impérial, alerté par les cris de guerre, souleva le rideau qui voilait à ses yeux l’extérieur. Il vit un homme, torse nu sur la place, enchaîné à un poteau, les mains dans le dos. Plus loin, dans une charrette scellée par des barreaux de fer, plusieurs dizaines de personnes étaient emprisonnées.

 

S’interrogeant sur ce qu’il se tramait là-bas, il descendit jusqu’au rez-de-chaussée pour sortir. Ses sbires l’arrêtèrent. Ils lui dirent de rester au palais, que c’était des traîtres à la communauté et qu’ils méritaient le supplice d’Hell.

 

Aelfyr ne voulu rien entendre, il allait faire à sa tête, comme d’habitude. Il marcha jusqu’à la place et m’interpella. Malgré la lumière vive du soleil et les douleurs qu’on m’avait causé, je pu lui expliquer clairement ce qui s’était passé, et ce qui se passait depuis plusieurs années.

 

Ceux qui m’avaient si longtemps torturé essayèrent bien de me faire taire, mais c’était inutile, toute la rage accumulée au fil des mois précédents ressortie d’un coup, c’était une époque révolue.

 

J’usai de toute ma colère et de toute la force de mes muscles et me libérai de mes chaînes. Muni d’une énergie nouvelle, j’ai foncé sur les sbires démoniaques qui s’étaient rassemblés pour quitter l’endroit afin de ne pas subir la colère de l’Empereur.

 

Au passage, j’ai pris un couteau du fourreau de quelqu’un et j’ai tendu les muscles. J’ai bondit sur mes proies. L’instant semblait irréel. J’allais enfin en finir avec ces bourreaux, qui avaient tué tant de personnes. À cette pensée, mon regard s’est voilé de rouge, tous les muscles de mon corps se sont contractés et j’ai attaqué.

 

Aucun ne résistait, aucun ne m’atteignait, aucun ne me voyait… C’était fou. Comme si Hell m’avait accordé sa force. Je pourfendais ces psychopathes, coups après coups. J’utilisais des feintes et des techniques de combat que je n’aurais jamais imaginé. J’étais invincible.

 

Puis, lorsqu’il ne resta plus un seul ennemi debout parmi eux, toute mon énergie me quitta et je m’effondrai au sol. Tout colère m’ayant quitté, face à la puissance destructrice qui m’avait habitée.

 

_______________________

 

Lorsque je me réveillai, l’Empereur lui-même se tenait près de moi. Il dit qu’il avait relâché les anciens esclaves en leurs fournissant nourriture et argent. Il me dit que je pourrais rester tout aussi longtemps ici que je le voudrais, et que si je voulais rejoindre leur Empire, j’étais le bienvenu.

 

Le temps passa et je finis par me rétablir. L’idée de rallier le Directoire me séduisait, maintenant que j’y connaissais les gens. C’est donc ce que je fis. Les mois passèrent et je restais dur à la tâche malgré mon passé souterrain. On me proposa donc de devenir un larbin zélé puis, comme j’accomplissais bien mon travail, on m’offrit le titre de serviteur du Malin. Au fil des années, je devint le plus autonome et travaillant des serviteurs du Malin. Et, à mon tour, j'ai reçu le même grade que ceux qui m’avaient autrefois torturé. Celui de sbire démoniaque.

 

_______________________

 

J’espère que vous n’oublierez jamais cette triste période.

 

Pcote

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