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Tancrede Fulminare

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Messages posté(e)s par Tancrede Fulminare

  1. Les Orphelins sont malheureux,

    Car le sort est plaisantin,

    Il tue les parents sans adieux,

    Traite les enfants avec dédains.

     

    C'est ainsi que par les routes,

    La Jeune Pinkza est arrivé,

    Par erreur mais sans un doute,

    A Simurgh pour sangloter.

     

    Depuis cela est vrai,

    Elle tranche, mine, et bâti,

    Sans repos ni se plaindre jamais,

    Elle s'est faite quelques amis.

     

    Que dire de mieux,

    Resservez de la cervoise,

    Et par tous les dieux,

    Nommez là Villageoise.

     

    Tancrede Fulminare,

    Poète.

  2. @Adalberon, Alors, vu que c'est du tout neuf tout neuf, encore tout chaud de la sortie du four, on prend pas encore de candidatures, on y est pas encore préparé. Faudra essayer de nous recontacter ultérieurement, si le projet t’intéresse toujours.

     

    Sinon, comme je l'avais prévu, j'ai commencé par la construction d'un truc simple qui servira de base d'opération pour nos futures constructions :

    Divulgacher

    1565051865-2019-08-06-02-29-39.png

    Si je suis le magouilleur, le mec en rose c'est le fouineur.

    Peut être certain reconnaîtront ce que je construit.

     

    Seigneur Chevalier d'Ankivaj, Tancrede Fulminare.

  3. 1562501241-ankivaj.png&key=b8269cf04b78a

     

    En construction

     

    Lien vers la demande de chantier :

     

    Donateurs :

    - Stalroc : 500pa

    - Meikah : 5000pa

    - GloryFlix : 2389.40pa

    - Calypso__ : 300pa

    - Spat_ : ressources multiples

     

    Gens Banni (pour cause de bordel sans nom au grand banquet d'inauguration d'Ankivaj) :

    - MrFalcar

    - Carnegie_Fr

  4. Crea on ira se boire une bière dans la foret d'or.

     

    Pour les feux, c'est vrai que visuellement, çà le ferait mieux si ils étaient allumés, mais ça n'aurait pas de sens, mais vu que c'est un design qu'on risque de réutiliser pour les braseros aux carrefours ou dans la cheminé du port, là ils y seront allumé.

     

    Par rapport au embarcation de chasse à la baleine, Ruvac à raison. Historiquement on allait à la chasse à la baleine avec un navire classique, et une fois sur la zone de pèche on allait chassait avec des barques, à la rames et on lançait à la main. C'est moins esthétiques peut être encore une fois, mais plus réaliste. D'un autre coté, si je commençais à faire des bateaux à mats et donc à voiles, ils ne pourraient jamais rentré dans un port d'intérieur, il faudrait que j'en fasse un en pleine mer, et c'est pas le but. Après, si la modération décide un jour de repousser les limites de la map, je m'imagine bien continuer le canal du port de l'autre coté et faire un port plus classique.

     

    Les parois seront plus travaillés effectivement, là c'est du décor en papier mâchés Hollywood comme j'aime à les appeler.

     

    Bref, merci pour l'accord de sedannah.

  5. 1562873454-ankivaj.png

     

    Bonsoir Bonsoir,

     

    "Keep calm and believe in Ankivaj."

     

    Toujours dans l'optique de rajouter des screens, en voici quelques un :

     

    Entré du port :

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    1564352234-2019-07-29-00-10-38.png

     

    Un beau triangle, les trucs carré c'est pour les nains.

    Le design du canal va changer, du fait de la largeur de la banquise, on fera plus un canal en cercle pour avoir de la place, mais le design de l'entré ne changera pas. Ou alors de manière mineure.

     

    Une embarcation de chasse à la baleine :

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    1564352264-2019-07-28-23-56-59.png

    1564352267-2019-07-28-23-56-49.png

     

    Avec un utilisateur en pleine utilisation logique.

     

    Le design général des feux d'alarmes :

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    1564352276-2019-07-27-02-45-23.png

     

    C'est pas les feux d'Aman Din, mais ca doit se voir d'assez loin tout de même.

     

    Une habitation :

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    1564352252-2019-07-29-00-10-25.png

    1564352257-2019-07-29-00-10-03.png

     

    Même si ce design est le design d'une habitation du port, il faut penser que les maisons de la Via seront dans le même style, avec beaucoup de colombages, pour que même les maisons agissent comme des supports pour les voûtes. Sinon sur la Via elle seront aussi de plein pied et non surélevé comme ici.

     

    On essaiera toujours d'en rajouter.

     

    Seigneur Chevalier d'Ankivaj, Tancrede Fulminare.

    Ankivaj, the art of Make Believe.

     

    P.S : Pas de petit jeu aujourd'hui visiblement... voyez plus loin.

  6. Bonsoir,

     

    Je t'ai ajouté dans les conversations avec Sedannah.

     

    Pour le reste j'avoue une grosse faiblesse de saison à la chaleur donc je travaille pas trop là dessus, mais c'est pas pour ça que j'abandonne, car qui trépasse faibli, une histoire de quête héroïque, ce genre de chose.

     

    On va voir ce qu'on peut faire pour les coquilles.

     

    J'essaierais de te choper sur discord, j'ai un harpon à ton nom.

  7. La guerre civile de Simurgh se transforme ne guerre de religion. Le Roi Stalroc trahissant le Saint Lama Serge, il est destitué.

    Gloire au Peuple, et gloire à l'élu de Serge le Lama :

     

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    (Le Talent d'un homme tout de même)

     

    P.S : j'y peux rien, j'ai des envies de paint quand je divague avec Stalroc.

  8. 1562873454-ankivaj.png

     

    Bonsoir Bonsoir,

     

    "Keep calm and believe in Ankivaj."

     

    Votre appel a été entendu, et même si certain on déjà eu la réponse à leurs questionnement, nous contenterons le peuple !

     

    Alors je vous présente la ... Et on met à jours le post principal.

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    1562873425-carte-1.png

     

    Alors en premier lieux, petit rappel de tout ce qui sera visible depuis le carto/voisins/extérieur :

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    1562873389-plan-ankivaj-up.png

     

    Légendes :

    - Carré Rouge : Forteresse

    - Étoiles à 4 branches Oranges : Feux D'alarmes

    - Ligne Violette : Tranchées de gardes

    - Diamant Turquoise : Sommet du ?

    - Étoile à 3 branche Lime : Phare du port

    - Cercles Noirs : Ouverture sur la zone portuaire, soit la cheminé du brasero, et le canal.

     

    Ensuite, ouvrez votre esprit, car la suite, on a essayé de la rendre compréhensible, mais comme on ne marche pas en 2D, mais en 3D, sur un plan de 3/4 aplat, bonne chance :

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    1562873385-plan-ankivaj-general.png

     

    Slum & Port :

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    1562873370-slum-port-1.png

     

    Légendes :

    - Pavé Noir : galerie du Canal, et quaie

    - Cercle Orange : Cheminé du brasero de la fin du canal.

    - Cercle Rouge : Slum, difficile à définir, une zone aux axes tortueux, populaires.

     

    Via :

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    1562875344-via-1.png

     

    Ouvrez toujours plus votre esprit, car ce nouveau pavé correspond à la zone alloué à la construction d'un quartier suivant ce modèle :

    1562873434-2019-07-11-20-06-24.png

     

    On y retrouve les différentes portes selon le niveau, du plus riches au sommet, au plus pauvre en bas, en passant par les deux branches d'habitations médium et marchandes.

     

    Militaire :

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    1562873369-militaire-1.png

     

    Explications : c'est la zone où le projet est coupé en deux par notamment le rectangle au centre de l'image, ou se trouve le ? et en dessous le cylindre relatif au ??. On y vient et on le quitte par des galeries naturelles représenté schématiquement par les traits zigzaguant.

     

    Le Slum Ouest :

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    1562873393-slum-1.png

     

    Là ou le slum et le port se trouvant à l'Est était respectable et construit, ici nous serons plus proches de l’installation illégale. C'est dans le Cercle représentant le slum en lui même que traîneront les bars malfamés, la racailles, les nivemis et les trafiquants. Les pavés quittant le slums seront des canaux plus modeste et beaucoup plus camouflé qu'à l'Est, pour le trafique encore une fois. Tout sera construit dans cette zone là comme si il n'y avait rien.

     

     

    En espérant que cette update aura éclairé vos lanternes car vous en aurez besoin si vous veniez un jour à venir par chez nous.

     

    Par ailleurs l'accord de Miklagärd a été obtenu :

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    1562874914-accord-miklagard.png

     

    Seigneur Chevalier d'Ankivaj, Tancrede Fulminare.

    Ankivaj, the art of Make Believe.

     

    P.S : FHBDA DOVLB DEEYV HPWPO OUFPV LFXUX LVWJC MSFAO MOWFP BWVQS OLU

  9. 1562809537-ankivaj.png

     

    Bonsoir Bonsoir,

     

    "Keep calm and believe in Ankivaj."

     

    Visiblement le peuple croit en nous alors nous essaierons de contenter le peuple !

     

    Alors, Nouveaux Screens et mise à jour du post principal.

     

    Petite Grue :

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    Et ? version 1.1 :

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    Reste à ce sujet l'antique problème du gauche ou droite.

     

    Seigneur Chevalier d'Ankivaj, Tancrede Fulminare.

    Ankivaj, the art of Make Believe.

     

    P.S : nous soutenir c'est être à porté du Graal mes amis !

  10. 1562501241-ankivaj.png

     

    Bonsoir, Bonsoir bon peuple de New-Stendel.

    Introduction :

    Après pas mal de temps de préparation, de déboires, de discussions ça semble être le bon moment vu que c’est l’été, de vous proposer un petit projet dans le grand nord.

    Partit d’un vieux concept bien trop dur à implanter sur Minefield, et de la présence de cette formidable zone au nord de New-Stendel, ce projet représente l’aboutissement de pas mal de recherche, que ce soit artistique ou historique.

    D’un autre point de vue, c’est le grand envol d’un fils de Simurgh.

    J’espère que tout ceci vous intéressera ou au minimum, vous fera lever un sourcil.

    Présentation du projet :

    Ankivaj est une cité perdu dans un glacier. Difficile d’accès, peu connu, perdu à la lisière du monde, c’est le dernier rempart avec « l’au-delà ».

    La ville qui s’y cache s’articule entre deux parties bien distinctes. La première de ces parties pourrait être qualifié de civile, contenant zone de commerce et d’habitation. Cette partie est la partie la plus visible et accessible de la ville car tournée donc autour d’une forme de commerce illicite et de chasse à la baleine.

    La seconde partie est celle plus tournée religion et militaire, comprenant le cœur névralgique de la ville, ses places monastiques forteresses et ses accès à la surface de l’iceberg.

    Frontières :

     

     

    1562502591-frontiere.png

    Information Technique :

     

    => Nom : Ankivaj

    => Dimensions : 925*250

    => Hauteur : 0-256

    => Zone de construction : Intra-Glacier, Extra-Glacier, Maritime

    => Objectif du Projet : Habitations, Décorations, Occupation, Rp

    => Personne responsable du projet : Tancrede_F

     

    Répartition du Territoire :

    Vue extérieur/depuis le carto/voisins :

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    Légendes :

    - Carré Rouge : Forteresse

    - Étoiles à 4 branches Oranges : Feux D'alarmes

    - Ligne Violette : Tranchées de gardes

    - Diamant Turquoise : Sommet du ?

    - Étoile à 3 branche Lime : Phare du port

    - Cercles Noirs : Ouverture sur la zone portuaire, soit la cheminé du brasero, et le canal.

     

    Plan intérieur :

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    Slum & Port :

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    Légendes :

    - Pavé Noir : galerie du Canal, et quaie

    - Cercle Orange : Cheminé du brasero de la fin du canal.

    - Cercle Rouge : Slum, difficile à définir, une zone aux axes tortueux, populaires.

     

    Via :

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    1562875344-via-1.png

     

    Ce nouveau pavé correspond à la zone alloué à la construction d'un quartier suivant ce modèle :

    1562873434-2019-07-11-20-06-24.png

     

    On y retrouve les différentes portes selon le niveau, du plus riches au sommet, au plus pauvre en bas, en passant par les deux branches d'habitations médium et marchandes.

     

    Militaire :

    Divulgacher

    1562873369-militaire-1.png

     

    Explications : c'est la zone où le projet est coupé en deux par notamment le rectangle au centre de l'image, ou se trouve le ? et en dessous le cylindre relatif au ??. On y vient et on le quitte par des galeries naturelles représenté schématiquement par les traits zigzaguant.

     

    Le Slum Ouest :

    Divulgacher

    1562873393-slum-1.png

     

    Là ou le slum et le port se trouvant à l'Est était respectable et construit, ici nous serons plus proches de l’installation illégale. C'est dans le Cercle représentant le slum en lui même que traîneront les bars malfamés, la racailles, les nivemis et les trafiquants. Les pavés quittant le slums seront des canaux plus modeste et beaucoup plus camouflé qu'à l'Est, pour le trafique encore une fois. Tout sera construit dans cette zone là comme si il n'y avait rien.

     

     

    Accords des Voisins :

     

    - AVC :

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    1562502980-accord-avc.png

     

    - Winteria :

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    1562502982-accord-moderation.png

     

    - Sedannah :

    1564494423-accord-sedannah.png

     

    - Miklagärd :

    1562874914-accord-miklagard.png

     

    Architecture :

    Première mauvaise nouvelle que j'ai appris à mes dépends : le feu, ça brûle. Donc à ce sujet nous avons perdu tout un quartier en bois.

    Sinon, comme dis plus haut, nous prévoyons une architecture portuaire spécialisé dans la chasse à la baleine et au cachalot, vegan s'abstenir nous prévoyons des abattoirs pour ces petites bebetes marines, car le spermaceti et l'huile, c'est bon pour le moral. Donc hangars, docks, quais, grues, chalutiers.

    Et de l'autre coté, des forteresses austères défensives et sectaires.

     

    Phare :

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    Forteresse :

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    Portes :

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    Grue :

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    ? Version 1.1 :

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    Entré du port :

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    Embarcation de chasse à la baleine :

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    1564352267-2019-07-28-23-56-49.png

     

    Feu d'alarme :

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    Habitation :

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    Toujours au sujet de l'architecture, nous tentons d'en rajouter un maximum au fur et à mesure.

     

    Role Play :

    Divulgacher

    Nous allons tous mourir. C’était une mauvaise idée de venir ici. C’était une terre accueillante au début. Une bonne terre pour la culture, un sol riche en minerai, un endroit où élever nos familles et bâtir notre communauté. Mais on avait trop creusé.

     

     

    Le froid est venu subitement. Les cultures furent détruites. Les troupeaux moururent. Les forêts de bouleaux se clairsemèrent.  On ne pouvait plus se chauffer. On ne pouvait plus respirer. On ne peut plus que partir avec les bateaux maintenant. Tout abandonné. Même l’espoir. Et au plus vite.

     

     

    Du bateau j’entends le rire. Le rire de la glace. Le rire de la falaise. Le rire de la terre. Ce rire nous hante déjà tous.

     

     

    - C’est une terre inhospitalière effectivement, lâchais-je au capitaine.

     

    Il ne maugréa point, ne répliqua point, il en était parfaitement au courant et je ne faisais que lui dire une banalité de plus confirmant mon émoi. Si dans une autre vie j’avais pu voir les plus grands édifices que le monde ait jamais connu il était désormais à l’état de poussière. Mais là, c’était la beauté grande et majestueuse de Dame Nature. En face du Rorqual, le brise-glace où je voyageais, nous pouvions distinguer une immense falaise laiteuse qui culminait au travers des nuages. Plus de 300 pieds au-dessus du niveau de la mer, ou plutôt de la glace, m’indiquait le capitaine. C’était notre destination.

     

    Je regardais par-dessus mon épaule le jeune titi sans vraiment pouvoir m’enlever de l’esprit que de tous ceux que je côtoyais il était celui avec le pseudonyme le plus pitoyable. Mais il était efficace, toujours à l’heure, volontaire et prêt à partir avec moi dans ce genre d’aventure sans demander les détails, juste les grandes lignes. Nous n'étions pas que deux à former notre troupe, mais les autres étaient aisément sacrifiables. Titi, en plus de siéger à ma droite depuis déjà un certain temps, m’était devenu indispensable, notamment du fait de ses qualités que je venais d’exprimer.

     

    - Arrêtez le navire, on n’a pas trouvé la moindre crique où s’installer, on va grimper jusqu’au sommet, et voir, lâchais-je une nouvelle fois au capitaine.

     

    - En ordre de marche, piolets en mains et chausses-fer équipés hurla Titi au reste de notre compagnie.

     

    Nous marchions sur la glace, face à la banquise et en longeant les nombreux icebergs qui jonchaient et encombraient la route du Rorqual depuis une heure quand enfin nous purent toucher l’immense mur devant nous. Comme un miroir, mi-glace, mi-neige éternelle, il semblait nous toiser, comme s’il avait une âme. Je me retournais en vérifiant le harnachement de mon sac et mon harnais, vérifiant les boucles et les sécurisants plus durement au besoin et finis, une fois satisfais, par saisir mes piolets et annonça la suite des hostilités.

     

    - Je prends la tête de la colonne d’ascension Alpha, Titi prendra la tête de l’Omega. L’ordre des colonnes n’a pas changé depuis que nous l’avons défini, nos règles non plus. Si celui derrière vous vous entraîne dans sa chute, coupez la corde entre vous, si vous survivez et que cela vous pose finalement problème malgré votre accord, je vous tuerais moi-même.

     

    Il fallait être dur, ferme, je savais d’ores et déjà que tous n’atteindraient pas le sommet. Je l’atteindrais, titi aussi certainement, mais les trois hommes que nous amenions chacun sur nos cordes respectives … difficile à dire. Nous étions tous des hommes d’expériences, ayant arpentés le monde, mais malgré cela, nous n’étions pas tous à l’aise avec le défi que nous devrions relever ce jour particulier. J’étais assurément le meilleur grimpeur, l’homme derrière moi, n’était pas mauvais non plus, le troisième sur notre ligne un peu moins, mais il en était moins certain du dernier. Nous avions dû remplacer en urgence le membre initial par celui-ci, bien plus médiocre. J’avais un mauvais pressentiment pour la santé mentale du troisième, le froid lui nuisait au moral visiblement.

     

    Nous étions prêts enfin à nous élancer. Je donnais le premier coup de piolet, et après avoir vérifié la prise, positionnais le pied opposé, enfonçais  mes crampons dans la glace et ainsi de suite.

     

    - C’est parti !

     

     

    A mi-parcours environ le blizzard se leva et nous perdions le contact avec l’ascension Omega. Malgré nos tenues laineuses coupant le froid, le vent le faisait s’immiscer à travers chaque faille, lui donnant l’occasion de nous brûler la peau. On ne s’entendait même plus se hurler des informations. De plus en plus la corde se tendait derrière moi et malgré le peu de visibilité que j’avais je sentais que c’était le dernier arrivé qui risquait tous de nous faire chuter. Mais jusqu’ici ce n’était qu’un risque et il tenait bon, mais je réfléchissais de plus en plus à donner l’ordre de nous séparer de lui.

     

    Au bout d’un moment la solidité de la paroi changea pour le pire, devenant extrêmement dur à planter de nos piolets, mais étrangement également, extrêmement friable une fois ceux-ci plantés. La glace face à nous nous renvoyait également nos visages déformés et malins, comme un miroir étrangement malfaisant. La glace se transformait de plus en plus en lames de rasoir ou nos vêtements s’accrochaient sur des interstices ou des protubérances maladives. Le vent riait en venant, s’engouffrait dans ses excroissances et dépressions. Toute la montagne semblait se moquer de nous.

     

    Avant que je puisse difficilement assurer mon prochain coup de piolet la corde se tendit à nouveau, nous faisant tous glisser les quatre fers pourtant plantés dans la paroi de plusieurs mètres. Le dernier de cordé, lui, avait chuté. Le vent redoubla après avoir subitement cessé un instant, un instant qui m’avait permis d’entendre les cris de celui qui n’arrivait pas à rattraper la paroi, qui se fragilisait désormais en de multiples fissures tout autour de nous.

     

    - Coupe sa corde ou on y passe tous, hurlais-je par-dessus mon épaule d’une voix qui je savais arriverait à percer la tempête !

     

    Encore une fois la tempête cessa brusquement, au moment même où sa corde fut coupée. Plus aucun vent. Aucun rire. Uniquement le cri de terreur. Il retentit un temps qui me parut infini. J’avais détourné le regard du côté de mon autre épaule pour ne pas le voir dans ses derniers instants avant qu’il ne s’écrase dans la mer gelée des centaines de pieds plus bas. On ne retrouva et ne retrouvera jamais son corps, il appartiendrait au grand froid pour l’éternité.

     

    - Qu’il repose en paix et aille pour l’éternité.

     

    Quand je ramenais mon visage face à la glace je me vis le sourire déformé en un rictus malsain. Le vent repris soudainement, mais lentement, pour prendre de l’ampleur. Alors elle riait et je me voyais rire de même, comme si c’était ma voix qui provenait de la montagne et du vent.

     

    La reprise de l’ascension fut plus aisée et après le passage d’une corniche nous étions finalement arrivés. Il était mort, à quelques minutes de fin de notre montée.

     

    Loin sur la corniche, à l’est, mon second m’indiqua qu’on agitait une lanterne.

     

    - La cordée Omega a également réussi, dis-je fatigué mais satisfait. Allume la lanterne et répond-leur, dis-je encore, mais en m’adressant au troisième.

     

    Je ne sais pas ce qui lui passa mais il hésita à m’obéir. Il ne faisait, depuis notre arrivée au sommet, que regarder son couteau.

     

    - Un problème ? Je connaissais déjà la réponse, mais je voulais m’assurer de son état d’esprit de sa bouche.

     

    - On n’aurait pas dû l’abandonner, vous l’avez tué. Il était fébrile, peut-être en état de choc.

     

    J’enlevais mon capuchon pour m’accroupir à son niveau, lui qui gisait prostré contre la neige, proche du bord. Je sortais ma pipe de ma veste et l’allumait très lentement, prenant une bouffée de tabac avant d’en expirer la fumée sur son visage et de réitérer ma question.

     

    - Oui j’ai un problème, et c’est vous, on aurait jamais dû vous suivre !

     

    Il tenta de m’asséner un coup du couteau qu’il brandissait désormais. Je tirais un coup de mes canons de manchettes, ce qui fut suffisant pour l’envoyer rejoindre son collègue dans la mer.

     

    - Sédition et tentative de meurtre.

     

    Je me retournais vers mon second qui n’avait pas bronché.

     

    - Un problème également peut-être ? je me sens d’humeur magnanime.

     

    Il se gratta sa barbe fournie au niveau du menton, relevant ses lèvres et son nez pour se faciliter l’accès.

     

    - J’étais prêt à couper leur corde à tous les deux tout à l’heure, alors non.

     

    Je voyais quelque chose dans ses yeux que je soupçonnais, après tout ce n’était pas ma première aventure à ses côtés.

     

    - Autre chose peut-être ?

     

    - Oui, on mange quand ?

     

    - Ce que j’aime chez toi c’est ton état d’esprit positif, lui dis-je. On rejoint les autres et on bivouaque pour la nuit, ça te va ?

     

    - Parfait.

     

     

    Nous n’étions peut-être parti qu’à quelques pieds d’intervalles, mais dans le blizzard nous avions divergé chacun de notre côté, créant une distance considérable entre nous.  La nuit tombant vite dans ces contrées lointaines, le temps que nous les ayons enfin rejoint il faisait nuit noir.  Heureusement ils avaient monté le bivouac comme je le leur avait demandé par message interposé de lanternes.

     

    A peine arrivés nous nous posions au coin du feu. Je les voyais tous réunis à nous attendre.

     

    - Vous êtes que trois dis-je à Titi, en face de moi à l’opposé du feu.

     

    - Vous êtes que deux, me répondit-il.

     

    - On est que cinq déclamions tous à l’unisson ce qui nous fit tous rire de bon cœur.

     

    Après un repas court mais bien nourrissant nous reprirent notre discutions.

     

    - On a dû les abandonner à la mer, et vous ?

     

    - Il s’est coupé sa corde tout seul, du coup on ne sait pas.

     

    Ce détail n’était pas dénué d’intérêt et ramenait au fait que je n’avais pas non plus confiance en celui qu’il concernait … Il faudrait rester attentif. 

     

    A peine avions nous pris le temps de décider de l’ordre des tours de garde que nous étions tous couchés, emmitouflés dans nos fourrures. Sans plus connaitre la faune locale je commençais à me douter qu’elle ne devait pas être très amicale.

     

    En me calant contre un amas de neige pour dormir un peu avant mon propre tour de garde je me remémorais la raison de notre venue. Ce n’était pas un voyage organisé pour la beauté, quoi qu’existante, du paysage. Non j’avais monté cette entreprise dans un but beaucoup plus prosaïque. Nous verrons bien si ce que j’avais découvert dans les antiques grimoires en ma possession se trouvait vrai.

     

     

    Cela faisait une heure peut être que mon tour de garde avait commencé quand j’entendis du bruit de l’autre côté de notre bivouac. Le temps que j’y aille trouver la source de ce bruit soudain, il n’y avait plus rien de particulier à noter. Hormis, des traces de pas dans la neige. Je me retournais pour vérifier que ce n’était pas l’un des nôtres car les pas étaient humains et peu profonds. Non, tout le monde était là. J’allais discrètement et sans un bruit réveiller titi et le menait vers les traces qui partaient dans le noir et dans la neige bien au-delà de notre vision.

     

    - Nous ne sommes pas seul …

     

    - Tu penses à mon quatrième ?

     

    - Ce n’est pas impossible …

     

    Je préférais penser cela que l’autre option que j’imaginais déjà, même si je tentais d’étouffer cette réflexion à sa naissance.

     

    - Il vaut mieux l’annoncer aux autres, qu’on soit prêt au pire.

     

    - Le soleil ne va pas tarder à se lever, on va les laisser dormir jusque-là.

     

    On s’assit dos à dos sur le petit monticule de neige contre lequel je dormais précédemment, ainsi nous pouvions couvrir le plus de surface sans se faire surprendre.

     

    Finalement cela fut inutile, il ne se passa rien jusqu’à ce que le soleil tardif inonde de ses rayons toute l’étendue de glace, ce mur, cette montagne, où nous nous trouvions. Nos derniers hommes émergèrent un à un de leur sommeil et de leur oripeaux. Et comme nous en avions convenu nous leurs annoncions notre récente découverte. Mon second ne sourcilla pas et se contenta de lever ses épaules d’un air indifférent. Le second et troisième de Montagnard, qui avait désormais un nom en raccord à nos activités présentes, se retournèrent l’un vers l’autre pour se dévisager. Je pouvais lire sur leur visage le spectre naissant de la montagne qui ne se riait étonnamment pas de nous ce matin.

     

    Je n’avais pas de quoi m’en faire de mon côté, ma mission était claire et expressément définie, quoique son objectif final me restait étranger. Mais je savais où aller et après quelques questions pour savoir à quel point nous avions dévié de notre point de départ en ascension j’examinai la position du soleil puis son alignement avec l’étoile de la coupe, et enfin son accord avec celle de la dame. Une triangulation pour trouver notre objectif.

     

    - « Le Soleil traçant de son parcours l’obstacle infranchissable qui de son sein scinde la course de la dame à la coupe. »

     

    Ce ne pouvait être qu’ici. Il manquait juste le zénith pour savoir où aller.

     

    « lorsque le flamboyant commencera la chute, la figure se traçant indiquera l’entrée. »

     

    Encore quelques heures et la porte nous sera indiquée, il ne restait juste qu’à espérer que nous l’apercevrions.

     

     

    Au moment même où le soleil atteignit enfin son apogée, il sembla s’éteindre un instant avant de nous fondre dessus. Il chuta de son axe immuable pour venir à notre rencontre  plus vite qu’il n’était possible de réagir. Même si je ne ressentais pas la peur, je laissais tout de même me sortir du corps un soupir de déception au vague sentiment de me voir mourir.

     

    Mais l’immensité gazeuse et ardente s’arrêta après nous avoir caressé pour venir s’arrêter  en un unique rayon de lumière loin à l’est, si loin qu’on eut dit qu’il se trouvait par-delà l’horizon.

     

    Titi qui fut le premier à sortir de son mutisme lança le mouvement.

     

    - Allez ! On a de la marche devant nous.

     

     

    Ce fut le cas et par la Dame la marche fut longue.

     

    Titi ouvrait la voie tandis que je la fermais, jetant périodiquement un œil en arrière où, outre un étrange miroitement sur la neige, il n’y avait rien de particulier. Sauf qu’un miroitement n’est jamais anodin. Un éclat de lame, une longue vue ou pire. Par le passé il nous était arrivé de voir un miroitement juste avant de nous prendre une flèche, ce qui n’était pas rassurant.

     

     

    Le soleil déclina vite et nous accélérâmes le pas de peur de perdre le chemin. Malgré la neige qui se fit plus épaisse, le vent qui redoubla et se leva, la vigueur était toujours en nous pour avancer. Dès que le blizzard obscurcit le soleil nous ne pûmes avancer que grâce à cette boule de lumière ardente marquant l’entrée.

     

     

    Il faisait nuit noir lorsque nous arrivâmes à destinations. Elle n’était plus qu’à une cinquantaine de pieds de nous, et d’elle n’irradiait plus aucune chaleur. C’était comme si même elle s’était retrouvée gelée par le climat local.

     

    Nous étions donc proche d’une boule de feu immense, aveuglante et sans pourtant la moindre trace de chaleur, qui nous éblouit une dernière fois, puis s’éteint brusquement. Ce n’était pas précisé dans les légendes ce qu’il était censé se passer à ce moment-là. Aussi ceux qui inscrivaient les légendes dans le temps le faisait toujours sous certaines conditions étranges, empreintes de lyrisme, de lettres instruites et difficilement compréhensibles, sans oublier le cynisme, les pièges et les énigmes inhérents à ce genre de document. Partant de ce postulat, ces artistes narrateurs avaient au moins le mérite d’éloigner par ces complexités les simples d’esprit intéressés par des pouvoirs bien au-delà de leur compréhension.

     

    - Et maintenant, me dit Titi ?

     

    - Aucune foutue idée, lui avouais-je.

     

    On ne sut jamais vraiment si c’était le bon déroulement, mais ce fut la montagne qui nous donna l’idée, ou plutôt nous aspira en elle. Une faille se fit dans le sol, creusée depuis l’emplacement où se trouvait la boule de feu il y a encore un instant. Le rire de la montagne qui nous avait abandonné jusque-là reprit avec fureur et malveillance.

     

     

    Titi et moi-même furent les premiers réveillés. Nous nous époussetions avant de relever la tête : Nous nous trouvions sous une voûte scintillante faite d’éclats de glaces de différentes teintes, faisant luire ce dôme naturel comme une nuit d’étoiles. C’était magnifique, quoi que nous nous sentions comme dans le cœur du problème, au plus proche de la menace.

     

    Il y avait encore des traces de pas, qui s’enfonçait dans cette grotte naturelle, sur le chemin du vent, qui revenait comme si la montagne respirait, produisant à chaque fois un rire étrange et très peu rassurant. Le chemin que suivaient les pas était le seul visible autour de nous, et à regarder l’oculus par lequel nous étions arrivés, peut-être la seule sortie.

     

    - On ne peut qu’avancer dans les entrailles de la montagne.

     

    Nous réveillâmes nos trois compères toujours effondrés, sans quitter des yeux le boyau de glace qui nous lorgnait de son seul orbite noir insondable. Nous laissions les deux jeunes garder la grotte, et partions dans le tunnel, titi, mon second de cordé, et moi-même.

     

    - Armes aux poings, torches et en avant.

     

     

    Il faisait noir, malgré les torches on ne pouvait voir plus loin de quelques pas devant nous. J’étais en tête, suivi de Titi et enfin de notre dernier membre de la partie. Les traces de pas que nous avions repérées étaient toujours fraîches. Elles étaient larges, profondes, mais étrangement éparses, comme si son créateur avait titubé en avançant.

     

    Nous descendions en pente douce, de plus en plus profond jusqu’à aboutir à une nouvelle grotte, qui était la fin de notre voyage, un cul de sac. Mais en avançant, la lumière de nos torches se répercuta sur le mur devant nous, qui n’était pas de glace et de neige. Non, il s’élevait bien haut, bien droit, fait entièrement d’un seul bloc gravé. Dans ma mémoire j’essayais de me rappeler si je n’avais jamais vu de telle construction chez les peuples terrestres, mais il ne me semblait pas que ce fut le cas. Et si ce n’était pas de la terre c’est que c’était du ciel, et alors s’en était de mon pouvoir.

     

    Nous étions tous émerveillés par ce monolithe, qui tranchait par sa noirceur avec la blancheur de la neige et de la glace nous entourant que nous ne remarquions pas immédiatement la personne qui nous attendait à son pied. Le 4ème de cordé.

     

    Ce n’était plus réellement lui, son apparence était plus pâle, plus acérée, il avait changé. Il nous tint discours avec la voix de la montagne.

     

    - Vous êtes venu pour rien, nul ne passera.

     

    Je défis mon capuchon pour afficher mon sourire narquois, et mon masque connu même des dieux.

     

    - C’est ce que nous verrons, puis me tournant vers titi et mon second de cordé je leur demandais de le mettre à mort.

     

    Je n’avais pas le temps de chercher si l’on pouvait le délivrer du maléfice que l’étreignait. Il était entre moi et ma quête, et entre mes compagnons et leurs gages.

     

    Il semblait prêt à se faire pourfendre quand nous arrivions à sa portée, mais il se contenta alors de reculer à l’intérieur du monolithe, comme aspiré par ce dernier.

     

    - Et elle croit pouvoir nous tenir en échec par sa magie …

     

    Comme la paroi s’était ouverte à son passage, elle s’ouvra au mien et ainsi à tout notre groupe.

     

     

    - Vite ! Sortez !

     

    Ça ne s’était pas passé comme prévu. Nous sortîmes comme recrachés des tréfonds de l’enfer, et comme si son gardien nous pourchassait encore. Je me tournais vers mes hommes, je les observais, eux, leurs blessures, leur air un peu dérouté. Nous avions tous des fantômes dans les yeux.

     

    - Vous ne parlerez jamais de ce que vous avez vu.

     

    Titi me regarda dans les yeux.

     

    - C’est ce que tu cherchais j’espère ?

     

    Je ne lui répondis pas. Il n’était pas temps de parler, il était temps d’agir.

     

    - Retournez au navire. Achetez-le. Titi ? Enjoins le reste de nos connaissances à venir. Il faut construire une cité dans ce glacier. Moi je reste ici.

     

    Je faisais demi-tour vers le monolithe, le caressait d’une main distraite en allumant ma pipe.  J’avais trouvé ce que je cherchais, et il fallait désormais le garder hors d’atteinte. 

     

     

    Remerciements :

    - En premier lieux, Titi me parait tout indiqué puisqu'il m'a aidé au niveau de la réalisation, le soutien moral et pas mal d'autre chose. Même s'il n'a pas pu s'impliquer autant qu'il aurait voulu, big up.

    - En second, évidemment, la dame de Simurgh, Rikkanima, sans qui ce Rp aurait été illisible car le parler de France, no les conosque.

    - Le crew de simurgh, tous ces gens fabuleux, sympathiques, croquant sous la dent tous autant qu'ils sont.

    - Arthur des biscuiteries nantaises, car ne pas savoir faire un rond à partir de carré, c'est une honte. Et parce que les ombres, les proportions, les textures.

    - Les Bobépines, car discrètement je taffais la dessus en vous écoutant.

    - Ceux que j'ai ici oublié, mais qui sont dans mon cœur de guerrier, je vous porterais tous sur mes épaules jusqu'aux portes du Valhala, brillant et chromé. Soyez Témoins.

  11. Nous étions assis moi et ambivalence, sur l'un des nombreux toits rutilant de la capitale. En cette période de l'année ou le temps et chaud et ou le soleil scintille, se reflétant sur tous les toits où que l'on ai pu regardé, il aurait été sot de rester cloîtré en intérieur. Mais par ailleurs, même si c'était son idée à lui, ambivalence qui me regardait tout en n'en faisant rien, semblait regretter la chaleur et l'air étouffant de ma demeure car désormais il affrontait la puanteur de la ville que la chaleur accentué encore, relevant l'odeur nauséabonde de vomissure, de charogne et de merde si caractéristique de la ville. Nous ne nous parlions que peu, et toujours uniquement des absurdités commise par les passants. Nous aurions pu nous prélasser sur une terrasse à boire de la bière fraîche, mais Ambivalence aurait étonner avec sa longue traîne ailé. Il aurait pu rester avec notre Dame, dans la fraîcheur des lacs ou jamais les affres de la météo ne nous saignent, mais je n'aurais pas pu être avec lui et même si nous ne nous appréciions pas vraiment, nous aimions chacun la compagnie de l'autre, puisse-t-elle se finir dans un combat, ou au minimum une joute oratoire sur la futilité de ranger le bois l'écorce vers la terre ou vers le ciel comme nous l'avions fait précédemment en ce début d'après midi.

     

    Ainsi, à l'abri des charmes nous observions les mortelles s'occuper avant leurs funestes fin. Ambivalence était amusé et déçu de cette monotonie mortelle et pourtant pleine de détails inédits. Moi je n'en avais plus cure, mon gobelet à la main, je rêvais. Mais visiblement, quelqu'un dans les astres sembla vouloir nous réveiller et ce fut Ambivalence qui me fit remarquer le contingent nain approchant, fendant la foule au pas soutenue.

     

    - C'est en parti pour ça que je suis venu, m’annonça Ambivalence. Si je vois juste et cela se pourrait être le cas, quelqu'un que tu aurais du tuer dans 6 mois, 2 semaines, 1 jours, 2 clepsydre et un quart de sablier va se faire ôter la vie par ce nain là.

     

    Je suivais son regard qui se déposa sur le meneur des nains, Khazadur, le Thane maitre de la garde royale. Il avait de loin l'apparence d'avoir passé de mauvais temps dernièrement au vu de ses traits tiré, quoique ce put aussi être la rage de se venger ? Lui et sa troupe s’arrêtèrent pile en face de nous et Khazadur entra dans sa nouvelle demeure.

     

    - Je suis particulièrement fier de t'avoir devancer Tancrede me dit-il, se retournant vers moi les yeux tristes et enflammé de victoire.

     

    Après une dernière lampé je me tournais à mon tour vers lui.

     

    - Une chance que je sois hors de ta vision ...

     

    Il me fallait Khazadur parmi les hommes. Un contrat s’honorant toujours avec moi il fut possible que comme Ambivalence j'ai triché. Désormais et même si il allait visiblement en mourir, je considérait la dette de ce vieille ivrogne réglé. Et quelle chance si en plus je gagnais du temps sur un travail que j'aurais eu à executer dans 6 mois, 2 semaines, 1 jours, 2 clepsydre et un quart de sablier, n'est-ce pas ?

     

    +1

  12. /!\ Disclaimer /!\

    Ce n'est que de l'humour, sortez ni les piques ni les torches, c'est que de l'humour.

     

     

    Bonsoir bonsoir le bon peuple de simurgh,

    Vous vous trouvez dans le seul topic pour les vrais Citoyens de la sérenissime Simurgh, j'ai nommé :

    les Révolutionnaires.

     

    Et oui et oui, vous me comprenez parfaitement, car le temps de la hache et de l'épée est arrivé, et si la chance et avec nous, le tyran sera de nouveau abattu.

     

    Mon roi si vous lisez ceci, et je suis sur vous le ferez, car je vais vous le mettre sous le nez, sachez que notre arrive inexorablement.

     

    Place à la propagande :

     

    Divulgacher

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    1560889363-big-tancrede-shalaevar.png

     

    Et nos pamphlets révolutionnaires :

     

    Divulgacher

    - Mon Royaume pour un Kebab ou le Destin de Patapouf :

     

    - Le Roi et le Tancrede :

     

    Divulgacher

     

    Le bon roi de simurgh, sur son trone fatigué, tenait en son bec un fromage.

     

    Le bon Tancrede, par l’odeur alleché, s’approcha du vieux roi, et lui teint ce langage :

     

    - Seigneur ! par tous les coeurs, que vous êtes fort ! que vous êtes beau ! une merveille de la nature !

     

    Le roi apprécia ce discouras et détendit le bec qui enserrer le rond goutu que jamais il ne pensa désirer par la créature.

     

    - Messire ! Mon Roi ! Pour sur si vous nous déclamier une histoire de botre bravoure, le peuple serait comblé !

     

    Le Roi sur son trone, un instant troublé finit par acceder à la bonne requete de son fidèle conseiller.

     

    Mais de ces histoires de charge épiques, le bon peuples rassemblé, n’entendit que le rappel de ces erreurs abruti des sombres affaires des Kebabs dont tous avais encore le souvenir.

     

    La roue de fromage, le sot discours entamé, roula du bec du roi. Et Tancrede toujours autant affamé, mit sa dague dans la gorge du roi, l’invitant à mourir.

     

    Ce fut ainsi que définitivement, le Second Roi parjure mourru et la paix de l’unique et première roi de simurgh Revint.

     

    Pour sur aucune facétie dans ce récit, mais que des vérités racontés avec entrain.

     

    P.S : Rien de sérieux, pas de polémique, que de la plaisanterie, j'avais juste envie que tout ceci ne se perde pas trot dans le néan et le regrouper paraissait une bonne idée. J'ai été obligé d'écrire ca sinon on tuait mes chiens.

  13. La Simurgh Force en Power.

     

    Bonsoir Bonsoir !

    Il est l'heure de dire la vérité !

    Car ce qui est vrai doit être déclamé ! annoncé ! dévoilé ! honoré ! glorifié !

     

    ...

     

    Shala, c'est le bien.

     

    ...

     

    *Drop the mic*

     

    Plus sérieusement :

     

    Divulgacher

    Il était tard, toujours il était tard, et toujours trop tard il sera.

    Je rentrais d'une mission quand ce sentiment me perça l’âme depuis le recoin le plus lointain de ma vision périphérique. Un réflexe surnaturelle et inattendu me fit me plaquer contre le mur le plus proche, hors de vue de ce que je venais d'entre-apercevoir à la dérobé. Tandis que je sentais la brique froide et suintante de rosé nocturne dans mon dos au travers de ma cape, je me risquais à glisser un nouveau regard vers cette scène à la fois habituelle et pourtant encore, sortant de l'ordinaire.

     

    Là, à quelques mètres de moi, je voyais notre bonne main du roi s'adonner à ses coutumières observation astrale. Même s'il se fourvoyait sur l'interprétation de la toile de la réalité, on ne pouvait nier son acharnement à observer le ciel, si profond, lointain, noir comme les lacs interdits et infini comme la colère de la Dame. Mais ce n'est pas cela qui m'avait choqué, si tenté que j’eus possédais encore cette réaction. Non, dans l'atmosphère de ville fantôme qui se glissait sur la ville une fois la nuit tombé et les étoiles ainsi la lune levé, je distinguais Mademoiselle Merilae, au coté de la Main de sa majesté.

     

    L'un comme l'autre s’accommodait de la situation. J'étais sourd à leurs conversation, je ne voyais que Miss Merilae s'avancer et se corrompre aux yeux de l’existence en se laissant tenter par la Main à essayer la lunette astrale. Choqué et intéressée, elle se perdait parmi les étoiles. J'étais moi même content de cette rencontre nocturne. Qu'elle curiosité. Bienvenu curiosité.

     

    Nos contemplations mutuelles de l'un, de l'autre, ou de la lune et des astres prirent fin lorsque le soleil pointa lumière à l'est, prêt déjà à nous imposer son tourment. J'avais laissé tombé la tête que j'avais ramené de ma nuit, sans le crochet qui la tenait par la base du cou, elle aurait sans doute roulé jusqu'à eux, trahissant ma présence. Enfin. Miss ... Shalaevar repartit chez elle, à l'opposé de Sire Falcar. Il y avait eu une certaine gène entre eux deux durant tout l’événement, et celle ci avait transpiré jusqu'à leurs séparation. Intéressant. 

     

    Je rentrais finalement chez moi, en retard de plusieurs heures. Je passais la porte de mon manoir, traînant contre mon flan la tête de ma victime que j'avais finalement ramassé mécaniquement. Je montais directement dans mon bureau, passant les différents passages secrets y menant. Je jetais la tête désormais exsangue dans un tonneaux de sel pour qu'elle se conserve et tombait finalement mollement sur la chaise de mon bureau. Une nuit fort intéressante, dont j'avais tiré quelques fruits. Miss, Miss ... Miss... que nous cachez vous ?

     

    Un pressentiment me fit saisir une feuille d'une main, et de l'autre une plume, qui se trouva être en réalité un détonateur. Je ne m'en rendis compte qu'une fois que j’eus tenté de la tremper dans l'encre. Après avoir réparé cette erreur je me mis à écrire.

     

    Maitre Gouverneur,

     

    Je viens en ce jour vous informer du soutiens que je porte à Miss Shalaevar Merilae, Vassal de la Serenissime Simurgh, Elfe de son état.

    Soyez certain que mes mots ne sont manipulé ou encore corrompu et que j'agis dans l’intérêt de lui fournir quelques aides dont elle pourrait avoir à s'armer face à vous. Miss Merilae est fidèle, gardienne de nos nuits, maitresses des Peintures, des costumes et des camouflages. Elle est aussi l'ombre qui fournit le bon peuple de Simurgh, une maçonne franche dans son geste et droite de sa stature. Son cœur est grand et ouvert, sa joie contagieuse, sa verve amusante et rassurante. Son sérieux n'a d'égale que sa malice à notre service pour que jamais vous ne sachiez quel est le maléfice qui vous hante.

     

    Que jamais vous ne sachiez mon nom, mais je connais le votre.

    Miss Merilae est des notres, que rien ne lui fasse obstacle.

     

    Ni faux, ni juste, vraisemblable. Cela suffirait surement le moment venu. Et si jamais le sort m'en donnait tort, il serait toujours temps de l'influencer.

     

    Bien à vous.

     

    Tancrede Fulminare,

    Roi des mondes invisibles,

    Jaeger dévoué à la Dame,

    Vassal de Simurgh,

    Maitres des chuchoteurs et de la digue des murmures.

     

    P.S : si c'est pas évident, c'est un +1.

     

  14. Je suis sur c'est pas très légale légale tout ca ... m'enfin comme vous le dites, vous avez un modo infiltré dans les hautes instances.

     

    Après si je puis me permettre un commentaire, je vous invite à vous lancer dans une campagne plus agressive encore et à faire une suggestion pour instaurer sur minefield un Exective Order 6102 comme aux états-Unies et au bénéfice de Grabah évidemment. C'est une idée, et cette idée ne vous coûtera que 10% de l'or qu'elle ramènera en cas de proclamation.

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