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Tancrede Fulminare

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Messages posté(e)s par Tancrede Fulminare

  1. *Candidature Spotted*

     

    Joueus(e) très sympathique, investie dans Simurgh, pas encore très soucieuse du respect de notre seigneur mais on lui pardonne par sa jeunesse.

    Je la trouve intégré, je ne doute en aucun cas elle fera un bon chemin sur minefield.

    J'espère que ta candidature que je plussoie sera validé pour que tu puisse remplir tes ambitions parmi nous.

     

    Allez, va.

     

    Tancrede Fulminare,

    Vassal de Simurgh,

    Magouilleur de Profession et bouffeur de saucissons.

  2. Rp :

     

    Révélation

    J'avais été nommé pour assurer la sécurité de ce nouveau comté de nos contrées. Et je comptais bien mener ma tache à bien. Nous chevauchions en queue d'escorte, derrière nos seigneurs. Je mené la compagnie de Milice que notre seigneur avait placé sous mon commandement. Des lansquenets de ma connaissance, rompu au combat et à suivre les ordres. La mission était simple, ses implications curieuses. Que faisaient des mages noirs dans une si tranquille région ? Il y avait un intérêt pour les bandits, le comté était bien entretenu et avait de bon revenu commerciaux mais ces mages ... ceci ne me disait rien.

     

    On nous fit bon accueil en ville quand enfin nous arrivions. Le sieur André était dépassé par la situation, mais nous allions y remédier. Après un banquet mes seigneurs Stalroc et Falcar rentrèrent en notre sérénissime nous laissant à ma dame Rikkanima et moi même la gestion du comté. Elle prenait connaissance et main sur les finances et la gestions du bourg tout en gardant un œil sur les patrouilles que je mettais en place. Il était de notoriété publique qu'elle ne me portait pas dans son cœur, une sombre histoire de chiens et chats, mais elle me faisait toutefois confiance d'un point de vue militaire sur la situation.

     

    Les patrouilles ramenèrent une certaine sécurité dans la place, mais elle restait fragile. Je n'avais pas assez d'homme pour défendre et attaquer ce qui finit par mettre à mal toute les défenses que j'avais mises en place. Des malandrins avaient passé le périmètre durant l'une des relèves nocturnes et avaient mis le feux à un un entrepôts. Malgré la rapidité d'intervention d'une patrouille nous n'avions put réussi à sauver l’entrepôt des flammes, ni même d'attraper l'un des incendiaires. Ils devaient s'en trouver intégrer à la populations.

     

    On m'aurait donné plus de moyen, j'aurais pu régler le problème moi même avec l'aide de ma compagnie, mais notre seigneur avait préféré demander l'aide des militaires de la garde volontaire. J'avais une bien piètre estime de leurs troupes, même si certain étaient braves, la plupart ne valait pas que l'on s'y intéresse. Et ils prenaient maintenant la relève sans que j'en ai un réel mot à dire. J'étais écarté ... sans oublier les grands projets que j'avais pour cette nouvelle région.

     

    Plussun.

  3. Comme dit en jeu ; bienvenu et bravo pour la réussite du quiz.

    J'espère que tu te plairas parmi nous.

    Si tu es fan de build, tu trouveras très vite de quoi faire sur nos belles terres.

     

    Alors après je suis le premier à t’accueillir donc je t'inviterais à te rapprocher de l'ANA (Ambassade des Nouveaux Arrivants) qui te fournira renseignements et structure pour bien débuter. (Tu verras, un certain arthur passera ici sous peu, écoute le, il dit des choses qui sont le bien)

    N'hésite pas non plus à passer sur le mumble Minefieldiens pour voir les différentes communautés et peut être en trouver une qui intéresserait.

     

    Bonne chance, bon jeu, et encore bravo pour le quiz.

     

    Tancrede Fulminare.

     

    P.S : si tu as une question, hésite pas à me contacter.

  4. Je vais allègrement profiter que Nico est eu le courage de lancer un topic comme ça.

     

    - Tous les Empereurs sont-ils Rp, en sommes se partagent-ils le pouvoir ? ont-ils pouvoir égaux ? Chacun regnent-ils peut être sur sa région en particulier ?

    - Si nos mondes ne viennent pas du mêmes, sont-ils différentes version de la même entité (genre terre 1-2-3 etc) ou doit on imaginer un yggdrasil ? ou encore se placerait-ils simplement sur différentes planètes d'un même système planétaire ?

    - doit-on plus ou moins considérer que le monde est stone cubique comme nous le voyons dans le jeu ou alors il n'y rien à voir ?

    - J'ai cru comprendre que la garde volontaire était la police officielle de l'Empire, mais est-ce vraiment le cas ? l'Empire a t elle une armée ? une police ? ou chaque cité à plus ou moin ca petite garde ? et entre chaque cité c'est no man's land ?

     

    Je garde mes autres questions pour plus tard.

    Après j'ai cru comprendre que minefield avait plus ou moin aucun rp pour laisser libre court à plus ou moins tout, mais si il éxiste des réponses à ces questions je prend, une autre bonne réponse serait "fait à votre sauce".

  5. Arc Composite à poulie : Check

    Fleche Explosive : Check

    Magnum : Check

    Carabine à levier 45/70 government car un gros calibre ca fait toujours plaisir : Check

    Cible : Check

    Bordel Totale en 10 secondes montre en main : Check

     

    Parti comme ca vive les USA, la chasse au gros gibier, la bière à la main, le bazooka dans l'autre.

  6. Il était une fois un magnifique Royaume nommé simurgh.

    Ce royaume était dirigé par l'infame Stalroc, épaulé de ses gardes noirs Rikkamina et Falcar.

    De leurs action combiné régnait une terreur et un mal être à Simurgh.

    Le peuple se tourna alors vers le tout jeune citoyen Tancrede Fulminare.

    Ce guerrier avait l’âme noble et des ambitions pour le salue de sa cité qu'il comptait bien mettre en oeuvre.

    Un jour que le Seigneur Stalroc eu faim, il délaissa son royaume fasse aux hordes de barbares.

    Le royaume fut assiègé pendant que son seigneur avait fui à la recherche de son Kebab.

    Le peuple, affamé, décimé, ne savait vers qui se tourner.

    Ce fut le moment ou le Discret Tancrede Fulminare sorti de l'ombre.
    Il mena la charge au coté de Rikkamina, et les barbares furent repoussé.

    Rikkamina, en l'absence de son Seigneur et par opportunité, se défit de son allégance, et nomma Tancrede Roi de Simurgh.

    Tancrede, fort de sa nouvelle autorité, lanca guerre après guerre, conquete après conquete.

    Tous ployèrent le genoux fasse au nouveau tyran.

    Dans les murailles de sa Sérénissime Capital de Simurgh pourtant des Véléités de révoltes grondes envers le nouveau Roi.

    Pour éviter qu'il ne fut renverser le roi banni Stalroc nouvellement revenu du kebab du coin, ainsi que ses gardes noirs Rikkamina et Falcar.

    Stalroc ne put rien faire tous se rengeant avec Tancrede malgré d'anciennes alliances.

    Falcar était absent, il devait lui même être parti se restaurer.

    Rikkamina elle fut folle de rage.

    Aveuglé par sa fureur, elle lacha les eaux tumultueuse de la région sur la Sérénissime.

    Le roi Tancrede Andigua tous dégats mais la volonté de la vile Rikkamina n'était pas de détruire sa capital.

    Son Ambition dans sa villeni était de planter un couteau dans le coeur du Tyran.

    Dans les décombres des quelques batisses écroules de sa cité le Roi trouva sa seul faiblesse en train de glisser vers l'abime de feu.

    Il n'eu pas le temps de rattraper la pauvre bete qui hurla de douleur au moment de chuter dans la fosse de lave.

    Le roi Tancrede, fou de douleur, abandonné sa charge laissant le pouvoir à ses anciens maitres Stalroc, Rikkamina et Falcar.

    Il parti alors errer de par le vaste monde, les yeux agars, pleurant la mort de son ami ... accompagné de son grand frère, ayant réussi à échapper au destin.

    Il jura devant tous les dieux que quand viendrait l'heure de la fin des temps de ce monde il reviendrait en Simurgh, et jetterait sur elle toute son opprobre.

    Il en garderait une vivante seulement, pour assister au destin de sa ville, qu'elle avait elle même infligé avant cela au fidèle canidé.

     

    En Mémoire de Patapouf,

    Presque trois mois,

    Fidèle Canidé,

    il laisse derrière lui son Frère REX,

    et son maitre Tancrede Fulminare.

     

  7. c'est l'heure du coup de gueule du Fulminare.

     

    Révélation

    J'accuse !

    Mes Amis ! Oui !

    J'accuse !

    J'accuse la politique anti-Révolution de simurgh !

    Son Non Libéralisme des actions Clandestines !

    Ses Politiques de Répression Sans aucun fond légal !

    Oui j'accuse !

    Et sachez que le C.R.O.S.S (Comité de Révolution Outrancière de la Sérénissime Simurgh) Ne restera pas les bras croisé !

    Les premières victimes seront les chats et leurs amies.

     

    A bon Entendeur.

    Votre dévoué plaisantin magouilleur,

    Tancrede Fulminare.

  8.  

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    I. Les Liens Utiles :

     

    https://www.minefield.fr/forum/topic/62999-présentation-tancrede_f/

    https://www.minefield.fr/forum/topic/63014-accept%C3%A9-candidature-villageoise-de-tancrede_f/

     

    II. Mon parcours :

     

    J’ai été recueilli tout petit par de charmantes personnes du nom de Rikkanima et Stalroc, qui en plus de me montrer les ficelles de Minefield (et comment les tirer), m’ont accueilli dans la charmante bourgade de Simurgh. J’en suis devenu un citoyen actif, nommé chef de chantier de son underground, et maître de ses magouilles. Je passe beaucoup de temps en jeu comme sur mumble à discuter. J’ai aussi participé à l’anniversaire du Néo Dominion remportant la seconde place de son concours de constructions.

    Révélation

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    III. Pourquoi j’aimerai changer de grade ? :

     

    C’est beau Simurgh vous savez ? Mais certain là-bas on des exigences … et donc on m’a conseillé de faire cette candidature au plus vite. Sachant que dans un sens je ne tenais pas énormément à rester villageois plus que nécessaire, j’en suis là. Je nourris également le projet de m’installer en capitale, lieu où je pourrais certainement réaliser mon rêve de l’Ultime Magouille, créer un autel pour le saint cookie que je vénère et rejoindre le quartier de Little Simurgh. Je brigue également la monture citoyenne dont on m’a susurré grand bien, un nouveau fourreau pour mon épée et je prendrais surement un nouveau métier quand j’aurais enfin fait ce choix. EDIT : Choix Fait : Forgeron.

     

    IV. Roleplay :

     

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    Partie I :

    Révélation

    Ou est-ce que j’étais ? J’avais la totalité de mon corps qui me faisait mal, je ne voyais plus rien … j’avais les oreilles qui sifflaient … dans cette noirceur et cette chute vers l’inconscience j’entendis soudain une voix qui me parut lointaine … Réveille toi Tancrede ! Faut qu’on bouge ! Je ne réagis pas immédiatement … Ils sont en train de nous contourner ! On va se faire déborder ! J’ouvris lentement les yeux, pour voir le soleil obscurci de mon sang. J’approchais ma main droite de mon crâne pour y trouver une plaie béante laissant abondamment couler ma vie. J’étais étendu au sol, on courrait autour de moi, j’avais mes coéquipiers qui tentaient de retarder l’inéluctable : L’ennemi était à moins de 50 pieds. Je m’essuyais rapidement les yeux avant de saisir mon arme pour enfin me relever et faire mon travail. Œil, mire, cible, feu. Je voyais la cible disparaître, englouti dans un nuage de poussière et enseveli sous une masse noire de soldat fonçant dans notre direction. Des siècles de guerres pour en arriver encore une fois-là. On s’était rassemblé, l’ensemble de notre troupe était là, notre Maître en première ligne brandissait son épée bâtarde, prêt à nous mener à la plus glorieuse des morts. L’ennemi se figea soudain pour former une ligne de bouclier, avant de reculer d’une dizaine de pied. Nous étions déconcertés par cet arrêt brutal dans leur charge. Puis nous comprîmes quand une subtile vibration arriva à nos oreilles. Bombarde !

     

    Je me réveillais en sursaut, couvert de sueur. Un cauchemar, encore un … un simple cauchemar … Un simple cauchemar … rien de plus. Il faisait encore nuit mais l’aube ne tarderait pas à pointer. Je saisis la première bouteille qui traînait non loin de mon lit et l’amener à mes lèvres pour me rendre compte qu’elle était vide. Un examen rapide de mes stocks m'indique vite que je n’avais plus une seule goutte d’alcool. Je m'assis à mon bureau, ne me décidant sur comment attendre le levé du jour. Je croisais furtivement mon visage dans une glace qui pendait non loin de mon étude. Je ne ressemblais à rien, je n’avais plus rien d’humain. Mon regard était noir, ma chair brûlée, parcourue de stries et de cicatrices. Je détournais le regard pour tenir ma tête de mes deux mains. Il fallait que j’aille me saouler, que j’efface encore un peu ma vie. Je pris mon masque de son étui et l’accrochais bien solidement par des sangles noués à l’arrière de mon crâne. Je me regardais à nouveau alors que je me vêtais d’une veste longue. Je ne faisais plus un monstre, mais j’étais toujours une aberration,je ne pouvais pas plus observer ce vil vernie que ce qui se trouvait derrière. Après avoir trébuché sur un autre cadavre de bouteille qui gisait au sol, je sortis finalement dehors.

     

    Il n’y avait que peu de personne à cette heure-là, mais si peu soit-il on pouvait tout de même y trouver des groupes bien distincts. Les plus identifiables se trouvaient-être les marchands traînant quelques marchandises sur quelques charrettes, préparant la foire prochaine ou réapprovisionnant leurs échoppes. Je rabattais un peu plus ma capuche lorsqu’un groupe de personnes louche se mit à me lorgner comme leur prochaine proie. J’avançais vers la taverne la plus proche, l’un des types louche me surveillait attentivement lorsque j’entrais enfin. J’étais un habitué, à peine entré je me dirigais vers une table dans l’un des coins ou le patron ne mit pas une minute à m’apporter ma traditionnel bouteille de whisky. D’un verre à l’autre je ne perdais rien de ce qu’il se passait dans l’auberge. Dans ce coin discret, loin de la scène où se trouvait un petit groupe de musicien le soir, personne ne faisait attention à moi, mais moi je voyais tout. Un homme qui devait avoir du pinard à la place du sang reluquait une serveuse, d’autres parlaient tout bas de transactions marchandes prochaines et surement frauduleuses …  On ne devait pas être plus d’une dizaine à être présents hormis le personnel. La moitié de l’assemblée pourtant, ne semblait intéressée par rien d’autre que ce qui se trouvait dans un coin. Je ne le laissais pas paraître, mais je n’avais d’yeux que pour eux. Après plus de deux heures, je finis par sortir, certain de ce qui se passerait devant les fins rayons dorés qui perçait le voile de l’horizon. Je laissais alors quelques pièces sur la table pour ne prendre que la bouteille et sortir par la porte de derrière.

     

    Certitude affirmé, je n’avais pas quitté l’arrière-cour de l’auberge, que je les voyais tapis au coin de toutes les ruelles sortant sur les artères de la cité. La bouteille à la main, je fis semblant de tituber, peut-être plus réel que simuler mais l’effet prit. Je bus une gorgé, tomba à terre, roulant sur le dos pour prendre une nouvelle gorgé quand le premier malandrin vint me menacer en me pointant un stiletto sur la gorge. D’un mouvement fluide de la main je faisais tomber le piège que je venais de tendre en faisant sauter la tête de mon assaillant d’un canon miniature caché dans ma manche. Mauvais pêcheur que celui qui ne sait à quel poisson il tente de s’en prendre. Je ne sortais jamais sans assez d’arme sur moi pour pouvoir parer à toutes éventualités. Je rétractais le canon fumant dans ma manche en me relevant. La bouteille toujours à la main je me débarrassais d’elle, l’envoyant rencontrer le visage du premier homme qui se jetait sur moi armé d’un gourdin. En me retournant je passais mes mains dans ma veste pour saisir deux longs couteaux attachés dans mon dos. J’étais à la fois calme et plein d’une rage retenu sûrement dû à l’alcool. J’avais l’écume aux lèvres, mon regard criait ce que je me retenais à faire : Un bain de sang inutile. Je n’étais pas un boucher, et je n’aurais il y a longtemps rien eu d’effrayant dans mon attitude ou mon visage, mais certain de ces voleurs semblaient douter un instant avant de s’élancer. Coups après coups, giclure de sang après giclure de sang j’en arrivais à les faire fuir. Une débandade comme j’en avais rarement vu, la plupart, même parmi ceux qui n’avait encore levé leurs armes contre moi, les laissèrent tomber pour détaler. Je les avais découpé, haché. J’avais du sang partout sur moi, mais il n’apparaissait de manière ostentatoire qu’en deux endroits, mes lames, et mon masque. A croire que ce n’était plus que ces éléments qui me définissaient. Je nettoyais les premières en les passants rapidement sur les vêtements d’un de ceux qui gisaient à mes pieds avant de les dissimuler à nouveau sous ma veste. Je retirais l’autre de mon visage avant de le nettoyer précautionneusement avec un linge que je n’utilisais que pour cela, que je sortais d’une de mes poches. J’entendis soudain un cri étouffé venant de derrière moi, je me retournais en remettant mon masque pour voir que l’un de mes attaquants était encore bien trop vivant. Je le fixais si bien qu’il en baissât les yeux vers la seul plaie qu’il avait ; une entaille peu profonde qui partait de son coude à sa main. Un gamin à peine sorti des jupes de sa mère. Que me vouliez-vous l’ami ? Disons que plus ta réponse me plaira plus tu auras de chance de repartir d’ici en n’ayant vécu qu’un mauvais moment. Il hésita un instant avant de simplement dire : L’église nous a sommé de ... Je ne réfléchis même pas un instant, je déclenchais le mécanisme de ma seconde manche et mit un terme à ses piètres souffrances.

     

    Partie II :

    Révélation

    La méthode discrète ayant échoué je n’allais pas devoir attendre longtemps avant que je me prenne mieux que ces pourceaux pour que mon affaire soit réglée. Quel sôt ai-je pu être d’avoir pu penser qu’il ne me retrouverait même en de si lointaines terres. De tous les ordres j’avais fait partie d’un des seuls auxquels on ne confiait ce genre de missions. On ne nous faisait pas confiance pour ce genre de tâche. Nous étions mis à l’honneur pour bien de nos actions, mais l’assassinat de prétendus hérétiques n’en faisaient pas parti. Leur dirait-on seulement qui il devrait traquer ? Allais-je devoir me battre avec d’anciens membres de chapitres que je fréquentais ? Je le saurais bien vite, et sûrement la ville entière avec. Ma plus grande question sans réponse était ce qu’allait en penser les seigneurs de ces contrés … laisseraient-ils couler ? Participeraient-ils aussi à ma traque ? Ou prendraient-ils ma défense en refoulant ces voyageurs vers leurs lointaines contrées ? Après tout, ils n’auraient aucune autorité légale en ces terres pour attenter à ma vie de manière publique, mais le moyen officieux ayant échoué, ils tenteraient sûrement l’officiel désormais. Mais je leur accordais sans aucun doute trop d’honneur … non … ils effectueront bien encore quelques bassesses avant que j’ai le droit à un combat entre hommes d’honneur.

    Je pus passer une semaine de relative tranquillité. J’avais laissé mes activités en suspens le temps de régler ce jeu à l’issue incertaine. Si je devais sortir pour quelques raisons, je le faisais avec la plus grande prudence, ne prenant que les artères gorgées de monde et surveillées par la garde locale ou une quelconque attaque ne serait pas passée inaperçue. Sans soucis j’en arrivais au septième jour. C’était un jour de fête, la ville s’illuminait de feux d’artifice et de grands bals la jonchaient. Toutes ses activités se trouvaient centrées sur les différentes places qui jalonnaient le centre-ville. En soit il ne se trouvait que peu d’âmes vaillantes dans le quartier ou je résidais. C’étaient les heures sombres des trahisons et jeux de sang. Ce ne fut qu’une question de temps avant qu’ils ne viennent.

    L’intrusion dans la bâtisse où je vivais se fit par l’étage en dessous de celui ou j’étais. Une personne peu attentive n’aurait sûrement pas relevée le bruit d’une vitre que l’on brisait pour pouvoir atteindre sa poignée et ainsi l’ouvrir sans plus de fracas. Mais j’étais de nature alerte, et bien au fait des méthodes que l’on employait désormais envers moi. Ils entrèrent, un nombre inconnu, leur formation leur disait d’être synchrone sur leurs déplacements pour que si l’on les entendait, quiconque ne puisse savoir leur nombre exacte. Un pas feutré et unique mêlé à une respiration commune. Il ne régnait aucune lumière chez moi, et que ce soit eux ou moi, nous préférerions chacun que cette élément puisse être un avantage dans nos actions.  Je connaissais ma demeure mieux qu’ils ne pourraient jamais la mémoriser, l’obscurité de ces lieux demeurerait donc leur tombeau. J’étais adossé à ma fenêtre, face à l’escalier montant vers moi. La faible lueur de la lune me fit voir le reflet de deux paires d’yeux. J’étais parfaitement invisible, je le voyais à leurs yeux, cherchant leur cible dans la pièce. Nous n’étions éloignés que d’une poignée de pieds … et pourtant j’étais absent à leur regard. Je les vis sortir une petite lanterne qu’ils tentèrent d’allumer discrètement, et quand enfin ils en firent une petite source de lumière ce ne fut que pour me voir fondre sur eux. Je tranchai net la main qui tenait la lanterne, toutes deux vinrent s’écraser au sol avec fracas. Le silence fut brisé par le cri de surprise et de douleur de ce premier spadassin. Il tomba à la renverse sur l’homme derrière lui qui tentait vainement de contre-attaquer. Je vis alors qu’ils étaient bien une douzaine à tomber tels des dominos dans les marches de l’escalier. Mon logis n’était pas fait pour un assaut de cette importance du fait de sa nature exigue, et ainsi j’eus le temps d’en mettre à mort deux autres avant qu’ils ne puissent se dépêtrer de ce bourbier de sang et de cris. Je leur marchais dessus sans vergogne, qu’est-ce qu’une troupe de mort peut avoir à faire de voir ses membres se faire piétiner alors qu’eux même se faisaient trucider ? Ils quittèrent rapidement l’escalier désormais glissant pour se mettre sur le terrain nettement plus avantageux de la pièce peu meublée qui y menait. Ils étaient tout de même encore neuf, et ceux-ci étaient bien mieux équipé que les hommes qui m’avaient assailli une semaine plus tôt. Dans la faible lumière qui ondulait dans la pièce je pus mieux les observer ; ils portaient tous une tenue uniforme composée d’une cotte de maille doublée de protection de cuir bouilli, seul leurs armements pouvaient les différencier. Un détail cependant attira mon attention et ce détail était une marque sur leur cuir qui représentait un soleil à son apogée pourfendu de lames. Ce symbole était celui de l’Ordre du Soleil Invaincu, assemblé, sanctifié de fanatiques voués uniquement à obéir aveuglément aux ordres de l’église. Ce détail confortait ma réflexion mais tout fanatique qu’ils furent j’avais un coup d’avance. J’avais l’avantage de leur visible confusion et je ne pouvais laisser ce moment fugace disparaître sans n’en prendre nul avantage, mais je ne devais pas oublier qu’ils étaient des professionnels entraînés; ils reprendraient vite leurs esprits. De la main ne tenant pas mon épée je pris d’un geste souple deux couteaux de lancer que j’envoyais transpercer les gorges non protégées de deux de ces gens à ma droite pendant que je m’élançais vers ceux à ma gauche. Je tranchais de l’oreille au menton le visage du premier avant de glisser vers le second à qui je sectionnais la jambe au niveau du mollet. Ils se mirent à réagir pendant que le troisième paraît ma lame en croisant les siennes. Je lui assénais un coup de pieds dans les parties tout en actionnant le canon de ma manche à bout portant sur le cœur d’un homme qui venait de fondre sur moi depuis mon flanc gauche. Tir mortel qui, malgré la faible puissance de ce mécanisme de surprise que j’avais moi-même conçu, fit tout de même gicler le sang sur l’homme se trouvant derrière lui. J’en profitais pour en finir avec l’homme qui se tenait l'entrejambe, prostrés et à genoux. Je plantais en me baissant ma lame dans le pied du septième homme tout en esquivant le coup de hache du huitième qui vint se planter en traversant le cuir et la cotte de maille de l’homme entravé de mon épée. Je pris l’arme du tout nouveau mort, un sabre léger que je plantais sous l’aisselle de celui à la hache, le laissant agonisant au sol. J’étais prêt à le mettre hors d’état en écrasant ma botte sur son visage lorsqu’une brute sans armure m’enfonça le flanc en me plaquant au sol sur l’amoncellement de cadavre se trouvant derrière moi. Il devait facilement faire dans les sept pieds, je n’avais jamais vu homme si grand. Il m'assèna de grandes et puissantes volées de coups dans le visage avant qu’il ne cesse lorsque mon masque à demi brisé chu sur le côté laissant apparaître mon âme criante de violence à l’encontre de cette homme. Je déclenchais alors mon mécanisme à ressort de mon autre manche tout en le poussant du genou, les actions combinées de la poudre et de mes muscles le firent tomber à la renverse dans l’autre sens. Je ne savais où je l’avais touché et j’en avais cure, je ramassais alors la masse qu’un cadavre m’avait laissé là avant de lui asséner un nombre de coups indéfini dans le crâne. Ce qu’il en resta après ce déferlement de violence était indescriptible. Je trainais la masse jusqu’aux marches de l’escalier où je m’assis, le sang de mes premières victimes coulant encore dans un flot qui mit quelque minutes à se tarir. On pouvait encore entendre les râles d’agonie de quelques-uns d’entre eux que je n’aurais pu identifier. Je restais assis là observant le massacre de la pâle lueur de la lune qui transperçait la fenêtre qu’ils avaient brisé pour entrer et observant un masque rouge scindé en deux traînant au sol dans une marre d’hémoglobine. Le combat n’avait pas duré plus de cinq minutes, mais il m’avait cru en voir ressortir des lustres de combat pour des lois divines erroné.

     

    Je restais ainsi plusieurs minutes avant d’entendre un son familier filtrant de l’extérieur, plus précisément de juste devant chez moi. Ce son provenait d’un cor que je connaissais bien, un cor noble annonçant que plus encore de noblesse. D’un tel message on ne pouvait ignorer l’appel. Je laissais choir la masse qui me parut soudain peser plus que le poids du monde. Je marchais d’un pas lent vers la sortie, récupérant au passage mon épée, qui était resté planté dans le pied d’un des cadavres. Je la rengainais au côté, écrasant en passant mon masque qui céda à peine entré en contact avec ma botte. Je sortais alors, découvrant tout un chapitre, couvrant la rue entière, rangé en ordre de marche. Ils revêtaient tous une armure d’argent scintillante et avaient hallebarde à la main. En face de moi, je devinais facilement le commandement de cette troupe en l’emplacement d’un petit groupe précédé d’un porte étendard qui se dirigeât vers moi faisant abstraction de la petite armée qui ne sourcillait pas non plus à son passage. Contrairement à mes assaillants précédant, leur étendard ne les identifiait pas comme membres du Soleil Invaincu, mais comme étant membre de l’ordre de la Flamme du Jugement, représenté d’une balance cousue d’or, enflammée d’un feu rouge cramoisi sur fond de bleu roi. Ils s’arrêtèrent à quelques pas de moi, je m’agenouillais alors comme le voulait la coutume. L’homme à la gauche du porte-étendard, qui se trouvait être le héraut, déroula un parchemin qu’il déclama ainsi :

     

    - Hérétique Tancrede Fulminare, vous êtes sommé de comparaitre à la justice divine demain au zénith au lieu-dit de la colline du saint. Si jamais vous refusez, nous vous traquerons et vous exécuteront sans aucune autres sommations.

     

    Sa déclaration finie, il prit grand soin d’enrouler à nouveau le parchemin. Je me relevais alors, déclamant moi-même quelques mots en laissant apparaître mon visage.

     

    - Sachez que je ne réponds pas à ce titre, si vous souhaitez que j’accède à votre requête, il faudra que vous utilisiez les bons titres et paroles…

     

    Je n’avais pas totalement fini ma phrase qu’un homme à l’armure finement ouvragé et à la coiffure impeccable coiffé en arrière que je devinais comme étant de rang élevé, me coupa :

     

    - Comment oses-tu ?espèce de …

     

    Sa courte exclamation était déclarée avec haine. Il aurait continué s’il n’avait pas lui-même était coupé dans ses déclaration par la main levé d’un homme d’âge et de sagesse, à la barbe comme à la toison blanche. De son armure d’argent, ouvragé d’or, on le devinait facilement comme étant encore d’un rang militaire et de noblesse supérieure à celui du petit roquet qui ne s’opposa pas à sa parole :

     

    - Cesse donc des outrances garçon !

     

    Je connaissais cet homme, j’avais combattu il y a longtemps à ces côtés. Je reconnaissais en lui l’honneur brave et juste, un honneur de ceux qui ne sont pas fanatiques, et bien souvent plus saint que celui de ceux qui le clame. Il me fit un signe de tête avant de reprendre :

     

    - Seigneur Fulminare, je vous assure que vous aurez toutes les grâces accordés à votre illustre nom dans le jugement de demain, et je vous prie de bien me croire que cette affaire se finira demain. Vous n’êtes pas de ceux à fuir, nous le savons bien, je vous laisse la nuit pour vous préparer, une partie de mes hommes garderont votre maison et la nettoieront. Vous ne risquerez plus rien cette nuit, les heures de trahisons sont passées, vous avez passé ces épreuves imposées par l’église ne lui en déplaise. Je suis désormais en charge de ce jugement. Venez au zénith demain, vous aurez un héraut pour que les notaires et juriste prennent bonne note du jugement divin. Ce jugement ne sera pas mis en doute tant que je vivrais.

     

    Après un dernier signe de tête il tourna les talons et sa suite suivit, ainsi que la quasi-totalité du chapitre présent, une vingtaine seulement resta, formant une garde encerclant la maison sans aucune intention belliqueuse, pendant que leur corps médicale nettoyait ma demeure, récupérant les cadavres, œuvrant à la disparition du sang et nettoyant toutes autres traces de luttes. Ma maison fut remise à neuf comme si rien ne s’y était déroulé avant qu’une heure ne se soit écoulée. Ne restait alors, déposées sur une table, que les fragments de mon masque. Je les rassemblais pour les monter dans ma chambre, où je les déposais dans une petite boite. Je rangeais mon épée dans un coffre déposé non loin de mon bureau et où trainaient diverses autres lames. Je m’apprêtais à m’allonger pour tomber dans les bras de la douce nuit, quand je vis que les fêtes en ville en étaient arrivées à leur apothéose quand éclatèrent dans le ciel des dizaines de feux d’artifice. J’étais fatigué, mais je restais quand même à observer de longues minutes, remarquant à peine que les plaies de mon visage s’étaient doucement mises à saigner. Une goutte roula le long de ma joue, ce n’était pas seulement mes plaies qui saignaient, mes yeux également perlaient de filets de sang. Je me prenais un linge imbibé d’alcool pour essuyer ces écoulements dès que je les remarquais. Je me déposais ensuite un onguent sur le visage avant d’aller m’écrouler sur mes draps.

     

    Partie III :

    Révélation

    Le lendemain je me levais aux aurores, ce genre de jugement nécessitait certains préparatifs. C’était des évènements rares, l’église préférait ce qui aurait pu m’arriver par deux fois en une semaine : un assassinat discret et maquillé. J’ouvris une armoire et en sorti quelques habits de nobles confections que je suspendais avec précaution à une poutre du plafond. La tenue était bleu foncé, cousu d’argent ; il fallait être présentable. Je revêtait le gilet et la chemise ainsi que le pantalon approprié avant de m’installer devant mon miroir de bureau. Je me coiffais, tirant une partie de ma chevelure en queue de cheval que j’attachais d’un ruban également bleu et argent. Il ne restait que deux mèches de cheveux noir pendant de part et d’autre de mon visage de manière inégale lorsque je sortais d’une petite boite un masque argenté. Je le plaçais puis le nouais délicatement sous ma chevelure. Je mettais alors des bottes de cuirs noires, puis le restant de ma tenue avant de mettre enfin une ceinture partant de mon épaule gauche à mon côté droit. Je m’avançais alors vers un coffret fermé d’une combinaison. Une fois déverrouillé j’en sortis une épée d’apparat travaillé dans le détail, que j’insérais dans un fourreau d’une beauté égale, puis accrochais le tout à ma ceinture avant de sortir.

     

    A l’extérieur, la troupe qui avait gardé mon logis durant la nuit était rassemblée. On n’aurait pu croire qu’ils n’avaient jamais bougé. Cette présence étrangère et inconnue troublait quelque peu la population au vu de l’agitation ambiante et des différents groupes qui s’étaient formés pour discuter et nous observer d’une manière qui se voulait discrète … mais … il n’en était rien. Même la garde de la ville semblait se demander ce que signifiait la présence de ce détachement armé portant des armures si curieuses et luisantes, mais en soi ces soldats n’avait rien commis de répréhensibles. Lorsque je sortis je fus immédiatement accueilli par le chef des soldats. Il me fit le salut réglementaire de son ordre auquel je répondis par un simple signe de tête qui nous mis tous en route en ordre de marche. Il y eu de grandes clameurs sur tout le chemin menant à la colline du saint. Tout un groupe de badauds avait abandonné ses activités pour suivre et connaître le fin mot de cette histoire, ce qui poussa mon escorte à plus d’une fois écartés la foule nous entourant du manche de leur hallebarde. Ces quelques brutalisassions indignèrent quelques habitants, mais personne n’osait tenter l’expérience de la lutte du pot de terre, contre le pot de fer. Quand nous arrivâmes en vue de la colline, nous étions déjà sortis de la cité depuis une bonne demie-heure et la foule s’était réduite de moitié. Quand enfin nous arrivâmes à cent pas de la colline nous purent tous observer l’implacable sécurité qui s’y était déployée. La colline, qui se trouvait en partie clairsemée d’arbres et de légères terrasses se trouvait bardée d’une première rangée de soldats, puis un peu plus haut d’une seconde rangée des mêmes soldats, et encore un étage au-dessus de ce qui semblaient être des archers. On pouvait facilement deviner que ce dispositif se poursuivait tout le long de la colline, bloquant toute intrusion sur ce territoire privatisé temporairement. Ils avaient su se mettre à une distance suffisante de la ville pour qu’aucune menace ne fût imaginée par la garde. Enfin au pied de la colline, le chef de mon escorte salua un homme moustachu que l’on pouvait deviner comme étant son supérieur. Il le salua, puis prit congé, son supérieur m’escortant dans l’escalier menant au sommet pendant que mon ex-escorte dispersait la foule qui aurait visiblement voulu elle aussi m’accompagner jusqu’au sommet.

     

    Au sommet je découvris en partie le lieu que je connaissais pour y être venu quelques fois et pour … certaines activités. Il s’y trouvait une chapelle en ruine et dont on ne distinguait que quelques restes de murs, quelques colonnes, le tout emmitouflé d’un épais manteau herbeux et moussu. A la différence de mes précédentes visites, on pouvait aujourd’hui observer sur le plateau verdoyant une dizaine de tentes de différentes importances, ainsi qu’une masse indéfinie et parfaitement stationnée de soldat. Une tribune avait même était dressée au centre relatif de l’agglomération. Je m’avançais, devancé de mon moustachu jusqu’à l’estrade où se trouvait assis sur une rangée de ce qui aurait parfaitement pu être des trônes où se trouvaient assis différent seigneurs aux armures rutilantes. J’arrivais enfin devant l’estrade, le moustachu se positionna à ma droite, posant sa main sur la poigné de son épée après avoir salué l’assemblé. Sur l’estrade se trouvait assis en tout sept hommes. Au centre des sept se trouvait le fondateur de l’ordre en la personne de mon ancien allié, l’homme à la barbe blanche, vénérable et sans faille. A un trône d’écart à sa droite se trouvait à mon grand regret le petit roquet. Mes juges seraient donc sept. Le vieil homme se leva avec peine mais énergie et dis : Seigneur Fulminare vous êtes venu en temps et en heure, paré des atours d’usage. Le jugement sera bref et saint car laissée au choix des dieux. Il sera respecté. Vous aurez les mêmes chances que le champion que la sainte église a retenu pour rendre justice divine. Les paroles de mise dans ces situations ayant été déclamées, mon adversaire s’avança vers moi. A mon grand étonnement, cette adversaire se leva d’un siège fort proche de celui du maître de l’ordre. Il me sourit d’un sourire carnassier comme de ceux que l’on aurait pu voir de la part d’un lion face à un rat. J’affronterais le petit roquet. Tous les soldats qui attendaient aux alentours se positionnèrent en un large cercle autour de nous, laissant l’estrade fermer une large partie de leur terrain de duel improvisé.

     

    Il descendit de l’estrade d’un bond rapide, de son armure il était déjà vêtu. Deux pages vinrent lui apporter casque et bouclier tandis que cinq autre vinrent vers moi, me proposant une armure que je devinais de qualité similaire à celle de mon adversaire quoique nettement moins ostentatoire. Je refusais tour à tour l’armure, la cotte de maille, le casque, le bouclier, tandis que celui qui se vantait déjà de me pourfendre abaissait la visière de son casque et dégainait son épée. Je fis de même que lui avant de la planter dans le sol, m’agenouillant, faisant reposer mes mains sur sa garde, ma tête sur le pommeau. Je priais un instant toutes les sources qui voudraient encore m’écouter. Devant moi le roquet s’impatientait, faisant des allers retour d’un air arrogant. Il me lançait injures sur injures, mais lorsque que je me relevais enfin, il cessât ses infâmes paroles et se mit en garde. Je croisais les bras sur mon torse attendant le mot que tout le monde avait sur les lèvres. Commencez. Il s’avança, ne laissant transparaître de derrière son bouclier que ses yeux et la pointe de son épée. Chacun de ses mouvements était exécuté avec précaution et prudence. Quand enfin il arriva à ma hauteur, il se risqua à passer à l’attaque. Son coup de sixte fut souple, mais il exposa trop son épaule droite dans son élan. Je pivotais en une esquive du pied gauche, faisant tourner mon bassin et s'abaisser mon torse, son coup passé, pour retirer mon épée du sol. J’allais lui asséner un premier coup sur l’épaule, mais il se remit immédiatement en garde, ramenant son bouclier devant lui. Sauf aux jointures il n’y avait aucune faille visible dans son armure, et c’était sans compter son bouclier et le tranchant d’une lame sans doute affûtée le matin même. Je devrais nécessairement le laisser attaquer de prime si je voulais pouvoir passer sa garde. Les duels face à ce genre d’adversaire s’annonçaient toujours comme les plus longs, n’ayant ni armes d’hast ni à feu pour leur briser la garde il fallait attendre le moment opportun. Coups sur coups j’esquivais ou parer ses assauts tentant de l’obliger à attaquer de prime. Mais il n’était pas dupe, il savait qu’une attaque de ce genre l’exposerait bien assez longtemps pour que je lui assène un coup, si ce n’est fatal, assez handicapant pour que le suivant le soit. J’opérais donc à un changement de tactique et à son nouveau coup je le prenais au fer, bloquant son bouclier de ma lame et attrapant de poignet tenant son arme de ma main libre. Je ne pus lui faire lâcher prise sur son arme alors je tentais une botte risquée en tentant de lui faire une clé de bras pour tout du moins lui briser la garde, me laissant l’instant propice au premier jet de sang. Il jura quand je lui fis une entaille profonde sur sa jambe, lui sectionnant à quelques pouces près l’artère fémorale. Sans que cette blessure lui soit fatale, elle lui fit mettre genoux à terre. Il me menaçait toujours de la pointe de son épée comme de son regard. Il ne pourrait pas se relever, sauf à boitiller sur une jambe, ce que son armure lourde comme ses quelques tendons que je lui avais tranchés ne lui permettraient pas. Il le tenta tout de même, tentant de m’assener un dernier coup avant de s’effondrer sous son poids. Il régnait un silence de crypte. L’ordalie ne devait laisser qu’un homme en vie. J’avais ma pointe sur sa nuque. Je ne ressentais plus rien. Je levais mon épée avant de l’abattre. Je rengainais en quittant la colline, les hommes s’écartant devant moi.

     

    Je revenais invisible chez moi à la nuit tombé. J’avais passé une partie de l’après-midi à nettoyer mon épée près d’un lac perdu dans la forêt non loin de la cité. Ce fut une après-midi magnifique, je profitais de cette retraite de plaisance loin de la ville pour encore finaliser les dernières lignes des papiers et documents nécessaires à mon élévations sociale dans cet empire de bureaucrate.

     

    IV. Remerciement :

    - A Rikka, Miaou d'abord, et encore merci pour la correction de cette candidature.

    - A Stalroc, car au fond, même en étant un tyran, il est sympa *wink wink*

    - A Falcar, il ferme la trinité de mes parrains sur Simurgh, toujours là quand j'ai besoin de lui.

    - Au reste de simurgh, car vous êtes la crème de mon gâteau minefieldiens quoi que ça veuille dire.

    - A Arthur pour m'écouter, pour ses talents de confection sur mon Skin et sur certaine chose à venir.

    - Au dieu Cookie, que nous devrions plus prier, il nous sauvera tous. (Et non ce n'est surement pas Mopitio)

    - Au reste de Minefield, car j'en oublierais toujours.

     

    Votre Humble et Dévoué Magouilleur,

    Tancrede Fulminare.

  9. Bonsoir Bonsoir,

     

    Ecrelynf il a trop fouillé, il a vu trop de chose pour être honnête, mais au fond, je l'aime bien.

    Il est venu me tenir compagnie sur mon chantier, et il m'a même apporté des matériaux essentiels à mon œuvre.

    Il m'est sympathique depuis que je le connais c'est à dire depuis mon arrivé sur Minefield.

    Je ne douterais en aucun cas que son affaire sois fructueuse et bien gérer ... et puis c'est joli les feux d'artifice, ça met de belles lumières dans le ciel.

    Après voila, je ne saurais que dire de plus, à mon avis il mérite largement.

     

    Tancrede Fulminare,

    Citoyen Simurgeois.

  10. Rikka Rikka Rikka...

    Rikka c'est le miaulement, c'est celle qui avec Stalroc m'a accueilli dans mon nouveau chez moi qu'est Simurgh.

    Clair, concise, elle a vite su m'apprendre les rudiments et particularité propre à minefield.

    Elle est toujours joviale, prête à donner un coup de main, elle est le parrain parfait.

    Mon avis ne se base que sur mes quelques récentes semaines, vu que je viens d'arriver, mais en sois je le pense véridique et approuvée par mes pères.

    Bref, je la pluissoie aujourd'hui pour lui dire merci de ses bon conseil et de sa bonne humeur ^^.

     

    Tancrede Fulminare,

    Citoyen Simurgeois.

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