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Tancrede Fulminare

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Messages posté(e)s par Tancrede Fulminare

  1. Bonsoir bonsoir,

     

    Moi je me voyais bien le plussoyer, même s'il est pénible parfois, car au fond, pour râler sur quelqu'un, ne faut-il pas l'aimer un peu ?

    Je l'aime bien ce vieux, c'est mon cali'Nafi dans ce monde injuste.

    Il est très sympa, adepte du bon délire, c'est la personne qu'on adore détester.

    Des mauvais point ? Comme si on en avait aucun. Mais pour équilibrer la balance il en a des bons.

    Il est sympa, il est présent, parait qu'il build bien, je sais plus quel bon délire en particulier on a fait ensemble, mais je sais qu'il y en a quelques bien senti.

     

    Bref : Votez Nafiros, pour un monde meilleurs avec un citoyen en plus.

     

    Tancrede Fulminare

    Maintenant laisse moi en paix, fantome de malheur.

     

    EDIT : Soutien Annulé.

  2. Les nains ONT un complexe d'infériorité.

    Après, c'est classe, donc ca passe, si encore ils avaient juste fais un immense tas d'or ... ca aurait fais orks.

    Les statues sont très classes, ont à Thorgrim le Rancunier, grand roi de tout les Nains et maitre de Karak-a-Karak, Ungrim Poing de fer le Grand roi Tueur de Karak Kadrin, mais il manque Grombrindal ... et surtout ... surtout ... Josef Bugman, le plus grand brasseur de bière de l'univers infini ! (La galianorge ne vaut rien contre la Bugman, je suis près à vous en couper la barbe.)

    Franchement ca pète des barbes, je vais me reconvertir Nain.

  3. Bonsoir Bonsoir,

     

    - Joueur Investi : Check

    - Joueur Competent :

      - PvP : Check

      - Construction : Check

    - Joueur Sympathique : Check

    - Joueur m'ayant remercié dans cette candidature : Check

    - Joueur Bosseur : Check

    - Joueur qui pense à la Noiculover : Check

    - Tancrede donnant son plussun : Check

    - Titi Commercant : à vous de le Check

     

    Checkeusement,

     

    Tancrede Fulminare.

     

    Fin de Transmission : Check

  4. En ce jour cher lecteur, permet moi de te présenter le premier chapitre des Chroniques des Vérités Fuyantes.

     

    Les Chroniques des Vérités Fuyantes :

    Chapitre I :

     

    Divulgacher

    De toutes les couleurs que j’arbore, jamais je ne porte le blanc. On ne porte le blanc qu’en rejoignant la dame pour la dernière fois et c’est ainsi un symbole très fort. Elle-même en portes régulièrement comme pour nous rassurer que le pire ne se pourrait être que l’impossibilité de la servir à nouveau sur terres tout en nous offrants une éternité en son royaume, ce que tous Jaegers aspirent à atteindre. Autrement, le blanc est très salissant pour le travail de mortel. Mais ce n’est au final que très peu le propos de cette histoire.

     

    _____________________________________

     

     

    « Traque l’homme de blanc, abat-le comme un voleur et renvoie … »

     

    Notre Dame était triste et mélancolique comme seul elle savait l’être si bien que toute la création s’en ressentait. Elle doutait elle-même de son ordre comme le montrait sa sentence interrompue. Dans tout l’assemblé des Jaegers rassemblé dans le songe de la Dame régnait un silence surnaturel contrastant avec le champs des oiseaux, les lyres et chants comme les clapotements d’eau qui y demeuraient normalement. Même le bruissement du vent dans les feuilles du grand saule s’était tu mais il semblait pleurer contrairement à Notre Dame qui se maitriser, se faisant violence pour ne pas lâcher la moindre larme, plantant ses ongles dans les plis de sa robe recouvrant ses genoux pour garder contenance. Ses yeux fuyant les miens elle les redirigea vers un trône vide à sa droite.

    Notre Dame était triste et mélancolique comme seul elle savait l’être si bien que toute la création s’en ressentait. Elle doutait elle-même de son ordre comme le montrait sa sentence interrompue. Dans tout l’assemblé des Jaegers rassemblé dans le songe de la Dame régnait un silence surnaturel contrastant avec le champs des oiseaux, les lyres et chants comme les clapotements d’eau qui y demeuraient normalement. Même le bruissement du vent dans les feuilles du grand saule s’était tu mais il semblait pleurer contrairement à Notre Dame qui se maitriser, se faisant violence pour ne pas lâcher la moindre larme, plantant ses ongles dans les plis de sa robe recouvrant ses genoux pour garder contenance. Ses yeux fuyant les miens elle les redirigea vers un trône vide à sa droite.

     

    Tous les regards des Jaegers se tournèrent vers moi. Pourquoi la tache m’incommodait-elle à moi en particulier ? Peut-être parce que de tous les récits on disait que je lui ressemblais. L’être blanc était devenu l’ami d’un autre dieu de notre monde qui lui-même était l’ami de Notre Dame. Son allégeance était floue, on n’eut même cru qu’il avait donné serment à l’un de ceux qui sème discorde, malheur, chaos et ténèbres. Je ne l’avais jamais vu, mais on m’avait parlé de l’être blanc qui ravagea ce monde, semant le sel sur les champs, la noirceur dans les cœurs, le courroux du ciel. Sombre était devenu son cœur et détonné maintenant avec ses intentions initiales de blancheur, d’éclat et d’honneurs éternels.

     

    Ainsi soit-il, je le détruirais.

     

    Tous Jaegers sent sa proie, c’est un pouvoir que nous avons, et si nous ne la sentons pas, peu importe le destin de chacun, il se tordra pour que tout entre en collision. Les seules à échapper à ce genre de traque sont les dieux, et cela plus par principe que par la force des choses. Même les dieux craignent les Jaegers, personne ne peut vaincre un Jaeger, personne ne peut échapper à un Jaeger. Nous sommes des entités qui furent créé au commencement du monde pour le maintien de la balance morale, des dieux mineurs au service de la Dame et de la Coupe, rendant justice sur tous les plans de réalité. Même si notre mission est destiné aux vies mortelles et malgré le principe, une fois un Jaeger eut pour mission de traquer un dieu. Cette traque ne s’est toujours pas achevée. Depuis, ce n’est plus la balance morale qui penche, mais la balance de la réalité, ce qui, plus que la Dame, fait souffrir ce qui tient de base à toutes choses.

     

    Je quittais l’assemblé après avoir tourné les talons. Je voyais du coin de l’œil deux clans se former parmi les Jaegers présents. Il y avait ceux qui ne pouvait quitter notre Dame des yeux tellement il était meurtrier pour nos âmes de la voir pleurer. De L’autre côté se trouvait ceux dont le regard ne pouvait me quitter. Ils restèrent tous, comme confiné dans le songe à l’inverse de moi qui devait partir. Si je ne réussissais pas, plus aucun de mes frères ne quitterait les lieux avant longtemps … si j’échouais il faudrait qu’un dieu s’attelle à reprendre ma tâche. Toutes les sphères du monde semblaient retenir leurs souffles de peur que la moindre expiration ne fasse défaillir mon bras et trembler mon épée.

     

    J’allais passer le lac quand Ambivalence m’agrippa l’épaule et me retourna sans que je n’eut mon mots à dire, seulement le temps de lui caler une lame sous la gorge, une lame fait en métal de songe, apte à l’occire un temps.

     

    - Sédition ! Trahison ! Comment oses-tu m’arrêter dans ma quête ! Lui hurlais-je dessus, certain que nous étions assez loin de l’assemblé pour qu’aucun ne nous entendes. Etonnamment ce fut la première fois que je pus lire ses émotions dans son regard, malgré que la faille l’ornant semblé plus instable que jamais. Il était aussi triste que la dame. Je retirais ma lame de sous sa gorge.

     

    - Fais plus que ton devoir, massacre le, fais lui payer me dit-il avant d’incliner la tête pour reprendre, quoi que la question soit déjà tranché retranche là à nouveau, pour Notre Dame et pour Celle du Cœur.

     

    - Ainsi soit-il, Janus.

     

    Janus était le nom que certains mortels lui avaient donné dans les mythologies d’autre temps que les jeunes générations aimaient à étudier. Le dieu aux deux visages, et il venait de prouver qu’il méritait un tel nom. Si la question était déjà tranchée, pourquoi m’envoyait-on ? Il avait dû voir une possibilité et en croire la véracité. Je devais mal comprendre. Mais je comprenais son trouble, son âme appartenait à Notre Dame, son cœur et sa folie comme son existence appartenait à celle du cœur, la déesse de la création, support de celle-ci, celle qui dormait en sa réalité de folie où les dieux l’avaient emprisonnait. 

     

    En un pas je passais le seul du lac et disparaissait dans un autre monde, celui des races mortelles ou rampent tous les nuisibles.  Cependant il semblait que l’on souhaiter encore interrompre ma chasse car je ne réapparaissais pas au grand lac de la châtellerie où je séjournais sur le monde d’en bas.

     

    _____________________________________

     

     

    Non, je sortais directement d’un plan d’eau murale dans ce qui ressemblait à un bureau d’étude, piégé au milieu d’une bibliothèque. N’ayant que peu de créature en ce monde pouvant détourner la course des lacs, et l’endroit ressemblant fortement à la tour d’un mage, je ne pris aucun risque et sortis de mon gambison une double lame ainsi qu’une bombarde-masse. J’avançais lentement, couvrant et vérifiant chaque angle mort d’où pourrait m’attaquer je ne sais quel hérésie de ces mondes. Mais rien ne sorti de ces coins sombres. Seulement, au bout de quelques pas, une voix retentit, invitant le Jaeger que j’étais à sa table. Je priais en m’avançant ma Dame que ce ne fut pas la voix de l’être auquel je pensais. Hélas ce fut bel est bien le cas, elle était trop reconnaissable, comme ses accoutrements ou son visage.

     

    J’arrivais à sa table et après une révérence, plus d’usage que de respect j’y pris une place bien en face de lui. Je posais mes armes sur la table, les gardant à porter de mes prestes mains. Il portait une bien étrange tenue noire dont la veste était posée négligemment sur son trône. Une chemise blanche derrière un gilet noir d’où pendait une chaînette, une fine étoffe noire noué autour de son cou et passant derrière son gilet. Il regardait fixement le fond d’une coupe de vin de ses yeux gris. Ses cheveux entre le noir et le gris se tenaient en une coiffure déconstruite et fatigué, même son bouc naturel se retrouve désormais encerclé d’une barbe de plusieurs jours. Je décidais d’entamer la conversation de manière à mettre le plus de chance de mon côté.

     

    - Une parure d’un âge futur ou passé ?

     

    Il fit tourner son index sur le rebord de sa coupe, la faisant vibrer si bien qu’elle se remplissait à nouveau.

     

    - En sois ni l’un ni l’autre, une autre construction, une autre histoire. Si l’on devait la comparer à celle-ci, cependant, elle serait équivalente au futur…

     

    J’avais déjà voyagé entre les mondes, mais je ne savais duquel il parlait.

     

    - Pour répondre à la question que tu te serais posé dans insidieusement deux minutes, j’y étais pour assister à un enterrement. Un être humain que j’y aimais bien y est hélas mort. Je n’ai eu le temps que de figé hélas que quelques fragments de son histoires pour y retourner à volonté et le revoir lorsqu’il allait encore bien. J’ai vu sa mère et son père pleurer. Il n’y avait qu’eux à l’établissement de son ultime demeure. Il est seul dans la terre froide désormais. Il s’arrêta de parler un instant encore avant de reprendre.

     

    - Si je t’ai fait venir cette fois-ci ce n’est pas pour te raconter les états d’âme d’un dieu fatigué de créer. Non, je t’ai fait venir pour te fournir l’arme qu’il te faudra brandir pour détruire la bête que tu traques. C’était improbable qu’il me propose une telle chose, il n’aidait jamais dans le seul but d’effectuer un beau geste, non, il souhaitait surement nettoyer une page de sa construction pour ne pas en être inquiéter en me faisant détruire avec son aide sa créature.

     

    D’un bras las il m’indiqua la direction d’un présentoir scellé dont les chaines tombèrent. Je regardais un instant la boite désormais déverrouillé et tentais de faire refondre mon regard sur la déité, mais elle m’avait quitté. Je sentais désormais comme le monde autour de moi semblé mourir, lentement il se fracturait de manière imperceptible. J’avançais donc d’un pas décidé vers le coffret de l’arme.

     

    Comme durant la fin de mon expédition du lustre rouge il aurait été difficile de noter pour mémoire une telle vision. L’arme était en dehors de toutes catégories et même si elle semblait se restreindre à l’allure d’une grande épée, je savais que ce genre d’objet recelait une vérité bien plus terrible. Ma main se refusait à la prendre en main et pourtant elle l’attirait. Et finalement l’épée se retrouva dans ma main sans vraiment que je ne sache comment.

     

    La lame en disparu, comme se repliant, les quillons se refermant sur elle. Le miroir en face de moi se fendit à l’instant ou je glissais cette arme terrible dans mon veston. Même pour un Jaeger cela commençait à faire beaucoup. Un miroir brisé pouvait annoncer l’arrivé de … on ne savait pas trop en fait. De tous les mystères supérieurs il était de ceux que seul le calice véritable pouvait dévoiler. Dans le cas de ce genre d’apparition nous devions fuir. Je courrais donc vers le plan d’eau par lequel j’avais été dévié. Je glissais sur la table pour récupérer mes armes et ne pas perdre de temps à la contourner et courrais au travers de l’immense pièce s’écroulant tout autour de moi. Je m’y engouffrais d’un bond, une griffe n’ayant qu’un instant pour me lacérer le cuir du talon.

    _____________________________________

     

     

    J’arrivais enfin au point de chute que j’avais déjà ciblé il y a peu. Je maitrisais le voyage par lac interposé, mais là je m’étais littéralement étalé à l’arrivé.

     

    - Je passe une mauvaise journée … lâchais-je en me relevant. Ma Dame, je crains que le prochain dieu à m’aborder n’aime pas mon discours à son égard et que je n’y survive pas.

     

    La châtellerie était calme, elle l’était toujours ces temps-ci. Plus rien ne s’y passait, c’était presque ennuyeux. J’avais beau agrémenter nos vies de plus de piment que le reste de notre communauté réunie, le niveau ne s’améliorer pas.

     

    Je me relevais et essayais de trouver et retracer l’effluve de peur de ma victime désigné. La piste était proche, mais inatteignable … Elle était de l’autre côté du miroir, collé à l’envers de la pièce de notre réalité. Il … était partout, j’avais l’impression qu’il savait se frayer un chemin au travers de mon cerveau. Il avait été des nôtres futs un temps, il avait traqué tant et tant des ennemis du monde avant de se retourner contre nous et de nous abattre les uns après les autres. Nous avions mis un temps avant de comprendre, mais finalement la vérité c’était fait, nous étions trahi. Les Jaegers qu’il avait occis reviendrait à la vie un jour, lui serait détruit à jamais. Mais pour l’instant je me trouvais face à un problème, je ne le trouvais pas. Avait-il réussit à vaincre la traque ? À trouver le moyen de se cacher dans la brume ?

     

    Je n’avais même pas un semblant de piste à suivre, elles commençaient et se finissaient toutes au même point. Un ouroboros parfait. Certaine créature arrivait à reproduire cette farce naturellement et c’était donc des traques que nous savions gérer pour ne jamais trahir nos serments, mais jamais une créature n’avait réalisé pareille exploit sur plusieurs plans et réalités.

     

    Je passais des mois nombreux à retracer les pistes. Les jours devinrent excessivement lugubres. Il semblait que jamais le ciel ne retrouverait sa lumière. Le soleil avait déserté ce monde. Les Jaegers l’avait abandonné, sauf un. Je me battais contre je ne sais quel force. Je ne prenais plus beaucoup de soin à cacher ma réalité aux mortels qui bien vite m’accusèrent du sort du monde. Les autorités elles-mêmes vinrent me questionner sur des questions absurdes, des questions auxquelles je n’entendais rien. Je n’avais rien d’autre à faire que leurs servir d’élégants mensonges. Je traquais la vérité et son ennemi, il n’y avait nul besoin de m’encombrer de plus que l’impossible.

     

    L’hiver vint finalement et avec lui la musique froide de la nuit. Tout s’éteint. Toute lumière quitta le monde. Il en semblait définitif pour tous les mondes. La panique. La mort. Et désormais la bête rodait de nouveau sur terre. Une succession de lanternes me mena vers lui, qui désormais luisait au bout de la piste comme une lanterne. Je couru, quittant mon immobilité pour me jeter sur cette piste. Elle bifurquait, remontant au travers du temps. Je traversais de multiples lacs, mettant jusqu’à l’essence même du pouvoir que m’avait insufflé la Dame en danger. Mais finalement tous les risques payèrent. Je l’avais atteint, même si quelques choses me troublaient.

     

    _____________________________________

     

     

    Nous nous trouvions dans un petit kiosque dont la végétation sans doute luxuriante semblait en sommeil, au pied d’une immense forteresse de laquelle les tours côtoyaient les plus hauts nuages. Loin derrière moi se trouvait une forêt immense. Il faisait froid. Terriblement froid. Sa présence semblait avoir ici aussi jeté le froid et les ténèbres. J’avais, je ne sus pourquoi, de la peine pour lui. Il avait les traits tiré par la douleur d’une plaie lancinante semblant le pourfendre au centre de sa poitrine. Une main sur le cœur, l’autre semblant accueillir les flocons tombant du ciel comme ses enfants, il ne faisait pas attention à moi. Et pourtant j’étais un instant le centre de son univers. Il sourit, coupant nette mes réflexions, et les ôtant définitivement quand il prit la parole.

     

    - Sais-tu qu’elles m’ont toutes abandonnés, peu importe ce que j’eu put faire pour elle ? Elles m’ont chacune arrachés une partie de mon cœur.

     

    Comme l’écho de ses paroles, sa main se resserra sur son cœur, visiblement disparu. Son autre arrêta la collecte de flocons pour aller se poser sur un pied de bois noir, posé sur une estrade de pierre où il semblait manquait je ne sais quoi. Ce je ne sais quoi semblait rappeler un souvenir atroce à cet homme désormais brisé. Comme s’ils étaient plusieurs dans son esprit il changea radicalement, abandonnant ses lamentations pour venir désormais planter ses yeux laiteux directement dans les miens.

     

    Son regard glissa vers un balcon au loin sur l’immense forteresse qui serait dans un instant le témoin de notre combat. Il y sentait quelque chose que je n’arrivais moi-même à discerner. Une larme glissa telle une lame sur sa joue, la tranchant en un fin gouffre bleuté.

     

    - Le temps ne suit plus son cours, ils n’auront pas le temps d’intervenir. Je te souhaite de lui parler un jour.

     

    Il divaguait manifestement. Ses yeux me revinrent dessus, explicitement lentement, fatigué mais ou brillait désormais une lueur funeste. De résignation ? De fatalité ? De rage ? De trahison ? Ma mission semblait bien triste désormais. Je comprenais désormais les larmes de ma Dame. Elle ne pleurait pas du chagrin d’avoir été trahi. Non. Elle pleurait du chagrin de n’avoir pu sauver, comme, l’un de ses enfants…

    _____________________________________

     

     

    Deux diables se firent fasse. Dans leurs yeux gravita toute l’histoire du monde, dans un désordre singulier, sanglant et infini. Une boucle éternelle de destruction et de renouveau. J’étais happé dans cette réalité si proche que m’ouvrait le voile percé de son âme. Je me voyais des siècles plus tôt lire cette histoire, ne la comprenant pas, ni ne comprenant sa présence au milieu des autres. Elle avait été malmené, truqué, la vérité en avait été dépourvu, et pourtant le silence qu’elle imposait était véridique. J’étais désarmé. Je ne le voyais plus que noyé au milieu de la fatalité, dans un tourbillon dont il ne pouvait s’extraire que pour mieux s’y noyer à nouveau. Je vécu une vie perdu dans ses yeux.

     

    _____________________________________

     

     

    Il passa à l’attaque, déjà me débordant et me dominant. Je tentais instantanément de le stopper en lui tirant de mes deux canons de manchettes mais leurs clics significatifs m’indiquait que j’avais tiré des coups pour rien, la poudre était gelé. Je ne pouvais même pas dégainer la moindre lame pour parer son assaut. Son coup, portait en estoc d’une longue et fine épée visait directement mon cœur. Je parais directement de mon avant-bras comme je n’aimais pas le faire. Je ne vacillais pas, mais la violence de son assaut et l’onde de choc qu’elle provoqua brisa un vase de marbre derrière moi. Il ne sembla même pas troublé un instant de l’étonnante résistance de mon bras et repassa directement à l’attaque d’un coup de taille vers mon épaule, profitant de mon trouble. Je ne pouvais rien faire encore une fois. Ses mouvements étaient surnaturels de rapidités et de puissances, je ne pouvais même pas espérer une esquive salutaire. Je subis le coup de plein fouet et voyant que ma garde haute était faible voire inexistante il fit quelques pas pour ré-agencer son jeu de jambes et dans un mouvement une nouvelle fois fulgurant il fit faire un tour complet son corps pour que son bras armés vienne frapper mon autre épaule.

     

    Je n’avais pas ressenti la douleur du premier coup que déjà se rajouter en trombe celle du deuxièmes. J’étais un Jaeger nom de dieu ! Je ne pouvais subir un autre assaut sans ne rien tenter. J’essayais de reprendre un ascendant suffisant pour sortir la moindre arme de mon harnais en lui assénant un coup de pied du talon directement dans le plexus solaire. Je m’étonnais moi-même que ce coup d’une simplicité flagrante réussisse. Il tituba en arrière, retirant sa lame de ma chair, comme si j’avais été d’une violence stupéfiante mais je n’étais pas certain que ce fut le cas. Ce répit ne dura que le temps qu’un nouveau flocon ne nous tombe sur le dessus du crâne. Ce très court battement entre ses assauts me permit de sortir de son fourreau qu’une dague  brise lame. L’instant aurait été plus long j’aurais pu tirer l’épée que m’avais donné le dieu des constructions. Hélas, lui aussi, même si mon coups avait porté ses fruits, en avait profité pour tirer de son pourpoint noir une hache. Cette hache, qui aurait pu appartenir à un bucheron selon son aspect, se révéla très vite des plus dangereuses. Ses attaques en devinrent encore plus rapides quand les miennes se mirent à naitre.

     

    Sa hache et son épée semblait animé des mêmes entités malsaines lui ayant fait changer de comportement tout à l’heure, l’épée étant plus mélancolique et précise que la hache, elle plus hargneuse et puissante. Ce duel était étrange, son corps semblait vouloir se défendre tout seul quand son esprit était visiblement ailleurs.

     

    Sa hache tourna avant d’attaquer en taille après que j’eu tenté de lui assener un coup de dague en double taille puis estoc. J’esquivais en une roulade qui se stoppa quand il tenta de me faucher d’un nouveau coup de son épée. Il ne réaligna même pas sa hache avec laquelle il tenta de m’atteindre à la tête directement. Voyant son coup manquer d’une courte longueur il pivota du bassin pour tenter une nouvelle fois de m’atteindre d’estoc de la pointe de son épée. Ce fut à mon tour de pivoter sur mes pieds. Il semblait emportait par son attaque. Même si j’esquivais son attaque, je décidais de profiter de son erreur dans son attaque déséquilibrée pour parer de ma dague et tenté de lui briser enfin sa lame. Mon fer contre son fer ne réussit pas à le briser mais mon attaque le désarma au moins. Son poignet vrillé sous mon assaut lui fit lâcher son épée qui alla voler dans le ciel. Même aujourd’hui et en me remémorant musculairement notre combat je n’arrive à dire si ce fut une bonne idée. Cette main libre vint se saisir instinctivement du manche que sa sœur tenait déjà, lui faisant gagner en vitesse, précision et force.

     

    Il me devint impossible de parer. Les coups, que j’arrivais à grand peine à esquiver, brisaient dans de superbes ondes de chocs les dalles de marbres du jardin ou nous trouvions, soulevant la neige au sol, nous couvrant avec le vent d’un blizzard épais. C’est dans cette ambiance que le destin nous fit nous rencontrer dans une ultime embrassade.

     

    J’avais une mission funèbre et cette danse macabre pris visiblement fin par une maladresse commune. Ma dague vint se planter directement entre ses cotes, lui arrachant un hoquet quand l’air de ses poumons filtra au travers de ma lame, le sang remontant dans sa gorge jusqu’à couler en un filet de sang à la commissure de ses lèvres. Son sang n’était pas rouge remarquais-je. Notre posture s’était bloquée de par ma lame plantée au travers de son corps, mais aussi de par sa hache directement au travers de mon masque. Son attaque haute et circulaire m’avait laissé la vois vers la touche, mais m’avait également exposé plus que la raison ne l’aurait surement permise. Sous mon œil gauche je sentais la lourde lame peser. Mon masque de songe avait amorti et sauvegardé en parti, mais sa hache était également de nature magique alors …

     

    Nous reculâmes, extrayant nos armes de notre adversaire, nos pas nous éloignant lourdement de notre étreinte mortelle. Je l’avais occis. Déjà je sentais la balance se rééquilibrer. Avais-je réellement et de manière aveugle occis un homme dont je ne connaissais rien ? Je tombais au sol, dans la neige de ce jardin désormais saccagé et bientôt maculé de sang. Ma tête me lançait. Ma plaie était froide et résonnait de quelques mots qui d’aspect pouvait donner tout lieux de croire à une malédiction. Mais je savais que c’était une promesse.

     

    Notre combat n’avait pas manqué d’élégance, pour sur le dieu des actes sanglants avait été contenté. Moi je me sentais las et fatigué, hallucinant des fantômes étrangers et pourtant si familier. Les minutes passèrent et j’avais l’impression de voir des gens se bousculer autour de moi. Une dame, un homme grand. Mais quand réellement le sens se fit à nouveau j’étais seul, et toujours étendu ici-bas. Je me relevais, ma dague sanglante toujours à la main, ma plaie saignant déjà moins de par mon caractère immortel. Mais … il n’était plus là. Il avait disparu, emportant avec lui sa hache et son épée. Et pourtant des trainés de son sang étrange mené vers la sortie du kiosque. Sa piste était diffuse désormais, comme-ci cela faisait des heures qu’il était parti, mais elle restait claire. Je bondissais à sa suite, après avoir jeté un dernier coup d’œil admiratif envers cette si grande forteresse.

     

    _____________________________________

     

     

    Je menaçais de tomber à genoux devant le spectacle que je découvrais à mon arrivé de l’autre côté. Un amoncellement de cadavre se trouvait à la porte d’une chaumière discrète au sein d’une grande clairière. La piste de traque avait disparu, mais il n’y avait plus besoin de la suivre. Il était devant moi, étendu au seuil de la chaumière, il était mort, mais ce n’était pas moi qui l’avait tué. La lame divine devait pourtant le tuer ? Penché au-dessus de son cadavre se trouvait une nouvelle personne brisé qui psalmodiait un enchevêtrement de prières et de malédictions. Elle était visiblement en état de choc. En m’approchant je lui trouvais un air de ressemblance avec celui qu’elle pleurait. Sans vraiment s’adresser à moi elle m’expliqua ce que je ne pouvais comprendre sur la situation.

     

    - Dès qu’il est revenu ils se sont tous jeté sur lui … Il était déjà quasiment mort mais ils l’ont massacré pour lui faire payer ses crimes et offenses imaginaires.

     

    En disant cela elle lui caressait la joue d’une main l’autre n’ayant jamais quitté depuis mon arrivé l’une des mains du mort, refermés toutes deux sur sa poitrines.

     

    - Il ne s’est même pas défendu …  elle tourna vivement son visage angélique vers moi avant de reprendre.

     

    - Je les ai tous tué, les hommes, les femmes, les enfants !

     

    Elle semblait elle-même terrifié de ce qu’elle avait fait. Les paroles de nombreuses personnes me revenaient à l’esprit en l’écoutant et en regardant au travers de l’embrasure de la porte. Au mur en face de moi était accroché un miroir brisé.

     

    Si les courageux lecteurs trouve commentaire à me formuler sur le font, la mise en page ou leurs intérêts pour une suite, je me ferais une joie de vous répondre.

    Cependant tous les mystères s'épaississent et ne trouverons peut être réponses que dans les prochains chapitres, patience.

     

    Merci à @Stalroc, @Rikkanima, @ArthurB et @TheGaudis

  5. Allez on essaie.

    Je suis très mauvais pour écrire ce genre de choses, ca doit être l'un des seuls que j'écrirais, nottament car je sais pas comment ca s'écrit.

     

    Titi : Sympathique déconneur travailleur syndiqué mi-taupe mi-raisin impliqué et soigné, c'est à peu près comme ça que je le vois. Sur Simurgh il est d'une grande aide sur tous les fronts et sur tous les chantiers. Il porte fièrement les couleurs de notre belle cité dans les tournois et joutes où il excelle et visiblement son style avant-gardiste et post-néo-industrielle dans les gateauserie plaît, mais outre pâtisserie il est très intéressant dans ses concepts. Il est revenu motivé d'un coma minefieldiens de plusieurs année et malgré un petit dépaysement il s'acclimate particulièrement bien au climat de notre petit vivarium. La seul raison qui me bloquerais presque dans mon geste de lui donner un plussoiement serait "Mais pourquoi diable il a une image de grominet alors qu'il s'appelle titi ?, où va le monde je vous le demande."

     

    Vous l'aurez compris, c'est mal écrit mais c'est un +1.

     

    Tancrede Fulminare,

    Conseiller de Simurgh,

    Jaeger éternel au service de sa dame,

    Ordonnateur de la béatitude de 32 chatons et du patapouf,

    etc etc.

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