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[Accepté] La grande ourse


Lilkasi
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Bonjour ! Je me nomme Lilkasi, et je suis Citoyen Valmontois.

 

Me voilà aujourd’hui à la mairie devant vous pour vous poser cette question :

Est-ce que je mérite ce grade social tant convoité de commerçant?

 

Sans plus attendre voici mon RP :

 

_____

 

 

Aujourd’hui devant vous à la mairie je vais vous raconter ce qui m'a permis d’arriver jusqu'ici...

 

1) Le commencement :

 

J’ouvrais les yeux, le coq sonnait le matin sur la cité de Valmont, déjà 6 heures ; il allait falloir se lever pour aller travailler à la mine en compagnie de mon collègue et ami Mazhev.

 

La routine de tous les matins commence, comme à mon habitude je me préparais et n’étant pas le plus ponctuel de la cité Valmontoise, Mazhev venait frapper à ma porte. En sortant de chez moi, tout le monde dehors s’activait déjà à sa tâche, Alxidore et ses soldats faisaient leur ronde matinale dans le Comté, Ethan le Connétable et Nalaf inspectaient les stands du marché. Bref, tout le monde vaquait déjà à ses occupations.

 

Comme à notre habitude mon compagnon et moi passions par la ferme, ou Modroncube le fermier s’affairait au travail des champs. Puis notre itinéraire continuait à travers la forêt du Lama : après l’avoir traversé et avoir brièvement discuté avec les deux bucherons Darkraideur et Zekiel nous arrivions à la mine.

 

Après s’être équipé des casques, pioches, seaux, pelles et nos collations pour le midi obligatoires dans cette mine nous descendions par un escalier en colimaçon fabriqué avec de vieilles planches qui menaçait de se briser un jour à l’autre. Nous travaillions toujours trois bonnes heures à casser la pierre à l’aide de nos pioches, dégager la terre qui encombrait notre passage avec nos pelles et récolter les minerais dans notre sceau avant de prendre notre pause au fond dans l’obscurité de la grotte et l’odeur récurrente de transpiration.

 

C’était après les 4 heures de travail accumulés après la courte pause prise aux alentours de midi, que nous pouvions remonter pour retourner à Valmont faire un tour au marché, supervisé par Syssynator le gardien du phare, et ensuite gagner notre demeure.

 

Toute cette soirée passée. C’est pendant la nuit qu’un violent orage éclata, ce qui m’avait réveillé. Environ une heure plus tard un soldat de l’Ost sonna l’alarme avec la corne de brume, qui n’était utilisée que pour les urgences...

 

2) Le changement :

 

J’enfilais donc une tenue propre, pris mon épée récemment achetée (cela dit, ça ne me déplaisait pas de l’afficher aux yeux de tout le monde) et filai sur la place d’armes pour rejoindre les autres. Tout le monde était là sauf Alxidore, Modroncube et Syssynator.

 

Le Connétable Ethan Acera nous énonça un discours improvisé :

 

" Valmontois, Valmontoises ! Cette nuit, un terrible orage a éclaté et a malencontreusement endommagé notre magnifique phare, joyau du Comté. Le gardien Syssynator reste introuvable à cette heure et les gardes de l’Ost sont en train de déblayer les débris pour le retrouver. Je vous demande donc votre aide, êtes-vous prêts à me la donner? "

 

Et tous en cœur nous répondîmes : "OUI !"

 

Ce fût donc dans un brouhaha que tout le monde se vit confier une pelle et une pioche, distribuées par notre sympathique Tribun et redouté Chef du Corps des Eclaireurs de l'Ost Kraune, et dans cet élan de solidarité tout le monde prit la direction du Port, où Kapohl le Capitaine nous attendait en compagnie des deux bûcherons qui avaient été fraichement réveillés pour venir nous aider. Une vraie chaîne humaine s’était créée : les gardes et bûcherons ramassaient les débris, puis les faisaient passer jusqu’au bout de la chaîne où on les déposait dans un chariot tracté par Effji et Mazhev qui l’amenaient plus loin. Lorsqu’un cri strident nous fit arrêter ce travail répétitif et fatiguant, en me retournant j’aperçus Mazhev, le chariot renversé sur sa jambe ! Ce fût donc à ce moment-là que le Connétable ordonna à Pampa, plongeur sous-marin de son état mais surtout doté de bras puissants d’aller aider Mazhev et de le conduire à un médecin à la Cité. Plus tard dans la journée, le bruit courait que les médecins étaient impuissants à soigner la blessure de Mazhev ; il fallait l'envoyer chez un expert qui se trouvait sur le territoire de Sylve, à plus d'une dizaine de lieues de Valmont...

 

3) Un bref briefing :

 

Le lendemain, en me levant tard dans la matinée, une lettre était glissée sous ma porte. Je l’ouvris et la lus, c’était un ordre de convocation au Bureau du Connétable, situé dans le Donjon du Château ! Je m’y rendis donc un peu en retard comme à mon habitude ; il m’attendait en haut des marches montant au Donjon. Je suis rentré dans son bureau et une longue discussion fut entamée :

" — Bonjour citoyen Lilkasi, asseyez-vous.

— Bonjour mon sire.

— Vous avez comme les autres vu l'accident arrivé à votre collègue Mazhev hier. Conduit à cheval par le citoyen Pampa, ce dernier est arrivé sans problème la veille au soir chez ce fameux médecin. Il m'a envoyé un pigeon voyageur, qui est arrivé il y a moins d'une heure. Mazhev pourra remarcher, et même travailler de nouveau. Mais sa jambe est gravement atteinte, et il lui faut au moins deux mois de repos avant de revenir à Valmont : le voyage à l'aller a aggravé la fracture.

— Donc je ne pourrais plus travailler pendant ces 2 mois ?

— C’est bien cela, mais je vous ai trouvé un travail que vous accomplirez en compagnie de Kraune. Rejoingnez-le sur la Place d’Armes il vous attend avec votre paquetage.

— PAQUETAGES ? Excusez-moi sire, mais qu'entendez-vous par là ?

— Je n'ai que faire de tes questions. Kraune t'expliquera. "

 

4) A l'aventure compagnons !

Je m’étais donc rendu sur la grande place ou Kraune m’attendait avec un paquetage qui m’était destiné.

 

" — Où allons-nous? Qu’allons-nous faire? lui dis-je d’un ton affolé.

— C’est une longue histoire donc tais-toi et laisse-moi te l’expliquer.

— D'accord, mais….

— CHUT ! Alors… suite à la destruction du Phare il va bien falloir en reconstruire un, mais il nous faut les matériaux pour ce faire et notre Connétable à passer la nuit à échanger des pigeons voyageurs avec tous les commerçants et marchands de New Stendel pour trouver les matériaux. Il a trouvé les marchands qui nous les vendraient au meilleur prix, mais ils sont repartis dans les quatre coins du pays ; il faut donc que quelqu’un aille les chercher. Les temps sont durs et les routes dangereuses ; et encore plus pour deux voyageurs aux poches remplies de pièces d'or pour acheter les matériaux. On m'a choisi pour mes valeurs au combat et mes exploits passés.

— Mais... pourquoi moi ?

— Car avec l’absence de Mazhev tu ne peux plus travailler. Un mineur au chômage, ça va, mais deux ça commence à bien faire, et le Connétable n'aime pas nourrir et loger quelqu'un qui ne fait rien de sa journée.

— Oui je comprends. Continue donc ton histoire.

— Nous allons devoir aller dans les magasins des fournisseurs, contrôler la qualité des produits, nous mettre d'accord sur les prix, au fil de l'épée si besoin, et faire toutes les démarches administratives pour la livraison, car nous ne pourrons évidemment pas transporter les matériaux à nous deux… Mais bref allons-y, nous partons pour la ville en construction de Garaz-Dûk, nous avons rendez-vous avec un nain du nom de Lethargik qui vend de la pierre de bonne qualité, issue de l'excavation de leur cité mystérieuse."

 

C’était donc sur ces mots que j’avais lancé un rapide coup d’œil à mon paquetage qui contenait une épée, de l’argent, du papier, une plume, de l’encre, une tenue de voyage de l’Ost valmontoise, un bandage pour d'éventuelles blessures ainsi qu'une couverture. Alors que nous nous préparions à partit, Syberiller, un valeureux soldat était venu vers nous, son épée dans le dos et le paquetage à l'épaule pour nous annoncer que nous aurions sans doute besoin d'un bras armé pour nous aider dans notre périlleux voyage (cela ne me déplut pas). Cela fait, nous étions passés par la ferme de Modroncube, plus précisément dans son magasin pour acheter des provisions essentielles à un long voyage et il nous avait offert, je m’en rappelle très bien un gâteau confectionné juste pour l’occasion.

 

5) Toutes les routes mènent à Garaz-Dûk

 

Nous avions pris la route depuis à peu près 2 heures que la fatigue se ressentait déjà, la route n’était pas immense entre Garaz-Dûk et Valmont, mais après une nuit passée à déblayer les décombres et ce départ a l’aventure ce voyage n’était pas des plus faciles. Après avoir serpenté sur un petit chemin de boue qui reliait deux routes plus empruntées et mieux pavées, nous sortîmes du Comté. 4 brigands nous attendaient là au bord de la route. Ils nous demandèrent la bourse ou la mort, et c’est à ce moment précis que Syberiller s’approcha du brigand, la bourse a la main et l'air terrorisé. Il lui tendit, et alors que le garde s'apprêtait à la prendre il dégaina son couteau à la vitesse de l'éclair, tranchant deux doigts au bandit du même geste. Kraune et moi-même sortîmes nos épées de leurs fourreaux et accourûmes en direction des 4 brigands, dont un qui gisait à genoux, glapissant comme un chien suite à l’attaque de notre allié.

 

Ce fût donc un combat acharné qui s’annonçait, Kraune attaqua un brigand acculé, choqué par la violence du coup qui avait été assené par notre second garde, le brigand fut donc prit de surprise et se prit le pommeau de l’épée du tribun en plein dans le plexus solaire, il tituba jusqu'un arbre ou il s’appuyait de toutes ses forces pour pouvoir rester debout. Suite à cela je lançai un violent coup de lame dans le bras d’une autre de ces vermines qui parvint à le parer in extremis, pour me relancer une violente contre-attaque qui me fit tomber en arrière le dos contre le sol. Je n’étais pas en position de force et mon adversaires au-dessus de moi s'apprêtait à m’infliger un coup qui m’aurait été fatal, mais dans un habile mouvement de jambe que j’arrivai à balayer ses pieds et à reprendre le dessus, me relavant alors que mon adversaire basculait vers le sol. Les rôles étaient inversés, mais je n'hésitai pas et tranchai la gorge de mon ennemi. En me retournant, haletant et les membres tremblants après ce combat à mort, le premier de ma vie, j’aperçus les corps des deux autres brigands au sol et Kraune qui soutenait Syberiller en l'entourant de son fort bras, ce dernier avait reçu une blessure à l’épaule…

 

Après avoir bandé la blessure de notre compagnon, nous pûmes repartir en direction de Garaz-Dûk. Nous n’eûmes plus aucune altercation avec des brigands ou des mercenaires en tout genre. Nous n’étions plus qu’à quelques lieues de Garaz-Dûk, et nous avions déjà marché trois jours en nous arrêtant toutes les nuits pour bivouaquer. C’est en reprenant la route pendant une petite demi-heure que nous avions aperçu les montagnes qui bordaient Garaz-Dûk, l’ascension en était dure, car de temps en temps les pierres placées sous nos pieds se détachaient et passaient a quelque centimètres de la tête de celui qui était juste en dessous, en plus de cela l’épaule de Syberiller le faisait encore souffrir.

 

Cette épreuve accomplie, les portes de Garaz-Dûk s’offraient à nous ! Nous descendions les escaliers qui descendaient vers cette cité, et rentrions dans la ville un sourire aux lèvres : le voyage ne s'était pas si mal passé. Lethargik nous attendait en compagnie d’un autre nain, il avait en main un marteau qui si j’avais bien compris descendait d’un titan nain. Curieux pléonasme.

 

" — Bonjour mes amis Valmontois, nous lança-t-il chaleureusement.

— Bonjour, nous venons pour la commande passée par le Connétable Ethan Acera, rétorqua Kraune.

— Je m'en doutais bien, nous avons peu de visiteurs dans une cité en construction -ou plutôt en excavation- comme ici. "

Effectivement, quand je regardais autour de moi des nains s’activaient de tous côtés, des échafaudages étaient montés de partout, ce chantier était assez titanesque semblait-il.

 

" — Nous voudrions prendre un repas et nous reposer dans une taverne avant de vérifier la marchandise, dit Kraune.

— Pas de problème, suivez mon intendant il vous mènera à ce qui nous sert de taverne.

— Merci bien, lui dis-je. "

Un bon repas s’était présenté à nous, accompagné d’une bière naine, je m’étais vu attribuer le hamac numéroté 2, semblable à tous les autres ; spartiate mais reposant après des nuits de sommeil à la belle étoile interrompues par des tours de garde. Après une bonne nuit de sommeil, je fus réveillé par le bruit des ouvriers nains qui s’activaient déjà de partout. J'enfilai donc ma tenue de rechange aux couleurs de l’Ost valmontoise. À l’extérieur de la taverne notre hôte était en pleine discussion avec un ouvrier puis en nous apercevant il avait arrêté sa discussion pour venir vers nous :

 

" — Alors, la nuit a été bonne? "

 

Je lui avais répondu que oui avant que Kraune puisse le faire, car je m'étais mis en tête pendant la nuit de prendre des décisions et de ne pas me laisser guider tête baissée dans cette aventure. Kraune me regarda bizarrement, intrigué.

 

" — Allons donc à l’entrepôt pour que vous puissiez voir la marchandise, dit Lethargik d'une voix affable.

— Très bien, répondit Syberiller. "

 

En arrivant dans l’entrepôt il n’y avait rien sauf des blocs de granit qui serviraient à la base de notre phare. Ils étaient d'une dureté inégalable : une tempête, fût-elle annonciatrice de l'Apocalypse n'en viendrait pas à bout. C’est après une longue discussion entre le Tribun Kraune et le marchand qui nous avait été présenté par Lethargik que les papiers avaient pu être signés par les deux interlocuteurs. C’était la première fois que j’assistais à une transaction entre deux personnes pour autant d'argent en jeu. Et cela me plaisait beaucoup ; c’est à ce moment que l'idée de débuter dans le commerce commença à germer dans mon esprit.

6) Escale :

 

" — Nous rentrons à Valmont.

— Déjà, mais nous n’avons vérifié qu’une commande ?

— Oui, mais un pigeon voyageur vient de m’arriver du Connétable pour que nous rentrions à Valmont au plus vite.

— Ah… d’accord. "

 

Nous avions tracé sur une carte des environs notre itinéraire, il comprenait une escale d’une nuit dans un village au milieu de notre chemin. Je rassemblai donc mes affaires pour les remettre dans mon paquetage et être prêt à reprendre la route. Suite à cela nous annoncions a notre hôte que nous prenions la route ; il nous accompagna donc jusqu'à la porte de sa ville pour nous dire au revoir. Dans ma tête je pensais plus à un adieu, mais je n'en fit point part à mes compagnons. La descente de la montagne était beaucoup plus simple que la montée et l’épaule de notre garde ne le faisait plus souffrir, car il avait pu rencontrer un médecin dans la cité naine. Nous avions traversé un bois, la tension y était palpable, car les brigands choisissaient souvent ce genre d’endroit pour attaquer des voyageurs.

 

Mais le destin en avait choisi autrement : ce fût un homme perché dans un arbre que nous avions aperçu : des loups était en bas de cet arbre. Il nous suffit de claquer nos épées sur le sol pour faire un bruit assez imposant qui fit prendre la fuite à ces bêtes. L’homme était venu vers nous, le regard plein de reconnaissance.

" — Je… je vous remercie de… tout cœur de m’avoir sauvé des griffes de ces bestioles !

— De rien, mais où alliez-vous comme ça ?

— A Valtordu, une ville qui se situe à un jour de marche, rétorqua l’inconnu en bégayant encore sous le choc.

— C’est parfait ; nous nous y rendons pour faire une escale. Joignez-vous à nous pour continuer votre périple. "

 

Suite à des présentations, nous avions appris qu’il se nommait Twiks et qu’il se rendait à Valtordu car il venait d’y acheter une parcelle et voulait aller superviser le chantier de sa maison, et qu’il avait déjà parcouru un petit bonhomme de chemin. La route était boueuse et un orage menaçait d’éclater, heureusement nous allions bientôt arriver à Valtordu, il ne nous restait que quelque pas, les plus durs, car la fatigue nous avait gagnés suite à la rencontre de Twiks qui était impatient de gagner la ville. Nous avions marché toute la journée et toute la nuit pour arriver plus rapidement ; il était environ 8 heures du matin.

7) Découverte :

 

Nous nous étions mis d’accord pour aller visiter la ville chacun de notre côté, mais quand les cloches de l’église sonneraient 10 heures nous devions nous retrouver sur la grande place. Je serpentais d’échoppe en échoppe sans trouver chaussure à mon pied, et je passai enfin devant l’atelier d’un souffleur de verre. Tout a l’intérieur du magasin n'était que scintillement et lumière, les reflets ambrés des verres colorés émerveillaient l'oeil. Il s'agissait d'une véritable symphonie de couleurs et chatoyaient au gré du léger mouvement des verres. Cet artisan devait être un demi-dieu pour créer d'aussi belles choses. Je voulais tout acheter, mais je n'avais que peu d'argent sur moi : trois pièces d'argent et deux piécettes de bronze. C’était pour moi une illumination, toutes ces lampes, ces vitraux, et même ces mystérieuses Glowstones, des pierres phosphorescentes au pouvoir éclairant impressionnant, que l'on disait venir tout droit des enfers ! Je ne pus acheter qu'une fiole, qui pourrait servir à transporter une liquide délicat : potion, parfum... Celle-ci était recouverte de fines gravures qui en faisaient un objet unique et splendide.

 

Je me disais que ce métier était fait pour moi : je pris la direction du maître d’œuvre, un vieil homme barbu aux mains couvertes d’ampoules à cause de la chaleur des matériaux qu’il manipulait. Je lui demandai donc si je pouvais être son apprenti, sans même me rappeler que je devais rentrer à Valmont ! C’est à ce moment précis que les cloches sonnèrent 10 fois, brisant l'enchantement dans lequel je me trouvais. Je pris donc la direction de la grande place en promettant au vieillard que je reviendrais le voir.

Sur la grande place, tout le monde était au rendez-vous et pour une fois je n’étais pas en retard, mais mon esprit était encore empli des images vues dans l’atelier.

 

" — Etes-vous prêts à repartir ? lança Kraune.

— Oui, lui répondit Syberiller.

— Moi je vais rester ici un ou deux jours je pense.

— Comment ça ? Il en est hors de question ! Tu es parti de Valmont avec nous, tu reviens à Valmont avec nous !

— Désolé, mais vous direz au Connétable qu’à mon retour il comprendra.

— Je n'ai pas pour habitude de traîner des poids morts lors de mes voyages. Si c'est ce que tu désires, reste ici et reviens tout seul, mais j'espère que ton explication tiendra la route, ou bien ce sera la potence.

— Je ne vous décevrai pas. Bon voyage. "

 

Sur ce, je leur tournai le dos et me mis à courir en direction de l’atelier du souffleur de verre, car même pendant ma discussion avec Kraune je n’avais que cela en tête. Quand j'arrivai devant l’atelier la vieil homme était en train de le fermer et il n’y avait personne autour de lui : je devais donc saisir ma chance et lui demander de m’apprendre le métier de souffleur de verre.

"— Excusez-moi monsieur... Puis-je vous poser une question ?

— Oui, pose-moi donc ta question et la sagesse tu trouveras peut-être dans ma réponse.

— Euh... Probablement. Je vous en supplie, apprenez-moi le métier de souffleur de verre !

— Ceci n’est pas une question mon petit, là tu me supplies, mais puisque tu n’as pas l’air d’avoir trouvé la sagesse j’accepte d’être ton enseignant tu apprendras ce métier en 1 jour, pas un de plus, pas un de moins.

— UN JOUR ?

— Chut… Rien ne sert de crier, il faut savoir écouter. Reviens me voir demain matin."

 

Vu les paroles que m’avait tenues le vieillard, j’en avais déduit que c’était un sage sans nul doute : je n'avais pas compris la moitié de ce qu'il disait. J’avais donc loué une chambre deux nuits dans une taverne à côté de l’atelier.

 

8) L’apprentissage :

 

C’était le premier jour de mon apprentissage, j’étais extrêmement pressé d’arriver à l’atelier, mais entre ma taverne et ce dernier il n’y avait que 3 minutes de marche. Le vieil homme m’attendait devant ; il n’avait pas encore ouvert l’atelier et il me dit :

 

"— Je n’attendais que toi pour ouvrir.

— Bonjour désolé, je suis en retard...

— Ce n’est pas grave, entre donc !"

Suite à cet échange, j’ouvris la porte du magasin avec les clefs qu’il m’avait tendues. La porte était très lourde : je me demandais s'il avait attendu que j’arrive car il n’arrivait pas à l’ouvrir seul. Puis nous attendîmes l’arrivée de ses ouvriers, une fois ceux-ci au travail le sage -c'est comme cela que je l'appelais dans mon for intérieur- me dit :

 

"— En bas de l’échelle tu vas commencer. Prends ce sceau et ce balai et nettoie-moi tout l’atelier. La crasse l’inonde et les odeurs l’encombrent.

— Mais ?... Je veux apprendre le métier de souffleur de verre ?...

— Tais-toi. Mon apprentissage mets-tu en question ?

— Non, veuillez m'excuser... Je m’y mets tout de suite."

 

À ce moment précis, j’eus l’impression d’être utilisé en tant qu'esclave. Je m’étais quand même saisi du balai et à voir l’état du sol, son dernier éleve devait avoir 999 ans maintenant. Juste à côté de moi les souffleurs de verre commençaient à travailler ; j’étais encore autant passionné par ce qu’ils faisaient, mais la température était montée assez rapidement à cause de la chaleur dégagée par le four. Et c’est là que je sentis une main se poser sur mon épaule :

"— Travaille tant que tu le peux encore."

 

J’avais donc repris le travail en me pressant pour tout finir. Je compris vite ces paroles : la température était tellement élevée que chaque mouvement était un calvaire. Mais les artisans eux avaient chaud tout comme moi, mais travaillaient lentement, à une cadence stable. Le vieil homme s’approcha de moi pour me parler.

"— Tu as donc compris la première règle dans un atelier ?

— Oui, il me faut économiser mon énergie quand la chaleur monte d’un coup."

 

Je compris en suite le métier ainsi que les règles qu’un souffleur de verre doit respecter :

 

°Économiser son énergie.

°Rester concentré en toutes circonstances.

°Laisser libre court à son imagination.

 

 

A la fin de la journée, je connaissais enfin les rudiments et les bases de ce métier. Le sage était parti en me souhaitant adieu et en me précisant que j'allais apprendre le reste de moi-même, en m'exerçant seul. Il m’offrit alors 2 petits fragments de Glowstone…

9) Retour, et départ :

 

J’étais arrivé à Valmont ou le granit des nains m'avait précédé, et le chantier du phare avait commencé. A mon plus grand plaisir Syssynator s’était bien remis de ses blessures. Mais le Connétable lui même vint à ma rencontre, visiblement très énervé. Il me saisit par le col, me soulevant de terre grâce à ses bras puissants :

 

"— Comment peux-tu oser abandonner tes compagnons sur la route ? Crois-tu que je t'ai envoyé en expédition pour que tu prennes l'air ? J'espère que tu as une explication à me donner sinon ça risque de barder pour toi !

— Messire, pardonnez-moi ! J'ai appris un métier à Valtordu !

— Un métier ? N'es-tu pas déjà mineur ?

— Pendant mon voyage, j’ai été pris d’admiration pour le commerce et pour le métier de souffleur de verre. Je veux pratiquer ce métier, je suis sûr que quelqu'un d'autre prendra ma place à la mine avec Mazhev ! Pensez à tout l'argent que mes ventes apporteront au Comté !

— Je n'ai que faire un fabricant de bouteilles ici ! Et penses-tu sérieusement que je vais te croire lorsque tu prétends avoir appris un métier en une seule journée ?

— Regardez ceci, gage de mon savoir-faire messire. Je vous l'offre."

Là-dessus, je montrai au Connétable la fiole de verre ouvragé. Celui-ci écarquilla les yeux devant la finesse du travail, et empocha l'objet.

 

"— Peut-être qu'en effet ton savoir sera utile à Valmont. Je t'autorise à devenir artisan, mais prends garde : ne me trompe pas et sois à la hauteur de la confiance que je te porte. Prends la route pour Stendel et va demander aux gouverneurs une licence de commerçant. Pars dès maintenant !"

 

Je ne me fis pas prier et je courus à ma maison. Préparant mes affaires pour le voyages (j'avais l'habitude maintenant), je partis une heure après. J’avais toutefois préparé des messages envoyés par pigeons voyageurs : une lettre de bon rétablissement à Mazhev, et deux autres a Lethargik pour le remercier de m’avoir fait connaitre le commerce ainsi qu'à la mairie de Stendel ou je suis aujourd’hui devant vous pour demander une audience.

 

***Fin du RP***

 

Je remercie : Mazhev, Ethan_Acera , Nalaf , Alxidore , Modroncube , Darkraideur , Zekiel , syssynator , Kraune , Kapohl , Pampawarrior , lethargik64 , syberiller , Twiks102.

 

Le nom de mon magasin :

J’appellerai mon magasin La Grande Ourse, car les lanternes et les objets que je fabriquerai scintilleront de la même façon que cette constellation.

L’emplacement de mon magasin :

Suite à l’aménagement d’une rue commerçante dans Valmont dans la rue où je possède une parcelle, j’ai ouvert le Rez-de-chaussée de ma maison pour y installer mon magasin comme cela :

 

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valmont.png

 

 

 

Toutes les semaines je posterai sur le forum pour réserver une place au marché de Valmont dans un stand, et je réfléchirai bien sûr à m'implanter ailleurs qu'à Valmont selon les occasions qui se présenteront à moi. Mon but n'est pas de gagner des milliers de PA mais de m'amuser avec cette nouvelle fonctionnalité du jeu qu'est le commerce ainsi que de soutenir des projets que j'apprécie avec les bénéfices que je tirerai de mon commerce, s'il y en a.

 

Je vendrai :

prixminefieldlilkasi.jpg

 

 

°Les lanternes : 13 PA

°Les lanternes parfaites : 16 PA

°Le lot de 32 coal : 3 PA

°Le lot de 32 fioles : 4PA

°Le lot de 32 glass : 1PA

°Le stack de sable : 1PA

 

 

 

En vous remerciant d'avoir lu ma candidature,

Cordialement,

 

Lilkasi, citoyen valmontois.

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Je plusssoiiie ! ( je sais je plussoie beaucoup de personnes mais il faut dire aussi que je connais beaucoup de personnes ! ) Lilkasi tu le mérites vraiment ! Et en plus ton magasin est trèèèès bo : )

Je serais contente quand tu seras tout jaune !

Prennez - le il est génial !

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Je plussoie ce sacré bonhomme un peu tête en l'air car il a failli m'oublier dans son RP dans mon fameux rôle de tireur de chariot. Sinon je peux ajouter que c'est un joueur très sympathique et investi au sein de Valmont. Et puis je prend plaisir a discuter avec lui. :D

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Hello.

 

J'ai passé un sacré moment à lire ta candidature et j'avoue que tu as fournis un effort considérable pour la réaliser.

Les principaux éléments sont présents, j'accepte donc ta candidature.

Il ne te reste plus qu'à régler les 500 PA pour obtenir la licence.

 

NeolinkP6

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